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  • il y a 2 mois
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 11/09/2025.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00Musique
00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir.
00:16Où on commence par ce plan ?
00:17Généralement, c'est la place du président.
00:19Ce soir, on fête les un an de la disparition de Didier Roustan.
00:22Et symboliquement, on a laissé cette chaise, ce trône vide.
00:26Me diriez-vous, fêtez les un an d'une disparition.
00:29Pourquoi ?
00:30Un, déjà, ce souvenir des gens qu'on a aimé, c'est plutôt sympathique.
00:33Et ça, il ne faut pas louper des occasions.
00:35Et l'occasion nous est donnée.
00:36Et puis, depuis sa disparition, je vais vous dire un truc.
00:39Chaque semaine, à chaque fois que je croise quelqu'un dans la rue,
00:42il me parle de Didier.
00:44Il nous manque.
00:45Donc, finalement, l'idée d'il y a un an, c'était de le faire un peu revivre
00:49via des petits replays.
00:50Puis, via le souvenir également des copains et de la copine
00:53qui sont sur ce plateau.
00:55Petite présentation au Express avec Bernard,
00:57avec Hervé Penaud qui sont là.
01:00Salut les gars.
01:02Salut, mémé.
01:03Amitié sportive.
01:04Et puis, de l'autre côté, un président qui est destitué.
01:08C'est Vincent Bonsoir.
01:10Et Pierre, qui l'a connu, on va dire.
01:12Vous, vous avez commencé l'équipe du soir.
01:14C'était votre première saison.
01:15Vous l'avez croisé.
01:15C'est un an et demi avant qu'ils partent.
01:18Ok, d'accord.
01:19On va faire une belle émission ensemble.
01:21On va évoquer les souvenirs de Didier.
01:22Tiens, voilà, cher téléspectateur, je sais que vous êtes ultra connecté,
01:25pas comme moi.
01:26Enfin, moi, j'évolue, je progresse à tout âge.
01:29C'est Virginie Saint-Sili qui va prendre tous vos messages sur les réseaux sociaux.
01:32Vous avez un petit truc à nous dire ?
01:34Oui, il y en a un, Danto, RDS, très touchant.
01:37Donc, je vais vous le lire.
01:39Né en 1981, j'ai l'impression d'avoir grandi avec Didier Roustan.
01:43Il était partout.
01:44L'équipe, téléfoot, l'after, à tel point qu'il m'a nourri de sa passion pour le foot sud-américain.
01:48Quand il parlait de Maradona, Pelé, Socrates, le Maracana et plus récent Ravire Pastore.
01:54Quand Didier parlait, on écoutait.
01:55On ne pouvait être que ok avec lui.
01:57D'ailleurs, sa chaîne YouTube est formidable.
02:00Il donne l'impression de toujours avoir choisi la passion et la conviction
02:03plutôt que la carrière facile.
02:05Dans l'époque actuelle, ceci est remarquable.
02:08Il a eu une superbe vie car quel passionné de foot n'a pas envié ce globetrotter du football.
02:13Il est allé dans tous les stades les plus magnifiques du monde,
02:16ami et apprécié de tous les plus grands joueurs des années 80-90.
02:20Je résumerai tout ceci en une phrase à Didier Roustan, poète du ballon rond,
02:24qui a su mettre des mots là où le football mettait des étoiles.
02:27La tienne brillera pendant longtemps, tout autant.
02:30C'est Fidel Castro qui nous écrit là.
02:33Bon, c'est quoi les secrets d'un début d'émission réussie ?
02:37Ripley, j'ai le remède avec Didier Roustan, c'est formidable.
02:40Mais il n'y a pas que lui.
02:42Il y a Vincent aussi.
02:43Regardez.
02:44Nous sommes en duplex avec le Paul Bocuse de cette institution.
02:47C'est Rachid.
02:48Regardez.
02:49Bonsoir Rachid.
02:50Rachid, c'est quoi le menu du soir ?
02:52Bonsoir.
02:52Alors ce soir, je n'ai pas le ronde de bœuf.
02:54J'ai cordon bleu.
02:56Et j'ai d'autres cabinets.
