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  • il y a 18 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 03/10/2025.

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Sport
Transcription
00:00En Europe, quelle semaine européenne pour nos clubs français ?
00:02La France est première à lundi à UEFA sur cette deuxième journée de phase de Ligue.
00:07Victor de Marseille, du Paris Saint-Germain, de Lille, de Lyon, de Strasbourg.
00:11Le match nul de Monaco contre City, puis une défaite un peu habituelle de Nice contre Fenerbahce en Turquie.
00:17Nous nous sommes amusés à composer, vous allez voir, le 11 de départ de cette deuxième journée de Coupe d'Europe
00:24et un 11 tiré des effectifs des clubs de Ligue 1 qui sont en Ligue 1.
00:29Ça donne ceci. Envoyez la compo. Dans les buts, le Lillois Hauser.
00:35Une ligne défensive composée à 80% des joueurs du Paris Saint-Germain,
00:39qui met le nom Mendes pour les latéraux, Zabarni donc en chair d'air central,
00:42accompagné du Lyonnais Nakaté.
00:44Pour la partie, on va dire, base d'œuvre, salle des machines du Méditerran,
00:49j'ai du Boidy et du Vermeuren, un Lillois et un Marseillais.
00:53Un autre Lillois qu'on retrouve au poste de meneur de joueur Halsey.
00:56Et puis la ligne d'attaque est composée du Lyonnais Karabek et de deux épatants marseillaises cette semaine,
01:02Aubameyang et Pechao.
01:05Je ne sais pas si j'ai bien prononcé, je vais me faire engueuler par Nicolas Villas,
01:08qui est pour vous le MVP de la semaine en Coupe d'Europe à Villager l'Américaine.
01:12Et je récolte vos noms et vos joueurs de la semaine.
01:16Pierre, vous me dites ?
01:17Nuno Mendes.
01:18Ça ne m'étonne pas.
01:19Loïc ?
01:20Nuno Mendes.
01:21Deux.
01:21Thomas ?
01:22J'ai hésité entre Boidy et Vermeuren, mais ça sera Vermeuren.
01:26Vermeuren.
01:26Et tout.
01:28Régis ?
01:29Moi, je dis Osère.
01:30Osère.
01:31Eh oui, le portier de LOSC qui arrête trois pénaltis d'affilée consécutivement.
01:37Deux ont évidemment été retirés.
01:39Claude, vous, c'était Buffet Campagna Gratuit, il y avait plein de joueurs.
01:42Mais il y a des joueurs qui ont été un peu nommés.
01:45À l'indice de performance, j'ai réfléchi assez longtemps et je me disais que finalement,
01:49il y a trois joueurs, selon l'âge, l'habitude de la compétition, leur arrivée dans les clubs
01:54et tout, qui se rapprochaient tous.
01:56C'était Nuno Mendes.
01:56Ah, trois voix.
01:57Bien sûr.
01:57Pechao.
01:58Oui.
01:59Marseillais.
02:00Et Boidy.
02:01Le Lillois.
02:02Nuno Mendes, il vous a fait forte impression.
02:05En plus, Luis Enrique a dit, ouais, c'est le meilleur du monde à son poste.
02:08Ça l'est, incontestablement.
02:09Ça l'était déjà avant le match face à Barcelone.
02:12Mais là, il a dégagé une telle puissance.
02:14Mais on retient ce qu'il a fait offensivement.
02:16Mais défensivement, à part les 10, 15 premières minutes face à Yamal,
02:20il a mangé complètement Yamil Yamal.
02:22On le disait avant le match.
02:24C'était le duel.
02:25On avait noté que dès la septième minute, il y a un duel qu'il a gagné contre Yamal.
02:29Il s'était fait un peu déborder.
02:31Il est revenu.
02:31Et puis, avec autorité, physiquement, il s'est imposé.
02:34Au tout début, il collait Yamal.
02:36Puis, au bout de 10 minutes, il a compris.
02:37Il lui a laissé un peu d'espace.
02:39Et il savait qu'au peps, il allait la récupérer.
02:41Il est tellement rapide.
02:43Défensivement, il a des carences énormes.
02:45Il laisse l'attaquant prendre 3 mètres d'avance.
02:48Sauf qu'il est tellement rapide.
02:49Derrière, il les rattrape tellement facilement.
02:51Puisqu'il a fait offensivement.
02:53Franchement, il est impressionnant.
02:55Et c'est le meilleur à gauche.
02:56Sur des joueurs, des latéraux, type Serge Aurier, qui sont hyper toniques, hyper physiques et tout ça, j'ai souvent remarqué que leur petite gourmandise, c'est d'être pas très rigoureux dans l'alignement en disant, avec ma puissance et ma vitesse, je vais compenser.
03:12Il y a toujours le revers et sa médaille.
03:13Je vais toujours me refaire.
03:15Ils savent qu'ils vont tellement vite.
03:17C'est vrai que sur ce tac, c'était la 7ème, je ne sais pas quelle minute c'était.
03:20La 7ème minute.
03:21Oui, finalement, quasiment, il éteint Yamal.
03:24Après, Yamal va mettre 2 ou 3 super ballons extérieurs.
03:27Mais il l'éteint parce qu'il fait un tacle.
