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  • il y a 2 jours
Avec Stéphane Rotenberg, animateur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-11-06##

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Transcription
00:00Bonjour Gilles. Bonjour Valérie. Bon, vous êtes prêts ? Vous avez mis vos skis. J'ai mis mes mots de boots. Vous avez mis votre écharpe, vos bonnets.
00:08Stéphane Rottenberg est notre invité aujourd'hui. Bonjour Stéphane. Bonjour. Vous avez posé vos skis à l'entrée, vos chiens de créneau.
00:15C'est ça. Ce vendredi, donc demain, Pékin Express, le retour, la route des glaces. Alors là, on a quitté l'Amazonie et toutes les tropiques pour partir dans le froid.
00:30Oui, alors c'est vrai que d'habitude, on faisait une ou deux étapes dans le froid de temps en temps, le Kilimanjaro, la Cordillère des Andes.
00:35Mais une ou deux, puis on redescendait tout de suite pour être tranquille. Là, effectivement, toute la saison, c'est une saison unique, exceptionnelle, plus courte que les autres.
00:42Mais c'est vrai que la chaîne voulait depuis des années faire un Pékin Express, des glaces. Elle émet l'idée de ces sacs à dos rouges qui font du stop dans les steppes et dans les montagnes.
00:52Nous, on a pas mal résisté au début parce qu'on savait que ce serait très compliqué à faire.
00:55C'est dur physiquement, encore plus dur. Le froid est plus dur que le chaud.
01:00Ah oui. Alors, pour la technique, les caméras, les batteries, etc. Et on parle pas de moins 5. On parle de moins 15, moins 20, moins 25.
01:09C'est un record à moins 45.
01:11Oui, donc c'est compliqué. Mais on a géré. Mais c'est vrai que ça a demandé un petit peu d'adaptation.
01:17Oui, et puis c'est plus compliqué de courir avec des pulls et des manteaux qu'en tee-shirt et short.
01:22Oui, alors en plus, ce qui est fabuleux, parce qu'à la période à laquelle on a été, c'était des variations de température dans la journée.
01:27Il peut y avoir 25. Nous, on ne connaît pas ça sous nos contrées. Mais dans ces pays-là, en Kazakhstan, on est au Kazakhstan, l'un des plus grands pays du monde.
01:33Il peut faire presque doux au pic de la journée et extraordinairement froid dès que le soleil se couche, quand le vent se lève.
01:42Nous, on regardait tout le temps le vent, parce que ça changeait tout. Il y a des montagnes, il y a des steppes.
01:46Alors là, avec des chevaux sauvages, c'est magnifique.
01:48Bien sûr, il y a des images magnifiques. Absolument magnifiques.
01:52Parfois, on regarde, on voit qu'il fait, je crois, au moins 10. On a l'impression qu'il fait moins 30.
01:55Parce que quand vous avez un vent à 30, 40 km heure, ça vous transperce.
02:00Donc voilà, parfois, ce n'était pas simple. Et parfois, on retirait toutes les couches, parce qu'il faisait doux.
02:04Mais c'est ça. Cette période-là, en tous les cas, on est en février dernier, mars dernier.
02:07Ah ouais, donc c'était vraiment...
02:08C'était la fin de saison. En plein hiver, on ne peut pas.
02:11Non.
02:12Non, c'était un jouable.
02:13Et vous, vous avez souffert, personnellement ?
02:15Maintenant, ça y est, 21 saisons, on fait un petit peu attention à moi.
02:19Donc, j'avais une yurte itinérante, qui chauffait, avec des tapis, un samovar, et un kazakh, qui prenait soin de cette yurte.
02:30Vous mangez quoi ? Du lait de yak ?
02:31Alors, on mange beaucoup de cheval, il faut le reconnaître, parce qu'il y a beaucoup de chevaux sauvages.
02:35C'est leur alimentation.
02:36C'est un peu spécial pour nous, parce qu'on n'a plus trop l'habitude.
02:39Moi, quand j'étais jeune, il y avait des boucheries chevalines, mais ça n'existe quasiment plus.
02:42Et c'est vrai qu'ici, là-bas, il y a peu de bœuf, il y a peu d'animaux de fer.