02:58Je vous dis à tout à l'heure et je vous attends.
03:00Le cou est bas.
03:01Le cou est bas, j'ai fait une erreur magistrale.
03:04J'ai hésité.
03:05Vous pouvez me faire un petit carotte râpée jambon, tu vois.
03:08Petit fromage blanc, machin.
03:11Et je me suis fait avoir parachite avec son poisson sauté de bœuf.
03:15Le sauté de bœuf n'est pas passé des enfants.
03:17Le sauté d'agneau.
03:18Le sauté d'agneau.
03:18Il me pense qu'à 23h30, peut-être, je reprendrai les couleurs.
03:21Mais là, on ne sait plus trop.
03:23Je vais gifler mon deuxième patient.
03:27Il vaut mieux l'avoir en journal.
03:28Comment va le foie, Dominique ?
03:29Tout va bien.
03:30Une grosse capacité de digestion chez moi.
03:32Ok.
03:33Steve Austin est là.
03:35Ça va, mémé ?
03:36C'est bien.
03:36Et vous ?
03:37Oui.
03:38Boulette.
03:39Boulette, poulet, tacirif.
03:40Vous avez pris la boulette ?
03:42Boulette et riz, le remède et le mâle dans la même assiette.
03:43Bonsoir, Rachid.
03:48La tigresse a tout dévoré.
03:51Bonsoir, ma tigresse.
03:51Bonsoir.
03:52Vous avez mangé léger ?
03:53Non, vous avez fait quoi ?
03:53Je fais très léger.
03:54Je fais petite salade.
03:55Petite salade ?
03:56D'accord.
03:57Très, très bien.
03:57Et puis enfin, Thierry Marchand, notre dernier patient.
04:00Thierry ?
04:01Mais Thierry, il ne sort de rien du tout, d'ailleurs.
04:06Il ne peut plus, là.
04:08Il a pu, mais il ne peut plus.
04:09Bonsoir, Thierry.
04:11Franchement, les petits pois.
04:13On va aller.
04:20Bonsoir, c'est parti.
04:21Bon, c'est...
04:22Même les petits pois sont dans le jeu.
04:24C'est pas un jeu pour tenir.
04:26On va pétarader, sourd, même.
04:29Bon, ce n'est pas une émission culinaire.
04:31Fais un gros bisou à Rachid.
04:34Depuis, Rachid a quitté ses fonctions.
04:37Bien disparu, de toute façon.
04:38Oui, voilà.
04:40Mes amis, si je vous dis, Didier Roustan,
04:43qu'est-ce qui vous revient comme ça, spontanément, une anecdote à raconter, un plaisir ?
04:50Premier cordée, docteur Love, Bernard Léon.
04:53Moi, je me souviens quand on avait organisé une rencontre au journal entre Dominique Rocheteau et Didier,
04:58parce qu'ils sortaient tous les deux en même temps un bouquin de nostalgie.
05:01Et j'avais bassiné Didier, Didier, j'ai dit, écoute, pour une fois, sois à l'heure, sois à l'heure, sois à l'heure.
05:07Et miracle, tout arrive dans la vie.
05:09Il est à l'heure.
05:10Didier à l'heure, mais pas Rocheteau.
05:12Merde.
05:13Didier, alors là, j'ai dit, Didier, il me dit, ouais, tu m'as dit d'être là, et Dominique, il est là.
05:17On appelle Dominique, et Dominique, c'était perdu dans le métro.
05:19Il m'a dit, mais t'inquiète pas, Didier m'a dit, on va le chercher.
05:22Et on prend son énorme voiture, cette espèce de boîte de conserve, un truc, mais tout petit, riquiqui.
05:28J'ai déjà du mal à rentrer dans la voiture.
05:29Et on est parti dans la porte de Saint-Coup récupérer Dominique.
05:34Et après, j'ai dit, mais comment on le met dans la voiture, Dominique ?
05:36C'est l'ange vert, comme il te met à Rocheteau.
05:38Et on a fait un voyage, alors pas très long, mais à trois dans sa...
05:41Parce que c'était une mini, on n'a pas le droit de dire la marque, mais toute petite bagnole.