03:29C'est un espèce bloc-talon.
03:31C'est un tacle très bizarre parce qu'il passe le pied devant.
03:33Il va tellement vite.
03:34Il a tellement de détente et de jus musculaire qu'il réussit à passer le pied devant, à lui bloquer le ballon avec le talon et repartir avec.
03:42Enfin, il est exceptionnel, c'est vrai.
03:44Je vais aller voir, on va dire, les minorités visibles sur ce plateau.
03:49J'ai du Vermeuren.
03:50En quoi Vermeuren supplante, on va dire, Nuno Mendes ?
03:53Il y aura une avocate qui a voté Nuno Mendes, qui vous écoute attentivement.
03:57Je vous mets en relation.
03:58Allez-y, parlez sans crainte.
03:59Évidemment que Nuno a crevé l'écran.
04:01Mais moi, je ne suis pas surpris par le niveau de Nuno Mendes, qui pour moi est le meilleur latéral gauche du monde.
04:06Il est très fort, il a été exceptionnel.
04:08Mais je n'avais pas trop de doutes sur son match.
04:11Ce qui tipe la semaine, c'est plutôt le choix de votre joueur.
04:14Moi, c'est Vermeuren.
04:15J'ai hésité avec Bouhadi, très sincèrement.
04:17Mais Vermeuren, parce que déjà, il y a l'impact du 4-0 de Marseille, qui était très attendu face à l'Ajax.
04:24Et moi, j'avais beaucoup de doutes et zones d'ombre autour du recrutement de ce joueur.
04:29Beaucoup d'interrogations, mine de rien, sur les quelques rentrées qu'il a pu faire.
04:33Et là, il est propulsé titulaire sur cette rencontre.
04:35Quand on voit un peu les avis sur la compo, il cristallisait beaucoup de choses du fait de sa titularisation.
04:41Tu parles de la surprise, toi.
04:43Non, je te parle du MVP.
04:44Non, mais tu dis que c'est...
04:45Depuis le début, tu dis que c'est la surprise de...
04:46Le meilleur joueur français du club.
04:50Je laisse-moi juste donner mon argument et laisse-moi juste le temps de parler.
04:55Et au milieu de terrain, je l'ai trouvé rayonnant.
04:57Ça a été pour moi le joueur le plus important de Marseille lors de cette victoire face à l'Ajax-Amsterdam.
05:02Que ce soit dans le volume de jeu, dans la précision technique, dans la compréhension tactique de ce qu'a voulu mettre en place Roberto de Zerbi.
05:11Et voilà, dans tout ce contexte-là, entre le fait qu'il est inattendu, qu'on ne le connaît pas trop, on ne sait pas trop ce qu'il va donner.
05:17Et dans la performance qu'il a donnée, dans un contexte compliqué, l'OM de retour dans la Ligue des Champions au Vélodrome.
05:23Moi, j'ai trouvé vraiment très très fort.
05:25Il vous a taquiné, Loïc.
05:27Il vous a taquiné, évidemment qu'il n'y a pas de problème.
05:30Mais finalement, dans votre inventaire, après, il a un peu opiné du chef.
05:35Nuno Mendes vient d'être doublé, j'ai l'impression, par le milieu de terrain marseillé.
05:40De toute façon, il va le rattraper.
05:42C'est pas ce qu'on a dit.
05:45Effacé.
05:46Vermeuren, il a fait un excellent match.
05:46Je ne suis plus surpris de Nuno Mendes.
05:49On demande si lequel a fait la meilleure performance.
05:52Vermeuren, il a fait un excellent match.
05:55D'ailleurs, comme son équipe, le match de Marseille était quand même...
05:57Voilà, qu'il faut en regarder, même pour moi, qui ne suis pas pro-Marseille.
06:00Le PSG a joué une petite équipe, donc contrairement à l'Ajax.
06:03Bien sûr, alors que l'Ajax, voilà, Johan Cruyff, tout ça.
06:05Et donc, voilà, Vermeuren a fait un bon match.
06:08C'est incontestable.
06:09Mais en fait, avec Nuno Mendes, tu arrives à un niveau de perfection dans ce qu'on lui demande de faire et dans ce qu'il arrive à faire en plus en dépassement de fonction,
06:16qui donne l'impression que c'est un joueur presque de jeu vidéo, en fait.
06:19C'est-à-dire, tu rêves d'un joueur et là, il est là, en vrai, en chair et en os.
06:23Il te fait ce que tu attendais et il te fait plus.
06:26Et en plus, je trouve que le contraste avec l'attitude de la miniamale, la morgue un peu de la miniamale, était vraiment hyper frappant.
06:34parce que Nuno Mendes, il est vraiment, il ne parle pas.
06:37Vous avez vu la morgue de la miniamale ? Vous l'avez vu plornicher ?
06:40Vous l'avez vu ?
06:42Vous l'avez vu ?
06:43Vous l'avez vu ?
06:44Un peu insupportable à demander des cartons sans arrêt sur chaque jour.
06:49Ça, vous savez, Claude, ce sont les attaquants.
06:52Tu lis sur son front le « je vais vous éblouir ».
06:55Nuno Mendes, tu ne lis pas sur son front « je vais vous éblouir ».
