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  • il y a 5 semaines
«On a le sentiment d’avoir un Etat de droit qui protège plus ceux qui le transgresse de manière systématique plutôt que ceux qui le respecte» pour le politologue Arnaud Benedetti. Il abordait le cas du détenu dédommagé par l’Etat pour une console abîmée lors d’un transfert.

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Transcription
00:00Les prisonniers disposent d'un certain nombre de facilités, ils ont des consoles, ils ont des téléphones,
00:05ils peuvent se distraire et se divertir.
00:08Mais ça part, votre interlocuteur l'a très bien dit dans le reportage, de l'évolution d'une pratique de la politique pénitentiaire,
00:15qui consiste, et de la politique d'ailleurs au pénal en l'occurrence, qui consiste à donner un certain nombre de droits.
00:20Quand vous êtes en prison, vous n'êtes pas privé de tous vos droits, il faut bien le comprendre en l'occurrence, c'est une réalité.
00:24Donc on donne un certain nombre de droits, parce que ça part d'une philosophie qui s'est développée dans les années 70,
00:30où on considérait que finalement, le régime carcéral le plus dur qui soit, était un régime qui de fait allait produire,
00:38c'était cette idéologie qui était derrière, des récidives en la matière.
00:41Alors bon, ça partait pas peut-être d'un mauvais...
00:43Non mais la doctrine, c'est que la prison n'est pas la solution, mais il y a peut-être un juste milieu,
00:48entre la prison, ça doit être Guantanamo, et c'est le Club Med, vous voyez ce que je veux dire ?
00:52Mais voilà, c'est ça, alors après c'est l'image que ça renvoie dans l'occurrence,
00:55c'est-à-dire que finalement, on a le sentiment qu'on a un état de droit, comme l'on dit,
01:01qui aujourd'hui protège beaucoup plus ceux qui le transgressent de manière systématique,
01:08plutôt que ceux qui le respectent.
01:09Donc politiquement, en effet, c'est assez désastreux.
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