- il y a 4 mois
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 31/08/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Musique
00:00L'Olympique lyonnais qui remporte l'Olympico face à l'OM, un but à zéro, but contre son camp de Balerdy.
00:21L'Olympico, est-ce qu'il vous a déçu ? Enchanté, l'OM en déroute, est-ce que ça devient alarmant ?
00:26Débrief complet jusqu'à minuit et demi avec toutes les réactions en direct du groupe Hamas Stadium, bien sûr, avec Raymond Domenech, le président, Ludo Vragniak, Dave Apadou, Sébastien Tarago, Régis Brouard et Romain Aran pour toutes les images, toutes les infos pendant la soirée.
00:41Romain.
00:41Bonsoir mes Saouds, ça va bien ?
00:43Oui, ça va.
00:46Bien sûr.
00:47Je ne savais pas s'il voulait que je dise bonjour ou s'il devait montrer les images tout de suite.
00:50Non, les images, si elles sont prêtes, on va les voir dans un instant, mais on va revenir sur cet olympico.
00:56Elles sont prêtes les images, on va les voir avec vous.
00:58Qu'est-ce que vous avez compilé dans les 30 secondes auxquelles vous avez droit ?
01:02On va commencer par le carton rouge, puisque l'OM s'est retrouvé à 10 contre 11 pendant une heure après le pénalty,
01:07enfin pas le pénalty, plutôt le tacle de CJ Egan Riley sur Malik Fofana qui partait au but.
01:12Carton rouge pour le défenseur marseillais, donc l'OM à 10 à la 29ème minute.
01:16On vous a mis quelques occasions, notamment celle d'Eubierg à la 63ème minute.
01:22Parade du gardien lyonnais.
01:24Une occasion également, enfin ça c'est surtout le but, avec Tragliafico au deuxième poteau,
01:30le ballon sur la barre, ça va revenir sur Sulc.
01:32Et finalement, c'est Leonardo Balerdi qui marque contre son camp.
01:36Donc victoire 1-0 de l'OL qui rejoint le Paris Saint-Germain en tête du classement.
01:39Est-ce que Balerdi entraîne directement une sortie de quelqu'un ?
01:44On peut parler du match d'abord, parce que le pauvre Balerdi,
01:47il était tellement dans l'œil du cyclone sur la première période.
01:50On s'occupe de tout cas après, mais...
01:52Vous vous y mettrez après, c'est ça ?
01:53Je ne sais pas, on va faire le joli.
01:56Vous allez être un peu sympa quand même au début.
01:59Est-ce que ce but marqué en toute fin de période transforme votre regard sur l'Olympico ?
02:03Vous ressortez comment ? 0-0 jusqu'à la 88ème minute,
02:06ça aurait pu être le premier 0-0 de la saison.
02:10Et finalement, ça se transforme en une victoire de l'OM.
02:12À part Rémo qui a fait des bons sans doute sur la fin de match.
02:15Non, non, moi je disais, j'avais annoncé 88ème, Lyon va gagner un 0.
02:18Sur pénalty.
02:19J'ai dit pénalty.
02:20Complètement à côté.
02:21C'est le but contre son camp.
02:23Non, mais la différence, elle a été nette quand même entre la première et la deuxième mi-temps.
02:28La sortie de Fofana fait la différence.
02:31Lyon a de la chance de marquer ce but-là.
02:33Parce qu'il y a deux occasions pour Marseille où c'est eux qui peuvent faire la différence en deuxième mi-temps.
02:41Ils n'ont plus eu d'accélération, de changement de rythme, de pénétration.
02:45Voilà vraiment la difficulté de la supériorité numérique.
02:48Ah oui.
02:48Pendant 45 minutes, vous jouez à 11 contre 10.
02:51Plus ?
02:51Plus ? Pendant une heure ?
02:53Une heure, oui.
02:55Vous avez la sensation que vous allez pouvoir prendre le dessus parce que vous êtes plus à un.
02:58Et puis on se rend compte que c'est l'Olympique de Marseille qui a eu les occasions les plus importantes, les plus franches au moins.
03:03Et qu'ils ont eu du mal à trouver des solutions.
03:06En plus la perte de Fofana, c'était le seul joueur qui l'a ramené de la vitesse.
03:09Un peu de percussion, un peu de profondeur dans le jeu.
03:12Ça a ronronné.
03:13Ils ont beaucoup centré n'importe comment.
03:15Peu de présence devant les buts quand il y avait des centres parce que personne n'a coupé les trajectoires au premier poteau.
03:20Puis il y a eu ce fait de jeu en fin de match avec le but de contre son camp de Ballardy.
03:23Est-ce que ça fait basculer, Sébastien, cet Olympico ?
03:26C'est-à-dire basculer dans l'émotion ?
03:28Oui, dans l'émotion, dans le scénario fait qu'on ressort de ce soir.
03:31Disons que si 0-0, je pense qu'on se serait dit que la seconde période nous a un petit peu endormis malgré les deux jolies occasions de l'Olympique de Marseille.
03:39On se serait dit que c'était décevant par rapport à la première période qui était plutôt enthousiasmante quand même.
03:45Là, le fait qu'il y ait un but à la fin du match, bien sûr.
03:47Pour ce qui est du côté émotionnel et sur l'ensemble de la soirée pour dire est-ce qu'on a passé une belle soirée ?
03:53Je pense qu'on bascule du bon côté grâce à ce but.
03:55Que ce soit pour Lyon ou pour Marseille, on n'aurait rien changé.
03:57Le groupe Amas Stadium est en fusion, en train de fêter cette victoire et ça pour l'Olympique de Marseille, ça transforme tout.
04:05Il y a six semaines, il y a un mois.
04:08Ils se retrouvent là avec une équipe qui est quand même, on en reparlera, mais brinque-valente.
04:13Parce que je pense qu'ils ont vraiment besoin d'ici demain soir d'un attaquant de pointe.
04:16Ils font 9 sur 9.
04:17Mais ils se retrouvent avec trois victoires.
04:19Ils peuvent être heureux.
04:20C'est inespéré.
04:21Non, non, mais c'est ça l'histoire.
04:23Après, c'est vrai qu'il a été globalement décevant.
04:26Il y a eu des faits de jeu, on aura l'occasion d'y revenir, qui vont raconter une histoire de ce match.
04:32Après, sur le niveau de jeu et notamment en seconde période, ça a été compliqué même du côté de Lyon.
04:38Et on s'est retrouvé à la situation, je pense même que c'était Seb qui avait dit à la mi-temps.
04:42Tous ces centres que Lyon ne coupe pas, c'est peut-être aussi le fruit du fait qu'il n'y ait pas de 9.
04:47Et à un moment, c'est devenu même caricatural.
04:48Parce que quand Marseille s'est un petit peu rééquilibré avec la sortie de Greenwood et la sortie sur blessure de Fofana,
04:54alors là, pour le coup, il n'y avait presque plus d'avantages lyonnais.
04:57Donc, ils s'en sortent avec cette situation qui est plus un fait de match avec le CSC de Balerdi.
05:03Globalement, on n'a pas eu un grand match, mais c'est un match qui va avoir de drôles de conséquences.
05:08Oui, c'est plaisant.
05:09Après, il y a aussi, à l'inverse, je pense qu'on pourra revenir aussi sur M. Dezerbi, sur le côté un peu plus négatif.
05:16Mais il a effectué un changement à la mi-temps qui a amené aussi son équipe à accepter de subir.
05:23Et finalement, cette équipe-là...
05:24Greenwood sanctionné à la mi-temps, entre guillemets. On verra si c'est une sanction ou pas pour vous.
05:28Il met un défenseur supplémentaire.
05:30Et il se retrouve avec vraiment une ligne de 5 très alignée.
05:33C'est plus facile à gérer pour une équipe.
05:36Évidemment que c'est plus facile de défendre.
05:38Et comme c'est une équipe moyenne, voire quelconque,
05:42forcément, elle est plus en facilité à défendre et à jouer le contre
05:45qu'à essayer de faire le jeu et à jouer à 50 mètres du coup.
05:48Et moins une, ils le prennent, le match.
05:49Ludo, avant d'aller voir Giovanni Castaldi au groupe Amas Stadium.
05:53Cet Olympico, est-ce que le scénario du fin de match change votre perception de la soirée ?
05:57Franchement, si on prend les dix derniers Olympicos, on est plus proche de la fin, du plus mauvais que du meilleur.
06:04À 0-0, ça aurait été le premier depuis dix ans.
06:06Honnêtement, c'est toujours un match qui révèle toujours beaucoup de choses.
06:10Il y a toujours du spectacle, il y a toujours des scénarios un peu inattendus.
06:13C'est un peu les deux vrais rivaux de la Ligue 1, en fait.
06:15C'est le scénario finalement auquel on s'attendait.
06:17On se disait, si l'OM...
06:19Et pourtant, le manque de prise de décision, de presque de panache de Fonseca,
06:25a failli écouter le match aux Lyonnais.
06:27Parce que pendant quasiment un quart d'heure, vingt minutes,
06:30ils ont joué avec une attaque, Tolisso, Abner et Karabek.
06:34Bon, ce n'est pas le meilleur moyen pour marquer, pour essayer d'enfoncer le clou
06:38et d'essayer de prendre l'avantage sur ce match-là,
06:43alors que Lyon avait un réel avantage.
06:44Donc, il a tergiversé, ça a failli lui coûter cher.
06:48Et puis finalement, il fait ce changement.
06:49Et puis ce joueur que j'aime beaucoup, moi, Pavel Such,
06:52que je trouve vraiment très, très bon.
06:54Il avait déjà été merveilleux lors du dernier match.
06:57Donc, évidemment, on va se projeter maintenant.
07:00Mais je trouve que, heureusement, que la trêve internationale arrive maintenant
07:05pour l'Olympique de Marseille.
07:06Ça va leur faire le plus grand bien, parce que là, tu repartais sur une nouvelle semaine ?
07:12On va en parler de Marseille, évidemment, dans quelques instants.
07:15Giovanni Castaldi, qui est en train de surveiller ce qui se passe du côté de la zone mixte.
07:18Ah, Giovanni.
07:19Giovanni.
07:19Alors, vu du Groupama Stadium, on ressort comment de cet Olympico ?
07:26Bonsoir, Messaoud.
07:29Bonsoir à tous.
07:29On est juste, en fait, à côté du tunnel des joueurs.
07:32Il y a Georges Mikotadze qui est passé, qui a été acclamé en tribune.
07:35Il y a eu une magnifique osmose entre le public lyonnais et les joueurs.
07:40L'ambiance ce soir au Groupama Stadium était magnifique.
07:42Le stade était bondé.
07:43Comment on sort de cette rencontre ?
07:45C'est un Olympico un peu décevant, mais il faut dire qu'on avait du caviar
07:48depuis cette histoire de rencontre.
07:51L'an passé, il s'était passé un scénario complètement dingue
07:53avec la victoire de l'Olympique de Marseille.
07:56J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de déchets techniques.
07:58C'est un succès mérité pour l'OL, même si Marseille a été dangereux
08:01parfois en seconde en contre-attaque.