06:57Mais juste, il t'éblouit, en fait.
06:59Il n'est pas dans le show-off.
07:01Moi, franchement, je le trouve étincelant.
07:05Et en fait, ce qui est d'autant plus étincelant, c'est la symétrie avec Hakimi.
07:09La perfection de ce que proposent ces deux joueurs.
07:12On a quand même rarement vu ça.
07:13Il est d'autant plus étonnant, Nuno Mendes, qu'il n'avait pas bien démarré le match.
07:17Un peu, clairement.
07:18C'est le moins qu'on peut dire.
07:19Il a pris l'eau.
07:20Les autres années, quand il démarrait comme ça, il avait du mal à se remettre complètement dans le jeu.
07:24Là, on a l'impression que plus rien ne peut le toucher.
07:28Et il est revenu très, très vite dans le match.
07:30C'est déjà le mal plus étonné.
07:31Moi, je vous propose un autre Terminator.
07:33C'est le gardien du LOSC.
07:34OZER, c'était hier en Ligue Europas.
07:38Ça vous étonne que j'ai choisi OZER ?
07:40Non, mais moi, j'ai des questions à propos.
07:44On va bavarder, certainement.
07:46Non, mais je ne sais pas.
07:47Moi, je trouve qu'il y a quelque chose d'historique, d'unique.
07:51Oui, voilà.
07:52D'unique, enfin, de totalement...
07:55Enfin, je ne sais pas.
07:55J'ai lu le papier dans l'équipe ce matin.
07:56Je crois qu'un gardien l'avait déjà fait.
07:58C'était le gardien d'en face.
08:00Mais pas trois, on va dire, d'affilés comme lui.
08:03Trois dans le même match.
08:04Oui, mais je ne sais pas.
08:06Ça me paraît ahurissant.
08:08C'est invraisemblable d'arrêter trois pénaltys d'affilés.
08:11de prendre la mesure psychologique des deux tireurs l'un après l'autre,
08:16de ne pas s'agacer, de rester concentré,
08:20je ne sais pas, d'avoir cette intuition, cette confiance en soi,
08:25de rentrer dans la tête des frappeurs, tout ça.
08:28Et enfin, je ne sais pas.
08:29Déjà, arrêter un péno, c'est beaucoup.
08:31Deux, je trouve ça monstrueux.
08:33Mais trois, moi, je trouve ça, enfin, je ne sais pas.
08:37Je pense que dans la soirée, dans le week-end de milieu de semaine qu'on a passé là,
08:42je ne sais pas, pour moi, Ozer, ce qu'il fait, c'est historique.
08:44La petite histoire, c'est qu'il demandait le quatrième.
08:46Le mec était chaud.
08:47Oui, mais oui, c'est ça.
08:49Allez-moi le quatrième.
08:50Mais oui, ou le cinquième.
08:52Le petit truc avec Ozer, il a remplacé Lucas Chevalier.
08:56Il y avait le grand gardien de Lille, en tout cas, Lucas Chevalier.
08:59Je lui disais, mais que vaut Ozer ?
09:01Et donc là, il y a un recrutement, on va dire, qui est stratégique.
09:04Et Ozer, je n'avais pas encore fait ma religion sur lui.
09:07Je lui disais, ouais, je ne voulais pas.
09:08Toujours pas.
09:09Même dans le match d'hier.
09:10Non, mais vraiment, sur tout ce que doit faire un gardien,
09:13dans le match d'hier de la Roma,
09:16il ne me renvoie pas beaucoup de signaux très, très rassurants.
09:19Oui, je trouve qu'il y a parfois des attitudes, des trucs, des arrêts.
09:21Que ce soit avec le pied ou avec les mains, dans les sorties,
09:23dans des lectures de ballons,
09:26pour le moment, je ne suis pas comme un dingue.
09:29Donc, sachant que le Loss s'est complètement planté dans le choix de son gardien,
09:32il faut voter Ozer, les amis.
09:34Parce que ça va être son pinacle.
09:35Derrière, ça va être la grande dégringolade.
09:37Alors, c'est exceptionnel ce qu'il a fait.
09:38C'est exceptionnel.
09:39Mais si on regarde un tout petit peu la manière de tirer les pénaltys,
09:41c'est quand même pas ouf non plus.
09:43Il n'y en a pas un qui le met petit filet ou il va la chercher.
09:45On dit qu'il a fait un arrêt.
09:47Après, s'il plonge de l'autre côté, il y a but.
09:48Non, mais évidemment, le côté historique, c'est génial ce qu'il a fait.
09:53Lille va gagner finalement le match.
09:55Mais alors, les trois pénaltys, franchement, ils sont hyper mal tirés.
09:59Pas si mal tirés.
10:00Franchement, ils sont tous centre-gauche au centre-droite.
10:03Oui, oui.
10:04Mais non, mais un pénalty mal tiré.
10:05Si Ozer part de l'autre côté, il est pris à contre-pied et tu le trouves bien tiré.
10:08Il est mal tiré quand même, non.
10:10Il marque, mais il est mal tiré.
10:11Combien de pénaltys sont tirés de l'autre côté ?
10:14Les pénaltys à la Neymar ?
10:15Non, mais il les met toujours contre-pied.
