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  • il y a 7 semaines
Marine Le Pen et Jordan Bardella qui caracolent au-delà des 33%, Édouard Philippe et Raphaël Glucksmann autour des 15%... Un sondage Ifop-Fiducial pour l’Opinion et Sud Radio donnait, ce lundi 29 septembre, une nouvelle photographie d'un paysage politique en mouvement à un an et demi de la présidentielle.

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Transcription
00:00– En fait, je crois que, moi, je me méfie beaucoup des sondages,
00:03parce que vous les avez connus aussi.
00:05Je pense qu'il y a une volonté d'alternance,
00:07et que ce sera un patriote, quand je dis un patriote,
00:09c'est quelqu'un qui veut l'indépendance de la nation,
00:12qui sera à l'Élysée en 2027, j'en suis convaincu.
00:15Maintenant, attention les sondages, parce qu'on les a connus.
00:19Delors et Balladur devaient être élus, ça a été Chirac.
00:22– On est deux ans avant.
00:22– Juppé, Fillon devaient être élus, ça a été Macron.
00:27Et je crois qu'il y a une vague.
00:29D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que tous ceux qui ont touché Macron,
00:32si je puis dire, approché Macron, servi Macron, sont en chute libre.
00:36– Édouard Philippe, notamment.
00:37– Édouard Philippe, mais c'est normal.
00:38– Qui était pourtant l'un des favoris.
00:39– Qui reste qualifié pour le second tour.
00:41– Oui, enfin, c'est très…
00:43Moi, je pense qu'il y aura une alternance.
00:45La vraie question qui se pose, et je vais être honnête,
00:47j'ai été l'un des premiers au second tour, en 2017, à soutenir Marine Le Pen.
00:52Et j'ai connu de près.
00:54Et je ne cesse de leur répéter, sans succès jusqu'à maintenant,
00:57qu'on ne gagne jamais seul, et que le problème du RN,
01:01ce n'est pas de faire 34 au premier tour,
01:03c'est de faire 50,01 au second.
01:06Et pour ça, je pense qu'ils n'ont toujours pas compris,
01:09je le dis, pas méchamment, mais pour les aider,
01:12qu'il faut une coalition, qu'il faut travailler large,
01:15qu'il faut élargir.
01:16Ce n'est pas obligatoirement l'union des droits de stricto sensu,
01:18c'est l'union des patriotes,
01:19une vraie union des amoureux de la France,
01:22qui irait pour moi de Retailleau, oui,
01:24de Retailleau à Le Pen, en incluant votre serviteur.
01:27– Mais avec quel chef de file ?
01:29– Après ça, il faut déjà montrer aux Français
01:31qu'on est capable d'élargir.
01:33Or, le Rassemblement National, plus il monte dans les sondages,
01:36plus il prend la grosse tête, et plus il exclut tout le monde.
01:38On l'a vu avec Marion Maréchal, qui a été exclu,
01:40on l'a vu avec Zemmour,
01:42on l'a vu un peu avec moi,
01:43on le voit, et je ne pense pas qu'on gagne,
01:47et je leur dis amicalement,
01:48je ne pense pas qu'on puisse gagner comme ça.
01:53Premier point.
01:54Et puis deuxième point, il y a un problème d'incarnation,
01:56je vous rejoins, désolé de mettre les pieds dans le plat,
01:58mais je pense que la vraie question,
02:00ce sera de savoir si Marine Le Pen sera inéligible ou pas.
02:03Si elle est éligible, il faut être honnête,
02:05qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
02:07elle a une épaisseur et elle a eu des combats,
02:10et j'ai eu des accords, des désaccords,
02:12mais je reconnais son charisme.
02:15Moi, je le dis très clairement,
02:17Bardella, à 30 ans,
02:18quelles que soient ses qualités, ses mérites, son intelligence, son talent,
02:21ne peut pas être président de la République,
02:23c'est une folie.
02:24C'est une folie ?
02:25Mais c'est une folie,
02:26parce que si ce n'était pas quelqu'un de proche,
02:30que j'aimerais voir dans un gouvernement par exemple,
02:32il peut être un très bon ministre,
02:34je dirais à 30 ans,
02:35on a eu l'expérience, 37 ans,
02:37les magazines,
02:38les couvertures people avec Macron,
02:40on va parler comme une espèce de nouveau Macron.
02:43Exactement.
02:44Et donc, je le dis,
02:46je préfère mettre les pieds dans le plan.
02:48Mais c'est un produit marketing qui plaît de nouveau,
02:50parce que vous avez le critiqué,
02:52et au-delà du produit marketing,
02:54dont les idées résonnent aujourd'hui dans la population.
02:59Mais les idées, je les partage.
03:01Moi, ce que je veux, c'est qu'on gagne.
03:02Et pour gagner, il faut gagner le second tour.
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