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Avec Anas Emmanuel Faour, philosophe, ancien professeur en Syrie, ex-secrétaire général de l’Union générale des étudiants de Palestine


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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-09-23##

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News
Transcription
00:00Israël, Palestine, très compromise, mais si difficilement tenue.
00:06Voilà, dernier épisode, encore en tout cas le plus récent épisode, et non pas le dernier.
00:11Le dernier, peut-être un jour une paix, mais quand, à Pâques ou à la Trinité en attendant,
00:17donc à l'Assemblée Générale de l'ONU à New York,
00:20le président français Emmanuel Macron a dit ceci, écoutez.
00:26Le temps est venu. C'est pourquoi, fidèle à l'engagement historique de mon pays au Proche-Orient,
00:37pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien,
00:44je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine.
00:49Voilà, la France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine,
00:55donc officiellement, de toute façon, voilà, engagement au Proche-Orient,
00:59peuple israélien, peuple palestinien.
01:02Il a ajouté d'ailleurs que pour lui, cette reconnaissance de cet État de Palestine
01:06est une défaite pour le Hamas, comme pour les antisémites,
01:11dit Emmanuel Macron.
01:13Il faut maintenant, voilà, aller vers le chemin d'une négociation utile,
01:19briser l'engrenage de la violence,
01:22et il appelle Israël à ne plus rien faire pour entraver les négociations,
01:28rien ne justifie plus la poursuite de la guerre à Gaza, dit Macron.
01:32Alors, est-ce que, effectivement, ça ouvre une porte, ça enferme ?
01:37Qu'est-ce qui peut se passer ?
01:40Nous sommes avec Anas Emmanuel du Faour,
01:43qui est philosophe, qui est ancien professeur en Syrie,
01:46qui vit en France, qui est ingénieur en informatique,
01:49qui vit en France depuis 2004,
01:51et qui est ex-secrétaire général en 2007
01:53d'Union Générale des Éditions de Palestine.
01:56Alors, Anas Faour,
01:57vous avez vécu longuement au Proche-Orient,
02:01vous vivez en France depuis plus de 20 ans.
02:05Est-ce que vous considérez, soit très précis,
02:07que cette déclaration d'Emmanuel Macron,
02:09cette reconnaissance officielle par la France
02:12d'un État de Palestine,
02:14de l'État de Palestine,
02:16ouvre une porte, ferme une porte,
02:18pour vous, ça représente quoi ?
02:20Cette déclaration, merci beaucoup pour l'invitation, d'abord.
02:24Cette déclaration, elle n'ouvre pas des portes.
02:28Cette déclaration n'ouvre pas des portes.
02:30D'abord, c'est un obstacle pour la diplomatie,
02:32pour la diplomatie française.
02:34Comment on va discuter avec tous les côtés de conflits ?
02:38Comme aujourd'hui, j'ai entendu ce RTL,
02:40l'ambassadeur d'Israël a dit que ça n'a aucun sens.
02:44Et aussi pour la question de la fiabilité
02:46de l'autorité palestinienne,
02:48qu'il y a de corruption autoritaire,
02:50et la capacité, la capacité de Hamas.
02:53Hamas, là, la dernière estimation de Reuters,
02:56qui sont fiables,
02:58qui partent de 15 000 combattants encore,
03:01de Hamas.
03:03Il y a 15 000 combattants en ce moment à Gaza.
03:05De Hamas, à Gaza.
03:06Gaza, c'est deux fois, c'est deux fois qu'aux hautes de Seine.
03:09Et là, maintenant, ils sont dans le tunnel.
03:11Avec 15 000, on va reconnaître,
03:13on leur a donné un cadeau.
03:15C'est un cadeau pour l'Ohamas.
03:17Et qu'elle a dit aussi le porte-parole,
03:20le porte-parole Ramzi,
03:22qui était le porte-parole du gouvernement d'Ismail Annihya,
03:25elle a dit que c'était une fourouille.
03:26Donc, le porte-parole du Hamas, c'est ça ?
03:28Oui, elle a dit que c'est un fourouille,
03:29c'est un fourouille de l'attentat de 7 octobre.