05:45Et on a rigolé comme des bossus.
05:47Et je dis, c'est quand même formidable, tu fais des trucs comme ça avec Roustan et Dominique Rocheteau.
05:50Et voilà, exactement.
05:52Premier arrivé, enfin, dernier arrivé, premier servi.
05:54Bonsoir, Philippe Sanfourche.
05:55Bonsoir, Aimé.
05:55C'est quoi votre excuse pour arriver en retard comme ça à la bourre ?
05:58Fobie administrative, côté un peu poète, quoi, Aimé.
06:02Ouais.
06:05Il se raccroche au roche, là.
06:09Non, j'ai une gueule de surjet pour qu'on me balade comme ça.
06:13Pour la mauvaise foi, c'est un bel hommage.
06:18Tiens, justement, mon petit Philippe, RTL.
06:21Voilà, vous avez un truc à nous raconter.
06:24Comment je peux vous lancer ?
06:26Il rend fou, Didier.
06:27Moi, j'ai une oreillette, là.
06:29J'ai une oreillette.
06:30Et souvent, j'avais les chefs d'édition, Didier.
06:32Il me rend fou ! Il me rend fou, Didier !
06:34Pourquoi ? Allez-y, racontez.
06:36Parce que c'était un taquin impossible.
06:38Et en fait, ce qu'il faisait ici, il le faisait partout.
06:40Parce que dès qu'il était à l'aise quelque part, et qu'il était en confiance avec les gens, il jouait un petit peu avec.
06:45Et j'ai le souvenir d'une soirée multiplexe, un samedi soir, qui était animée par Christian Olivier, chef des sports d'RTL à l'époque.
06:54Christian Olivier, le menhir, un breton, il faut que ce soit carré, le sommaire, c'est deux minutes.
06:58Et il y avait beaucoup de correspondants sur les terrains.
07:02Et donc, avant l'émission, il dit à tout le monde, bon, intervention, ciselée, 20 secondes chacun, tac, tac, tac, Didier, machin.
07:10Bon, les mecs, ils sont là, s'ils font 18 secondes, c'est bon, s'ils font 22, ils se font découper.
07:16Et Didier, il prend la parole.
07:19Et là, il commence à raconter son après-midi.
07:22Où il a été voir un match, je le sais, à Paris, c'était formidable.
07:25Il a vu un gamin qui est pas mal, le mec de la buvette l'a reconnu.
07:28Du coup, ils ont discuté le bout de grâce, ça dure 5 minutes 30.
07:31Et là, j'ai l'impression qu'il se décompose.
07:35Et là, en fait, je revois des moments qu'on a vécu ici.
07:40Ou quand la petite musique, il va lancer la pub, et là, il démarre son truc.
07:45Extraordinaire.
07:46On peut plus parler, de toute façon.
07:47On peut plus parler, on n'arrête pas de me couper la parole, c'est ce qu'il disait de mauvaise soir.
07:49Pierre, notre petite rookie, la petite débutante, vous l'avez croisé, voilà, tranquillement.
07:53Quel souvenir, quel, voilà, si je vous dis Didier, qu'est-ce qui revient comme ça ?
07:57Les souvenirs les plus forts qu'on a échangé tous les deux, qu'on a partagé tous les deux,
08:01c'était autour de son livre, puisque c'est quand son livre est sorti,
08:04qu'il est venu dans mon émission, et que j'ai pu l'interviewer pendant une heure.
08:07Et interviewer quelqu'un dont on a aimé un livre, c'est quand même un luxe.
08:11C'est une des chances de notre métier.
08:13Je lui ai beaucoup dit, en off aussi, que j'avais beaucoup aimé son livre.
08:16Et puis à un moment, je lui ai dit, avant que l'émission commence,
08:18je lui ai dit, mais du coup, c'est marrant parce que je n'ai pas trouvé sur Internet
08:21tes autres bouquins, en fait.
08:23Comment ça se fait ?
08:24Il me dit, ben, il n'y en a pas.
08:26Je lui ai dit, mais comment ça, il n'y en a pas ?
08:27Je lui ai dit, ben non, c'est mon premier bouquin.