08:03J'ai l'impression qu'il était même plus à l'aise en défendant
08:05et en contrant qu'en devant faire le jeu.
08:08Mais moi, je vais être tout à fait honnête.
08:11Je n'attendais pas grand-chose de cette saison de l'Olympique de Lyonnais.
08:13J'étais même inquiet.
08:14Et après ces trois rencontres, force est de constater que le staff a très bien travaillé.
08:19C'est la première fois que je voyais Morton des tribunes.
08:21C'est vraiment un joueur délicieux.
08:23Donc voilà, et on sent que ce club travaille sainement,
08:26qu'il y a une bonne ambiance.
08:27Est-ce que c'est le départ de M. John Textor qui a fait tant de mal à ce club,
08:30qui a un peu libéré tout le monde, sans doute.
08:32En revanche, en face, je suis extrêmement inquiet pour l'Olympique de Marseille.
08:35Encore beaucoup de nervosité et un problème de niveau.
08:38Tout simplement, quand je vois encore le niveau ce soir du capitaine Balerdy.
08:43Mon Dieu, il faut que Marseille recrute derrière.
08:45Il a été vraiment très mauvais ce soir, l'Argentin.
08:48C'est nul !
08:49Le pauvre Balerdy qui en plus symbolise ça avec un but contre son camp.
08:53Comme depuis le début de saison où il est dans tous les mauvais coups complètement.
08:58Mais c'est vrai que ce que disait Giovanni,
09:01c'est qu'on pouvait avoir, vu ce qui s'est passé cet été,
09:04vu l'état des finances de l'Olympique lyonnais,
09:07pour avoir les plus grandes craintes pour Lyon.
09:09Limite, c'était une victoire même de rester en Ligue 1.
09:12Et tu sens qu'ils ne se mettent pas plus d'objectifs que ça,
09:16même si un club comme ça a vocation plutôt à être européen.
09:19C'est quand même une saison où tu sens qu'on verra bien ce qui se passe.
09:22Or, Marseille, c'était un peu la dynamique inverse.
09:24C'est-à-dire qu'ils finissent très fort en finissant deuxième du championnat,
09:28donc qualification directe pour la Ligue des champions.
09:30Ils font une intersaison où, déjà, ils gardent leur entraîneur,
09:34ce qui est une première depuis je ne sais pas combien de temps.
09:35Non mais c'est vrai, c'était déjà ça,
09:37parce qu'il y avait déjà un petit peu des rumeurs déservées, restera, restera pas.
09:40Il est resté.
09:40Je crois qu'il y avait encore, comme l'année dernière,
09:42tous les clubs d'Europe qui le voulaient.
09:44Non, non, mais c'est vrai qu'il y avait un petit peu ce truc-là.
09:46Voilà, ils gardent plus ou moins leurs joueurs très forts,
09:51Hubert, Grouli, etc.
09:53À ce moment-là, Rabiot, puisqu'il n'y avait pas encore l'incident.
09:56Et on s'est dit que Marseille, par contre, allait arriver vraiment lancé.
09:59En plus, ils récupèrent Aubameyang, etc.
10:02Et c'est les trajectoires complètement inversées.
10:04C'est-à-dire que Lyon, fait de briquet de brocs,
10:07ce n'est pas un grand Lyon, mais avec ce qu'ils ont, ils optimisent.
10:10Et Marseille, qui devait arriver plein badin
10:12et être le vrai challenger du PSG jusqu'à ce qu'ils puissent tenir.
10:16Non, mais c'était un petit peu comme ça que c'était présenté.
10:18Pas finir à 20 points, être un peu celui qui résiste.
10:21Mais c'est un carnage.
10:22Et ce soir, ça symbolise ça.
10:24Mais complètement.
10:25Peut-être, effectivement.
10:26Romain, déclaration du milieu de terrain de l'OM.
10:28Le Bjerg.
10:29Exactement, le milieu de terrain marseillais.
10:30Pierre-Emi Le Bjerg, chez nos confrères de Ligue 1+.
10:33On se rend la vie difficile avec le carton rouge,
10:35on le rappelle, à la 29e minute.
10:37On a eu les occasions, mais perdre ici, ça fait mal
10:38parce qu'on est Marseille et qu'on veut gagner le match.
10:40Basta.
10:42Pas plus ?
10:42Pas plus.
10:43Vous vouliez d'autres choses.
10:45Vous vouliez d'autres choses.
10:47Ils sont en train de travailler.
10:48Il a dit autant de choses là qu'il en a fait sur le terrain.
10:53Exactement.
10:54Ça, c'est pas bien.
10:54Il y a eu une belle occasion aussi.
10:56On l'a vu tout à l'heure.
10:57La morale de tout ça, c'est bien de travailler dans la sérénité.
11:00Parce que Lyon, il y a un mois, un mois et demi de ça,
11:04ils ne savaient pas où ils allaient éviter les championnats.
11:06Ils se retrouvent, puis en fait, on les a laissés tranquilles.
11:09Ils ont contrôlé leur effectif avec les moyens qui sont les...
11:12C'est vrai.
11:13Et puis, vous travaillez dans une atmosphère de sérénité, de tranquillité.
11:16Vous n'êtes pas tous les jours dans des effets d'annonce,
11:19d'expliquer le recrutement, les problèmes internes,
11:21les problèmes de relations, les égos, le vestiaire.
11:24Mais en fait, ça pollue.
11:25Ça pollue toute une préparation.
11:27C'est vrai que Lyon, on leur fout la paix par rapport à...
11:29C'est vrai.
11:29Et quand vous travaillez dans la sérénité, vous vous préparez.
11:31Parce qu'une préparation d'une saison, c'est un vrai travail.
11:34C'est un vrai travail sur la durée.
11:36Mais quand il y a trop de choses qui s'y passent,
11:39à un moment, il y a des...
11:40L'été dernier, on nous a expliqué,
11:42en tout cas, Pablo Longoria nous a expliqué,
11:44qu'on allait voir ce qu'on allait voir.
11:46Et qu'à partir de maintenant, donc l'été dernier,
11:49ce serait une nouvelle politique sportive à l'Olympique de Marseille.
11:51Qu'on serait dans la stabilité,
11:53qu'on s'est donné sur une nouvelle ère
11:54qui part sur trois ans avec un entraîneur merveilleux, etc.
11:57On constate quand même que le grand monopoli
12:00auquel est habitué l'Olympique de Marseille
12:02depuis que Pablo Longoria dirige ce club, continue.
12:06Et que, évidemment, que les joueurs qui sont là,
12:09ils ne savent pas si après-demain,
12:10ils sont toujours titulaires, remplaçants,
12:13ou s'ils ne seront pas dans un loft.
12:15À un moment, ça ne peut qu'impacter, effectivement,
12:17cette sérénité, forcément.
12:19Là, ce qu'on est en train de vivre ce soir,
12:20l'impact de cette victoire de l'Olympique lyonnais.
12:22Giovanni a commencé à en parler tout à l'heure.
12:24L'impact, il est au-delà même de ce qu'on peut ressentir là.
12:28Vous trouvez ?
12:28Moi, je crois.
12:30Pour l'OM.
12:31Pour l'OM.
12:32Pour Lyon, ce n'est pas la même chose
12:33de faire trois victoires consécutives
12:35et de battre l'OM du contexte.
12:37Pour Lyon, pour eux,
12:39il y a vraiment full bonus complet.
12:42Mais il y avait quand même Corentin Tolisso
12:44qui avait expliqué en tout début de saison,
12:47et là, c'était une pierre dans le jardin de John Textor,
12:49il a dit, cette saison, en tout cas, depuis cet été,
12:53les choses sont en ordre.
12:55On travaille de manière beaucoup plus organisée.
12:57On sait qui fait quoi.
12:58Et ça change la vie.
13:00C'est-à-dire, en gros, ça apaise complètement le climat.
13:02Évidemment, suivez mon regard du côté de John Textor.
13:05De l'autre côté, ça va être très, très compliqué.
13:07Parce que ce que dit Sébastien,
13:08on est déjà à neuf mouvements du côté de Marseille.
13:10Ce n'est pas fini, visiblement,
13:11d'après ce qu'on a compris.
13:13Et c'est vrai que cette histoire Rabiot,
13:15sur le premier match,
13:17tu as le droit de perdre à Rennes,
13:18ça arrive, c'est le football,
13:19c'est la première journée,
13:21il n'y a pas le feu non plus.
13:22Mais cette histoire Rabiot,
13:23qui a pris des proportions incroyables,
13:25en fait, sous couvert de...
13:27Parce que c'est un peu comme ça que ça a été vendu.
13:29On défend l'institution,
13:30et pour la préserver,
13:30il faut prendre des décisions radicales vis-à-vis de Rabiot.
13:33Je pense que ça a braqué une partie du vestiaire.
13:34Parce que moi, je suis attentivement
13:36la conférence de presse de Heuillière
13:37qui suivait cet incident-là.
13:39Je peux te dire qu'il n'avait pas digéré.
13:40Mais les types ne comprennent pas.
13:41Ils comprennent pas.
13:42Ça a déjà été évoqué 100 fois,
13:43mais les types ne peuvent pas comprendre.
13:45Des gens qui ont été dans des vestiaires
13:47pendant des années,
13:48on en a au moins trois ici,
13:50ils ont assisté à combien de bagarres
13:52dans leur carrière.
13:53Je veux dire...
13:53Les mecs ne se font pas virer pour ça.
13:54Personne n'a été licencié pour cette raison-là.
13:56Donc ça n'a aucun sens,
13:58et donc personne ne comprend.
13:59L'impact, en tout cas,
14:00il est plus grand que ce qu'on aurait pu imaginer
14:02C'est dur de te mettre en ordre de marche
14:03quand tu es joueur
14:05et tu ne comprends même pas ta direction
14:07et qu'ils parlent en plus de plusieurs voix.
14:09En plus, on multiplie,
14:12mais il y a des joueurs
14:13comme Gouiri l'année dernière,
14:15c'était Van Basten.
14:16Et ils reprennent le début de la saison
14:18et ils ne jouent pas,
14:18ils prennent quelqu'un d'autre.
14:20Le mec, il n'est même pas rentré aujourd'hui.
14:21Il est sur le banc.
14:23Et Gouiri, on a l'habitude avec lui.
14:24Là, c'est pas...
14:26C'est pour tous les joueurs.
14:28C'est pas le bord de Marseillais.
14:30C'est à un moment donné Gouiri
14:31qui a toujours eu un problème
14:32avec la concurrence.
14:33Oui, mais là, il a encore été mauvais.
14:35Attention, Balerdi en zone mix, les amis.
14:37On y va en direct.
14:37Avec Balerdi, le capitaine marseillais.
14:39Attention, en zone mix.
14:40J'ai eu trois points.
14:43Après un erreur,
14:44moi, je prends la responsabilité
14:45de l'expulsion de CJ.
14:49C'est moi qui ai commencé.
14:50Après, c'était dur.
14:51C'était dur.
14:52En un mois, ici, c'était dur.
14:56C'était triste, la soirée.