10:16Parce qu'il sent où va partir le gardien.
10:18Ce n'est pas la même chose.
10:19Jusqu'au jour où le gardien l'arrête.
10:21C'est arrivé une fois.
10:22Oui, je sais que c'est arrivé très bien.
10:24Ok, très bien.
10:24Il ne faut pas s'accorder.
10:25Il ne prend pas de vue.
10:26Il faut être d'une qualité technique incroyable pour faire ce que Neymar faisait.
10:30Oui, mais après, il y a des vrais tireurs qui mettent en lucarne.
10:32Ou très haut, qui tire très haut.
10:33Tu peux partir du bon côté.
10:35Mais la balle, elle est tellement haute que tu n'arrives pas à la voir.
10:36Non, mais il arrive en troisième frappe.
10:38Il envoie une sacoche plein centre pour dire, allez, mon grand, on t'en a arrêté deux.
10:42Celui-là, tu ne vas pas aller le chercher.
10:43Il doit te saouler, il doit casser la cage.
10:44Et il est mal tiré.
10:45Il doit y aller plein de convictions et dire, gardien, allez, tu vas te calmer.
10:48Thomas, vous avez visité avec Bouadi.
10:49Et comme c'est le président, il a tous les droits.
10:52C'est le roi.
10:53Vous m'avez dit, Nuno Mendes, Bouadi, Pachaou.
10:56Vous, vous avez visité entre Bouadi et Vermeuren.
10:58Finalement, bon...
10:59J'ai trouvé exceptionnel.
11:00Ah oui ?
11:01Bouadi ?
11:02Ah oui.
11:02Ah, moi aussi.
11:03Magnifique.
11:04Magnifique joueur.
11:05Tout ce qu'il a touché comme ballon, c'était dans le sens du jeu, sans faire des caisses.
11:11Tout était propre, que ce soit avec ou sans ballon, dans le volume.
11:15Moi, ce joueur, il est assez, je trouve, merveilleux.
11:18Vraiment, c'est un super joueur.
11:19C'est meilleur que Vermeuren.
11:21Bien sûr.
11:22Oui, oui.
11:23C'est de l'Europalie.
11:24Non, mais l'opposition, c'est pas la même.
11:27C'est en Italie, c'est à la Roma.
11:29C'est très fort.
11:30Il fait un maximum de pureté technique et d'une intelligence tactique.
11:33Il a 18 ans.
11:34Oui, on ne peut même pas imaginer qu'il a 18 ans, quand on voit le volume de jeu.
11:37Il va avoir 19 ans, parce que 18 ans, c'est depuis le Real de l'an dernier, je crois.
11:41Il avait 17 ans.
11:42Non, non, il vient d'avoir 18 ans, monsieur.
11:44C'est vrai.
11:4418 ans, il y a deux jours.
11:46Les années passent, moi, je ne vois plus.
11:47Mais tu as raison de parler du match du Real Madrid, parce que déjà, ce match-là,
11:49c'est sa carte de visite.
11:51Real Madrid.
11:51Moi, je m'appelle Ayoub Bouadi, tu mets qui tu veux, Bellingham, etc.
11:54Je n'en ai rien à cirer.
11:55C'était pareil au stade olympique.
11:57Et j'ai l'impression que ce garçon, dès qu'il y a le gros match, il y a un niveau
12:02qui se lève.
12:03Même son niveau moyen, il est que c'est toi, bien sûr.
12:04Thomas, je vous découvre, vous êtes un peu sur les milieux de terrain,
12:08Vermeuren Bouadi.
12:09Et moi, j'ai un joueur de Marseille que vous avez plébiscité, c'est Pachao, le
12:14brésilien.
12:15Il fait partie du trio que j'aurais mis sur la boîte, parce que ce qu'il a réussi,
12:21c'est quand même pas évident.
12:23Tout le monde se posait beaucoup de questions sur Pachao, sauf ceux qui l'avaient vu aux
12:27Pays-Bas.
12:28Et je trouve que son adresse, la façon dont il a été concerné dans la récupération
12:34collective, dont il s'est inscrit dans le dispositif tactique de Dezerbi, moi, il
12:39m'a beaucoup étonné.
12:40C'est bien, parce que ça allait être ma relance.
12:42Moi, je dis, à part les deux buts, je ne l'ai pas beaucoup vu après.
12:45Mais là, vous voulez me donner des...
12:46Il est venu se replacer, il est venu coulisser en permanence.
12:49Alors, même s'il n'est pas beaucoup, il donne une passe décisive en plus.
12:52Sur un match, deux buts, une passe décisive pour un attaquant, c'est plutôt bien.
13:01C'est une belle performance quand on est à l'Olympique de Marseille.
13:03Aucun n'y soit dans ce MVP dans l'équipe.
13:05D'accord, merci beaucoup.
13:06Deux questions subsidiaires.
13:07La première, quelle victoire d'un club français la plus marquante cette semaine ?
13:12Alors, j'ai du Paris et j'ai du Lille.
13:15Claude, ce soir, c'est Paris ou Lille.
13:17Oui, non, mais là, j'ai du Lille avec Loïc et Thomas.
13:21Oui, Lille.