08:29Et là, donc, ma mâchoire est tombée sur mes genoux.
08:31Je lui ai dit, mais c'est une blague, Didier, ce n'est pas possible,
08:33tu déconnes, tu n'as jamais écrit de bouquin avant celui-là.
08:36Il me dit, ben non, d'ailleurs, je n'ai même pas d'ordi.
08:38Donc, je lui ai dit, mais du coup, tu l'as écrit comment ?
08:40Il me dit, ah ben, avec l'appli Note, sur mon smartphone.
08:43J'écrivais les chapitres dessus.
08:45Alors, c'est chiant, parce que des fois, le chapitre disparaissait en entier,
08:48donc il fallait tout recommencer.
08:49Et le truc, le truc fait 600 pages.
08:52Il a tout écrit sur son appli Note.
08:54J'ai halluciné.
08:56Hervé, vous, c'est votre fille, école de commerce, BDE.
09:00BDS, BDS, le bureau des sports.
09:02Le bureau des sports.
09:03Le bureau des sports, parce qu'elle voulait être élue au bureau des sports.
09:06Qui, votre fille ?
09:06La sa liste, pas Didier.
09:08Je dis à Didier, tu ne pourrais pas me faire un truc,
09:10parce qu'il y a campagne, tu me fais une petite vidéo.
09:13Et il me dit, d'accord, je te fais ça.
09:15Alors, je dis, on le fait tout de suite ?
09:16Non, non, non, non, pas de souci.
09:17Je dis, on prend notre temps.
09:19Je dis, bon, d'accord.
09:20Et il revient, alors, quelques jours plus tard,
09:21et il me dit, ça y est, j'ai fait ton truc.
09:23On l'a, la vidéo ?
09:24Ah, vous allez voir.
09:24Et vous allez comprendre, parce que, pour moi, c'est tout Didier.
09:27Ça résume complètement Didier.
09:28C'est-à-dire, il a pris son temps pour faire quelque chose de bien.
09:31Il y a le maillot de l'Argentine, vous allez le voir.
09:33Il y a tout ce qu'il aime, le foot, la Radona, etc.
09:36Et à côté de ça, il y a les idées, les idées qui sont tous ses reportages.
09:39C'est finalement, vous revoyez là, en une minute, tout ce qu'est Didier Rousseland.
09:46Bonjour.
09:47Mon dada, c'est le football.
09:50Voyez-vous, et le journalisme en particulier.
09:54Le commerce, le commerce, c'est important également.
09:57Et je vote, évidemment, je donne mon vote pour les Scaffanders.
10:03Ce qui veut dire scaphandre en français.
10:05L'école à Lille, bien connue, l'école Schémar, formidable école de commerce.
10:12Pourquoi ? Pourquoi ?
10:14Parce qu'il faut toujours s'équiper de son scaphandre et ses chaussures de plomb.
10:19Car dans les bas-fonds, vous allez croiser inévitablement, dans le journalisme, c'est pareil, de redoutables prédateurs.
10:28Vous voyez, ici, extrêmement dangereux, avec des dents pointues, quatre rangées, sept rangées.
10:34Alors qu'avec votre scaphandre, votre scaphandre, vous serez en toute sécurité, croyez-moi.
10:43Il faut voter pour les Scaffanders.
10:47Il y a un sens de l'improvisation, incroyable.
10:52Parce que je crois qu'au moment où il dit le nom de l'école, il n'est pas sûr.
10:54Il y a un petit doute.
10:56Ce qui est exceptionnel, vous voyez, il y a tout le résumé quand même.
10:59C'est-à-dire que sur une minute, il fait sa vidéo quand il faisait des films de 25, 30 minutes, etc.
11:03Nous, ça rappelle un confin que vous connaissez, les copains qui travaillent au journal, c'est Romain Lefebvre.
11:07Un jour, il me croise, il me dit, j'ai un copain, il s'appelle Jérôme, je n'ai plus le nom.
11:11En fait, c'est 40 ans, 50 ans, il est fan de l'équipe du soir.
11:14Est-ce que tu pourrais lui faire une petite vidéo ?
11:15Je dis, ok, bon, pas de problème et tout ça.