14:58On a l'impression que,
14:59dans ce début de saison,
15:00tout s'enchaîne,
15:00mais du mauvais côté pour vous,
15:01est-ce que c'est aussi votre sensation ?
15:04Maintenant, c'est un défaite.
15:05Il faut...
15:06C'est dur.
15:07Pour le bestiaire, c'est dur.
15:10Maintenant, on a la trêve.
15:11On doit réfléchir
15:12à ce qu'on a fait mal.
15:15On doit repartir.
15:16Mais aujourd'hui, c'est très dur.
15:18Définiment, vous avez toujours le même problème.
15:19Comment tu expliques
15:20cette friabilité que vous avez ?
15:22Fébril.
15:24Fébril.
15:24Fébril.
15:25Fébril.
15:25Fébril, c'est ce que tu veux.
15:26Ce soir, c'était quoi ?
15:29C'était un erreur.
15:31Hein ?
15:31Tu m'accompens ton cas,
15:32vous perdez au final.
15:32Oui, mais ce n'était pas le même but
15:34qu'on a...
15:34Vous avez eu, vous avez eu.
15:35Ok.
15:37Prochain ?
15:38La friabilité de la défense.
15:39Je ne vais pas répondre.
15:39Prochaine question, s'il vous plaît.
15:41Vous dites qu'il faut travailler,
15:42il faut s'améliorer.
15:43Est-ce que le chantier est grand
15:44et qu'est-ce que toi,
15:45tu cibles comme capitaine
15:45qui sont les principaux points ?
15:47Maintenant, il faut...
15:49Il faut se tranquilliser
15:50parce qu'un défaite comme ça,
15:52c'est très dur pour la tête.
15:53Et il faut profiter
15:56parce qu'on est à la trêve.
15:58Et il faut rester humble
15:59parce qu'on a fait des bonnes choses,
16:02mais ce soir, ce n'est pas le cas.
16:05Il faut recommencer.
16:07Il faut recommencer avec Lorient
16:08parce qu'on a un logement.
16:10Et on doit continuer.
16:13Merci beaucoup.
16:13Merci.
16:14Merci.
16:16Léonardo Balerdi
16:17qui est venu s'exprimer en zone mixte,
16:19on n'a pas bien entendu
16:20la question à laquelle
16:21il ne voulait pas répondre.
16:22Évidemment, le visage très fermé,
16:25Balerdi.
16:25On va aller voir Giovanni
16:26qui était juste à côté.
16:28Giovanni, cette question
16:29à laquelle il n'a pas voulu répondre
16:30et puis votre impression
16:31sur Balerdi
16:33qui avait l'air de se contenir
16:35pour ne pas exploser.
16:36C'était une question
16:41d'un de nos confrères
16:42de la Provence
16:43qui en fait lui demandait
16:43d'où venait cette friabilité
16:45de la défense
16:47de l'Olympique de Marseille.
16:49Il y a eu une relance
16:49du journaliste
16:50mais Léo Balerdi
16:51n'a pas voulu répondre.
16:53Après, il s'est présenté le premier.
16:55Il a dit qu'il prenait pour lui
16:57cette expulsion de Riley.
17:00Il a défendu son jeune compatriote
17:02mais effectivement,
17:03on sent beaucoup de frustration
17:04et de déception
17:05dans les mots du capitaine
17:06de l'Olympique de Marseille.
17:08Ça veut dire que c'est un sujet
17:09qui doit devenir
17:10sacrément pesant à l'OM
17:11s'il ne souhaite pas spécialement
17:12répondre à cette question
17:13sur la friabilité de la défense.
17:15Ça veut dire que c'est une musique
17:16qui est là en permanence.
17:18C'est une musique
17:18qu'on a à tous les matchs.
17:19Mais on revient à ce qu'on disait
17:21à la mi-temps.
17:22C'est un problème d'organisation.
17:24On l'a vu tout à l'heure,
17:26ils sont mieux
17:27quand ils savent défendre
17:27et qu'ils se mettent en place
17:28et qu'ils jouent le contre.
17:30Mais ils veulent attaquer.
17:31On va prolonger évidemment.
17:32Giovanni, une précision ?
17:36Oui, juste,
17:37il y a un mot très important
17:38qu'a employé Léo Balerdi.
17:39Il a dit qu'il faut profiter
17:40de la trêve pour se tranquilliser.
17:43Et c'est vrai que ce qu'on a vu
17:44tout au long de la rencontre,
17:46ce qui s'est passé évidemment
17:47après le match face au Stade Rennais,
17:49c'est qu'à tous les étages de Marseille,
17:52on a l'impression
17:52qu'il y a de la nervosité.
17:54Et que le capitaine de l'OM
17:55ce soir parle,
17:56il faut qu'on se tranquillise.
17:57Je trouve que les mots
17:58sont assez forts tout de même.
18:01Tranquillité à amener pour l'OM.
18:04Dev, c'est important.
18:06Pardon, Dev.
18:07Ils vont faire un ritiraud
18:08pour se calmer.
18:09Six mois.
18:10En fin de saison,
18:11ils avaient fait ça
18:11un peu à répétition comme ça.
18:13Évidemment, je plaisante.
18:14Mais je veux dire,
18:14on a l'impression que ce...
18:16Ce n'est pas le contexte, Marseille,
18:18mais en tout cas,
18:19cette façon de fonctionner
18:21avec une espèce d'hypernation
18:24de la nervosité à tous les étages,
18:26ça contamine tout le monde.
18:27Et je pense que ce n'est pas un hasard
18:28si ça craque.
18:28Là, même s'ils se retrouvent
18:29en stage pendant une semaine,
18:32l'affaire Rabiot,
18:32ils l'ont sur le dos.
18:33Oui, ce que disait.
18:34L'étangécière, ce que disait,
18:35ils l'ont là.
18:37Ils ne l'ont pas réglé.
18:38Ça a mis du poison
18:39pour tout le monde.
18:40Il se dit, ça va être moi demain.
18:42Vous êtes dans un club particulier,
18:44déjà, bien sûr.
18:44C'est plus dur à l'Olympique de Marseille,
18:46première chose.
18:47Et en plus de cela,
18:48vous avez des dirigeants
18:48et un entraîneur
18:50qui sont en permanence
18:52sur le registre de l'émotion.
18:54En permanence.
18:55Quand vous avez un entraîneur
18:56qui, lorsqu'il parle d'un de ses joueurs,
18:58Adrien Rabiot,
18:59qui a quand même un petit CV,
19:01et qui nous explique
19:02qu'il lui a fait plus de câlins
19:04qu'à son propre fils,
19:05si vous voulez,
19:06cette espèce d'infantélisation permanente,
19:09voire aussi de culpabilisation,
19:11est totalement néfaste,
19:13à mon avis,
19:14à la performance
19:14et à la gestion d'un groupe.
19:16Parce que les joueurs,
19:16non mais les joueurs ne sont plus,
19:17ce ne sont plus les joueurs
19:18des années 80.
19:20Vous ne pouvez pas leur parler comme ça.
19:21Ça ne fonctionne pas.
19:22Donc pour toi,
19:23Dezerbi n'est pas un entraîneur
19:24du niveau de l'Olympique de Marseille.
19:26De l'Olympique de Marseille ?
19:27Puisque le ré-tireau,
19:29ça n'allait pas.
19:30Là, tout à l'heure,
19:31la compo, ça ne va pas.
19:33Là, il n'est pas à la hauteur.
19:35Au niveau émotionnel,
19:38donc c'est une trompette en fait.
19:40Dezerbi n'a pas le niveau
19:40de l'Olympique de Marseille.
19:41Si tu penses que c'est une trompette,
19:42je peux comprendre,
19:43mais moi, je ne dirai pas
19:44jusqu'à ce cas-là,
19:45loin de là.
19:45C'est toi qui exposes des choses
19:47depuis tout à l'heure.
19:48Chacun vos arguments.
19:49J'ai trop de respect.
19:50Non mais visiblement,
19:52ça n'existe parce que
19:53il aime beaucoup
19:54la direction de l'Olympique de Marseille.
19:56Mais tu as le droit.
19:56Si Dezerbi,
19:57c'est un entraîneur qui est nul,
19:59tu ne peux pas mieux l'exposer en plus.
20:01Je t'entends depuis plusieurs mois
20:01à expliquer que Mehdi Benassia
20:03est le meilleur directeur sportif
20:04de l'histoire de ce jeu.
20:06Il n'y a pas de souci.
20:07Je respecte ta position.
20:08C'est un restant sur Dezerbi ce soir.
20:10Moi, sur Dezerbi,
20:10je ne dis pas que c'est le meilleur.
20:12Je te dis simplement
20:13que c'est un entraîneur
20:14qui a des références.
20:15Et il a quelle référence ?
20:16C'est quoi la référence ?
20:18Il a des références
20:18de Ligue des Champions.
20:19Il a des références de...
20:21Non mais explique-moi,
20:22c'est quoi ces clubs ?
20:23C'est Sassoualo.
20:23Il a fait des choses merveilleuses
20:24avec Sassoualo.
20:25Il a fait Brighton.
20:26Justement, avec des clubs moyens,
20:31il a fait des choses très bien.
20:32Moi, je dis juste
20:33et je le répète depuis un an,
20:34c'est que les grands clubs
20:36ont nous annoncé Dezerbi
20:38dans les très grands clubs.
20:40D'accord ?
20:41Bayern de Munich,
20:42Barcelone,
20:43Manchester.
20:44Les très grands clubs,
20:45à un moment,
20:45ils ont arrêté de le regarder.
20:48Parce qu'en fait,
20:48les très grands clubs,
20:49ils regardent ce qui est fait
20:50sur le terrain
20:51et M. Dezerbi est évidemment
20:54un très bon tacticien
20:55mais ils regardent aussi
20:56la gestion émotionnelle des choses.
20:58Et si les très grands clubs,
20:59ils n'ont pas voulu de Dezerbi,
21:01ce n'est pas par hasard en fait.
21:02Guardiola était un maître émotionnel.
21:04Jürgen Klopp était un maître émotionnel.
21:06C'était des mecs hyper zen
21:08qui n'étaient jamais dans les émotions.
21:10Ce n'est pas une question de zénitude.
21:12Je ne sais pas.
21:12Je ne sais pas.
21:14Mais je pense que oui.
21:15On va mettre un entraîneur au milieu.
21:16Si tu compares Dezerbi
21:17avec Klopp et Guardiola,
21:19avançons un petit peu les amis.
21:20Sassoualo, Marseille,
21:22Ludo,
21:23tu parles d'émotion.
21:24Ludo,
21:24Donc les entraîneurs de haut niveau,
21:26ils n'ont pas le droit d'avoir d'émotion en fait.
21:28Dans tous les clubs,
21:29c'est calme le plan.
21:30Si tu penses que toi,
21:30tu aurais accepté,
21:32toi, Ludovico Braignac,
21:34qui a une magnifique carrière
21:35mais pas celle d'Adrien Rabiot quand même.
21:37Si toi,
21:37tu aurais accepté
21:38qu'on te dise
21:39qu'on te fait des câlins toute l'année,
21:42que tu as été très gentil avec toi,
21:44tu ne l'aurais pas accepté.
