- il y a 6 semaines
Avec Norbert Tarayre, chef
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-10-07##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-10-07##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:0010h midi, Christine Bouillaud, Gilles Ganzman, Sud Radio Média.
00:06Bonjour Gilles.
00:07Bonjour Christine.
00:09C'est la première fois de la semaine que je vais faire.
00:11C'est la première fois.
00:13Je vous taquine, je vous taquine.
00:14On va se mettre à table.
00:15Neuf ans avec Valérie, il y a des habitudes.
00:17C'est ça, ça s'appelle les vieux couples.
00:19On a du mal à changer quand on décide de changer.
00:22Valérie sera là la semaine prochaine, on vous rassure.
00:25Et nous on va se mettre à table.
00:26On parlait il y a un instant de jambon persillé, ça nous a ouvert l'appétit direct.
00:30Bonjour Norbert Derrère, ça va ?
00:31Bonjour Christine.
00:32Bonjour Gilles, vous allez bien ?
00:33Très bien.
00:34Juste, on parlait politique pendant une heure et demie de ce qui se passe en ce moment.
00:38Si vous pouviez nous donner un plat qui illustre ce qu'on est en train de vivre.
00:42Ça s'appelle le water's oil.
00:43C'est quoi ?
00:44C'est un plat qui vient du nord et c'est une marmite où on met tout dedans.
00:49C'est un mélange de poissons en fait.
00:50C'est un mélange de poissons avec une très bonne sauce.
00:52Et dedans il y a aussi du flétan.
00:53Voilà, qui est un poisson qui est un peu moins connu, qui a un peu moins la côte.
00:56Mais voilà, ça vient du nord.
00:57C'est le water's oil.
00:58C'est le mélange de tout.
00:59C'est en métaux.
01:00Voilà.
01:00Une garbure, water's oil.
01:01Mais sinon on pourrait l'appeler l'africadelle.
01:03L'africadelle.
01:04Ouais.
01:04On sait que c'est bon mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans.
01:06Voilà.
01:07Alors Norbert est là pour la meilleure cuisine régionale.
01:10En mettant les choses en place.
01:11Tous les lundis au vendredi à 18h35 avec son comparse, Johan Comte.
01:16Et c'est une aventure incroyable quand même et un privilège en fait de visiter toutes ces régions et de places spécifiques.
01:25Et vous en découvrez beaucoup.
01:26Oui, oui.
01:26Alors cette idée elle découle aussi d'un programme que j'aime beaucoup avec lequel j'ai vécu pendant quasiment dix ans.
01:32C'est la meilleure blanche de France.
01:33Et on a eu envie avec Studio 89 de faire la même chose.
01:37C'est-à-dire de mettre en avant la restauration.
01:39sous forme d'un petit combat de savoir qui a la meilleure cuisine régionale.
01:43C'est chez moi.
01:44Il faut être très chauvin.
01:45Voilà, exactement.
01:46Il faut être fier du patrimoine culinaire français.
01:49Il rayonne dans le monde entier par des beaux concours comme le pâté croûte qui est aujourd'hui,
01:53c'est un japonais je crois qui a remporté le concours.
01:55Les meilleures frites à la braderie de Lille.
01:58Les meilleures oeufs maillots.
02:00Exactement.
02:01Et voilà, on continue à perpétuer.
02:03On est quand même classé à l'UNESCO quand même, la cuisine française.
02:08Ce n'est pas rien.
02:10Exactement.
02:11Donc aujourd'hui, on parcourt la France.
02:12Pourquoi ?
02:12Parce qu'aujourd'hui, justement, vous venez d'en parler, la politique.
02:16La politique, quand elle n'est plus là, c'est ce qui met un peu le bazar partout.
02:19Et dans nos métiers d'artisans, parce qu'on va aussi inclure tout le monde.
02:23L'agriculture, la pêche, tout.
02:26Ce microcosme qui gravite autour de la cuisine, et les cuisiniers inclus, on souffre.
02:30On souffre parce qu'on n'arrive plus à mettre en avant ce terroir.
02:36Parce que, par faute justement de politique, des fois on va prendre des raccourcis.
02:41Malheureusement, des fois on va prendre des produits qui ne sont pas forcément de notre région.
02:45On va peut-être prendre des raccourcis sur les jus, on ne va plus du tout en faire.
02:48On va perdre en fait notre histoire culinaire.
02:50Et de passer de région en région, de restaurant en restaurant,
02:54on découvre des gens qui s'affairent à garder la tradition française.
02:58Voilà. On va décliner tout ça, on va voir aussi les raisons.
03:02Peut-être que la grande distribution, le marketing, tout ça aussi nous pousse à quitter le droit chemin de la cuisine française.
03:09Mais on y revient souvent quand même.
03:10Moi je pense que tout le monde peut habiter ensemble.