11:17On arrive à la pub, il y avait Didier qui était président.
11:20Et on met le nom, trafique une question.
11:23Jérôme, un tel, je n'ai plus son nom, c'est en arbre, enfin bon, bref.
11:26A-t-il le niveau pour être chroniqueur de l'équipe du soir ?
11:28Donc, on avait fait un duel avec Dominique et puis un autre copain qui était là.
11:33Arbitrage de Didier.
11:34Didier disait des choses, il parlait parfois comme un horoscope.
11:39Tout est crédible.
11:41Et on envoie la vidéo à Romain, Romain était sidéré.
11:43J'ai dit, mais c'est incroyable, j'ai l'impression, j'ai l'impression que Didier le connaissait.
11:48J'étais là, j'étais là.
11:49C'était extraordinaire.
11:51Autre anecdote, si je vous dis, Didier Roustan, Vincent.
11:55Bah oui, Vincent, c'est deux anecdotes pour le prix d'une.
11:57Il y a votre souvenir de téléspectateur, on va commencer par ça, puis il y aura un souvenir de chroniqueur.
12:00Mais pas de téléspectateur, mon souvenir de jeune journaliste pendant la Coupe du Monde 94 aux Etats-Unis.
12:05Ah bah oui, vous étiez déjà dans le rencontre.
12:06Ah t'as été jeune ?
12:07J'y étais déjà.
12:08C'était déjà ma troisième Coupe du Monde.
12:11Et je voyais Didier avec Kanto à chaque match comme ça.
12:15Et quand même, ça avait de la gueule comme attelage.
12:17Ça faisait vraiment...
12:19Il y avait eux et un peu les autres.
12:20Vous les voyez déguisés parce que moi j'avais un souvenir de téléspectateurs.
12:22Ils avaient la casquette à l'envers et tout.
12:25Et pourtant le soleil était devant.
12:28Souvenir de chroniqueur de l'équipe du soir.
12:30Moi, souvenir de chroniqueur, c'est les improvisations.
12:32C'est la capacité à rester sur un fil et à jamais être ridicule, à jamais tomber.
12:36Le soir, où il commence à partir en imitant Rudi Garcia, enfin en parlant de Rudi Garcia,
12:42tout en imitant Daniel Guichard, chantant de mon vieux.
12:46J'ai trouvé que c'était fantastique.
12:47Bah oui, on était en train de faire un débrief.
12:50On a Rudi Garcia qui a interviewé en direct en conférence de presse.
12:53Et là, je lui souffre, je dis, Didier, trouve pas qu'il a le teint de la voix de Daniel Guichard ?
12:57Voilà, on est là, maintenant, retour plateau, à vous de jouer, Didier.
13:03Ils ont été bien meilleurs que nous dans l'engagement.
13:05Voilà, c'était pas faute d'avoir prévenu les gars.
13:07On peut quand même mentionner aux gens ?
13:09C'est Daniel Guichard ?
13:10Ouais, mon vieux.
13:11Mon vieux.
13:11Il ne sautait pas sur les corners, c'était le huitième, la li la la.
13:17On n'a pas été assez agressif, mais il pensait toujours comme ça.
13:24Mon vieux.
13:25On n'a pas battu les dix de vieux.
13:28Non, non, non, je ne veux pas te faire fort.
13:29Mais le claquille, si c'est le huitième, la li la li, on perdra quand même.
13:35Il faudra donner le meilleur de nous-mêmes.
13:37Non, non, non, non, non.
13:38Parce que vraiment, on est le même.
13:41Brassens, ça suffit.
13:47Tous les matchs de ce genre, c'est comme ça.
13:49Tous les matchs sont comme ça.
13:52On n'a rien inventé, mais vrai.
13:55Et pourtant, il n'est plus là.
13:58Excusez-moi.
13:59Papa.
14:01On arrête le concert avec Didier.
14:03Ben voilà, ça marche.
14:04Ça marche tout le temps, Didier.
14:07Il a raison, c'est-à-dire que ça ne tombe pas.
14:09C'est-à-dire que tu pètes à la limite du bonbon, tu pourrais être ridicule et pas du tout.