21:45Tu le sais très bien.
21:46Déjà à Hausser avec Coréat,
21:48tu n'accepterais pas des trucs.
21:49Donc imagine un Versailles
21:50avec Dezerbi,
21:51si on t'avait dit ça.
21:52Et c'est pour ça que tu connais très mal
21:53les vestiaires,
21:53tu crois les connaître
21:54mais tu les connais très mal.
21:56C'est qu'en fait,
21:57les joueurs pour 90...
22:00Les joueurs pour 90%
22:03sont demandeurs de ça.
22:04Ce ne sont pas les entraîneurs
22:05qui vont chercher ça,
22:06c'est les joueurs qui sont demandeurs.
22:08C'est pour ça que tu connais très mal.
22:10Mais Adrien Rabiot,
22:11il se complaisait très bien
22:13dans ce rôle de père-fils,
22:14ça lui allait très bien.
22:15C'est pour ça d'ailleurs
22:16où ça a explosé entre les deux.
22:17Adrien Rabiot,
22:18il y a beaucoup pété.
22:19On avance pour revenir
22:20sur le match de ce soir.
22:22Ludo-Sébastien ?
22:22C'est quoi ton lien
22:23avec Médie Benassia
22:24et l'Olympique de Marseille ?
22:25Sébastien Ludo.
22:26Sébastien Ludo.
22:27Mais je trouve que
22:28démonter les gens
22:29pour démonter les gens...
22:30Mais moi je ne démonte pas les gens
22:31parce que j'ai dit.
22:31Et tu n'as pas d'argumentation en fait.
22:34Tu n'as pas d'argumentation ?
22:35Non, tu n'as pas d'argumentation.
22:36Sébastien Ludo.
22:37Non, Sébastien Ludo.
22:37Sébastien, Sébastien.
22:40En revanche, il y a des arguments.
22:42Sébastien Ludo.
22:44L'éducation, ça s'appelle un argument.
22:46Et donc de Zerbi,
22:46la première chose que j'ai dite,
22:47c'est que je trouvais
22:48qu'il avait fait le bon choix
22:49à la mi-temps
22:49en changeant son système.
22:51Et vous l'avez dit tout à l'heure.
22:52Sébastien Ludo,
22:53on sort de ce face-à-face
22:54simplement avec Giovanni
22:56qui souhaitait rebondir.
22:58Giovanni.
23:00Giovanni souhaitait rebondir
23:01et ensuite Régis et Raymond.
23:02Et on avance s'il vous plaît.
23:04Moi, je voulais juste dire
23:08par rapport à ce qu'évoquait Sébastien,
23:09là où je le rejoins,
23:10il ne s'agit pas de remettre en cause
23:13les compétences de Roberto Dezerbi
23:15qui est un bon technicien.
23:16Mais je trouve que très souvent,
23:18il met un peu de l'huile sur le feu
23:19du côté de l'Olympique de Marseille.
23:22L'an passé, je me souviens encore
23:23de sa sortie en disant
23:25si c'est moi le problème
23:26après le match face à Auxerre,
23:28je peux partir.
23:28Je trouve qu'il ajoute de la nervosité
23:31alors que de l'autre côté,
23:32la direction marseillaise
23:33Emédie Benatia et Pablo Longaria
23:35nous posent un plan sur trois ans.
23:38Et je trouve que le comportement émotionnel
23:40de Dezerbi ne va pas dans le sens
23:41de la stabilité.
23:42En tout cas, c'est ce que je ressens
23:43à chaque fois que je vois
23:44les Marseillais du stade, etc.
23:46Il y a une espèce de nervosité
23:48que je ne m'explique pas
23:49parce que l'an passé,
23:50si on prend juste l'aspect comptable,
23:51la saison de l'OM,
23:52elle est réussite.
23:53En fait, ils sont deuxième
23:53derrière le Paris Saint-Germain.
23:55Ils ont gardé la colonne vertébrale.
23:56Donc, il n'y a aucune raison
23:57qui explique ce début de saison
23:59très nerveux,
24:00si ce n'est à mon sens,
24:01en partie, le comportement
24:02de Roberto Dezerbi.
24:03Il a raison, c'est ce que je disais.
24:04Ils devaient arriver lancés
24:05parce qu'ils avaient très bien fini
24:07et que leur intersaison,
24:08malgré tout, avant cette histoire
24:09d'arène, c'était globalement,
24:11ils avaient gardé les cadres,
24:13les joueurs importants, on va dire,
24:14plus upgradés avec Obama et Young Parsi,
24:17un ou deux défenseurs,
24:18Medina, etc.
24:20Et en fait, tu t'aperçois
24:21qu'en fait, tout a explosé à Arène.
24:22Et que là, maintenant,
24:24pour raccommoder les trucs,
24:25reconsolider,
24:26franchement, ça va être très compliqué.
24:28Après le mercato, ça arrive.
24:29Parce qu'une fois qu'il n'y a plus
24:30le mercato, il y a eu des exemples,
24:32notamment à Lyon.
24:34Une fois que le mercato était terminé,
24:35il y avait un peu plus de sérénité.
24:37Régis et Raymond, ensuite,
24:39votre regard sur ce que l'OM
24:40a dégagé ce soir,
24:42parce qu'on s'appuie sur le match,
24:43par rapport à Dezerbi,
24:45à la prestation de l'OM.
24:47Et vous me direz tout à l'heure
24:48si ça devient alarmant pour l'OM.
24:51Déjà, ne comptez pas sur moi
24:52de pouvoir me permettre
24:53de juger l'entraîneur Dezerbi.
24:56Je ne le connais pas.
24:58Que j'ai une opinion.
24:58Après, j'ai envie de demander
24:59à Ludo et à Seb.
25:01Quelle est pour eux
25:02la définition d'un bon entraîneur ?
25:04Ça prendrait des heures.
25:07Ça prendrait une émission spéciale.
25:09Mais votre ressenti, Régis Lobéli ?
25:11Après, moi, mon ressenti,
25:12en fait,
25:13est-ce que c'est vraiment dû
25:14à un problème d'entraîneur ?
25:15Est-ce que c'est vraiment dû
25:16à un problème de contexte de club
25:18par rapport aux problèmes
25:19qui sont gérés, mal gérés
25:21d'une certaine façon ?
25:22Alors, on sait que Marseille
25:24est un contexte émotionnel
25:26à tous les niveaux,
25:27très élevé,
25:28en bas comme en haut,
25:29parce que vous perdez,
25:30c'est dramatique,
25:31parce qu'en fait,
25:31vous avez l'impression
25:32que tous les week-ends,
25:33si on est dans un état d'urgence,
25:35que vous êtes obligés de gagner,
25:36et si vous ne gagnez pas,
25:37il y a des problèmes
25:38qui vont sortir tous les week-ends.
25:40S'il n'y a pas
25:41une atmosphère de travail
25:42et de sérénité tranquille,
25:43vous n'y arriverez jamais,
25:44quel que soit le contexte.
25:46Maintenant, à Marseille,
25:47c'est vrai,
25:47et c'est simple à répéter,
25:48c'est un club particulier.
25:50Vous devez vivre
25:51avec cette particularité,
25:52avec des choses qui ne se passent
25:53pas dans les autres clubs.
25:55Maintenant,
25:56que ce soit l'entraîneur,
25:56le directeur sportif,
25:58le président,
25:59le DG,
25:59qui ont leur responsabilité,
26:01il faut admettre
26:02que la gestion
26:02de ces derniers temps
26:03de l'actualité
26:04n'a pas été bien gérée.
26:05En fait,
26:06ça a engendré
26:06beaucoup de quiproquos,
26:08de mauvaises réponses,
26:10de mauvaises questions.
26:12Maintenant,
26:13la situation de déshabiller
26:14en tant d'entraîneur,
26:14c'est vrai que c'est quelqu'un
26:15émotionnel,
26:17il aime profondément le foot,
26:18c'est une évidence,
26:19il aime le foot,
26:20il aime le jeu.
26:21Parfois,
26:21peut-être,
26:22il ne se retrouve pas
26:22avec les joueurs
26:23qu'il a à sa disposition,
26:25peut-être dans l'engagement,
26:26dans ce que peut-être
26:26lui,
26:27il veut exprimer.
26:28Peut-être son message
26:29ne passe pas
26:29de certaines façons.
26:31Mais on peut...
26:33Je dirais,
26:33la fragilité
26:34d'un entraîneur
26:35avec un groupe
26:36dans la conception du foot
26:37que vous voulez mettre en place,
26:39elle n'est pas simple,
26:39elle n'est pas évidente.
26:40Et moi,
26:40je trouve qu'il y a
26:41trop de choses
26:42qui changent
26:43tous les ans
26:43à travers un recrutement.
26:45Vous avez fini
26:46seconde l'année dernière.
26:48Pourquoi tout bouleverser
26:49d'un secours ?
26:50Pour quelle raison ?
26:51Après,
26:51moi,
26:53je suis d'accord,
26:53la gestion de Rabiot,
26:56c'est le traité
26:57comme mon fils.
26:58Mais en fait,
26:58vous êtes fous
26:58parce que
26:59la gestion d'un vestiaire,
27:01vous savez pertinemment
27:02que dans la semaine,
27:03quand vous déclarez ça,
27:04les joueurs,
27:04ils vont venir
27:05dans votre vestiaire,
27:05ils vont dire
27:05donc Rabiot,
27:06nous on veut qu'il revienne,
27:08mais vous avez déclaré
27:08que c'était mon fils.
27:09Je l'ai aimé
27:10plus que mon propre fils.
27:12Vous êtes père,
27:13mais vous n'en avez pas
27:14compte les dégâts
27:14que ça peut faire
27:15dans un vestiaire
27:15parce que ça fait des dégâts,
27:16quoi qu'on en dise.
27:17Tu ne connais pas bien
27:18les vestiaires de foot
27:18non plus.
27:20Tu crois ?
27:20Apparemment,
27:21je ne sais pas.
27:23Attention à ne pas
27:25trop me chercher quand même.
27:27Raymond,
27:28et on reste
27:29dans une bonne ambiance.
27:30Raymond,
27:31on pourra réagir là-dessus.
27:32Moi,
27:33pour parler de Serbie,
27:34et je l'ai dit
27:35l'année dernière
27:36en fin de saison,
27:37autant je l'avais critiqué
27:39au début de saison,
27:40sa manière de jouer,
27:42je veux dire,
27:42on l'avait annoncé
27:44comme un entraîneur
27:45offensif,
27:45comme un entraîneur
27:46qui joue,
27:47qu'un entraîneur
27:47qui fait du beau football.
27:49Il a pris 3-4 roustes
27:50en prenant des buts
27:52contre Ouxerre,
27:55contre...
27:56Il y a eu 3 matchs
27:57où il perd contre Reims.
27:59Des boulevards,
28:00il y avait.
28:01Et il est revenu
28:01à autre chose.
28:02Il est revenu,
28:03il a changé son organisation,
28:05il a changé un petit peu
28:06son idée de base.
28:08Et il a réussi.
28:09On peut dire
28:10qu'il a réussi la saison.
28:11Il est deuxième
28:11et il finit.
