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  • il y a 12 heures
Après avoir préfacé l'ouvrage «Quand on devient aidant familial», la psychologue Marie-Estelle Dupont livre son analyse sur la charge mentale des aidants.

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Transcription
00:00Ne serait-ce que la maladie d'Alzheimer, il y a 225 000 nouveaux cas en France par an,
00:04ce qui veut dire autant d'aidants familiaux.
00:06Et dans le cas de la démence, ce n'est pas le cas du livre, c'est un cancer cérébral,
00:10mais par exemple dans le cas de la démence, on s'est aperçu que dans 18% des cas,
00:14les dents familiales meurent avant la personne qui l'aide.
00:18Et en fait, c'est le cœur du livre, c'est-à-dire,
00:21on a trouvé un mot bureaucratique, laconique, plat, qui est un participe présent,
00:27le mot aidant, qui ne dit rien, puisqu'en fait, il focalise sur...
00:33Aider, c'est faire, mais en fait, quand j'aide Charlotte à déménager, je suis aidante,
00:37enfin, c'est complètement factuel, c'est complètement opératoire,
00:40alors que la réalité, elle est autour de l'être, elle est autour de la présence.
00:45Est-ce que j'arrive à tenir, tenir dans cette présence qui me met tellement mal à l'aise
00:49face à la vulnérabilité, où je vais être mobilisée jour et nuit,
00:53où finalement, la réalité de l'aidant, c'est que son compagnon de vie,
00:58ça va être la culpabilité, parce qu'il va avoir en permanence le sentiment d'être insuffisant.
01:03Héloïse, elle le dit très bien, je suis la jour et nuit, je n'ai plus de vie sociale,
01:06je n'ai plus de travail, j'ai des difficultés financières,
01:09je ne vois plus mes amis, mon téléphone ne sonne plus,
01:11et pourtant, mon compagnon de vie, c'est la culpabilité de m'absenter
01:16comme maman a besoin de moi, qu'elle tombe à un moment où je suis partie faire à manger,
01:20que j'ai mal transmis les informations à la personne qui vient prendre le relais la nuit,
01:25que je n'ai pas compris une parole du médecin,
01:28que je n'ai pas voulu entendre quelque chose que maman disait,
01:31que peut-être j'ai parlé durement parce que j'étais épuisée,
01:34et donc cette réalité de la culpabilité,
01:38et puis cette culpabilité qui est une expression de l'amour,
01:41on dit que la culpabilité, ce n'est pas bien aujourd'hui,
01:43mais la culpabilité, c'est aussi une expression de l'amour et de l'attachement.
01:46Sous-titrage Société Radio-Canada
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