00:00Vous êtes toujours piqué à l'OL ? Vous regardez tous les matchs, vous allez au stade, vous êtes au courant de tout ce qui se passe ?
00:07Vous êtes proche de Michel Kang ?
00:09Oui, je suis assez proche de Michel Kang qui a véritablement sauvé le stade, le club à un moment où effectivement les difficultés étaient apparues,
00:20non pas par la situation antérieure du stade, parce que ça aussi ça m'a fait mal à un moment donné d'entendre dire que la situation économique de l'OL n'était pas bonne, elle était très bonne.
00:29Justement, c'est John Textor qui avait dit que c'était le prix à payer des erreurs du passé, en parlant des vôtres.
00:34Oui, des nôtres, je ne sais pas, des siennes peut-être.
00:39Lui parlait de celles qui précédaient donc potentiellement des vôtres.
00:42Voilà, mais c'était d'une part une erreur, et d'autre part c'était vraiment injuste.
00:50Heureusement, les choses se sont passées différemment.
00:54Et puis Michel Kang, qui était parmi les premiers investisseurs de John Textor, s'est dit « je ne peux pas laisser cette situation telle qu'elle est ».
01:07Elle avait déjà beaucoup investi dans le foot féminin, et elle a convaincu Ares, qui est l'un des plus grands fonds financiers mondiaux.
01:16Ils sont actionnaires à hauteur de 33 ou 34% de l'Atletico de Madrid.
01:23Un Atletico qui a été vendu aujourd'hui ?
01:25Alors vous voyez, je ne le savais pas.
01:27En Madrid, 51% des parts sont partis.
01:31D'accord, et c'est Ares qui a vendu ou c'est le propriétaire ?
01:34Je vais vous le dire pendant que vous continuez, je vais vous dire ça.
01:36Ça a été vendu aujourd'hui.
01:37Parce que vous voyez, quand ils sont arrivés, par exemple, moi je connaissais très bien le propriétaire de Madrid, j'ai conversé avec eux, il y avait Ares.
01:46Par contre, ils ne connaissaient pas Textor, évidemment.
01:49Mais Ares, à Lyon, n'était qu'un prêteur.
01:52Il avait prêté l'argent directement.
01:54Et vous dites que Michel Kang, dans les jours cruciaux, dans les neuf jours en l'occurrence qui ont été cruciaux, a battu un travail dingue.
02:05Vous l'avez redécouverte, on va dire, vous la connaissiez, mais vous l'avez vu vraiment à l'œuvre.
02:09Oui, exactement, vous avez raison.
02:11Avant, c'était pour moi une propriétaire de club féminin, avec tout le côté féministe américain.
02:21Quand on veut démontrer un certain nombre de choses et qu'on a de l'argent.
02:25Et là, elle s'est révélée être une chef d'entreprise, ce qu'elle était aux Etats-Unis, puisqu'elle vient de vendre son AVF, faire des sommes tout à fait considérables.
02:35Mais c'est surtout une chef d'entreprise.
02:36Elle a accepté de faire ce que John n'avait jamais voulu faire, c'est-à-dire reprendre les gens qui faisaient tourner l'OL avant.
02:46Bon, moi on m'a appelé pour aller convaincre Thierry Sauvage de revenir.
02:50Je l'ai exposé à Michel Kang, il est revenu, voilà.
02:55Et puis, il y a des anciens qui sont revenus au club ?
02:58Oui, des anciens de votre époque ?
02:59Un seul.
03:00Mais soyons direct, John Texter, en fait, il a failli mettre l'OL dans le caniveau, en fait.
03:06C'est comme ça, avec le recul qu'il faut le voir, donc.
03:08Bon, je vous laisse la formule, la responsabilité de la formule, mais la responsabilité de John dans sa gestion, on va dire, multi-club, et surtout, sans finance propre.
03:26Parce qu'initialement, quand il a été choisi par la banque Reign, parce qu'en fait, tout a été monté par une banque américaine.
03:33C'est ça qui n'a jamais été dit par personne.
03:36La banque Reign avait trouvé avec John un investisseur qui avait garanti 680 millions.
03:42Cet investisseur n'est jamais venu.
03:45Et on le connaît, puisque c'est lui qui a racheté le club avec lequel mon ami Ferry de Lorient a passé un accord.
03:54Et donc, voilà.
03:55Pour de mousse, donc.
03:56Voilà.
03:56Luc Ferry est votre ami ?
03:57C'est pas bon signe, ça.
03:59Vous savez, les présidents de club, on est tous amis.
04:03Là, on retrouve le vrai Jean-Michel Holas.
04:05Celle-là, elle est fantastique.