03:32Ah oui, vous voulez dire que, en fait,
03:34Emmanuel Macron n'aurait pas,
03:36c'est à cause de ce qu'on a fait le 7 octobre,
03:39que, justement, on reconnaît un État de Palestine.
03:42Exactement.
03:43En disant que c'est le meilleur,
03:45c'est éradiqué le Hamas,
03:46ça ne va pas éradiquer le Hamas.
03:49Désarmer, désarmer, désarmer, désarmer le Hamas,
03:52ça, c'est l'actuelle opération,
03:56la dernière qui a été lancée, maintenant,
03:58depuis...
03:58À Gazaville.
03:59À Gazaville.
04:00Mais il y a encore, encore,
04:01la présence de Hamas, aussi,
04:03dans certaines zones de centre,
04:04et aussi dans le sud.
04:06Et la question de Hamas, déjà,
04:08avec le...
04:09Déjà, on a déjà essayé, déjà,
04:11t'as essayé,
04:12avec le blin de désengagement d'Ariel Charon,
04:14en 2005,
04:16qui a fait un retrait unilittéraire
04:19de l'armée israélienne de Gaza,
04:22et en 2006,
04:22en 2006, il avait des élections,
04:24le Hamas,
04:24et on gagnait les élections,
04:26et ils ont aussi,
04:27ils ont apporté les élections,
04:28donc ils gouvernent.
04:29Et là, finalement,
04:31le Hamas a fait un coup d'État
04:33contre le Hamas
04:33pour virer un boignet de l'OLB,
04:36c'est-à-dire faire des massacres,
04:38des massacres,
04:38contre...
04:39Vous voulez dire que le Hamas,
04:41en 2005-2006,
04:43mais ils avaient gagné les élections,
04:45ou c'était...
04:45C'est pour ça qu'ils ont...
04:47Pourquoi il y a eu cet conflit
04:48entre le Hamas
04:49et l'autorité palestinienne,
04:51à l'époque ?
04:51Parce que le Hamas,
04:53il ne reconnaît pas,
04:54il ne veut pas faire partie de l'OLB,
04:57le Hamas,
04:58il doit avoir le manubule du pouvoir,
05:00il ne veut pas partager le pouvoir,
05:01le Hamas.
05:02Le Hamas,
05:02c'est un système totalitaire,
05:04c'est un mouvement,
05:05ça fait partie des frères musulmans.
05:06Et là, maintenant,
05:07on est dans une zone,
05:08dans le monde,
05:09où il y a une armée
05:10des frères musulmans,
05:11une forteresse armée
05:12des frères musulmans
05:13au Proche-Orient.
05:14Là, c'était équivalent,
05:16c'était passé avec Moussoul,
05:18Araka,
05:19avec Daesh.
05:20Là, maintenant,
05:20c'est qu'on va dire
05:22qu'on est un état de palestinienne,
05:23c'est-à-dire,
05:23bon, déjà,
05:24ce n'est pas une déclaration,
05:25ce n'est pas la déclaration
05:26d'Emmanuel Macron
05:27qui va faire l'état de palestinienne,
05:29parce que c'est beaucoup plus compliqué,
05:31il y a de résolution...
05:33Il faut que l'Assemblée de l'ONU
05:35décide de ça, etc.
05:37Mais en fait,
05:38en fait,
05:38pour vous,
05:39c'est négatif ou c'est positif
05:40de le faire maintenant ?
05:41Bien sûr, c'est négatif,
05:42c'est très négatif,
05:43parce que ça ne règle aucun problème,
05:45c'est très tôt.
05:46Et il déclare,
05:47hier,
05:48moi, j'ai attendu
05:49le président de l'Opabilité
05:50qui parle qu'on va changer
05:53les manuels scolaires.
05:54Mais les manuels scolaires,
05:55pour éradiquer la haine antisémite,
05:57il faut une génération,
05:58il faut attendre encore 30 ans
05:59pour avoir une génération
06:01qui ne parle pas de haine antisémite.
06:03Le mémoire,
06:04le mémoire juif
06:06sur cette terre,
06:08il n'était jamais renseigné
06:09dans aucun pays
06:11de Proche-Orient.
06:12Oui, vous voulez dire
06:13que les juifs n'existaient pas avant,
06:15etc.