03:12Je pense qu'on peut tous habiter ensemble.
03:14Il suffit juste, on en parlait avec Gilles juste avant,
03:16il suffit juste de régler les choses et surtout ne plus taper sur le consommateur.
03:21Alors, quoi que vous fassiez d'élever, élever une taxe, élever une TVA,
03:25c'est toujours le consommateur qui va morfler.
03:28Et on va créer du ressentiment.
03:30On l'a vu à un moment donné quand il y a eu la Cuisine Gate avec Bernard Loiseau qui nous a quittés,
03:35El Boulis qui est arrivé en force avec cette cuisine moléculaire
03:38et après on a commencé à remettre en question la cuisine française par rapport au reste du monde.
03:42On est ce que nous cuisinons en fait.
03:45Et donc en fait il faut qu'on ait vraiment de l'aide.
03:48Et je rejoins Thierry Marx qui le fait singulièrement pour nous.
03:52Il faut qu'on ait de l'aide de l'État.
03:53C'est tout.
03:53Il faut qu'on ait de l'aide.
03:54Il faut qu'on valorise nos produits français.
03:57Aujourd'hui je ne comprends pas qu'en 2025 la France ne soit pas la première puissance mondiale de la cuisine.
04:02Je ne comprends pas.
04:03Avec un terroir si vaste, inspiré par justement les voyages,
04:08les historiques, je peux vous en citer plein.
04:10Le croissant ne vient pas de la France.
04:11Ça vient de Turquie, ça vient de Vienne, la Vénoiserie.
04:14On a tellement d'histoires.
04:15Vous savez, je passe ma vie dans les livres parce que des fois je suis moins souvent dans mes cuisines.
04:20Je le dis, je n'ai pas honte de le dire, mais je me cultive.
04:23Je regarde, on a à peu près 350 sauces
04:25qui viennent de différents pays avec différentes histoires,
04:28avec des présidents américains, des présidents.
04:30On a un patrimoine riche parce que c'est notre mixité.
04:34Et on a à côté de ça, malheureusement aujourd'hui c'est un peu la cata,
04:38une politique qui ne reconnaît pas notre art.
04:42C'est un art.
04:43Et à côté de ça, vous avez des...
04:44Ça veut dire quoi une politique ?
04:45Les politiques ne reconnaissent pas votre art ?
04:47Vous n'avez pas eu de ministres ou de personnes qui ont pris soin de vous ?
04:52On nous sort des...
04:53Alors, je ne veux pas trop politiser parce que moi je donne rarement mon avis.
04:57Mais je pense qu'on devrait créer un ministère quand même,
04:59pas que de l'agriculture,
05:00mais justement de l'artisanat,
05:02de se soucier de la boulangerie,
05:04de se soucier de la pâtisserie,
05:06de se soucier de la cuisine.
05:07On ne devrait pas l'envelopper, on devrait le mettre à part.
05:09On devrait vraiment avoir un ministre qui soit dédié
05:12à tout ce qui gravite autour de l'artisanat.
05:16Mais ça peut être aussi de la ferronnerie, de la menuiserie.
05:19On a besoin...
05:19Mais là par exemple,
05:20tout ce qui s'est passé avec les différents ministres qui sont passés,
05:24il y a un impact sur les restaurants, sur les grandes...
05:28Déjà les gens consomment moins, on en parlait tout à l'heure,
05:29on avait un auditeur qui disait,
05:31Italo Dave, il dit,
05:32les projets s'arrêtent nettes quoi.
05:34Enfin en ce moment, les gens ne consomment pas.
05:35On a tout souffert.
05:36Je fais partie aussi des gens,
05:37que tu sois connu ou pas connu,
05:39tu sais les gens,
05:40même s'ils t'aiment d'amour,
05:41ils doivent faire des choix.
05:42Est-ce que je vais manger au restaurant de Norbert,
05:45ou de Philippe Etchebest,
05:47ou de Merouane,
05:48ou qui tu veux ?
05:49Ils se disent,
05:50attends, c'est combien ?
05:51Avant d'aller manger,
05:53on ne se posait pas cette question.
05:54Sauf qu'on rentrait dans l'élite, bien sûr.
05:56Mais avant on n'avait pas ce problème-là.
05:58Aujourd'hui, on met les mains dans les poches
06:01et on se dit, mince,
06:02si je vais manger,
06:03qu'est-ce que je vais devoir me priver ?
06:06Aujourd'hui, des fois,
06:07on regarde le loisir,
06:09on ne peut même plus inclure la restauration
06:12dans un loisir.
06:13C'est quand même assez dur.
06:14Je vais vous faire réagir à trois sons.
06:16Le premier son qui va vous faire réagir,
06:20vous allez évidemment dans cette émission d'M6,
06:23de concours en concours.
06:24Vous avez fait plein de concours.