02:47Il y a peu d'animaux, en général.
02:48En revanche, il y a des élevages de chevaux, des chevaux sauvages, etc.
02:51Donc, c'est vrai que, attention, c'est un aliment de fête, ce n'est pas la base du quotidien.
02:54Il y a peu de viande, il y a beaucoup de charcuterie.
02:56Mais quand on veut vous faire plaisir, saucisson de cheval, un ragoût de cheval.
03:02Et au début, on a un peu de mal, même si, encore une fois, moi, je me rappelle,
03:05ce n'était pas mon cas, mais j'avais des amis qui prenaient du cheval tous les vendredis,
03:09ou tous les jeudis plutôt, ou une fois par semaine, le mercredi, on donnait un steak de cheval aux enfants.
03:13Moi, ça ne m'est pas arrivé, mais ma génération a connu ça.
03:16On va passer aux apignons.
03:18Alors, hier, dans Paris, c'était un peu Pékin Express, l'ouverture de Chine au BHV.
03:25Donc, c'était un peu Pékin en France et à Paris.
03:29Mais en revanche, il ne fallait pas être pressé, car il y avait une foule.
03:33La foule était partagée en deux avec les opposants qui faisaient face aux acheteurs.
03:38Une ouverture sous haute tension.
03:41Regardons Chine dans ses murs, c'est inacceptable !
03:44Depuis 10h ce matin, des centaines de personnes patientent dans la cohue pour entrer dans le premier magasin en France du géant chinois Chine, en pleine tourmente.
03:54Deux jours après la révélation de la vente de poupées pédopornographiques sur le site de la marque, nouvelle polémique ce matin.
04:00Un député dénonce cette fois la commercialisation d'armes de catégorie A, comme des machettes ou des points américains.
04:07Il faut surveiller un temps soit peu, mais enfin, vous savez, maintenant, c'est comme ça, c'est le monde d'aujourd'hui.
04:12Il faudrait interdire, oui, ces choses-là, mais on ne peut pas interdire tout, quoi.
04:16Une agitation qui n'a pas freiné les ardeurs de ses clients en quête de bonnes affaires.
04:21Car le géant chinois l'assure, les prix de base, c'est-à-dire hors promotion, seront les mêmes que sur le site.
04:27Cette cliente compte bien dépenser sans compter.
04:30Ah bah oui, parce que, oui, oui, la dernière fois j'ai commandé, il n'y a pas longtemps, sur le site, pour 400 euros, j'ai eu 37 articles.
04:37Ah oui, elle a commandé pour 400 euros, quand même.
04:39Il y en a une hier qui a acheté 70 articles, mais apparemment, certains étaient déçus par les prix.
04:47Oui, enfin, ça n'a pas empêché d'avoir du monde.
04:50Affaire à suivre.
04:51C'est un Pékin Express, mais cette fois-ci sur la mer.
04:54Et là aussi, c'est du sport.
04:55Se déroule actuellement la Transat Café de l'Or, où Sud Radio est d'ailleurs partenaire.
05:00Vous pouvez suivre l'équipage de Joël Paris sur tous nos réseaux sociaux,
05:05sur également notre site sudradio.fr.
05:08Il y a son journal de bord, et Joël Paris, il est malvoyant.
05:12Et c'est pour ça que son bateau s'appelle à perte de vue.
05:16Alors, pour l'instant, il est un peu avant-dernier, mais il court, et ce n'est pas simple pour lui, cette course.
05:24Pour l'instant, la mer est rude.
05:26En tout cas, il va mieux que cet équipage belge.
05:28Je ne sais pas si vous avez suivi cette histoire il y a quelques jours.
05:30Il y a un avion de touriste qui s'est approché du plus près d'un bateau belge pour prendre une photo.
05:36Résultat, avec l'avion, tout s'est emballé, les voiles et le spy, et ils étaient désespérés.
05:44Notre spy est en lambeau, tout ça, parce que quelqu'un, dans un avion privé, a voulu faire une belle photo de notre bateau.
05:50On n'a pas l'habitude de faire ce genre de choses.
05:57D'habitude, on garde nos émotions pour nous.
05:59On garde nos émotions pour nous.