14:12C'est ça qui est génial.
14:13Didier Roustan, président à vie en roue libre.
14:15On va le retrouver.
14:16Bernard, c'est meilleur punchline.
14:18Parfois, parfois, vous en avez été victime.
14:21Comme ici.
14:21Souvent.
14:22Mais regardez, plutôt, comme dirait les animateurs.
14:25C'est incroyable.
14:27On dirait Bernard et Didier qui font une partie le week-end.
14:29Oui, mais c'est Bernard qui est tombé.
14:33Avec son gros cul.
14:34Oh non, non, Didier.
14:36Bien sûr que non.
14:37Didier, évidemment que non.
14:39On ne peut pas dire ça.
14:40Bernard, une réponse ?
14:41Non, parce que je n'étais pas très bien placé.
14:42Je n'avais pas entendu dans l'oreillette ce que m'avait dit Arrigo Galté.
14:46C'est signé pour certains joueurs.
14:47On va détendre un petit peu l'atmosphère.
14:49Mais non, mais où tu...
14:50Parce que Valentin et Siric a trouvé un nouveau club, Didier Roustan.
14:53C'est tout de suite que c'est signé.
14:55Mais ça, on s'en fout.
14:56Je vous ai dit bonsoir.
14:57Je vous ai dit bonsoir.
14:58Je vous ai dit bonsoir.
14:58Je vous ai dit, oh oui, c'est bien.
14:59On lui donne des consignes.
15:01Mais quel acteur ?
15:02On lui donne des consignes.
15:03Dommage, on rentre à l'Angleterre tout de suite après.
15:05Mais t'es qui toi, je parle là ?
15:06Mais t'es qui toi ?
15:07Pourquoi ça vaut le coup d'en reparler dans la deuxième partie ?
15:09Pas pour moi, en tout cas.
15:10J'ai dit ce que j'avais à dire, c'est-à-dire rien.
15:13Les brigades.
15:14Tu te fais couper.
15:16Je vous fais couper.
15:18Mais Didier, parfois, parfois, on se coupe.
15:20Mais le prochain qui me coupe, il va morfler.
15:22Je t'ai dit, moi déjà, je vais jouer à droite.
15:24Bon, alors je vais dire, toi déjà, tu ne vas pas me casser les couilles.
15:26Je sors par notre main innocente.
15:30Ma paix.
15:31Premier but.
15:32Deuxième but.
15:34Troisième but.
15:35Et Raï, c'était spécial.
15:36Raï, il avait un jeu particulier aussi.
15:38Oui, mais moi, je dis Raï.
15:39C'est rien ou quoi ?
15:40Non, mais je dis Raï.
15:42Il est champion du gros île en 94.
15:43Raï, c'est un très bon copain.
15:44Chaque fois que je le vois, je l'embrasse.
15:45Je dis, ça va, Raï, il ne m'a jamais dit, on dit Raï.
15:47Il m'a dit, bon, il m'appelle Raï, il m'appelle Raï.
15:49Il vous appelle le Président.
15:50C'est toujours Didier Roustan.
15:52Bonsoir, Président, comment ça va ?
15:54Président, c'est Laurent Blanc.
15:55Là, oui.
15:56La Céleste.
15:57Un jour, imaginez, un jour, si on arrive, Laurent Blanc.
16:00Si vous êtes convient à nos discussions, qui est Président ?
16:03Le Président Blanc ou le Président Roustan ?
16:05Non, Laurent Blanc pendant la place de Manus.
16:06Le champion du Bonne, c'est là.
16:07C'est dans ma diagonale.
16:09Je préfère conclure tout de suite.
16:10C'est thérapé.
16:11Voilà.
16:15Qu'il y a un seul ballon.
16:18Je fais ce que je veux.
16:20Là, il sait qu'il a fait une boulette, là.
16:22Est-ce que vous êtes déjà sortis, les gars, les filles, d'ailleurs,
16:25est-ce que vous êtes déjà sortis d'un plateau un peu fâché ?
16:27Franchement, ce soir...
16:28Franchement, il exagère.
16:30Il gonfle.
16:30Oui, bah oui.