06:26Il y a un Belge qui a râlé,
06:27parce qu'il y a des concours de frites en Belgique,
06:29sur une chaîne qui s'appelle LN24.
06:32Le problème, c'est qu'ensuite,
06:33les gens ne vont que chez le gagnant.
06:35Écoutez, non mais, écoutez, c'est très sérieux.
06:38D'abord, que les Français font des championnats de frites,
06:40ça me fait toujours un petit peu rigoler.
06:41L'année passée, il n'y avait pas un Belge qui a été élu.
06:42Non mais je vous ai expliqué,
06:43il y a une autre chaîne belge
06:45qui fait un concours de frites.
06:46Ok, c'est très bien, c'est sympa.
06:47Mais je vais plus loin.
06:49Quand vous mettez cette friterie-là qui gagne,
06:51moi je sais, l'année passée,
06:52cette fameuse chaîne RTL
06:53avait fait gagner une friterie de mon village.
06:56Très bien, les mecs sont sympas,
06:58ils s'appellent Benoît Kouls.
06:59Alors effectivement, ils doublent.
07:00Mais autour...
07:01Ça vide les autres friteries.
07:02Ça vide les autres friteries.
07:03Il y avait 4-5 autres friteries,
07:04il y en a 2 qui sont fermées depuis.
07:06Moi j'ai un peu de mal
07:07de donner comme ça un trophée en disant
07:09et qui décide ?
07:113-4 mecs, c'est là un meilleur friterie.
07:12Mais toutes les friteries sont bonnes.
07:14En tout cas, ils essayent tous de faire des bonnes cuissons.
07:16Et je pense que ça peut tuer...
07:18Moi je n'aime pas ce genre de...
07:19Tu sais quoi ?
07:19Après ça va être la meilleure pizzeria ?
07:22Et après, le meilleur mec qui fait des boulets liégeois.
07:24Ça existe à Liège,
07:25mais c'est fait en petit comité.
07:27Moi j'ai l'impression qu'on doit donner des trophées
07:28et tant mieux.
07:29Mais c'est intéressant ce que vous nous dites.
07:30C'est les dégâts collatéraux que ça peut faire.
07:32Bien entendu, ça en remplit certains,
07:33mais ça en vide nous.
07:33Ça vide les autres.
07:34Alors vous videz les autres ?
07:35Vous videz les concurrents.
07:37Les concurrents en faisant des prix.
07:39Écoutez, je suis désolé pour les gens
07:41qui ont dû fermer à cause de leur friterie.
07:44J'entends ce que dit monsieur.
07:46Aujourd'hui, ce qu'il faut penser,
07:47c'est à l'unisson.
07:47Il faut que ça rayonne.
07:48Aujourd'hui, si on n'a pas Top Chef,
07:50qui nous porte nos cuisiniers ?
07:52On a perdu Paul Bocuse,
07:53on a perdu Robuchon.
07:54Oui, mais par exemple,
07:55quand vous mettez en avant un des restaurants
07:57dans l'émission d'M6,
07:59est-ce qu'on va plutôt dans ce restaurant-là
08:01que celui d'à côté ?
08:03Est-ce qu'il faut réfléchir comme ça ?
08:04Ou est-ce qu'il faut se dire que tous les gamins
08:05qui vont se faire comme ça ?
08:05Non, à l'unisson, faisons découvrir la France,
08:08faisons découvrir la Corse,
08:09nous sommes allés chez Frédéric.
08:10Je peux vous le montrer sur mon réseau social.
08:14Elles ont fait un repas quatre mains
08:16avec une autre participante
08:17qui était un peu plus dans la pampa Corse
08:19et elles se sont retrouvées,
08:21elles se sont liées à faire un repas quatre mains.
08:23C'est parce qu'on est dans l'individualité aujourd'hui.
08:26On ne sait jamais autant parler sur les réseaux sociaux
08:28et on se regarde, mais on ne se parle pas.
08:29On a peur de l'autre.
08:30On est limite envieux de ce qui se passe.
08:32L'autre, il a une voiture de luxe,
08:34tu complexes.
08:35L'autre, il a un super restaurant,
08:36tu complexes.
08:37On est dans le complexe.
08:38C'est chiant.
08:39En fait, arrêtons.
08:40On est comme on est.
08:41Je m'appelle Norbert
08:42et je n'ai pas envie d'être à la place
08:43de quelqu'un d'autre
08:44et je n'ai pas envie que quelqu'un soit à ma place
08:45et je suis fier des restaurants 3 étoiles Michelin.
08:48Je suis fier des routiers.
08:49Je suis fier des auberges.
08:50Parce qu'il en faut.
08:51Parce que c'est chacun sa passion,
08:53chacun son ambition,
08:54chacun sa vision de vie.