13:22Lille, parce que Bruno Genesio, quand il doit jouer un gros match, un gros adversaire en Coupe d'Europe, il le tape.
13:29Et on dit, à quand ça va s'arrêter ? Ça ne s'arrête pas.
13:32Et puis, ce n'est pas un braquage.
13:34Tu peux gagner à Rome sur un malentendu, tu es dominé.
13:38Ils ont des balles de 2-0.
13:39Mais c'est tout sauf un braquage.
13:40Et moi, j'ai vu de la maturité.
13:43Je n'étais pas forcément emballé par le début de saison lillois, notamment le premier match contre Bran.
13:48Pendant un moment, ils se font tarte la gueule pendant plusieurs minutes.
13:51Il y a des bons matchs à Monaco, quand ils gagnent un domicile contre Monaco, c'est pas mal, quand même.
13:55Franchement, il y avait du...
13:56Sur les 90 minutes, je suis...
13:58Oui, peut-être.
13:59Mais sur les 90 minutes, j'ai un peu plus de doutes.
14:01Contre Bran, la première mi-temps, il y a trois poteaux pour la plus petite équipe de la compétition,
14:06qui a en plus gagné hier, en plus Bran face à Outreert.
14:08Et là, moi, j'ai été bluffé.
14:10Bluffé parce qu'on produit les lillois face à la Roma, qui est considérée avec Aston Villa comme le favori de la compétition.
14:17En J2, elle est là-bas.
14:19Personne n'a fait un. Personne n'a gagné.
14:20Exactement.
14:21Aralson a été très, très bon.
14:23Giroud, important dans son registre, même s'il n'a pas marqué.
14:27S'il y a 2-0, il n'y a pas de débat à avoir.
14:30La Roma n'a quasiment très, très peu existé.
14:33La victoire d'un club français la plus marquante, il y a Paris, pour Régis et pour Pierre.
14:38Oui, honnêtement, j'aurais aimé en choisir un autre, parce que j'ai l'impression qu'à chaque fois, je parle tout le temps de Paris.
14:43On t'assure, Pierre.
14:47Ce n'est qu'une impression, Pierre, ne vous inquiétez pas.
14:50Là, par exemple, c'est la première fois de l'émission.
14:52Et après, elle va reparler du Paris FC, il y a Paris dedans.
14:55Non, mais Pierre, on n'en peut plus.
14:57Paris-Silton, c'est vrai.
14:59Non, mais voilà, le scénario, il est fou.
15:02Nous, dans l'histoire, justement, des confrontations entre l'OM et le PSG,
15:06il y a forcément ce match contre les Minos qui a marqué tout le monde,
15:08où ils étaient venus avec leurs jeunes et ils ont quand même réussi à faire un match nul.
15:12Nous, c'est notre match avec nos Minos et contre le Barça.
15:16Juste avant le match et tout ça, désolé, on ne s'appelle pas.
15:20On ne s'appelle pas entre les émissions.
15:22Vous le sentiez comment, ce match-là ?
15:25Moi, je pensais qu'il allait avoir une nette victoire du Barça.
15:28Je pensais, mais sans être en team parigo.
15:30Je pensais sur une nette victoire du Barça, mais j'étais déçue, en fait, par le contexte,
15:33parce qu'on avait tous rêvé, la saison dernière, de voir une confrontation
15:36entre ces deux équipes qui étaient à plein régime avec leurs joueurs et tout.
15:40Et je me disais, c'est trop bête, quoi.
15:41J2, on a la moitié de l'équipe qui n'est pas là.
15:43Bon, bah, tant pis.
15:44Et on avait tous un peu fait une croix en se disant,
15:47de toute façon, comptablement, ce n'est pas très grave.
15:49La saison dernière, on a été largement pire.
15:50Vous attendiez une défaite nette ou pas, mais en tout cas, vous avez coché 0.
15:53Oui, on se disait, il n'y a pas mort d'homme si on perd.
15:55On était prêt mentalement, quoi.
15:56Et puis, on a vu les cinq premières minutes, on s'est dit,
15:58OK, donc on va vraiment perdre, mais ça va être violent, quoi.
16:01Moi, j'ai tout de suite vu le 4-0 en me disant, c'est…
16:04Et en fait, c'est ça qui est fou dans l'histoire de ce match.
16:07C'est vraiment la force mentale et surtout la lucidité, le calme,
16:11la confiance que ces joueurs ont en leur équipe et en leur collectif
16:16qui a tellement crevé l'écran.
16:18Et c'est vrai qu'une fois de plus, on est ressortis de ce match.
16:20Je l'ai commenté avec Rabé.
16:22Franchement, on est ressortis, on avait des fous rires, en fait.
16:25Des fous rires d'euphorie, comme si on avait pris des bonbonnes de trucs, quoi.
16:28Parce qu'on se dit, mais ce n'est pas possible, cette équipe,
16:30qu'est-ce qu'ils nous font, en fait ?
16:31Voilà, on touche plus terre.
16:32Des bonbonnes de limonade, évidemment, on ne se drogue pas à la télé.
16:36Régis Testelon, vous aussi…
16:36Je ne sais pas ce qu'il y a dans les bonbonnes, moi, je vois juste que…
16:38Il rigole, il rigole.
16:40Oui, ça fait plaisir.
