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«Confrontation avec la Russie» : ce sont des propos «totalement anxiogènes», constate Gérard Carreyrou
Europe 1
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il y a 7 semaines
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00:00
Europe 1, Europe 1, 16h-18h, Pascal Praud et vous.
00:06
Caroline Iturbide, Gérard, Magic, Carrerou, la révélation de ce début de saison,
00:12
Gautier Le Bret, Christophe Bornet, Olivier Guenet qui sont avec nous,
00:16
et en régie je vois que Fabrice Laffitte est aux commandes.
00:19
Bonjour chère Fabrice.
00:20
Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:21
Avec Laurent Tessier qu'on peut écouter à 6h15 le matin.
00:24
Ce matin c'était consacré à Brigitte Bardot.
00:27
C'était formidable d'ailleurs, on en parlera.
00:30
Avec un abécédaire.
00:31
Mais pour le moment, je voulais vous parler des mots d'Emmanuel Macron,
00:33
le chef de l'État qui est au Danemark pour un conseil européen.
00:37
Rien n'est exclu en termes de riposte si un avion russe viole l'espace aérien européen.
00:44
Écoutons Emmanuel Macron.
00:45
Nous sommes dans une confrontation avec la Russie,
00:47
qui depuis plusieurs années est un acteur très agressif dans notre espace informationnel,
00:52
on l'a vu, dans le cadre des élections comme ailleurs,
00:54
qui multiplie les attaques cyber,
00:56
qui évidemment a lancé une guerre d'agression en Ukraine,
01:00
qui utilise la menace nucléaire,
01:03
et qui aujourd'hui, on le voit bien, provoque dans des espaces aériens.
01:06
Tout ça est un ensemble hybride qui est dans le champ de la confrontation.
01:11
Gérard Carré, où tout cela est exact ?
01:13
Oui, tout c'est exact, mais le fait de rassembler tout ça,
01:17
qui étaient tous ces faits qui se sont produits ces derniers jours,
01:21
sous ce vocable de confrontation avec la Russie,
01:26
il y a une différence entre énumérer deux ou trois incidents,
01:30
et puis globaliser et dire confrontation avec la Russie.
01:34
parce que dans l'esprit public, et moi le premier, comme tout le monde,
01:39
je me dis, ah, on avance à grands pas vers la guerre mondiale.
01:45
On ne peut pas s'en...
01:46
C'est vrai qu'il angoisse tout le monde.
01:48
On ne peut pas, c'est-à-dire que c'est anxiogène, évidemment.
01:51
C'est totalement anxiogène.
01:53
Mais c'est le même coup.
01:54
Non mais attendez, mais ce n'est pas la première fois.
01:57
C'est toujours la stratégie de la peur.
01:58
Du Covid à la Russie, il y a toujours...
02:02
On va le remettre un peu là...
02:04
Non mais j'entends ce que vous dites,
02:05
mais ma question volontairement, elle était provocatrice,
02:08
et vous l'aurez compris.
02:09
Tout ce qu'il dit est exact.
02:11
Ce qui n'empêche pas, effectivement, ce désir,
02:14
peut-être pour garder un peu de pouvoir,
02:17
chez Emmanuel Macron,
02:19
de donner un peu de gravité.
02:22
Alors, il n'a pas dit guerre, il a dit confrontation.
02:24
Oui, c'est pour ça que j'ai bien souligné le mot.
02:26
Bien sûr, vous avez parfaitement raison.
02:28
Mais comme on a une forme de défiance accumulée
02:32
avec Emmanuel Macron,
02:34
où on a parfois le sentiment qu'il se sert
02:36
de ces situations un peu, ou dramatiques, ou graves,
02:40
pour exercer un pouvoir plus autoritaire...
02:42
Est-ce que sa voix porte encore, en fait ?
02:44
C'est ça la question.
02:45
Est-ce que la voix...
02:46
Oui, on en parle, en premier, parce qu'on...
02:48
Non mais parce qu'on est en France...
02:50
On en parle parce qu'on est en France,
02:51
et que c'est le président français.
02:52
Ça ne va pas échapper.
02:53
Mais pardon, c'est pas grâce à Macron.
02:56
Si peut-être, peut-être demain,
02:59
il y a une paix entre Gaza et Israël,
03:02
ça ne sera pas grâce à Macron, par exemple.
03:05
Ça sera grâce au président américain.
03:07
Le bashing Macron a commencé à 16h06.
03:09
Il l'a cherché, en même temps.
03:12
Et puis, attendez, on va aller faire la guerre.
03:15
On va aller faire la guerre et on va la gagner,
03:16
alors que la semaine dernière, il y a des drones
03:18
qui ont survolé un pays voisin,
03:21
et qu'on n'a pas été capable de savoir même
03:22
si c'était des drones russes.
03:24
Christophe Bordet, je vous demande de décrypter
03:27
ce qu'a dit le président Macron.
03:28
Et à 16h06, je vous dis,
03:30
le bashing Macron a commencé.
03:32
Alors, j'espère que...
03:33
Quoi, j'espère ?
03:34
Peut-être que...
03:35
Oui, je veux bien être l'avocat des causes désespérées.
03:36
Peut-être que M. Gauthier Lebrecht...