08:55Et donc, quand j'entends ce monsieur,
08:56oui, je suis d'accord avec peut-être le fait
08:58qu'il y en a d'autres qui ont dû fermer.
09:00Mais on attire l'œil sur une profession
09:02qui malheureusement,
09:03si on ne se mobilise pas tous ensemble,
09:05et je parle de France, Europe, Mondial,
09:07on va se faire bouffer,
09:08vous le disiez, par quoi ?
09:09Par l'industrie ?
09:11On peut tous vivre ensemble,
09:12mais à partir du moment,
09:13à un moment où on est à l'unisson,
09:15on est tous d'accord pour marcher
09:16main dans la main
09:18et vers le même objectif.
09:20On doit gagner de l'argent,
09:21mais on doit donner aussi
09:21cette culture du goût aux gens.
09:23Moi, vous savez,
09:23j'ai une phrase qui va être choc
09:24et je suis désolé pour les auditeurs
09:25qui nous écoutent
09:26et je la dis souvent.
09:27Pas beaucoup en public,
09:28mais je vais vous la dire.
09:28À force de bouffer de la merde,
09:30on aura un cul à la place de la bouche.
09:31Et c'est ce qui est en train de se passer.
09:33On le voit.
09:33On américanise tout, peut-être,
09:35mais on ne se rend pas compte
09:36qu'à la différence,
09:37les Américains,
09:38eux, ils se cultivent maintenant
09:39parce qu'ils en ont encore les moyens.
09:41Ils se cultivent.
09:41Il faut savoir que,
09:42moi, je réside à Miami.
09:45Quand je suis arrivé il y a 10 ans,
09:468% de la population avait du palais.
09:47Aujourd'hui, on est passé à 42%.
09:50Ces gens-là veulent manger sain.
09:52Ils veulent manger vrai.
09:53Ils ne veulent plus des goûts chimiques.
09:55Vous vous rendez compte ?
09:56Et nous, on décline.
09:57On décline.
09:57C'est pour ça que je reviens sur la politique.
09:58On décline.
09:59Pourquoi ?
09:59Parce qu'un, on n'a plus d'argent.
10:01On nous fait croire
10:01qu'il faut toujours faire des efforts
10:03et faire des efforts.
10:04Je ne sais pas où il va le pognon.
10:05Je suis désolé.
10:06Je suis citoyen français.
10:07Je paye mes impôts en France.
10:09Je ne sais pas où va l'argent.
10:10Et déjà, je me pose la question.
10:11Deuxièmement,
10:12on nous demande de faire des efforts.
10:13Putain, on est au régime.
10:14Les mecs, ça fait deux quinquennats.
10:16Le mec, il nous met au régime sec.
10:18Ce n'est pas possible.
10:19Par contre,
10:20je ne veux pas faire de démago.
10:21Tout va bien pour eux.
10:22Moi, je vois la liste des salaires.
10:24On m'a dit qu'à 3 400,
10:25tu étais riche.
10:25Moi, ça me surprend.
10:26Parce que la seule 0,1%,
10:28c'est eux qui touchent ça.
10:29Donc, c'est eux les riches.
10:31Et nous, on est en dessous.
10:32Et derrière, ça impacte quoi ?
10:33Nos restaurateurs,
10:34ils tirent la langue.
10:35Et après, on me demande
10:36pourquoi on ne travaille pas du français ?
10:37Pourquoi on ne fait pas
10:37on fait venir de la viande UE ?
10:40Le homard qui est devenu UE ?
10:41On n'a rien protégé.
10:42Vous savez pourquoi ?
10:43Et le monsieur le montre par sa réaction.
10:45On ne se mobilise pas ensemble.
10:47Chacun joue dans sa cour.
10:48Chacun joue sur son terrain.
10:50Et en plus,
10:50on y rajoute quelques fois de la jalousie
10:52et il n'en faut pas.
10:53On est obligé de se faire une petite pause
10:55parce que regardez, mon cher Gilles.
10:57Il y a un son formidable.
10:57Oui, j'ai un son formidable.
10:59Mais il faut le faire après.
10:59Vous vous rendez compte
11:00de ce qu'il a dit comme expression ?
11:01Mais je dis, oui.
11:01Ça va être sympa
11:02de se rouler des palos.
11:03Ben oui, tout à fait.
11:04Pardon.
11:04Excusez-moi, ça m'a un peu agacé.
11:06Je suis désolé, je m'excuse.
11:07Non, c'est pas non vrai.
11:09Donc, on se retrouve dans un instant
11:11avec Gilles Gansman
11:12et notre invité ce matin,
11:13c'est Norbert.
11:14Son franc-parler.
11:15Il défend la cuisine régionale
11:16et on est un peu d'accord avec lui,
11:18même un peu beaucoup d'ailleurs.
11:19A tout de suite.
11:20Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
11:23J'adore Sud Radio.