16:41Ne faites pas ça chez vous.
16:42Ne faites surtout pas, ce n'est pas bon.
16:43Regardez le match que j'ai.
16:45Il y en a qui ont essayé, ils ont des problèmes.
16:46Régis, vous séparer aussi.
16:48Pour les mêmes raisons, on vous entendait…
16:50J'avais hésité entre Paris et Lille, un peu comme Loïc et Thomas.
16:54J'ai choisi Paris, mais c'est deux victoires qui se ressemblent un peu au niveau de…
17:00Enfin, du côté exploit quand même.
17:01Tu vas gagner à l'extérieur et tu gagnes chez une grosse, grosse équipe à ton échelle.
17:06Mais Paris, il y a un élément supplémentaire.
17:09Tu disais, Mémé, que tu pensais qu'ils allaient prendre une tôle.
17:12Moi, je pensais aussi que…
17:14Enfin, je pensais qu'un match nul, ce serait déjà un très bon résultat.
17:17Eux égard à la composition d'équipe, comme l'a dit Pierre.
17:20Et à la fin de la composition d'équipe, à la fin du match.
17:23C'est quand même une énorme perfe, sans Marquinhos, sans Neves, sans Guevara, sans Doué, sans Dembélé.
17:32Avec les deux jeunes devant, les changements qu'il fait et tout ça.
17:35Et puis, finalement, tu gagnes là-bas.
17:37Je n'aurais pas mis un euro sur une victoire avec ce lance de départ.
17:40Donc, je trouve que c'est vraiment une victoire.
17:43C'est une grosse, grosse victoire.
17:44En tant que technicien, Claude, là, vous…
17:47Parce que moi, on me dit, ouais…
17:49Enfin, quand un entraîneur me dit, tous les joueurs doivent être interchangeables et tout ça.
17:53Ok, d'accord, je peux le comprendre.
17:55Mais Doué, Vazquelia, Dembélé, on est vraiment dans le haut du panier.
18:00Il y en a quand même qui sont un peu moins interchangeables que d'autres.
18:03Non, mais voilà, je me dis ça.
18:04Mais malgré tout, est-ce qu'on a vu ?
18:06Il y a quand même une confirmation de quelque chose.
18:09Non, mais ça, c'est l'incroyable qualité technique et tactique de Luis Enrique.
18:15Mais c'est son impact psychologique, son impact sur le mental des joueurs.
18:18Convaincre ces joueurs.
18:19Sa capacité…
18:20À les emmener.
18:20Sa capacité de conviction.
18:22Il est absolument incroyable.
18:23On sent, Pierre en parlait, on sent que les joueurs gardent toute leur sérénité
18:28alors qu'ils ont pris le bouillon quand même pendant…
18:30Ils savent qu'ils peuvent le faire.
18:32Ils le savent.
18:32Ils se disent…
18:33Le coach nous en a parlé, il nous a dit que…
18:35Il faut aussi parler de la défense de Barcelone quand même.
18:38Oui, mais ça.
18:39C'est pour ça que je ne l'ai pas mis dans le match le plus marquant.
18:44Parce qu'en face, on a quand même une équipe défensivement qui n'apprend pas de son passé.
18:48L'année dernière, ils perdent en demi-finale parce qu'ils sont catastrophiques défensivement.
18:52Là, sur la deuxième mi-temps, ils continuent à défendre très haut.
18:55Ils perdent en demi-finale, mais ils font une saison exceptionnelle quand même.
18:59Ça se joue à quoi la demi-finale ?
19:01Rien du tout.
19:02À une bonne défense.
19:03C'est quand même énorme, oui.
19:05Non mais Loïc, vous sommez une idée avec de tels, on va dire, partis pris qui sont vraiment radicaux.
19:10Et ce qui n'a pas, à l'inter-saison, une correction.
19:13Pour prendre un grand défenseur central.
19:15Je fais le PSG.
19:17Ça fait le PSG, oui.
19:18Oui, mais ce qui est…
19:19Non, ça fait le PSG en deux temps.
19:21Un gardien, un défenseur central.
19:22Ils en ont besoin à Barcelone à normalement.
19:24Mais ce que le Barça faisait un peu moins sur le début de saison, justement.
19:27Ah.
19:28Oui.
19:28Moi, je trouvais qu'en Liga, il y avait un petit peu plus de pragmatisme de la part de Fli.
19:33Et un peu plus bas.
19:34Le bloc était un peu plus étendu, les lignes un peu plus écartées.
19:38Il y avait le retour de Christensen aussi, qui avait été assez pertinent sur certains matchs.
19:45Il y a eu quoi alors ?
19:45Il y a eu la volonté parce que dans le climat du match, et c'est ce que nous racontait Giovanni Castaldi,
19:50c'était un match pour eux, les Catalans, en disant, on affronte l'équipe championne d'Europe.
19:56Mais en fait, ce qu'ils pensaient, c'était que la vraie bonne équipe,
19:59on aurait pu aller en finale, on les connaît.
20:02C'était pas faux, d'ailleurs.
20:03C'était à nous.
20:04Donc, est-ce qu'il y a eu un truc, quand vous nous dites qu'en Liga, ils sont peut-être un petit peu plus prudents,
20:08là, ils voulaient leur montrer.