06:01Mais là, on ne peut plus.
06:03On ne peut plus.
06:04Il était très beau, mais maintenant, il est incapable de continuer.
06:08Bon, la rafale nous a fait partir au tas, le spy s'est retrouvé sous la quille, et voilà leur beau truc.
06:17La vraie question maintenant, c'est...
06:19Sans spy médium, je ne sais pas comment on va faire cette course.
06:23Déjà pour gagner l'Espagne, je ne sais pas.
06:27Pétain de merde.
06:29C'est fou, vous en pensez quoi ?
06:30Moi, j'adore la mer, c'est vrai que ça paraît incroyable, surtout que les pilotes d'avion sont quand même des gens qui savent très très bien les conditions.
06:36Et c'est vrai que le bateau a chaviré, ça paraît fou.
06:39Je comprends le désespoir de ces navigateurs, de ces marins, parce que c'est vrai que c'est extraordinairement dangereux.
06:44Ça aurait pu être beaucoup plus grave, lorsqu'un bateau chavire, on peut tomber à l'eau.
06:47Ça me paraît hallucinant, c'est une anecdote unique.
06:50Moi, je n'ai pas souvenir qu'un bateau, qu'un avion, pour le coup, ce n'est pas intentionnel.
06:54Mais on voit bien qu'on peut toujours réfléchir aux conséquences.
06:56Et puis, cet archive est forte, parce qu'on voit l'intensité, la passion.
06:59Et puis, je pense qu'ils ont eu peur, pour leur bateau, mais pour eux, parce que ça aurait pu être chaud.
07:03Est-ce que vous savez comment on dit France en Kazakhstan ?
07:06En Kazakh.
07:07En Kazakh, la France.
07:09C'est pas France ou Francia ?
07:10Je ne sais pas.
07:11Non, je pense que c'est comme ça.
07:13Alors, la France est connue.
07:14Mais alors, il faut accepter la réduction à 3-4 choses.
07:19Globalement, on nous a parlé de 3-4 choses.
07:22Zidane, ça reste.
07:24Alizé.
07:25Ah bon ?
07:26Tous les jours, j'entendais Alizé à la radio.
07:29Incroyable.
07:30Quelle chanson, Lolita.
07:33Donc ça, et puis Tour Eiffel, PSG.
07:37Il y a les fans de foot.
07:39Et Pierre Richard, bien évidemment, parce que la chèvre, les compères, la moutarde non-tonnée.
07:45Je crois que la moutarde non-tonnée, c'est 140 millions dans tous les pays de l'Est en général.
07:49Bloc soviétique, à l'époque, il y avait un embargo des films US.
07:52Je crois qu'il y a d'ailleurs toujours parfois.
07:53Et donc, ils l'ont vu au cinéma.
07:55Puis ensuite, c'est passé à la télé.
07:57Et donc, globalement, Pierre Richard, Dieu vivant.
07:59Alizé, déesse absolue.
08:01Et Zidane, parce que le foot, c'est à peu près tout.
08:04Et les croissants pour manger.
08:05Voilà.
08:06Globalement, vous avez...
08:07C'est à peu près le...
08:08Macron, non ?
08:09Macron, ils ne vous disent pas Macron.
08:11Ils ne connaissent pas, même pas.
08:12Mais Zidane, c'est marrant que ça reste effectivement parfois.
08:14Ça reste très fort.
08:15Mbappé commence.
08:16Et Mbappé, oui, Mbappé aussi.
08:17Mais Zidane a encore, voilà, le...
08:20Un aura mondial.
08:21Le mondial.
08:21Alors, je vous parle de ça parce qu'il y a un YouTuber qui a fait un petit tour du monde de l'appellation France.
08:28Avec ce passionné de l'histoire, il s'appelle Simon Le Galliot.
08:31Et il raconte comment on appelle la France dans plein de pays.
08:33La France ne s'appelle pas la France dans plein de pays.
08:36De la même manière qu'on appelle l'Allemagne l'Allemagne, mais que les Allemands appellent leur pays Deutschland et que les Anglais l'appellent Germany,
08:41à l'étranger, plein de pays donnent des noms différents à la France.