16:31Ah oui.
16:32Même à la pub, parfois.
16:34Ah oui ?
16:34Ah oui, oui.
16:35T'entends.
16:35Il y avait quoi ?
16:36Il y avait...
16:37Tunnel ?
16:38Non.
16:38Soit tunnel, soit parfois, il pouvait être agaçant de mauvaise foi.
16:42Et puis, il avait un côté aussi, vous, les journalistes.
16:44Par exemple, ça, ça me...
16:46Ah oui ?
16:46Dans l'argumentation, des fois, ça me crisper.
16:49Il se prenait pour un joueur.
16:51Non, il se prenait pas pour un joueur.
16:51Non, mais généralement, non.
16:52Mais généralement, il était à part.
16:54Oui.
16:54Il était à part.
16:55Du coup, il était vraiment à part.
16:56Et du coup, voilà.
16:57On n'était pas dans le bon camp, parfois.
16:59Vous prenez toujours un malin plaisir à saloper mes entrées.
17:03C'est systématique.
17:05C'est quoi ?
17:06C'est systématique.
17:07Je reprends ça.
17:08C'est systématique.
17:09C'est systématique.
17:09Mais non, mais parce que, pour expliquer aux téléspectateurs, les caméras sont là.
17:12Oui.
17:13Il y en a deux, je pense, celles de vieux.
17:15Oui.
17:15Proverbe extra, mais mauvaise caméra.
17:16Et à chaque fois, j'avais Didier dans le champ de vision.
17:19Et à chaque fois, il me faisait des trucs où il me couplait, machin, pour que je me plante.
17:24Et je ne me suis jamais planté parce que c'était dans mon contrat.
17:27Et Hervé, vous...
17:29Non, non.
17:30Non, ça m'aurait surpris.
17:32Ah oui, non, non, non.
17:33Parce que même si on n'était pas d'accord, et puis on n'était pas nécessairement toujours d'accord.
17:37Alors, il a une forme de parti pris qui peut confiner, effectivement, à la mauvaise foi de temps en temps.
17:41Mais ça, on est tous un peu comme ça, sur le plateau, parfois.
17:43Et non, parce que dès qu'on sortait, moi, j'adorais discuter avec lui.
17:46Donc, non, non, franchement.
17:47Et je ne dis pas ça pour...
17:49Philippe, vous...
17:50Ah, aussi.
17:50Ah, aussi.
17:51Moi, j'ai les souvenirs.
17:53Je n'ai pas les souvenirs précis, mais les souvenirs de Jout, où ça ferraillait avec Didier.
17:57Je ne sais plus si c'était la première ou deuxième saison avec vous,
18:00mais c'était l'époque où il y avait vraiment les pros et les anti-aimeries sur le plateau.
18:05Et je n'avais pas encore pressenti ça de manière évidente.
18:08Ah, c'est bien ça.
18:09Tu ne fais pas regarder l'émission, alors.
18:10Il y a un garçon qui est toujours bienveillant, plein de bons conseils,
18:13qui s'appelle Damien Degore.
18:15Ah, bien sûr.
18:16Le poignard d'or.
18:17Qui voit le casting.
18:18Et puis, on avait à peu près la même vision sur une année-moury.
18:23Et il me dit, vas-y ce soir, n'hésite pas,
18:25parce que moi, j'ai déjà dit des trucs la semaine dernière,
18:28je ne vais pas redire la même chose.
18:29Donc, tu y vas, machin.
18:31Et moi, je vais arriver, j'y vais tout de suite.
18:33Et là, je vois le visage.
18:34Au fur et à mesure que j'étais en train de déclamer mes arguments,
18:37je vois le visage de Didier qui fulmine et qui attend péniblement que je termine ma phrase.
18:44Et là, il part.
18:45Mais alors, il me détruit.
18:46Il rentre dans un monologue, c'est-à-dire cinq minutes.
18:48Et j'ai compris que là, j'étais rentré.
18:50Je t'en ai jamais remis, d'ailleurs.
18:51Je te trouve beaucoup moins bon que ta première intervention.
18:53Là, ça m'a un peu déstabilisé.
18:55Saligo, salopio.