20:09Il y a eu peut-être un poil d'orgueil.
20:12Je pense que ça s'est joué dans les tronches.
20:14Très clairement.
20:15Parce qu'au bout d'un moment, c'est que la réaction du PSG à 1-0, elle est bluffante.
20:19C'est ça qui rend, je trouve, le caractère du match assez impressionnant dans la victoire du PSG.
20:24C'est qu'ils ont commencé à gagner tous les duels.
20:27Pacho a été un vrai leader d'intention, j'ai trouvé, dans le match du PSG.
20:32Même Warren et Zaire Emery, pourtant, j'étais un peu critique.
20:34J'en avais parlé avec Piaz sur ce plateau.
20:36Lui aussi, il a commencé à gagner petit à petit des duels.
20:39Pedri a perdu en influence.
20:41Lamin Yamal, forcément, celui qu'on attendait.
20:43Moi, je suis un peu moins radical sur le fait que Nuno l'ait vraiment éteint tout le match.
20:49Il n'a pas été bon, quand même.
20:50Mais oui, je me nuance un tout petit peu.
20:52Et je trouve que c'est plutôt mentalement que la différence est faite.
20:55On ne l'a plus vu, on ne l'a plus vu.
20:57Il a donné deux ou trois ballons de l'extérieur et après, c'était fini.
20:59Là, il est blessé.
21:00Je vous ai annoncé deux questions subsidiaires.
21:02La première, c'est la victoire marquante de la semaine.
21:04On en a parlé également sur ces bons résultats.
21:08Là, la France est première à lundi, c'est UEFA, lors de cette deuxième journée, toute coupe d'Europe confondue.
21:14Est-ce que vous sentez quelque chose ou une explication ?
21:17C'est juste une petite parenthèse enchantée.
21:19C'est là, on est content, on va en profiter, mais ça ne va pas durer.
21:22Ou il y a un frémissement, quelque chose.
21:24Un frémissement, je dis.
21:25Je n'ai pas dit l'Europe est à nous.
21:27Non, mais je trouve qu'il y a du fond, quand même.
21:29Déjà, il y a une locomotive.
21:31C'est très important d'avoir une locomotive.
21:32Tu as la locomotive parisienne qui donne quand même envie aux autres d'être le moins ridicule possible,
21:38qui te donne confiance.
21:40Tu es quand même dans un pays dont tu sais qu'il y a un club qui vient de le faire, quand même.
21:43Donc, ça entraîne les zones derrière toi.
21:45Et si tu prends individuellement les clubs, on est quand même sur du solide.
21:49Je veux dire, Marseille a fait un recrutement de folie.
21:51Ils ont des ambitions monstrueuses.
21:53Ça se voit.
21:55Ils ne les ont pas donnés.
21:56Non, mais quand tu vois ce qu'ils ont comme joueurs,
22:02et qu'en ambition, je suis désolé, Marseille, ils sont là.
22:05Ils sont dans le projet, ils sont dans l'ambition de faire un truc en Coupe d'Europe.
22:08Lyon, grosse culture européenne, quand même, même s'il y a eu un trou d'air la saison passée.
22:13Monaco, la culture européenne de Monaco, elle a 60 ans d'exit.
22:17Oui, mais ce n'est pas grave.
22:18Tu n'es pas obligé d'être très, très fort dans le jeu.
22:20Mais les soirs de Coupe d'Europe, il se passe toujours un truc avec Monaco.
22:26Non, mais l'année dernière, en début de saison, première journée, il bat de Barcelone.
22:29Il bat de Barcelone.
22:30Parfois, après la saison 2017-2018, ils avaient été virés comme des balles.
22:35Là, il y a l'exemple de Bruges et l'exemple de City.
22:38Mais Monaco, en Coupe d'Europe, c'est toujours une équipe qui a répondu.
22:42Donc, culture de...
22:43Il y a une culture de l'Europe.
22:44Strasbourg, ils sont, eux, portés par un projet multipropriété européen.
22:50C'est très important pour Bluco de bien faire en Europe.
22:53Ce n'est pas le championnat.
22:54Enfin, je veux dire, il faut qu'ils exposent leurs joueurs à l'Europe.
22:56Donc, tu...
22:57Mais là, Régis, tu parles de beaucoup d'équipes où il y a aussi plein de joueurs de talent.
23:01Oui.
23:01Et des jeunes.
23:02Et des jeunes joueurs.
23:03Et de l'argent.
23:03C'est pour ça que je ne crois pas que ce soit...
23:05Et des gros moyens.
23:06Moi, j'avais un truc...
23:07Je pense qu'il y a du fond.
23:08Je pense que le plus friable, c'est Monaco.
23:11Oui.
23:11Parce qu'ils ne jouent pas bien.
23:13Et Nice, peut-être.
23:15Oui, mais Nice.
23:16Si on les compte.
23:17Moi, j'ai tendance à ne pas les compter.
23:18Non, on ne les avait pas comptés.
23:20Mais on ne va pas dire du mal des...
23:21C'est eux qui sont durs quand même.
23:23On n'est pas durs, là.
23:23Je pense qu'ils soient définitivement à Haute, Nice, moi.
23:27J'espère pour eux.