11:24Il y a alors des choses positives à prendre
11:27et des informations que l'on n'a pas ailleurs.
11:35Et notre invité, c'est Norbert
11:38avec du lundi au vendredi,
11:40la meilleure cuisine régionale.
11:43C'est la nôtre.
11:44Oui, j'adore.
11:45J'adore cette émission.
11:46Je fais un gros coucou à Johan Comte.
11:48Vraiment, on se régale.
11:49On prend du poids
11:50et je félicite tous les restaurateurs
11:52qu'on a visités, franchement.
11:54Normalement, la production nous dit
11:55« mangez qu'une petite cuillère ».
11:56Mais tu ne peux pas.
11:57Et au départ, on ne devait rester
11:58qu'une heure et demie, deux heures
11:59dans les restaurants.
11:59On reste des fois quatre heures.
12:00On se fait des tables,
12:01on est chez des potes.
12:02C'est ça qui est incroyable.
12:03Et au-delà de tout ça,
12:04on passe aussi en revue
12:05un peu leur vie, leur histoire
12:07et on sent l'investissement
12:09que ces gens portent
12:10dans la restauration
12:12et dans leur région.
12:12C'est incroyable.
12:1318h35 sur M6
12:14et le replay M6 Plus
12:16pour les informations.
12:17Un autre petit son
12:19à faire écouter
12:19à notre invité.
12:20Et oui, c'était dans le 20h
12:22de France 2.
12:23Il y a une mode incroyable
12:25dans l'alimentation actuellement.
12:27C'est qu'on a changé
12:28notre palais.
12:30On veut du piment,
12:31on veut que ça soit épicé.
12:32Les épices, on la cote.
12:34Écoutez, c'était dans le 20h
12:35de France 2.
12:36Il y a même des restaurants
12:37où vous ne faites que des repas
12:38au piment.
12:39Ce soir-là, pour ses amis,
12:41un menu en dix étapes.
12:44Rien de gastronomique
12:45au programme,
12:46des sauces pimentées.
12:47Très vite,
12:49très pimentées,
12:50de plus en plus fortes.
12:52Alors vraiment piquant
12:53ou un peu exagéré,
12:54nous avons fait le test.
12:57Oh, c'est horrible.
12:58Et effectivement,
12:59ça brûle.
13:02Un plateau à 20 euros,
13:04pris par jusqu'un quart
13:05des clients le week-end.
13:07Même en rayon,
13:09le piment pique
13:10des parts de marché.
13:11Chips, ketchup
13:12et chocolat,
13:14il est partout.
13:16Sur Internet,
13:17c'est le défi
13:18qui ira le plus loin.
13:20Du l'eau.
13:22Piment, pas piment ?
13:23Pas piment, pas piment.
13:24Et est-ce que le goût
13:25et le palais des Français
13:26ont évolué ?
13:28Ils évoluent.
13:28Ils évoluent
13:29parce que dans la cuisine,
13:30on a quand même
13:31ce fameux piment d'Espelette
13:32qui est quand même
13:34le fleuron du piment
13:35en France.
13:36et on travaille
13:37de plus en plus
13:38avec des piments végétariens,
13:39des piments oiseaux.
13:40On ouvre la culture,
13:41même la tradition française
13:42s'ouvre à...
13:43Il est forcément végétarien
13:44le piment ?
13:45Oui, mais il y a un piment
13:46qui s'appelle
13:46le piment végétarien.
13:47Ah, bien sûr.
13:48Voilà.
13:48Et donc,
13:49qui n'est pas trop relevé.
13:51J'en ai fait l'expérience
13:52parce que j'étais au Maroc
13:52ce week-end
13:53pour justement faire un testing
13:54et j'avais demandé
13:55le nom du piment
13:57piment végétarien.
13:57J'ai cru que c'était
13:58un piment végétarien.
13:59Ce n'était pas
13:59un piment végétarien.
14:06Oui, pour revenir à ça,
14:08c'est très bien.
14:08On ouvre aux gens
14:09une nouvelle vision,
14:11une nouvelle façon
14:12peut-être d'aborder
14:13la cuisine
14:14et le piment en fait partie.
14:15Nous, on a le poivre,
14:16on a plein de poivre.
14:17J'ai pu voyager
14:18dans différents pays.
14:19C'est vrai que le poivre
14:19n'est pas assez suffisant
14:20pour certaines...
14:22C'est fabuleux, le poivre.
14:23Ah, le poivre,
14:24c'est très bon pour le sang déjà.
14:25Et puis, on découvre...
14:26Des poivres de...
14:27Et le piment, en fait,
14:28c'est vraiment l'exhausteur
14:29et dans certains pays,
14:30on mange bien, bien cuit.
14:31Donc, forcément, déjà,
14:32le goût est neutralisé
14:33mais qu'ils veulent
14:33marquer cette puissance
14:35et en fait,
14:36ça radoucit certains aliments.