28:13Donc, bravo.
28:14Il reparte là aujourd'hui.
28:15J'ai vu ce match.
28:16On a vu le match
28:16contre Rennes.
28:17On a vu le match...
28:19Le PFC, c'est pareil.
28:21Si le PFC est un peu
28:22plus efficace,
28:23ils ont les mêmes boulevards.
28:24Il est reparti
28:25sur les mêmes bases.
28:26Et on s'est rendu compte
28:27en deuxième mi-temps
28:27que finalement,
28:29en défendeur,
28:30et en jouant le contre,
28:32ils avaient quelque chose,
28:33ils avaient des capacités
28:34et des possibilités.
28:36Et c'est Seb qui le dit
28:37tout à l'heure,
28:38il veut jouer
28:39et beaucoup d'entraîneurs,
28:41c'est une mode
28:41et on est obligé,
28:42les entraîneurs
28:42sont presque obligés
28:44de le faire maintenant.
28:45Il faut qu'ils jouent,
28:45il faut qu'ils aient le ballon,
28:46il faut qu'ils aient la possession.
28:48Mais quand on a
28:48les joueurs du Barça,
28:49oui, c'est jouable.
28:50Quand on a les joueurs
28:51du Real,
28:51oui, c'est jouable.
28:53Mais quand on a
28:53les joueurs de Tartampion,
28:55mais non,
28:56ce n'est pas jouable.
28:56Les joueurs de Noël
28:57ne sont pas encore
28:58les joueurs de Tartampion.
28:59Quand on a des joueurs moyens,
29:02non, parce que quand
29:03tu as une équipe
29:04bien organisée
29:05qui t'attend,
29:06qui sait utiliser les comptes,
29:08tu as fait des boulevards,
29:09tu as ouvert des espaces
29:09et les mecs,
29:10ils y vont.
29:11Quand tu prends l'option de jeu,
29:12vouloir jouer haut,
29:14la ligne défensive
29:16est très très haute.
29:16Combien de fois
29:17ils se font prendre dans le dos ?
29:18Pour régler déjà ça,
29:19il faut que les mecs de devant,
29:21ils participent un petit peu
29:22quand même
29:22à la récupération du ballon,
29:23à la réaction.
29:24Et il y a trop
29:25d'équipes adverses
29:26qui sortent facilement
29:27de ce premier pressing
29:28parce qu'en fait,
29:29il ne se passe pas grand-chose.
29:30Donc, est-ce que là,
29:31le rôle de l'entraîneur,
29:33et là je me permets,
29:34de se dire,
29:35on est en difficulté là,
29:36est-ce qu'on ne doit pas
29:36faire reculer le bloc ?
29:38Est-ce qu'il ne doit pas
29:38être bloc mi-terrain
29:39ou un petit peu plus bas ?
29:40En deuxième mi-temps,
29:40ils ont fait ce choix
29:42qui était un bon choix
29:44quelque part
29:44parce que la vérité du terrain
29:46a été bonne quand même.
29:47Et qui est un bon choix
29:47en infériorité numérique,
29:49c'est-à-dire qu'à 11 contre 11,
29:50jamais je pense qu'il renonce
29:52à ce point.
29:53Est-ce qu'il ne change pas
29:55le niveau de son bloc ?
29:57Parce qu'en premier mi-temps,
29:57le problème du bloc,
29:58il était...
29:59Il est criant.
30:00Il était criant aussi
30:01contre les PFC,
30:02on est d'accord.
30:02Les Grenoude,
30:03il ne défendait pas en fait,
30:04il ne faisait rien en fait.
30:06Sorti à la mi-temps d'ailleurs,
30:07Greenwood.
30:07Déclaration de Robert-Poix-desherbillé,
30:09Romain.
30:09Oui, une première réaction
30:10de l'entraîneur marseillais
30:11chez nos confrères de Ligue 1.
30:12Plus là encore,
30:13c'était convenable à 11 contre 11.
30:14On a peu concédé,
30:16peu concédé d'occasion.
30:17En première période,
30:18malgré Fofana,
30:18qu'on a eu du mal à gérer,
30:19mon plus grand regret,
30:20c'est de ne pas avoir joué
30:21à 11 contre 11.
30:22On le rappelle,
30:2329e minute,
30:23carton rouge contre
30:24CJ et Gane Riley.
30:25Alors, rebondissons là-dessus.
30:26Est-ce que l'exclusion
30:27transforme l'Olympique de Marseille ?
30:30Vous aviez vu des choses
30:30intéressantes de l'OM avant ?
30:32Il ne regrette pas
30:33d'avoir joué à 10 contre 11,
30:34à 11 contre 10 à Rennes ?
30:36Non plus.
30:39La saison, c'est ça à un moment.
30:41Je trouve que ça ne tient pas.
30:42Après, peut-être que c'est pareil,
30:44c'est une réaction,
30:45il n'a pas encore le recul,
30:45il n'a pas revu le match.
30:47Moi, je n'ai pas trouvé
30:47qu'à 11 contre 11,
30:48Est-ce que c'était convenable ?
30:49Mais non, même pas.
30:50Parce que c'est ce que dit...
30:51Moi, je n'ai pas trouvé
30:52que les premières minutes
30:54avaient été hachées,
30:55plutôt à l'avantage de Marseille,
30:57mais sans que ça donne
30:57quoi que ce soit.
30:58Et à partir du moment
30:59où Lyon a réussi un tout petit peu
31:00à mettre le ballon sur le pied,
31:01je pense notamment à Tyler Mortol,
31:03j'insiste sur ce garçon
31:05qu'il aura fait une chanson
31:06pas possible,
31:07et qu'ils ont commencé
31:08à trouver les situations
31:09pour trouver Fofana,
31:12pour trouver Vinicius
31:13sur le côté.
31:15Abner ?
31:16Ah, Abner.
31:17Oui, oui.
31:17Non, à vous, je ne sais pas.
31:19Non, il n'est pas
31:19dans une autre dimension, Dave.
31:23C'est pour upgrader
31:24cet Alipicot, tu vois.
31:25Tu dis Fofana, Vinicius,
31:27c'est bien.
31:27C'est un familier.
31:28C'est un familier.
31:29Il est toujours avec nous,
31:30Raymond, ne vous inquiétez pas.
31:31Non, non, mais moi,
31:32je trouve que...
31:33Alors, je ne sais pas
31:34si c'est une espèce
31:35de façon de déplacer le débat,
31:37de se réfugier derrière
31:38cette expulsion,
31:39non pas en disant
31:40qu'elle est injuste,
31:41mais en disant
31:41que derrière, le match
31:42n'est plus le même.
31:43Moi, je ne trouve pas
31:43que Marseille a été convenable.
31:45Moi, je ne trouve pas.
31:46Je pensais qu'ils allaient
31:46prendre les Lyonnais à la gorge,
31:47qu'ils allaient vraiment
31:48leur mettre une pression
31:49pas possible.
31:50Je ne l'ai pas vu,
31:50ça, 11 contre 11.
31:51Et j'ai trouvé qu'en fait,
31:52l'expulsion avait un peu
31:53accéléré effectivement
31:54le fait que les Lyonnais
31:56étaient en train
31:56de prendre le dessus
31:57de toute façon sur ce match.
31:58Après, ça a été
31:59dans les grandes largeurs.
31:59Sauf en seconde période,
32:00finalement.
32:01Quentin Tolisso
32:02tient en direct
32:03depuis la zone mixte
32:04après la victoire de l'OL.
32:05On le rappelle 1-0
32:05face à Marseille.
32:07Bonsoir Corentin.
32:13Je suppose qu'on ressort
32:14avec beaucoup de fierté
32:15de cette victoire
32:16dans un choc aussi important.
32:17Oui, bien sûr.
32:18On est très, très fiers
32:19d'avoir pu gagner.
32:20Très contents.
32:21Voilà, c'était un match
32:21compliqué.
32:23On a su les mettre
32:24en difficulté.
32:25Ils ont pris ce carton rouge.
32:26Après, à partir de ce moment-là,
32:27c'est sûr qu'ils étaient
32:28un peu plus bas.
32:29Donc, il fallait trouver
32:30d'autres solutions.
32:31Et on l'a trouvé à la fin.
32:33On a été patient.
32:34On n'a pas abandonné.
32:35On a continué.
32:36Et voilà, on a été récompensé
32:37de nos efforts.
32:38Ça fait 3 sur 3.
32:39Corentin, ce n'est pas arrivé
32:40à l'OL depuis très longtemps.
32:42Même depuis qu'ils sont
32:43remontés en Ligue 1.
32:44Après ce que vous avez connu
32:45cet été, c'est une histoire
32:46qui est assez belle.
32:47Oui, c'est une belle histoire.
32:50C'est une bonne chose.
32:51On a réussi à faire 9 sur 9.
32:53Il faut qu'on continue,
32:55qu'on reste humble
32:55parce qu'on n'arrivait nulle part.
32:58Et si on ne reste pas humble,
32:59c'est ça qui peut nous griller.
33:00Donc, garder cette humilité,
33:02continuer à bien travailler.
33:04C'est ce qu'on fait.
33:04Et pour moi, si on continue
33:06à travailler,
33:06on sera toujours récompensé.
33:08Donc, voilà.
33:10Toute l'équipe tire
33:10dans le même sens.
33:11On a vraiment, je le répète,
33:12chaque semaine,
33:13un très, très bel état d'esprit.
33:14Et ça, c'est encore vu ce soir
33:15avec le public
33:16qui a fait vraiment
33:17un travail extraordinaire
33:19pour nous pousser.
33:20Et voilà, je pense que
33:21si on a mis ce but aussi,
33:22c'est grâce à eux.
33:23Avec le départ de Georges,
33:24vous n'aviez pas forcément
33:25d'avance de métier ce soir.
33:26Et vous avez fait peur
33:27de solidarité
33:28en essayant tous de marquer.
33:30Du coup, vous êtes un petit peu dit
33:31qu'on y va tous, on essaye.
33:32Oui, c'est sûr qu'aujourd'hui,
33:34on a joué sans avant-centre.
33:36À partir du moment
33:37où ils sont passés à 10,
33:38j'ai essayé un peu
33:39de jouer plus haut
33:40et de jouer avant-centre.
33:41Ça n'a pas été facile,
33:43je ne vous le cache pas.
33:44Mais voilà, je pense que
33:45pour l'équipe, c'était important
33:46qu'il y ait quand même
33:47un joueur un peu plus haut
33:47et qu'il reste dans la surface.
33:49Pas trop de monde
33:50derrière la balle
33:51parce qu'il fallait quand même
33:52apporter du danger.
33:54Et voilà, il fallait
33:55qu'un maximum de joueurs
33:56se projettent.
33:57On a vu sur le but,
33:58c'est Tanner qui la dévie,
33:59pour Nico.
33:59Et au final, c'est Pavel qui marque.
34:01Donc, tout le monde était concerné.
34:03Tout le monde avait vraiment
34:04vécu de gagner ce match.
34:05Après tout ce qui s'est passé
34:06au début de l'été,
34:07ce week-end encore
34:08avec le départ de Georges,
34:09qu'est-ce que ça représente
34:10d'être à 9 sur 9 sur outre ?
