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  • il y a 16 heures
La patronne des Écologistes Marine Tondelier a mis en garde, mercredi 8 octobre, contre l’« ultime provocation » que constituerait, selon elle, la nomination d’un Premier ministre issu du camp présidentiel, à l’issue de sa rencontre avec Sébastien Lecornu à Matignon. Un tel Premier ministre « ne tiendrait pas une minute. Ils le savent, on le sait, tout le monde le sait, donc on va arrêter de faire semblant. La seule solution aujourd’hui, c’est un premier ministre de gauche et écologiste », qui aurait « un soutien populaire », a-t-elle assuré, plaidant pour « une cohabitation ».

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Transcription
00:00Renommer une énième fois un Premier ministre issu du camp du Président de la République
00:05serait une ultime provocation.
00:07Il ne tiendrait pas une minute, ils le savent, on le sait, tout le monde le fait,
00:10donc on va arrêter de faire semblant.
00:12La seule solution aujourd'hui, c'est un Premier ministre de gauche et écologiste.
00:15Comme nous avons été très clairs là-dessus dès le début,
00:17et que finalement, lui qui ne veut pas de démission du Président ou de dissolution,
00:23on a été obligés assez rapidement d'examiner cette hypothèse,
00:26et donc il nous a été demandé d'expliquer comment ça marcherait.
00:28Nous avons donné beaucoup de détails.
00:31J'insiste sur une chose, c'est que la grosse différence avec un gouvernement de gauche et écologiste,
00:36c'est qu'il aurait un soutien populaire.
00:38Un mot que ne connaît plus ce gouvernement et ce Président de la République depuis très longtemps en réalité.
00:42Nous, si nous étions nommés, on voit bien que directement, ça créerait un souffle dans le pays.
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