08:44Par exemple, si vous regardez cette carte maorée utilisée en Nouvelle-Zélande, vous voyez que la France ne s'appelle pas la France, mais oui, oui.
08:48Qui viendrait simplement du mot oui, oui, utilisé par les soldats français là-bas et qui serait resté.
08:52Si pour l'Allemagne, nous sommes Frankreich, l'Empire des Francs, pour les Grecs, nous sommes Gallia, la Gaule.
08:56C'est vrai que ça remonte et ça n'a toujours pas changé.
08:57Évidemment, dans plein de pays, la racine de France est restée, mais le mot a subi des variations, comme par exemple Fulonsu en japonais ou Perangseu en coréen.
09:04Mais aussi différent que ça puisse sembler, ça vient des mêmes origines, donc ça ne nous intéresse pas.
09:07Alors qu'en chinois, la France, c'est Faguo, littéralement le pays de la loi, mais c'est un terme qui est utilisé uniquement pour décrire la France.
09:13En breton, c'est très marrant, la France peut être appelée France, là c'est marrant, on sait d'où ça vient, c'est juste l'appellation à partir de 18h,
09:18mais elle peut aussi être appelée Brochal.
09:20Bro qui veut dire le pays où la région est Rale, qui vient de Galles, comme dans Gallia, donc la Gaule.
09:23D'ailleurs, à Skipp, les Français sont parfois appelés Galahoued, donc les Gaulois, je trouve ça super marrant.
09:28Intéressant, tous les noms donnés dans le monde.
09:32Et pour finir, le nouveau maire de New York, ancien rappeur, enfin rappeur à 16h, a fêté en chantant et dansant sa victoire.
09:40Et qu'est-ce qu'il a chanté, d'après vous ?
09:41Eh bien, il a chanté New York, d'Alicien Key.
09:53On se retrouve dans un instant avec Stéphane Rottenberg, qui n'est pas parti à New York, mais au Kazakhstan, dans le froid.
10:05Vous allez nous raconter un petit peu les duos qu'on va pouvoir découvrir dès demain soir, à tout de suite.
10:10L'invité du jour, c'est Stéphane Rottenberg.
10:23Stéphane Rottenberg, toujours d'attaque, finale au poste.
10:29C'est la 21e saison de Pékin Express qui redémarre demain à 21h05.
10:35Vous dites que c'est l'aventure la plus difficile de l'histoire de Pékin Express.
10:39Le froid, oui.
10:40Parce que c'est au Kazakhstan.
10:41Oui, c'est ça.
10:43Dans le froid, vous l'avez dit, avec une yourte spécialement chauffée pour vous.
10:48Les autres, non.
10:49Ça a été vraiment dur.
10:51La technique, oui.
10:51On a été obligés de faire ça, parce que c'est vrai que lorsque le matériel supporte très très mal les très grands froids,
10:59et donc lorsqu'il fallait attendre, avant une épreuve, etc.
11:02Donc on avait mis en place, pour l'ensemble de la technique des équipes,
11:05il y a un barnum de 240 personnes, qui est avant, pendant et après la course,
11:09qui permet d'organiser tout ça.
11:10Est-ce que les batteries se vident avec le froid très vite ?
11:12Les batteries se vident très vite, le matos ne fonctionne pas, tombe en panne facilement, etc.
11:16Le matériel, et puis les équipes.
11:18Donc c'est vrai qu'on avait anticipé ça, et c'est vrai qu'on avait beaucoup de Kazakhs dans l'équipe.
11:22Alors, j'ai découvert, les skieurs, ce qui n'est pas mon cas, connaissent ça,
11:26mais les matériaux ont beaucoup progressé.
11:29C'est extraordinaire maintenant. On arrive qu'on est bien équipé, à s'en sortir à peu près.
11:34Les candidats, ils sont passés du très froid, parfois ça allait vraiment encore une fois.
11:39Mais oui, ça a été très compliqué, ça use.
11:42Je pense que si on avait fait une saison complète, de 3 à 4 mois, ça aurait été vraiment chaud.
11:51Alors, la plus grosse difficulté, on le voit parce qu'il y a une épreuve qui démarre dès la descente de l'avion,
11:57et là, en fait, 80% de la population ne parle pas anglais, parle russe, et là, on voit les premières difficultés.