14:37On le fait dans les sauces,
14:38on met des sauces acides,
14:39ce qui vient venir radoucir.
14:41Par exemple, une noix de Saint-Jacques,
14:41on va mettre quelque chose,
14:42un petit vin blanc
14:44qui va être un tout petit peu acide
14:45dans la sauce,
14:46légèrement crémé
14:46pour marquer le goût.
14:47Hop, ça va nous piquer
14:48les papilles et derrière,
14:49hop, on va prendre
14:49cette Saint-Jacques
14:50et on va lui laisser
14:50la place de vivre.
14:52Et le piment fait partie
14:52de ces condiments,
14:54de cette façon d'assaisonner
14:55pour mieux manger.
14:57Un autre son peut-être, Fabien ?
14:58Oui, alors là,
14:59ce qui correspond à l'émission.
15:01Avec la sauce ?
15:02Ah oui, non,
15:02avec le feuilletage.
15:03C'est très fin.
15:04Ah, c'est du feuilletage ?
15:05Oui.
15:06Feuilletage, oui.
15:07Je la faisais comme
15:07une petite bouchée à l'arène,
15:09une vol au vent.
15:10En fait, ouais,
15:11j'ai fait une petite arlette
15:11que j'ai après moulée
15:13dans un moule à madeleine.
15:15Comme une pache tâche.
15:16Ah, ouais.
15:17La sauce, c'est quoi ?
15:18C'est bon, hein ?
15:18Super idée, l'arlette.
15:19Elle est bien faite, regarde.
15:21Et t'as mis quoi
15:22dans ton arlette ?
15:24J'ai mis une persillade dedans.
15:28Ah, c'est très bon.
15:29Ah, c'est très bon.
15:32Et ça a été cuisiné
15:33avec un peu de l'art cul noir.
15:36Donc là, tu as fait revenir
15:37les tranches de l'art cul noir.
15:41Et après, dans la graisse,
15:42du coup, j'ai fait revenir
15:42les animaux.
15:44Et ils n'en voulaient pas
15:45en manger, hein, Johanna ?
15:46Ils détestent les abats
15:47et depuis qu'il fait l'émission,
15:48on commence à y prendre goût.
15:49Voilà.
15:50C'est particulier.
15:51Enfin, ça, c'est pas particulier.
15:52C'est un des aliments compliqués
15:54à aborder, je trouve, là-bas.
15:56C'est une indigression, là.
15:59Oui, oui, oui.
16:00Alors, le foie,
16:01c'est vrai qu'il a un goût ferreux.
16:02Les rognons, c'est vrai
16:02que c'est un goût un peu fort.
16:05Mais en fait,
16:05quand vous les travaillez
16:06très, très bien,
16:08c'est aussi bon
16:09qu'une côte de bœuf
16:11où, moi, je trouve
16:11que le graal des abats,
16:13c'est le riz de veau.
16:14Après, vous avez
16:15les petites amourettes,
16:16les rognons blancs,
16:16les annuels,
16:17qui sont très, très bonnes.
16:18Alors, les annuels,
16:19pour ceux qui ne connaissent pas,
16:20ça ressemble au riz de veau.
16:21Oui.
16:21Voilà.
16:22Donc, il ne faut jamais
16:23les sentir crus.
16:24Jamais.
16:24Je vous les déconseille.
16:26Parce que vous les avez
16:27amené à table crus.
16:29Oui, alors là,
16:29Johan, on a mis une heure
16:31à le faire manger.
16:32Honnêtement, on a fait une erreur,
16:33c'est qu'on lui a présenté cru
16:34avant de lui faire manger.
16:34On aurait dû le présenter
16:35à la fin.
16:36C'est vrai que ça sent
16:37beaucoup l'homme.
16:38Vraiment très, très l'homme.
16:39Voilà.
16:40Donc, il ne faut pas
16:41le faire sentir du tout.
16:42Vous n'en parlez pas,
16:43vous le faites goûter
16:44et c'est très, très bon.
16:45Les abats,
16:46quand c'est bien cuisiné,
16:47c'est vraiment le fleuron
16:49de cette belle cuisine régionale.
16:50Et au début du programme,
16:52les filles disent bien
16:53qu'on va leur faire manger
16:53des couilles de moutons.
16:56Voilà pourquoi
16:56j'ai repris la thématique.
16:57Oui, bien sûr.
16:58Non, mais ce n'était pas préparé.
16:59Vous ne me l'avez pas dit, celui-là.
16:59Oui, ben oui.
17:01Heureusement qu'on ne vous dit pas
17:02la question.
17:02J'aurais dit coucouniette.
17:03J'aurais dit coucouniette.
17:04Coucouniette.
17:06Mais parlons vrai.