23:27Parce que là, s'ils ne gagnent pas un match, encore une fois...
23:29Désormais, moi, j'ai vu ça d'un oeil un peu tordu.
23:33Vous allez me dire, si je...
23:34Voilà, s'il faut que je change de métier ou je continue.
23:37Désormais, les clubs français touchent plus de droits télé en Coupe d'Europe.
23:42Les droits domestiques, même s'il y a des...
23:44Les abonnements et tout ça.
23:45Et ce qui se dit finalement, économiquement, en fait, l'argent est là, quoi.
23:49Dans ce cas-là, le raisonnement, vous voudrez qu'ils privilégient les championnats.
23:53Pour ce qu'il y a aussi en Coupe d'Europe.
23:54Oui, mais la Coupe d'Europe, quand même, plus tu vas loin, plus tu gagnes de pépettes, quand même, non ?
24:00Je me souviens de l'exemple de Brest la saison dernière.
24:03Heureusement qu'ils ont leur petit matelas, parce que le président Le sein a dit
24:06qu'on n'aurait pas été loin du dépôt de bilan.
24:08Parce qu'il y a ça aussi, qui, dans les clubs, se disent...
24:14Alors, c'est la Coupe d'Europe, c'est important.
24:15Nous, on adore la Coupe d'Europe, mais pour les clubs, on se dit...
24:18Mais ça, sur les joueurs, ça n'influe pas vraiment si les joueurs...
24:21C'est tout un club qui se met en marche, c'est une hypothèse, c'est pas une info.
24:26Mais c'est pas frémissement ou pas frémissement, la saison passée, il y a 4 clubs qui sortent
24:32de la poule de la Ligue des champions, un qualifié, trois barragistes.
24:36C'est monstrueux ce que les clubs français ont fait l'année dernière, on sort en 4 clubs
24:40dans le top 24.
24:40Pour vous, il y a une sorte de continuité.
24:42On continue, quoi.
24:44Il y a un côté décomplexé aussi, et je pense que ce n'est pas que parce que le Paris Saint-Germain
24:49a réussi, c'est aussi parce que Brest a fait des trucs de fou l'année dernière,
24:52avec un petit budget, et en fait, à tous les boucles, que ce soit en milieu de tableau,
24:57en queue de tableau ou en haut du tableau, il y a beaucoup plus d'audace, et du coup,
25:01forcément, collectivement, il y a un peu plus.
25:03Vous avez dit, employez le mot complexe.
25:05Bah oui, on est tout le temps.
25:07Bah non, mais arrête, les poteaux carrés...
25:08Non, mais dès qu'on fait des...
25:10Non, mais c'est un peu plus sûr, c'est un peu plus sûr, c'est un peu plus sûr, c'est un peu plus sûr.
25:14C'est un peu plus complexe en finale, tu le fais peut-être.
25:16Je pense qu'il existe, parce qu'à tous les avant-matches, de l'OM par exemple,
25:20on ressort la série des 13 défaites.
25:22Avant, à Paris, à chaque grand match de phase finale, rappelez-vous les humiliations.
25:26C'est ce que vous arrivez à gérer vos émotions maintenant.
25:28Voilà, toutes les conférences de presse sont nourries par le défaitisme.
25:31Donc là, tout est lié à Paris, à la victoire en Ligue des Champions.
25:33Non, mais Régis dit quelque chose de très intéressant sur la locomotive.
25:35Régis dit quelque chose de très intéressant sur la locomotive.
25:38Il faut qu'il y en ait une, mais il faut que derrière, les 2-3 wagons qui suivent,
25:42soient les 2-3 plus gros clubs français aussi.
25:45Mais on n'a pas parlé du LOSC.
25:46Mais on n'a pas parlé du LOSC.
25:49Pourquoi le LOSC ?
25:50Mais parce que le LOSC, il est dans la continuité de la saison dernière.
25:54Ils battent quand même le Real, l'Atletico, ils font match nul avec la Juve,
25:58ils font un parcours monstrueux, eux ils sont top 8 direct.
26:01Et je pense que, alors on parlera d'Olivier Lettang pour d'autres raisons plus tard,
26:04mais je pense qu'Olivier Lettang, c'est quand même un vrai meneur d'hommes
26:10et c'est quand même un président qui supporte difficilement la notion de défaite.
26:16On l'a vu, ça fait quelque chose.
26:17Non mais oui, on peut tout dire sur lui et on ne se gênera pas pour le dire.
26:22Mais je pense que c'est quand même un mec qui impulse un état d'esprit très très combatif.
26:26Et avec Genesio, c'est quand même, ils ne lâchent pas la Coupe d'Europe.
26:31Vous avez dit les coachs, ce sera le mot de la fin les gars, parce qu'on est déjà un peu à la bourre.
26:34La seule et unique raison, c'est que les coachs aujourd'hui qui sont à la tête de ces clubs-là
26:37ont une culture européenne et veulent gagner des matchs européens, étrangers pour la plupart.
26:42Pour eux, c'est très important la Coupe d'Europe, plus important que le championnat.
26:45Et les Français qui sont dans ces clubs-là, Genesio notamment,
26:48a une culture européenne aujourd'hui qui n'est plus à démontrer.
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