18:56Pierre, rien ?
18:57Il était particulièrement gentil avec moi.
19:00Très gentil, pas du tout à vouloir me déstabiliser.
19:04Il a tout de suite été aussi curieux.
19:06Il demandait souvent, et toi ?
19:08Et toi, tu fais quoi ?
19:09Et toi, voilà.
19:10Et donc, c'était quelqu'un de très agréable.
19:12Très agréable.
19:13Mais ça m'est arrivé une fois de m'excuser auprès de lui
19:15parce qu'il m'avait demandé de faire poster un truc sur mon compte Twitter
19:18pour son bouquin.
19:20Voilà, il faisait tout le temps ce genre de truc.
19:22Tu as été la seule.
19:23Là, il y a mes gros gegenpressings.
19:26Je sais qu'il le faisait avec tout le monde.
19:29Et cette fois-là, je n'avais pas voulu le faire.
19:30Sauf que comme j'étais une rookie, je n'osais pas trop lui dire.
19:33Donc, je finis par, au bout de deux semaines,
19:36lui envoyer un message, un vocal.
19:38Vraiment, je me confondais en excuses en lui disant
19:40« Écoute, Didier, je suis vraiment désolée,
19:41mais mon compte Twitter, ce n'est pas un truc de com.
19:45Je parle de foot, je ne fais pas de la promo pour les bouquins.
19:48On a fait 5 millions de vues déjà avec l'extrait sur ton bouquin,
19:50sur Pastore.
19:51Ça va, quoi. »
19:53Et j'étais quand même très pas bien.
19:55Je me disais « Il va m'en vouloir.
19:56Il va me trouver pas cool. »
19:59Et il m'a répondu en me disant
20:00« Mais ma chère Pia,
20:02mais ce n'est pas la peine de te mettre un rat dans le cerveau. »
20:04Ce qui était quand même très sympa pour une Parisienne.
20:06Et après, il m'a envoyé une photo du livre
20:10« Les quatre accords Toltec »
20:11en me disant « C'est ça ma philosophie de vie »
20:14et en me conseillant de le lire.
20:15Je n'ai pas fait encore, mais je le ferai.
20:17Excellent bouquin.
20:18Ah bah, tu vois.
20:19Virginie, vous avez d'autres petits messages ?
20:21Oui.
20:22Étant une fan absolue de l'Albi Céleste
20:25depuis mon plus jeune âge,
20:27donc message d'Abir Fadili
20:29sur notre compte Instagram,
20:31n'hésitez pas.
20:32Vos petits messages déroulent en bas aussi.
20:34Je n'oublierai jamais quand il a commenté
20:35la Copa América 2021 de Messi
20:37avec des matchs à 1h, à 2h du matin
20:40où il décrivait les gestes de Messi
20:42avec un langage coloré, expressif
20:45et puis ses sorties de route, évidemment,
20:47durant les émissions de l'équipe du soir
20:49sur l'Argentine et sur le football sud-américain en général.
20:52J'adore, il me manque.
20:53Ok.
20:54Les petits messages, c'est Virginie qui l'a dit,
20:56mais il y a un bandeau déroulant,
20:57donc n'hésitez pas, tout va être affiché.
20:58En tout cas, si la technique marche,
21:00juste là, c'est votre côté.
21:01Juste une dernière, allez-y !
21:03Non, juste sur les petits messages,
21:04je voudrais juste dire que
21:05il y a beaucoup de supporters parisiens
21:08après la victoire en Ligue des Champions
21:10qui m'ont dit,
21:11j'aimerais tellement que Didier donne son avis
21:13sur cette victoire,
21:14j'aimerais tellement savoir
21:15ce qu'il en aurait pensé.
21:15C'est vrai ?
21:16J'aurais tellement...
21:17T'as eu une question.
21:18J'aurais tellement voulu savoir
21:19comment il aurait vécu ça
21:20et c'est quelque chose qui est beaucoup revenu.
21:22Franchement, un entraîneur espagnol...
21:24Oui, il n'y avait pas de soucis.
21:24C'est court, c'est concis, c'est pas ça.
21:30Ça aurait été Didier Chant.
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