12:05Oui, oui. Alors déjà, alphabet cyrillique.
12:07Culture, soit nomade, voilà, plutôt type mongol, etc.
12:11Ou effectivement, culture russe, ça dépend un peu des gens, de leur ethnie, d'où ils viennent.
12:15Mais c'est un pays très très grand, avec globalement des ethnies, mais le latin, les langues latines ou l'anglais, ça ne marche pas.
12:25Le cyrillique, bon, il y a un peu plus de lettres, et ce n'est pas du tout la même chose.
12:28Avec l'habitude, on finit par comprendre 2-3 petites choses, mais ce n'est quand même pas si simple.
12:32Et puis, ils ne voient jamais de touristes, de toute façon.
12:34Comment ça s'est passé, justement, les rencontres ? Parce qu'on voit des images où ils se mettent devant les voitures, comme ils font d'habitude.
12:42Alors, de ce côté-là, il y a un peu la culture russe, c'est-à-dire que le premier abord est un peu dur,
12:47mais les gens, en fait, s'ils ouvrent la porte, sont très gentils.
12:51Et la culture nomade, c'est quand même une culture d'accueil.
12:54C'est-à-dire que c'est quand même, ce n'est pas avec le sourire des Brésiliens, voilà, c'est sûr que ça ne va pas être comme ça.
12:59Mais un nomade, il ne vous laisse jamais dans la panade.
13:02C'est la culture des steppes, où si vous dites non à un étranger, vous l'envoyez à la mort, à l'époque.
13:08Donc, du coup, il y a quand même ça.
13:10Globalement, ils font du stop pas si difficile.
13:13En fait, ils ont du mal à se faire comprendre, mais ils arrivent à faire du stop.
13:17Ils ne se rendent pas compte, les candidats, ils disent « Ah, on galère, on ne trouve pas ».
13:19Moi, je sais que par rapport à d'autres pays, c'est plus simple.
13:23Bien sûr, ils ont surtout galéré parce qu'il faisait froid.
13:25Parce que dès qu'ils topaient à une porte et qu'on disait non, il fallait très vite en trouver une autre, parce qu'il faisait très froid.
13:29Mais globalement, le peuple des steppes, on a eu ça au Kyrgyzstan, on a eu ça en Mongolie, c'est plutôt des gens très accueillants.
13:36Je ne dis pas que ce sont des gens très festifs à vous taper dans le dos, mais c'est rare qu'ils vous ferment la porte.
13:42Après, moi, j'aime bien ce mélange.
13:45C'est nouveau pour nous, on n'a pas beaucoup été dans ces pays-là, l'Asie centrale.
13:48Moi, j'adore.
13:49Alors, c'est quand même une culture particulière, c'est rude, c'est une vie hyper évidente.
13:54Et du coup, il y a quand même une solidarité.
13:56Et puis, ils regardaient les candidats un petit peu de manière surprenante.
13:59Ce sont ces gens qui courent avec des sacs à dos, ils ont un peu de mal à comprendre ce qu'ils font.
14:04Mais il y a une bienveillance.
14:06Il n'y a pas de grande ville.
14:07Le plus important dans Pékin, c'est dès qu'on se rapproche des grandes villes,
14:09quels que soient endroits dans le monde.
14:10Mais il y a une générosité dans les campagnes.
14:14Oui, très clairement.
14:17En ville, alors, là, il n'y a pas du tout d'insécurité dans ces pays-là.
14:19Donc, il n'y a pas la peur de la violence qu'on peut avoir en Amérique latine
14:22ou qu'on peut avoir dans certains pays.
14:23Là, c'est des pays extrêmement sûrs.
14:25Vous pouvez laisser les clés sur votre voiture.
14:26Il ne vous arrivera rien.
14:28Donc, c'est des pays très sûrs.
14:29Donc, il n'y a pas la peur de l'insécurité.
14:31Mais dans les villes, il y a toujours une méfiance.
14:34Là, il n'y a pas de grande ville.
14:35Je vous propose d'écouter la bande-annonce.
14:37Oui.
14:373, 2, 1, c'est parti.