34:12On est un peu sur un nuage
34:14en ce moment.
34:15C'est sûr qu'on est content.
34:15C'est sûr qu'il s'est passé
34:16pas mal de choses,
34:17comme vous l'avez dit,
34:18cet été.
34:19Là, on a appris le départ
34:21de Georges.
34:24Le club devait faire un départ.
34:26On le sait,
34:26c'était soit Malik,
34:27soit Georges.
34:29Du coup, Georges est parti.
34:33C'est sûr que ça fait mal
34:34de perdre un joueur comme Georges,
34:36mais je crois qu'il va avoir
34:37quelques arrivées
34:38pour le remplacer.
34:39Donc, on fait confiance
34:40à la direction.
34:41Ils ont fait un travail énorme
34:43durant tout l'été,
34:44déjà, pour nous maintenir
34:45en Ligue 1.
34:47Et là, ils continuent.
34:48Donc, même s'ils ont vendu Georges,
34:50je sais qu'ils feront du bon bono
34:51pour récupérer un ou plusieurs attaquants
34:54et nous permettent de réaliser
34:56des bonnes performances
34:57et surtout atteindre
34:58nos objectifs de la saison.
35:01Corentin Tolisso,
35:02qui salue le travail
35:03de la direction
35:04et le Mercato,
35:05on le rappelle,
35:05il ferme demain à 20h.
35:07Donc, ce sera édition spéciale
35:09dans l'équipe de Choc
35:09et dans l'équipe de Greg
35:10pour la clôture
35:11de ce Mercato à 20h.
35:12Une stat qui est impressionnante
35:14pour l'Olympique lyonnais, Romain.
35:15Et oui, c'est la seule équipe
35:16de Ligue 1, après trois journées,
35:17qui n'a toujours pas concédé
35:18le moindre but.
35:19Il y a eu la victoire 1-0 à Lens,
35:20puis un succès 3-0,
35:22puis la victoire 1-0 ce soir.
35:23Donc, toujours pas de but concédé
35:24pour la défense lyonnaise
35:25qui fait le taf.
35:26Je ne suis pas sûr que Lyon
35:26ait déjà fait,
35:27même dans ses grandes années,
35:28trois victoires pour commencer.
35:29Tiens, trois matchs,
35:31trois victoires,
35:32oh là !
35:33Alors, je voulais juste savoir,
35:33Raymond, vous faisiez quoi ?
35:35Je ne crois pas.
35:36Alors, vous voulez jouer ?
35:38C'est arrivé, c'est les années 80.
35:41Voilà, c'est les années 80.
35:43C'est pas les années 80.
35:43Alors, c'est années 80,
35:44presque années 70.
35:4681-82.
35:47Voilà, c'est ça.
35:48Pour la dernière série
35:49de trois matchs,
35:50trois victoires pour l'éliminer la saison.
35:51Même dans les grandes années.
35:53Vous étiez où en 80-82, Raymond ?
35:54Je ne sais plus,
35:55c'était le siècle dernier.
35:56Vous étiez à Lyon ou pas ?
35:57Je ne sais plus.
35:5880-82.
35:59T'es à Bordeaux ?
35:59Ah non, vous étiez au Pégé, tiens.
36:00Pégé.
36:01En norme souffle, ouais.
36:02J'étais au Pégé.
36:02Vous étiez au Pégé, vous ?
36:03Oui, en 1979, j'étais à Strasbourg.
36:07J'ai gagné la coupe avec Paris.
36:08J'ai gagné la coupe avec Paris.
36:09C'est vrai que c'est une chose...
36:11Plus personne ne sort rien de ça.
36:14Pourquoi ?
36:15C'est l'histoire, ça compte ?
36:16Enfin bon, là, pour revenir sur Lyon.
36:17Sur Lyon, là, Lyon.
36:19On parle de Lyon,
36:20ils n'ont pas prévu.
36:21Mais ce soir,
36:22ils peuvent conclure un truc.
36:25C'est qu'ils ont vraiment besoin
36:26d'un attaquant.
36:27Parce que quand Fofana est sorti,
36:29il ne sait plus rien passer.
36:30Il ne sait plus rien passer du tout.
36:32S'ils n'ont pas quelqu'un...
36:33Et ils ont mis des centres.
36:35Ils ont dû en mettre, je ne sais pas, 20.
36:37Des centres à venir.
36:38Des centres comme ça,
36:39balancés dans le paquet.
36:40Il n'y a pas,
36:40comme tu disais,
36:41Régis disait tout à l'heure,
36:42il n'y a plus de débordement.
36:43Il n'y a plus de situation
36:45vraiment sur les côtés travaillées
36:46pour avoir des centres
36:47avec des gens qui viennent
36:48au premier poteau,
36:49des attaquants.
36:50Et ça, ils ne l'ont pas.
36:52Je le redis encore.
36:53Cette deuxième mi-temps,
36:54ils ont frôlé la catastrophe.
36:56Et c'est euphorique
36:56parce qu'ils ont marqué le but.
36:58Il y a eu une occasion monumentale
37:02quand il essaye de faire la talonnade.
37:04C'est Ahmed Junior Traoré.
37:05Voilà, Traoré.
37:07On ne se demande pas
37:08ce qu'il va faire.
37:09Il peut mener un zéro.
37:10C'est intéressant, ça.
37:11Je précise aussi
37:12qu'il y avait Martine Satriano
37:13qui était en tribune.
37:14Oui, qui est en attaquant.
37:15Et les suiveurs,
37:17les journalistes qui suivent l'OL
37:18aussi pour le journal L'Équipe
37:20disaient qu'en cas de vente
37:21de Mikota Tzé,
37:22il y avait un oeuf
37:22qui devait arriver demain.
37:23Un autre en tout cas.
37:24Il faut qu'il arrive avant 20h.
37:25Exactement.
37:26La fermeture du mercato,
37:28c'est factuel.
37:29Tu imagines,
37:29le chrono à l'aéroport.
37:31Il passe la visite médicale
37:33et qu'il signe.
37:33Et qu'il signe.
37:34Il ne faut pas que la vie
37:35est tout tard.
37:36La journée va être folle
37:38demain pour la fin du mercato
37:39parce que même à l'Olympique de Marseille,
37:40ça va bouger encore énormément.
37:4220h, c'est certain.
37:4320h, oui.
37:44C'est fin du mercato
37:46à 20h demain.
37:47C'est nouveau.
37:48Par contre,
37:48la Rabie Saoudite,
37:48c'est plus tard.
37:49C'est le 10 septembre.
37:50Les Saoudiens peuvent encore
37:50acheter des jouets.
37:51Pour les départs, effectivement.
37:54Rabiot, tiens,
37:55on va en parler dans quelques instants.
37:56Mais selon d'abord
37:57nos confrères de l'équipe
37:58tout à l'heure
37:59qui parlaient de l'AC Milan,
38:00ça bouge pour Rabiot.
38:01Absolument.
38:02Vous voyez ici sur la tablette
38:03le journaliste spécialisé
38:04Fabrizio Romano
38:05qui nous annonce
38:06que ça va se faire
38:07pour Adrien Rabiot
38:08donc à l'AC Milan.
38:09Il parle d'un deal
38:10autour de 10 millions d'euros
38:12et d'un contrat de 4 ans
38:13pour Adrien Rabiot
38:14qui va donc retrouver
38:15Maximiliano à l'aigri
38:16du côté des rossonneries.
38:19C'est bien pour tout le monde.
38:19C'est bien pour tout le monde, Dave.
38:20De toute façon,
38:21vu ce qu'était l'histoire
38:23parce que moi
38:24j'avais entendu parler
38:24de la possibilité
38:26avec la porte qui s'ouvre,
38:28etc.
38:28des rumeurs
38:29que finalement Rabiot
38:30va peut-être rester.
38:31Moi, compte tenu
38:31de ce qui s'était dit
38:32et compte tenu
38:33de la personnalité
38:34de ce qu'on sait
38:35historiquement d'Adrien Rabiot
38:36et de sa maman
38:37parce qu'elle a été aussi visée
38:39Je ne voyais pas
38:40comment ça pouvait revenir.
38:41On ne parle pas d'un joueur
38:42qui twiste facilement.
38:43C'est un joueur
38:44qui a voulu les mis de balle.
38:45Je veux dire,
38:45derrière,
38:46il ne l'oublie pas.
38:47Et voilà.
38:48Et là,
38:49Marseille va récupérer
38:50une indemnité de transfert,
38:52j'imagine.
38:53Une dizaine de millions d'euros
38:54selon Fabrice Romain.
38:56C'est pas neutre quand même
38:57pour Marseille
38:57parce que sinon,
38:58ils allaient le perdre
38:58gratuitement.
38:59Et Marseille récupère
39:01un top joueur
39:01et pour Rabiot.
39:03C'est un championnat
39:03qu'il connaît,
39:04qu'il maîtrise,
39:05un entraîneur
39:05qu'il connaît parfaitement.
39:06C'est un grand club.
39:07C'est une meilleure affaire
39:08réalisée par l'Olympique de Marseille
39:09qui l'a eue libre
39:10et qui récupérerait
39:1210 millions d'euros.
39:13Donc ça,
39:13c'est une bonne affaire financière.
39:15Pour Adrien Rabiot,
39:16on peut en discuter en revanche.
39:17Parce que sportivement,
39:19aujourd'hui,
39:19Milan,
39:21ce n'est pas incroyable.
39:22Il était venu à Marseille,
39:24il voulait jouer
39:25à la Ligue des Champions.
39:25J'ai regardé leur équipe,
39:26elle n'est pas...
39:27On reparlera de ce mouvement
39:31d'Adrien Rabiot
39:32à l'AC Milan.
39:33Donc pour un contrat
39:34qui l'attend de 4 ans,
39:35mais on revient
39:36à cette défaite
39:37de l'OM ce soir
39:38sur la pelouse de Lyon.
39:39Défaite 1 but à 0,
39:40but contre son camp
39:41de Balerdy
39:41en toute fin de rencontre.
39:43Est-ce qu'on peut parler
39:44de crise sérieuse
39:44à l'OM
39:45après ce début de saison
39:46et cet Olympico ce soir ?
39:47Deux défaites déjà
39:48pour l'Olympique de Marseille
39:50après la première défaite
39:51à Rennes
39:51pour lancer la saison.
39:52Ludo,
39:53est-ce que vous êtes inquiet
39:54pour l'OM ?
39:55Est-ce que vous parlez
39:55de crise ce soir
39:56pour l'OM ?
39:58Non, pas encore.
39:58Au moins d'un point de vue sportif.
40:00S'il n'y avait pas eu
40:01la trêve internationale,
40:02peut-être.
40:02Mais la trêve internationale
40:04va permettre
40:06de remettre un peu
40:06les têtes
40:07on va dire
40:08des décaires.
40:10Et la fin du Mercato.
40:11Et puis,
40:11il y a la fin du Mercato,
40:12j'ai entendu des noms
40:12qui circulaient,
40:13notamment des défenseurs centraux.