17:07Oui, parlons vrai.
17:08Vous avez raison, Magille.
17:08Parlons vrai.
17:09Et puis, pour finir,
17:11il y a eu ce monsieur
17:12qui a raconté
17:14toute l'histoire d'un plat,
17:15en fait,
17:16qui est traditionnel
17:18et ça ressemble bien
17:19à l'émission.
17:20Écoutez.
17:20Pourquoi ta paille ?
17:21C'est cuit à l'étouffée.
17:22Ah, étouffée.
17:23Étouffée, voilà.
17:24On dirait une compote de pommes
17:25comme ça, de vis-huit mois.
17:27On dirait pas tout de suite
17:27c'était un peu de verre.
17:28Ça sent beau.
17:29Voilà, donc ça,
17:30c'est le traditionnel
17:30plat vaugien,
17:32le plat des bûcherons,
17:33mais aussi les gens
17:34sur les chaumes,
17:34ceux qui gardaient les vaches
17:36dans le temps.
17:38Les hautes chaumes,
17:39là-haut,
17:39c'est des prairies d'altitude
17:40où, effectivement,
17:41l'herbe est riche
17:42avec beaucoup de fleurs.
17:43Dans ces petites marquerries,
17:45comme on dit,
17:46c'était la petite ferme d'estive.
17:48Le paysan,
17:49il trait ses vaches
17:50et on mettait
17:51à chauffer
17:52le lait
17:53sur de la braise
17:54pour faire le fromage
17:55tous les matins.
17:56Et une fois que les fromages
17:57étaient faits,
17:58le paysan
17:59allait prendre
17:59une marmite
18:00pour y mettre
18:01les pommes de terre
18:02coupées en lamelles
18:04avec le lard,
18:06les oignons émincés,
18:08du sel,
18:08du poivre.
18:09Et là,
18:09ça allait cuire
18:10de 2 à 3 heures
18:11sur un gros tapis de braise.
18:13Pendant ce temps-là,
18:14le paysan
18:15faisait tout son travail
18:16et quand il revenait
18:17à midi,
18:18les toffailles
18:19étaient prêtes.
18:21La cuisine,
18:22la cuisine régionale,
18:23enfin la cuisine,
18:24les plats de nos régions,
18:25c'est notre histoire
18:25de France
18:26tout simplement aussi.
18:27Ça vous a touché
18:28cet extrait.
18:29Vous savez,
18:31j'en ai larmes aux yeux
18:32parce qu'on voit souvent
18:32Johan pleurer
18:33et moi,
18:34je me refuse
18:34à pleurer en télé.
18:35Là,
18:35ça me touche énormément
18:36parce qu'on vit avec eux.
18:37On vit 4 heures,
18:38on vit une demi-journée,
18:39on vit des moments
18:39et ces gens-là,
18:40ce sont les plus heureux.
18:42Même s'ils souffrent
18:43de ce climat politique,
18:46c'est les gens
18:46les plus heureux
18:47parce qu'ils ont appris
18:47à vivre avec des choses simples.
18:49Moi,
18:49c'est vrai que vous m'enlevez
18:50mon portable,
18:51vous m'enlevez mon scooter,
18:52vous m'enlevez quoi que ce soit,
18:53je suis un mec perdu.
18:54Même si je suis cuisinier
18:55et que je sais me servir
18:56d'un couteau et du feu,
18:57ces gens-là,
18:58ils nous donnent
18:59tellement d'humilité.
19:00Mais pourquoi ?
19:01Vous les enviez presque,
19:02on dirait ?
19:03Des fois,
19:03avec Johan,
19:03on se demande
19:04si on ne va pas tout quitter
19:05et se barrer
19:05parce qu'en fait,
19:06on a découvert des fermiers
19:07qui ont vers leurs propres berges
19:08et ils sont en circuit fermé,
19:10ils produisent,
19:11ils cuisinent
19:11et je peux vous dire
19:12qu'ils n'ont pas
19:13les mêmes soucis que nous.
19:14Je pense que nous,
19:14on est dans ce souci
19:15de consommation,
19:16on est dans ce souci
19:18de devoir survivre
19:19parce qu'on a l'impression
19:20des fois,
19:20et certaines personnes
19:21nous le disent
19:22et nous le montrent,
19:23des fois,
19:23le travail qu'on réalise,
19:25il n'est pas concret,
19:25c'est du service
19:26et eux,
19:27ils pratiquent quelque chose
19:28d'ancestral,
19:29les enfants suivent.