14:44On se prend clairement une claque visuelle.
14:47La langue, c'est vraiment une barrière.
14:48On ne prie chez rien.
14:51On donne tout.
14:53Allez, on lâche rien, allez.
14:57Physiquement, c'est éprouvant.
15:01Oh, putain.
15:02L'édition la plus difficile de tout.
15:04Oh, j'ai des vertiges.
15:05C'est une fois dans notre vie qu'on croit ça.
15:09Pékin Express, la route des glaces, vendredi 7 novembre sur M6.
15:14Alors, on peut parler des binômes.
15:16Alors, moi, j'ai retenu trois binômes.
15:17Il y a les cinquantenaires, qui sont incroyables.
15:20Donnez-nous, c'est ça.
15:21Donnez-nous cinquantenaires.
15:23Il y a le couple inconnu, c'est-à-dire qui se découvre.
15:26Alors, c'est l'eau et le feu.
15:27Il y a une timide et une volubile.
15:31Et le troisième, c'est le couple de Enida et Raphaël, qui seront des frères et sœurs,
15:39mais qui se sont découverts bien plus tard qu'ils étaient frères et sœurs.
15:42Et ils se découvrent dans la course, en fait.
15:44Exactement, ils ont été adoptés par des familles différentes.
15:48Et puis, ils se sont retrouvés beaucoup plus tard.
15:50Et ils ont voulu faire ça pour tisser des liens, se découvrir.
15:53Et ils se découvrent pendant le programme, c'est assez fascinant.
15:55Et c'est vrai que Pékin, c'est une aventure qui se fait à deux.
15:57C'est vrai que moi, ce que j'aime bien, et ça, c'est vrai qu'on a de plus en plus de ce genre de profil,
16:02parce qu'on a eu, comme on a eu un septuagénaire qui a gagné il y a quelques années,
16:04il y a des gens qui n'ont pas du tout le profil de l'aventure.
16:08Là, effectivement, c'est deux de nous qui sont magiques, qui ne sont pas du tout sportives,
16:12qui comptent juste sur...
16:15Et elles ont un sens de l'accueil, un sens du contact génial.
16:18Elles n'ont juste pas pensé qu'il va falloir courir, qu'il va falloir parler de langue étrangère.
16:21C'est très dur.
16:22Et elles sont d'entrée de jeu dans le rouge au bout de deux heures de course,
16:25où elles sont complètement larguées, elles sont très loin au classement.
16:29Et elles sont complètement émues, parce qu'elles se rendent compte qu'elles sont confrontées à leurs limites.
16:32Et à la fois, elles s'en sortent, c'est ça qui est génial.
16:34Mais moi, j'aime bien cette idée qu'il y a de plus en plus de gens qui tentent.
16:37On a 30 000, 40 000 personnes qui veulent le faire chaque année.
16:41Et ils n'ont pas voyagé.
16:42Ils ne sont pas en super condition physique.
16:44Mais ils tentent.
16:46Alors qu'on avait des profils, les premières années,
16:49on va dire très Koh-Lanta, des gens très musclés,
16:50des gens qui veulent le faire, etc.
16:52On a de moins en moins ça.
16:53Mais Stéphane, pourquoi vous les choisissez, si vous savez qu'ils ne vont pas aller jusqu'au bout ?
16:56Vous êtes très bien que moi, si je m'inscris, je vois.
16:58Mais si, c'est Méningile.
17:00En fait, Pékin, les épreuves physiques, elles existent.
17:04Elles sont rarement éliminatoires.
17:05En revanche, il y a des conséquences sur le classement.
17:07Pékin, ça se gagne plutôt dans la tête.
17:09Encore une fois, j'ai quelqu'un,
17:10on a quelqu'un qui a 71 ans qui a gagné Pékin.
17:12Il était accompagné de son petit-fils qui en avait 52 mois.
17:15C'est vrai.
17:16On n'a pas eu un binôme de seniors qui ont gagné.
17:18Mais ça y verra peut-être.
17:20Bien sûr, elles ne sont pas les favorites sur le papier.
17:23Bien sûr.
17:24Mais moi, j'aime bien cette idée.