40:15Donc on voit bien quand même
40:16que le gros chantier
40:17de l'OM,
40:17ça reste quand même
40:19la défense.
40:19J'imagine peut-être
40:20que Médina va revenir.
40:23Bon,
40:23elle aura une autre allure
40:25avec Hagerd
40:25et Médina.
40:28On va entourer Balerdi.
40:31Tu sais,
40:31je me pose des questions
40:32sur l'avenir
40:34à court terme
40:34de Balerdi.
40:35Peut-être que bien entouré,
40:36ça ira.
40:37On n'en sait rien.
40:38Mais non,
40:39je ne peux pas parler
40:40encore de crise
40:41parce que tout le monde
40:42va partir dans les sélections.
40:43Il va se passer quelques jours.
40:45Bon,
40:45voilà,
40:45ça va redescendre.
40:47Tu retrouveras peut-être
40:48une nouvelle équipe
40:49et puis ça peut repartir.
40:50Tu me fais changer d'avis.
40:51Je pensais que oui,
40:52mais c'est un autre.
40:52Ça peut repartir.
40:53Dave,
40:53ça suffit comme argument
40:54au sortir de cet Olympique.
40:55Encore une fois,
40:56on se base sur ce qu'on a vu
40:57ce soir,
40:57sur les résultats
40:58de l'Olympique de Marseille.
41:00Est-ce que la déroute
41:01de ce soir
41:02vous semble alarmante
41:03ou pas ?
41:04Non,
41:04mais elle l'est
41:04parce que ça dit
41:05quelque chose
41:06de ce qui est Marseille
41:07aujourd'hui,
41:08que ce soit sur le terrain
41:08comme en dehors.
41:09Là,
41:10il y a clairement
41:10une corrélation.
41:12On ne peut pas dissocier
41:13les deux.
41:13Mais effectivement,
41:15ce timing,
41:16ce double timing
41:17entre ce qu'a dit Ludo,
41:18la fin du Mercato
41:20et effectivement
41:21cette rêve internationale,
41:23peut-être que tu retrouves
41:24un peu de sérénité.
41:25Tu sais maintenant
41:25ce que va être ta saison.
41:26Il n'y aura plus
41:26le dossier Rabiot
41:27qui va être là
41:28et qui va polluer
41:29des gars comme
41:30Hoiberg,
41:31parce qu'eux,
41:31je pense vraiment
41:32qu'ils l'ont là.
41:33Honnêtement,
41:33je pense qu'ils ne l'ont pas
41:34digéré.
41:34Mais une fois que ce sera fait,
41:35après,
41:36c'est des professionnels.
41:37Si Rabiot part
41:37sous d'autres cieux,
41:38c'est fait,
41:39ils connaissent leur effectif.
41:40Ils vont passer
41:41à autre chose.
41:42Le problème,
41:42c'est qu'ils ont accumulé
41:43du retard.
41:43En trois journées,
41:44ils ont déjà
41:44six points de retard
41:45sur la tête.
41:46Mais ce n'est pas normal.
41:48Le Classico arrive
41:48le 21 septembre.
41:50Il y aura un match
41:51contre l'Orient avant
41:52pour l'OM.
41:52Ensuite,
41:53il y a le match
41:53contre le Real Madrid
41:54dans l'idée champion.
41:55Et il y a le Classico
41:56contre le Paris Saint-Germain.
41:58Le calendrier sera impressionnant
42:00pour l'OM.
42:01Régis,
42:01est-ce que vous êtes alarmé
42:03par le niveau de l'OM ?
42:05Parlons de niveau
42:05de Marseille déjà.
42:07Je rejoins Ludo.
42:09Ça va leur faire du bien.
42:10Ça va leur faire du bien
42:11à quel niveau ?
42:13Effectivement,
42:14il y aura des joueurs
42:14qui vont arriver.
42:16Il y a cette trêve internationale.
42:18Il y a quand même
42:18une crise de résultats
42:20du moment.
42:21Vous avez joué Rennes,
42:23PFC et Lyon aujourd'hui.
42:26Sur l'aspect comptable,
42:27je pense que sur leur tableau
42:27de marche,
42:28ils n'avaient pas prévu
42:29d'avoir que trois points
42:30sur neuf.
42:32Après,
42:32la difficulté,
42:34il y a des joueurs
42:35qui vont arriver
42:35et il faut que vous remettez
42:37une équipe en place.
42:38Il faut la remettre l'équipe.
42:39Vous n'allez pas faire ça
42:40en trois jours.
42:40Ce n'est pas possible.
42:41Il y a des discussions
42:42qui vont avoir lieu.
42:44Sur l'organisation,
42:47qu'est-ce qu'on va mettre en place
42:47avec des nouveaux joueurs,
42:49le potentiel,
42:50les profils des joueurs
42:51qui vont arriver.
42:52Est-ce que ça va coller ?
42:53Encore une fois,
42:54ça prend du temps.
42:55Mais on en revient toujours
42:55à la préparation.
42:57Ça, c'est un gros problème
42:58d'organisation.
42:59Bien sûr,
43:00mais ça,
43:01c'est d'anticipation.
43:02La structure du club,
43:04un club comme Marseille,
43:05doit anticiper un peu
43:05tout ça quand même.
43:06S'il n'y a pas d'anticipation
43:07dans les joueurs
43:09que vous allez prendre...
43:10C'est-à-dire qu'en septembre,
43:11ils vont être encore
43:11en train de construire
43:12les équipes.
43:12Donc, à un moment,
43:14vous allez vous retrouver
43:14dans un bureau...
43:14Factuellement, c'est le cas.
43:16C'est le cas.
43:17L'année dernière...
43:18Ils ont 15 joueurs,
43:19effectivement,
43:20pour faire peut-être
43:21un peu...
43:21Retomber un peu l'attention.
43:22Après, l'accélération
43:23des matchs
43:24avec la Champions League
43:26va accélérer
43:27ou du coup,
43:28dédramatiser,
43:30ça va avoir
43:31un coup de boost
43:31à la rentrée.
43:33Certes,
43:33là, ça va peut-être
43:34un peu dégonfler,
43:35mais à la rentrée,
43:35on va repartir
43:36tous les trois jours.
43:37On va repartir
43:37pour la première journée.
43:39Ils jouent l'Orient d'abord.
43:39L'Orient,
43:40Réal et PSG
43:41pour l'enchaînement.
43:41J'ai vu l'Orient.
43:43On peut imaginer
43:44qu'ils gagnent,
43:46qu'ils battent l'Orient,
43:46ils vont être euphoriques.
43:48Comme ils sont à Marseille
43:49tout de suite.
43:49Ils gagnent un match,
43:50c'est l'euphorie.
43:50Ils en perdent un,
43:51c'est la catastrophe.
43:52Mais oui.
43:53En caricaturant un peu,
43:54Raymond, quand même.
43:55Ils vont jouer.
43:57Et imaginons
43:57qu'ils se fassent accrocher
43:58le premier match
43:59parce que l'effectif,
44:01ils ne le connaissent pas.
44:02Les mecs, ils arrivent,
44:02ils étaient en sélection,
44:03ils vont arriver deux jours avant.
44:05Ils vont être cuits.
44:05Ils ne vont pas savoir
44:06quelle équipe ils vont faire.
44:09Et il va falloir jouer Lorient.
44:10Lorient qui vient
44:10d'en prendre sept.
44:11Ils ne vont pas aller
44:12la fleur au fusil,
44:13Lorient.
44:14Ils vont faire le bunker,
44:15les triples lignes
44:16et ils vont jouer en contre.
44:17Ce qui ne nous plaît pas
44:18du tout à Marseille.
44:19En général.
44:20Et là,
44:21ils ont des problèmes.
44:22Moi, je ne suis pas sûr
44:23que cette trêve
44:25et que cette préparation-là,
44:26parce qu'on dit
44:27que ça va leur permettre
44:28de respirer.
44:29Mais les mecs,
44:29ils partent à droite,
44:30à gauche,
44:31ils ne sont plus au club.
44:32Il y en a quelques-uns
44:33qui restent au club.
44:34Ils vont penser à autre chose.
44:36Mais quand ils vont revenir
44:37deux jours avant,
44:39parce qu'ils ne reviennent pas
44:40une semaine avant,
44:42ils reviennent deux jours
44:43avant le premier match
44:44de Lorient
44:45après les sélections.
44:46Ils vont faire quoi ?
44:47Il y aura des crassages
44:48et on verra
44:50s'il y a des blessés
44:50ou pas
44:51et on fera l'équipe
44:52à ce moment-là.
44:53Ce n'est pas aussi simple
44:54que ça.
44:54Il y a eu une trêve
44:55à gérer pour les entraîneurs.
44:56Maintenant,
44:57surtout dans les clubs comme ça
44:58où il y a beaucoup
44:58de mecs qui partent
44:59qui sont internationaux
45:00à droite, à gauche,
45:01même maintenant en Amérique.
45:03Et de l'autre côté,
45:03ils vont faire des voyages.
45:05Ce n'est pas simple à gérer.
45:06Donc, je ne suis pas aussi optimiste
45:08sur cette idée
45:08que ça va leur faire du bien.
45:11Ça va leur laisser
45:12plein d'interrogations
45:13parce qu'ils ne pourront pas
45:14régler le problème
45:15pendant cette trêve.
45:16Il faudra attendre
45:17les matchs pour voir.
45:18Et le match de ce soir,
45:19si on revient
45:19à ce Tannem-Picot,
45:21est-ce que c'est le niveau
45:21affiché par l'OM ce soir,
45:23Sébastien ?
45:24Vous inquiète ?
45:25Vous alarme même
45:26par rapport à ce que...
45:28C'est vrai que regardez
45:28la discussion qu'on a ce soir.
45:30On parle de l'Olympique de Marseille
45:31qui s'est qualifié
45:32pour la Ligue des Champions.
45:34On pensait repartir
45:35pour une saison euphorique.
45:37Et on est sur une discussion
45:38où on se demande
45:39si l'OM n'est pas en crise
45:40et si ce n'est pas alarmant
45:41pour l'OM après trois jours.
45:42Moi, ça m'inquiète
45:43depuis longtemps
45:44au niveau défensif.
45:45Mais après,
45:45je me suis ennuyé
45:47avec l'Olympique de Marseille
45:48il y a quelque temps
45:49et maintenant,
45:49je ne m'ennuie plus.
45:50Donc, en tant que juste spectateur,
45:53je prends du plaisir
45:53à regarder l'Olympique de Marseille
45:54parce qu'il se passe
45:55toujours des choses.
45:56Je trouve leur manière
45:56de défendre
45:57folle
45:59par rapport à leur qualité
46:00d'effectif.
46:02C'est tout.
46:02En revanche,
46:04ils ont fini deuxième l'an passé
46:05avec déjà ces défauts-là.
46:07Donc, moi,
46:07je n'exclus pas du tout
46:08qu'une fois qu'il n'y aura plus
46:10le mercato,
46:10le problème,
46:11c'est qu'il y en a en janvier.
46:11Mais une fois que le mercato
46:13sera passé,
46:14qu'il reprenne,
46:15qu'il soit à nouveau
46:17un peu serein.