19:30Maintenant,
19:30on a les grands-parents,
19:32les parents,
19:32et les petits-enfants
19:33qui cultivent ça
19:35et en fait,
19:36ils ont créé,
19:37alors je ne dis pas
19:38que c'est facile,
19:39jamais je ne dirais
19:39que c'est facile
19:40parce que sinon,
19:40tout le monde le ferait
19:41mais ce qu'ils font,
19:42c'est juste,
19:43on les envie
19:44parce qu'ils se sentent bien
19:45dans leur peau,
19:46ils se sentent bien
19:46là où ils sont,
19:47ils ont une communion
19:48avec leur environnement,
19:49ils ont une communion
19:49avec les bêtes,
19:50avec qui,
19:51parce qu'on peut en parler,
19:52c'est des gens
19:52qui respectent les animaux.
19:54Et puis les saisons ?
19:56Ils les respectent,
19:56voilà,
19:57c'est parce que peut-être
19:57qu'il y a une surconsommation
19:58peut-être qui choque
20:00certaines personnes,
20:01eux les respectent,
20:02ils en font attention,
20:03ils les soignent,
20:04ils font des choses incroyables
20:06et quand on parle
20:06de la Tofaille,
20:07je connais très très bien
20:08les Vosges,
20:08je connais très bien
20:09les Vosges et le Jura
20:09parce que j'y passe
20:10un certain nombre de temps,
20:11c'est une région
20:11qui est sous-côtée
20:12alors que c'est un très très beau pays
20:14avec une culture incroyable
20:16et la Tofaille,
20:17oui,
20:17c'est la démonstration
20:18qu'avant on savait s'organiser
20:19sans avoir de air fryer
20:21ou sans avoir de technologie,
20:23on partait,
20:24on maîtrisait la flamme,
20:25on faisait les fromages
20:26et on partait
20:26parce qu'on travaillait
20:27beaucoup plus qu'avant,
20:29et bien on faisait des plats
20:30longuement mijotés
20:31et on revenait,
20:32on avait cette Tofaille
20:33et oui je le dis,
20:33ça ressemble à une compote de pommes
20:34et en fait c'est des pommes de terre
20:35avec des strates
20:36et je peux vous dire une chose,
20:38non c'est pas des cuisines caloriques,
20:40non parce qu'en fait
20:41à proportion gardée,
20:42si vous regardez bien
20:43l'histoire de France,
20:44c'est des plats dominicals,
20:45d'accord ?
20:46C'est des plats qu'on mangeait
20:46le dimanche comme la brioche,
20:47je vais vous dire la brioche
20:48c'est juste du pain
20:49ou dans lequel on rajoute
20:50du beurre,
20:51du sucre et des oeufs,
20:52des matières premières
20:52qui étaient vendues au marché
20:53pour les bourgeois
20:54et qu'on se gardait
20:55pour le faire le dimanche,
20:56c'est comme ça
20:56qu'est née un peu la brioche,
20:57comme ça je le dis bien
20:58je crois,
20:58pour vous regarder
20:59parce que sinon après
20:59on va avoir des messages,
21:00mais voilà,
21:01et tous ces plats-là aujourd'hui,
21:02on a besoin de les garder en vie,
21:04on a besoin de les montrer,
21:05alors c'est pas des plats jolis,
21:07je le dis souvent,
21:07c'est des plats...
21:07Pourquoi c'est pas des plats jolis ?
21:08Parce que c'est des plats
21:10qui sont confits,
21:10c'est des plats qui sont pas
21:12esthétiquement aussi remarquables,
21:14qui sont pas télégéniques
21:16Instagramables si vous voulez,
21:18mais qu'est-ce que c'est bon ?
21:20Voilà,
21:20exactement,
21:21on est d'accord,
21:22moi je suis...
21:22Moi j'ai faim,
21:23ça y est,
21:24il faut qu'on aille manger
21:25tous les deux.
21:27Norbert,
21:27on vous retrouve donc
21:28du lundi au vendredi
21:2918h35,
21:30la meilleure cuisine régionale,
21:32c'est la mienne,
21:33on est d'accord ?
21:34On est d'accord.
21:35Un livre à sortir bientôt,
21:36le 13 novembre,
21:38mes recettes Air Fryer.
21:39Oui,
21:39exactement.
21:40Vous reviendrez ?
21:41Avec grand plaisir.
21:42Moi j'y connais rien,
21:43Air Fryer,
21:43lui vous êtes femme
21:44et Valérie,
21:45elle arbitre en général
21:46sur ce sujet-là.
21:47Allez,
21:48merci infiniment,
21:49merci pour se parler vrai,
21:51c'est super,
21:52et dans un instant,
21:53on va retrouver quelqu'un
21:53qui aime la bonne bouffe aussi,
21:54c'est un certain Péricault,
21:55les gars,
21:56ça tout de suite.
Recommandations
35:08
|
À suivre
36:33
34:29
39:12
37:55
24:05
35:11
39:09
12:51
19:58
11:38
8:45
36:12
23:08
13:01
35:33
39:02
37:44
12:20
37:43
38:01
35:50
34:39
Écris le tout premier commentaire