17:26C'est vrai qu'on a un tout petit peu adapté le programme aussi.
17:28Oui, à avoir quelque chose d'un peu plus humain, entre guillemets.
17:32Voilà, on ne veut pas les flinguer, c'est sûr.
17:35Pékin, ce n'est pas uniquement un stress test.
17:38C'est un test du binôme.
17:39En fait, un binôme cohérent qui s'entend bien,
17:41mais qui n'est pas physique,
17:42ira plus loin qu'un binôme qui ne s'entend pas et qui est athlétique.
17:44Il y a toujours autant de demandes, il y a toujours autant de candidats.
17:47Oui.
17:47C'est l'idée que le profil a changé.
17:49Moi, je trouve que le profil a un peu changé
17:51parce qu'effectivement, on a plus de seniors
17:53et plus de gens pas sportifs.
17:55Plus de gens, ils savent très bien qu'ils vont être largués.
17:57Et puis, il faut dire qu'on les choisit aussi comme ça.
18:01On aime aussi avoir quand même quelques athlètes
18:03et quelques gens qui sont habitués à ça.
18:07C'est bien d'avoir ce choc.
18:08Mais moi, j'aime bien cette idée de ce concours
18:11où tout le monde a sa chance.
18:13Alors, c'est la première fois que vous êtes le vendredi.
18:16Nouvelle case, nouvel horaire.
18:17On bouge tout le temps, nous.
18:18Et face à la Starac,
18:20qui est mis le vendredi parce qu'il y a du rugby le samedi,
18:23vous avez peur ?
18:24Alors, nous, on sait que ça ne se joue pas,
18:26heureusement maintenant, dans notre métier,
18:27il faut qu'on s'y habitue.
18:29Le replay.
18:29Voilà, le replay.
18:31C'est comme si aujourd'hui, on jugeait,
18:33je ne sais pas, un film de Netflix au bout d'une journée
18:35ou un film de cinéma au bout d'une journée.
18:36Ce n'est plus de tout la même manière.
18:38Quand j'ai commencé Pékin, il n'y avait que ça.
18:40Il y a 25 ans, 20 ans.
18:42Aujourd'hui, plus de la moitié de l'audience de Pékin...
18:45C'est sur le replay.
18:46Et c'est l'émission qui est la plus rattrapée en pourcentage d'M6.
18:50On est dans le top 5 des programmes les plus rattrapés de France.
18:54Toutes chaînes confondues.
18:54parce que je pense que c'est la culture aussi de notre public.
18:57Et puis, comme vous l'avez dit, Gilles,
18:59on est parfois sur des jours où la concurrence est telle
19:02que notre public peut être tenté d'aller voir autre chose ce soir-là.
19:05Mais en plus, ce qui est génial d'être le vendredi,
19:08c'est qu'ils ont tout le week-end pour rattraper.
19:09Je pense qu'on va faire des très très gros scores aussi,
19:11samedi, dimanche.
19:12Le samedi, c'est plus dur parce que du coup,
19:13vous n'avez que le dimanche pour rattraper.
19:15Oui, mais effectivement...
19:16Donc, M6+, c'est une des clés.
19:18Pour nous, c'est la clé.
19:19Et on sait que c'est...
19:21Bien sûr, c'est très important le vendredi.
19:23Il faut qu'il y ait beaucoup de monde.
19:24Mais on sait qu'on va faire peut-être plus du double.
19:27Cette année, chaque année, on fait de plus en plus.
19:29Et avec des épreuves, on n'a pas eu le temps d'en parler,
19:30mais des épreuves incroyables.
19:32Du cheval à ce qui...
19:33Voilà.
19:33Il y a des trucs de dingues qui ont été imaginés
19:36pour cette émission, pour cette saison tout à fait spéciale dans le froid.
19:41Merci, Stéphane Rottenberg.
19:42Merci.
19:43Donc, demain, vendredi, 21h05, Pékin Express, la route des glaces.
19:47Merci à vous.
19:48Dans un instant, c'est André Bercoff, aujourd'hui, qui sera avec vous.
19:50Et demain, vous retrouverez Périco Legas, pas Legas,
19:54depuis le salon RENT.
19:56Bonne journée.
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