Une violente attaque a visé plusieurs membres de l’UNI, le syndicat étudiant classé à droite, à Marseille alors qu’une dizaine de militants étaient installés à la terrasse d’un bar, près de la place de la Castellane, pour un moment convivial. Selon leurs témoignages, un groupe d’une cinquantaine de personnes, présenté comme appartenant à la mouvance « antifa », est arrivé sur place de façon coordonnée.
Les assaillants auraient immédiatement commencé à lancer des chaises, des bouteilles et divers objets sur les militants de l’UNI. La scène a rapidement dégénéré. Plusieurs militants de l’UNI disent avoir été frappés et aspergés de farine, un mode d’intimidation déjà observé dans d’autres actions militantes.
Certains des agresseurs auraient également été armés de barres et d’objets contondants. Les témoins évoquent des moments de panique parmi les clients du bar, qui ont dû se réfugier à l’intérieur de l’établissement pour éviter les projectiles.
Des dégâts matériels ont été constatés sur la terrasse.
Après l’attaque, certains militants de l’UNI affirment avoir été suivis lors de leur retour en métro et avoir été insultés et menacés.
D’autres disent avoir été photographiés, ce qui renforce leurs inquiétudes. L’UNI a dénoncé ce qu’elle considère comme une agression ciblée visant à intimider ses membres et à empêcher la liberté d’expression du syndicat. Elle demande une réaction rapide des autorités.
Une plainte a été déposée, et la police a ouvert une enquête pour identifier les agresseurs et comprendre les circonstances précises des faits.
Dans un communiqué, l’UNI a également accusé des figures locales d’organisations d’extrême gauche d’avoir participé à cette attaque. Ces accusations devront être confirmées ou infirmées par l’enquête judiciaire.
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