46:18Voilà.
46:18La seule difficulté,
46:20et c'est là où je penche
46:22un tout petit peu
46:22vers l'inquiétude,
46:23c'est que l'an passé,
46:23il n'y avait pas de Coupe d'Europe.
46:24Et que là,
46:25il va falloir gérer
46:26le calendrier
46:27avec la Ligue des champions
46:27et le championnat.
46:28Donc ça, oui,
46:29c'est une inquiète pour eux.
46:30Et pour le coup,
46:31juste parce qu'on
46:32essaye de scanner un peu tout,
46:35pour le coup,
46:35l'expérience de Roberto Dezerbi
46:36quand il était à Brighton
46:37et qu'il a eu à gérer
46:38la Coupe d'Europe
46:40avec un championnat
46:41compétitif,
46:42ça a été compliqué.
46:43Ça a été compliqué.
46:44Bien sûr,
46:44il avait perdu des joueurs,
46:45etc.
46:46Avec un tel effectif,
46:47c'est dur.
46:47Voilà.
46:48Mais un effectif
46:49qui n'était pas pléthorique,
46:50qui n'était pas assez costaud,
46:52il n'a pas su gérer.
46:52Et ça a été très compliqué.
46:54Ça a fini par envenimer
46:55ses rapports
46:56avec aussi sa direction.
46:57Je ne suis pas en train
46:58de dire que c'est ça
46:59qui va se passer.
46:59Je dis juste que
47:00son précédent
47:01à Roberto Dezerbi,
47:02sur ce point-là,
47:03il n'a pas été très probant.
47:04Après, ça ne veut pas dire
47:05que ça n'a pas marché
47:05avec Paris.
47:05Après, il a pu en tirer
47:07l'expérience
47:08d'une gestion différente.
47:10Oui, bien sûr.
47:10On ne peut pas le savoir.
47:11Est-ce que l'effectif
47:12de l'Olympique de Marseille
47:13va permettre,
47:14tout simplement,
47:14en termes de quantité,
47:16de jouer les deux tabous ?
47:18Moi, j'ai un doute.
47:18Disons qu'ils ne se sont pas
47:19donné d'élan
47:21avec ce début de championnat.
47:22Il est là, le problème aussi.
47:23C'est que tu n'arrives pas
47:23un peu lancer sur cette période
47:25et puis on verra
47:25à ce moment-là.
47:26Giovanni,
47:27depuis le groupe
47:27Amas Stadium,
47:28on avait un petit peu
47:28oublié Giovanni.
47:29Qu'est-ce que vous faisiez
47:30depuis de longues minutes ?
47:32Nous écoutez ?
47:33J'ai parlé avec
47:35Corentin Tolisso
47:35et on avait Mathieu Louis-Jean
47:37qui était juste là
47:38en zone mix.
47:39Il nous a confirmé
47:39que l'Olympique Lyonnais
47:40allait bien chercher
47:41deux profils de joueurs
47:43offensifs
47:43mais en priorité
47:44un autre numéro 9
47:45en plus de Satriano.
47:46Du coup,
47:47je n'ai pas entendu
47:47ce qu'ont dit
47:48mes confrères
47:49et néanmoins amis.
47:50Je suis désolé,
47:50mais ça a été formidable.
47:52J'ai entendu la question,
47:53c'était sur la crise.
47:55Non, c'était sur la crise.
47:57Moi, je ne sais pas
47:57si c'est la crise.
47:59Ça, à la limite,
48:00il y a des tensions partout.
48:01Le côté alarmant, Giovanni,
48:03est-ce que vous,
48:03vous ressentez
48:04un côté alarmant
48:05chez l'Olympique de Marseille
48:06après ce que vous avez vu
48:07ce soir
48:07et depuis le début de la saison ?
48:09Mais ce qui me terrifie
48:12pour l'Olympique de Marseille,
48:14c'est que toutes les planètes
48:16étaient alignées
48:17pour que tout se passe bien
48:18en début de saison.
48:20Et moi,
48:21je ressors de cet été
48:22de l'Olympique de Marseille,
48:23je ne comprends plus rien.
48:25C'est-à-dire qu'on nous explique
48:26pendant dix jours
48:26que la bagarre
48:27entre Rabiot et Rowe
48:29était d'une violence inouïe
48:30en disant que c'était
48:31une décision prise
48:32par les trois hommes forts
48:33de l'Olympique de Marseille.
48:34Puis au final,
48:34Roberto Desherbi
48:35retend la main
48:36à Adrien Rabiot
48:37puis là, il est en passe
48:38d'être vendu au Milan.
48:39Donc en fait,
48:39on ne comprend rien.
48:40Moi, je me mets à la place
48:41juste d'un joueur
48:41de l'Olympique de Marseille.
48:43Je suis paumé
48:43et je me mets à la place
48:44aussi des supporters
48:46et des gens
48:47qui ont envie
48:48de suivre l'OM.
48:48On a annoncé
48:49un projet de trois ans.
48:50Les grandes manœuvres,
48:51c'était l'été dernier.
48:52Là, il fallait conserver
48:53les joueurs
48:53et on va se retrouver encore
48:55avec sept, huit, neuf mouvements
48:56du côté de l'OM.
48:58Donc en fait,
48:59je ne comprends pas
48:59ce qui se passe à Marseille.
49:01Tout devait bien se passer.
49:02Le plan était clair,
49:04limpide, net et précis.
49:05Et puis patatras
49:06en trois semaines.
49:06Ça, je ne m'explique pas ça.
49:08Et je ne sais pas
49:09si c'est la crise.
49:10Je n'ai pas les réponses
49:10à toutes les questions.
49:11Mais en tout cas,
49:12je trouve qu'on ne comprend rien
49:13et que c'est illisible.
49:14Et sur ce que dégageait l'équipe
49:15depuis le stade, Giovanni,
49:17votre ressenti
49:18par rapport à tout ça ?
49:22De la nervosité.
49:23C'est-à-dire que dès que
49:24ça ne va pas dans leur sens,
49:26tout devient compliqué.
49:28À la limite,
49:28ce que j'ai aimé
49:29de ce soir
49:30de l'Olympique de Marseille,
49:31c'est le début
49:31de seconde période
49:32pendant 20 minutes
49:32quand ils devaient défendre
49:34et qu'ils devaient contrer.
49:35Là, j'ai trouvé ça clair.
49:37Mais sinon,
49:38quand ils doivent faire le jeu,
49:39je trouve que c'est lent
49:39dans les transmissions.
49:41Il y a toujours
49:41ce côté nerveux,
49:43l'arbitrage.
49:44On se plaint beaucoup
49:46d'aller contester.
49:47Donc, je ne m'explique pas ça.
49:49Mais ce que je ressens,
49:49c'est beaucoup de nerfs.
49:52Nervosité
49:52qui revient à chaque fois.
49:54Oui, exactement.
49:56On a eu sur la chaîne L'Équipe
49:57le début de la préparation
49:58de Marseille.
49:59Les matchs amicaux.
49:59On avait vu Gironne,
50:01c'était Valence,
50:01le deuxième,
50:02je ne sais plus.
50:03Et ensuite,
50:04il y a eu la deuxième phase
50:05de match à domicile.
50:07Aston Villa et Séville.
50:08Aston Villa et Séville.
50:09Voilà, exactement.
50:11Et alors,
50:11à partir du moment
50:12où ils sont arrivés
50:12chez eux à Marseille
50:14avec ces deux matchs-là,
50:15je ne sais pas
50:15si vous les avez vus,
50:16ils étaient dans un état de nerfs.
50:19Pourtant,
50:19les matchs étaient pas mal.
50:20Celui contre Aston Villa,
50:21c'était un bon match.
50:21Mais ça a fini les deux,
50:22il y a eu des bastons.
50:23On est dans des matchs amicaux.
50:25Et je pense qu'ils sont arrivés
50:27parce qu'effectivement,
50:28on les annonçait arrivés
50:29plein badin,
50:31année 2 de Dezerbi,
50:32l'effectif qui a gardé son ossature,
50:36qui est encore plus copieux
50:36parce que voilà,
50:37avec des ambitions, etc.
50:39Je me demande
50:39s'ils ne sont pas arrivés
50:40avant même le début du championnat
50:43dans une espèce de surpression.
50:44Comme le disait Régis.
50:46Il y a des clubs
50:46qui ont besoin parfois
50:47d'augmenter leur niveau de tension.
50:49Tu vois, par exemple, Monaco.
50:51C'est un peu l'exemple évident.
50:52C'est eux,
50:53il y a besoin de mettre
50:53un petit peu de caractère.
50:55Au hasard, Monaco.
50:56Oui, mais non,
50:56parce que c'est vrai
50:56que le contexte invite pas...
50:58Romain Arrond est d'accord.
50:58Le contexte immédiat
51:00invite pas tout de suite
51:01à la surpression.
51:03Marseille, eux,
51:03c'est l'inverse
51:04parce que comme le contexte d'histoire,
51:06la culture de ce club
51:07est dans une espèce
51:08de surtention, etc.,
51:11il faut être capable
51:11de le faire redescendre
51:13pour arriver à un équilibre.
51:15Or, ils sont arrivés...
51:16Mais des critères de recrutement.
51:17Voilà.
51:17Les critères de recrutement,
51:20les joueurs que vous allez prendre là,
51:21il faut des joueurs de vestiaire,
51:23il faut des vrais mecs, là.
51:24Parce que là,
51:26la gestion de quotidien
51:27va pas se passer comme ça.
51:29Donc, il y a un critère,
51:30il y a le niveau du joueur,
51:32mais il y a...
51:32C'était déjà ce qu'ils avaient
51:33commencé à faire
51:34avec les EUR,
51:34avec Roulis, etc.
51:36Voilà.
51:36Mais il en faut encore d'autres.
51:37Vraiment qu'on se connaisse
51:37depuis longtemps.
51:38Alerte générale,
51:38et je vous ai laissé finir
51:39votre information.
51:42Je sais pas,
51:42je pense qu'on se connaisse
51:43depuis 30 ans avec Régis.
51:44C'est pour ça.
51:45Alerte générale,
51:46pour qui ?
51:46Oui, pour Adrien Rabiot,
51:48justement,
51:48le journal L'Équipe
51:49confirme à l'instant
51:50un accord entre l'OM
51:52et donc l'AC Milan
51:53pour un transfert
51:53du milieu de terrain
51:54international français
51:55qui sera avec les Bleus
51:56pendant la trêve de septembre.
51:57On en parle donc
51:58juste après une courte pause.
51:59Restez bien avec nous.
52:00On est de retour
52:00pour débriefer
52:01cette folle soirée
52:02de l'Olympico
52:02remportée par Lyon
52:03en toute fin de match
52:04face à l'Olympique de Marseille.
52:06Les conséquences de cette soirée
52:07et puis toutes les images
52:09de Lydien,
52:10notamment aujourd'hui,
52:11puis une actualité folle
52:12avec Isaac Hadjar
52:13qui a réussi son premier podium
52:14en Formule 1.
52:15Extraordinaire.
52:16A tout de suite.
52:16Je l'adore.
Écris le tout premier commentaire