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  • il y a 2 mois
Alors que le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, s'est rendu à l'Élysée pour "rendre compte" à Emmanuel Macron de ses dernières consultations avec les partis, Sandrine Rousseau estime que la dissolution de l'Assemblée nationale est "inévitable".

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Transcription
00:00À titre personnel, j'ai beaucoup de mal à penser qu'après s'être autant entêté,
00:05après avoir autant tendu le pays sur des réformes comme les retraites,
00:10après avoir autant nié aussi la crise écologique,
00:12dont je rappelle que les budgets ont été diminués de 2,5 milliards,
00:17comment se pourrait-il que maintenant il y ait un revirement complet ?
00:21Ce serait quand même étonnant.
00:25Et que ce soit Elisabeth Borne qui ouvre cette porte hier,
00:28alors que c'est elle qui a fait passer en 49-3 cette réforme,
00:31nous vivons quand même dans un monde étonnant, dans un moment politique étonnant.
00:34Vous la croyez sincère ? Vous la croyez sincère, madame Borne ?
00:37Là, pour l'instant, j'ai du mal à penser que ce soit véritablement la gauche qui gouverne.
00:41Et moi, je voudrais quand même, parce que j'ai entendu la déclaration de Manuel Bompard,
00:46je voudrais quand même dire que pour moi, la présence d'Elifi dans l'équation est importante.
00:52Je vous explique pourquoi en une minute...
00:54Ils ne veulent pas aller à Matignon. Ils veulent le départ d'Emmanuel Macron.
00:57Oui, mais qu'ils soient quand même dans l'équation.
01:00Parce que, enfin, on a eu... Cette crise, elle n'est pas issue de rien.
01:05C'est-à-dire que cette crise, elle est issue d'un Emmanuel Macron
01:07qui est retranché dans l'Elysée tout seul et qui a l'impression d'avoir raison tout seul.
01:11Cet Emmanuel Macron est lui-même issu du hollandisme,
01:13puisqu'il était quand même dans le cabinet de François Hollande.
01:17Il a même été son ministre.
01:18Et je rappelle que François Hollande a eu pendant plusieurs mois tous les pouvoirs.
01:22C'est-à-dire qu'il y avait le Sénat à gauche.
01:23Le Sénat à gauche, on ne s'en souvient pas trop, mais le Sénat était à gauche.
01:25Jean-Pierre Bell était le président du Sénat.
01:28Exactement. Il y avait toutes les régions de France à gauche, sauf une.
01:31Et il avait l'Assemblée.
01:32Et il n'a rien fait de cela.
01:34Alors que c'était un moment historique, suspendu pour la gauche,
01:38où on pouvait faire des choses.
01:39Donc comment, dans une situation aussi complexe que celle d'aujourd'hui,
01:43nous pourrions avoir véritablement une politique de gauche,
01:47alors que la situation est beaucoup plus compliquée,
01:49et que les majorités sont beaucoup plus difficiles ?
01:50Ça serait mieux que rien, parce que sinon c'est la droite.
01:54Non mais alors, après la question c'est,
01:56est-ce qu'on a trouvé les moyens d'imposer des choses,
01:59qu'il soit évidemment la réforme des retraites, qu'il soit d'autres choses ?
02:02Et mais, vraiment, je vous le dis, je n'y crois pas.
02:05Voilà, j'ai du mal à y croire.
02:06Alors comment on sort de cette situation, de ce cirque politique alors ?
02:10On retourne devant les pensées ?
02:13Je pense que c'est inévitable.
02:15La dissolution ?
02:16Je pense que c'est inévitable.
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