03:39
Et Donald Trump n'a pas dit autre chose
03:41
qu'Emmanuel Macron sur la violation du ciel européen
03:45
par les Russes et la possibilité d'abattre
03:48
les avions russes s'ils violent le ciel européen.
03:51
On parle beaucoup, mais on agit peu.
03:53
Laisse-moi terminer, juste une fois, s'il te plaît.
03:54
Trump a dit exactement la même chose la semaine dernière.
03:58
Et il y a quand même un sujet...
03:59
Attendez, il a été plus loin.
04:01
Mais on ne va pas ouvrir le feu
04:03
à rajouter le président de la République
04:06
contretissant sur ce point
04:07
le président américain Donald Trump.
04:09
Alors, il dit tout et son contraire
04:10
parce que quand il dit rien n'est exclu,
04:11
si on n'exclut rien,
04:13
il ne faut pas exclure d'ouvrir le feu.
04:14
Ah, ben si vous dites que le président de la République
04:16
est capable de dire tout et son contraire,
04:18
oui !
04:19
J'avais pas la phrase d'après,
04:22
il dit rien n'est exclu,
04:23
mais on ne va pas ouvrir le feu.
04:24
C'est aussi peut-être technique.
04:25
C'est drôle.
04:26
Le premier sujet, c'est quand même
04:27
les Russes qui violent le ciel européen.
04:28
Ça, ce n'est pas possible.
04:29
Oui, le premier sujet...
04:30
Vous faites bien de le rappeler.
04:32
Le premier sujet pour les Français,
04:33
c'est ce qui se passe aujourd'hui,
04:35
actuellement en France.
04:36
Tous les problèmes du quotidien
04:37
et de proximité.
04:39
Et que c'est peut-être une façon pour lui
04:40
de se dire,
04:41
bon, on va faire oublier un peu...
04:42
Mais il n'en parle pas
04:43
puisqu'il n'a plus de pouvoir.
04:44
Exactement.
04:44
Il n'a plus de pouvoir.
04:45
Rendons un truc très dramatique
04:47
pour faire oublier quand même
04:48
ce qui se passe en France.
04:49
Mais si, il faut le dire.
04:50
Je suis désolé de le dire,
04:51
mais c'est la réalité.
04:51
C'est la réalité.
04:53
Christiane, je parlais.
04:54
La métaphore, d'abord.
04:56
La métaphore que vous venez d'utiliser,
04:59
je la retire.
05:00
Elle n'est pas convenable
05:01
pour le président de la République.
05:03
Je respecte la fonction.
05:04
On peut quand même critiquer.
05:06
Ça, c'est bon.
05:06
On peut quand même critiquer.
05:08
On peut quand même critiquer, Emmanuel.
05:09
Vous parlez de l'international
05:10
alors que ce qui nous intéresse,
05:11
c'est ce qui passe sur le plan national.
05:13
Oui, vous avez raison.
05:14
Alors, vous savez ce qu'on va faire ?
05:17
On va lui donner trois minutes la parole
05:19
et puis après, on parlera.
05:20
Dites tout ce que vous avez à dire tout de suite.
05:23
J'en ai encore.
05:23
Dites tout ce que vous avez à dire
05:25
parce qu'autrement,
05:25
ça va être insupportable.
05:27
Sous le pied, je ne sais pas.
05:28
Mais en tout cas,
05:30
dites tout d'un coup.
05:32
Crachez.
05:34
Et puis après,
05:34
on pourra peut-être entamer
05:36
une discussion sereine.
05:38
Parce que si vous parlez tout le temps
05:39
et que vous interrompez
05:40
en plus une future maman,
05:42
elle a raison.
05:42
Quand même, elle a raison.
05:44
Il n'arrête pas en fait.
05:45
On est tous les deux mains dans la main.
05:46
Vous êtes la mouche du coche.
05:47
Voilà, comme on disait jadis.
05:49
Terminez Caroline,
05:50
cette brillante analyse diplomatique.
05:52
Je ne sais pas si c'est brillant
05:54
ni même si c'est une analyse.
05:56
Non mais moi,
05:56
je vous donne mon sentiment
05:57
que vous êtes pas sympa.
05:59
Vous êtes pas sympa
06:00
parce que vous avez très bien.
06:01
En plus,
06:01
ce n'est même pas ce que vous m'avez demandé
06:02
de faire dans cette émission.
06:05
Je ne suis pas une éditorialiste politique.
06:07
Je n'ai pas le niveau de culture
06:09
de Magic Gérard.
06:10
De moi.
06:11
Et c'est très bien comme ça.
06:12
Je suis d'accord.
06:13
Je m'interroge depuis plusieurs semaines
06:16
ou même plusieurs mois
06:17
et je me dis
06:17
mais c'est quand même dingue
06:18
qu'on ne parle jamais
06:20
de ce qui se passe
06:20
dans notre vie quotidienne,
06:22
dans notre proximité
06:23
et qu'il nous sort toujours
06:24
des sujets à l'international
06:26
qui sont vraiment
06:27
très loin de nos préoccupations
06:29
et à chaque fois,
06:29
je me dis
06:29
que c'est peut-être une technique
06:31
pour lui
06:31
de nous embrouiller.
06:33
Vous avez réjoiné ce que je disais.
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