06:15Ils existent,
06:16mais par l'histoire,
06:17c'est-à-dire l'histoire,
06:18comment le pays,
06:19c'est-à-dire comment le nom
06:20de Palestine vient,
06:22comment il était rebaptisé
06:23leur terre au nom de Palestine,
06:25comment Jodé Saméry
06:26l'était rebaptisé
06:27en Cisjordanie.
06:29Et tout ça,
06:30tout ça,
06:31il n'est pas renseigné
06:31l'histoire de Metsada.
06:33Moi,
06:33j'ai étudié
06:35au Proche-Orient.
06:37Moi,
06:37j'ai fait des efforts personnels
06:38pour apprendre ça.
06:39Parce que chez vous,
06:40en Syrie,
06:41on ne l'enseignait pas.
06:42On n'enseignait pas
06:42l'histoire
06:43dans sa totalité.
06:44On ne vocalise pas
06:47sur cette histoire.
06:48Et après,
06:49l'antisémitisme,
06:51il fait partie
06:51de l'enseignement
06:53au Proche-Orient.
06:54Ce n'est pas
06:55courant en Syrie,
06:56les autres pays
06:57du Proche-Orient.
06:58Même voir les pays
06:59qui sont maintenant,
07:00ils ont fait
07:00les accords d'Abraham.
07:02OK.
07:03Là,
07:03on avoue
07:03les émarats.
07:04Est-ce que vous avez
07:05beaucoup,
07:06les émarats,
07:06ils sont naturalisés,
07:08émaratés,
07:08beaucoup de stars arabes
07:10de cinéma,
07:10de télévision ?
07:12Jusqu'à aujourd'hui,
07:13il n'y en a aucun Syrie,
07:14aucun film
07:15qui n'était fait
07:16par des acteurs
07:16arabes israéliens.
07:18Par les émarats.
07:19Est-ce qu'il n'y a pas
07:21encore de films
07:22où ils jouent ensemble ?
07:23Sauf dans les séries,
07:26mais des séries israéliens
07:26comme Fahouda,
07:27vous avez des arabes israéliens.
07:29C'est des arabes israéliens.
07:30C'est des arabes israéliens.
07:31Ce n'est pas
07:31les grands acteurs
07:32qui sont connus.
07:33Ce n'est pas
07:34les grands acteurs
07:35qui sont connus
07:35au Proche-Orient.
07:37Et par exemple,
07:37les accords d'Abraham
07:40avec le Maroc.
07:42On avoue
07:43que le Coupe de Monde
07:44de Qatar,
07:45qu'elle avait
07:46le monté
07:46pendant les matchs
07:48de Maroc.
07:49Elle a fait un succès
07:50l'équipe de Maroc.
07:52Mais on a eu
07:52beaucoup de slogans
07:54antisémites.
07:56C'est-à-dire,
07:56est-ce que vraiment
07:57c'est sérieux
07:57les accords d'Abraham ?
07:59Aujourd'hui,
08:00même les accords d'Abraham,
08:01ils sont en train de dire
08:02qu'on va réviser
08:03les émarats.
08:04Là, c'est...
08:04Oui.
08:05Alors justement,
08:07Anas,
08:07en fait,
08:09est-ce que quand même,
08:10même si on n'est pas
08:11d'accord sur le timing
08:12ou autre,
08:14est-ce qu'au fond,
08:15aujourd'hui,
08:16tout ça dure
08:18depuis 1948
08:19et avant 1948,
08:21vous le savez très très bien,
08:22mais est-ce qu'on peut envisager,
08:24est-ce que ce n'est pas
08:25quand même
08:25une avancée,
08:26comme on dit
08:26un certain nombre de gens,
08:28de Alain Fiquelcro,
08:29de ailleurs,
08:30à la télévision,
08:31ici en France,
08:32est-ce que quand même,
08:33est-ce qu'il ne faut pas
08:34un jour espérer
08:35une solution
08:36à deux États
08:37sinon,
08:38il y a quand même,
08:39aujourd'hui,
08:39un peuple palestinien,
08:41l'histoire est ce qu'elle est
08:43et il y a beaucoup de choses
08:44à dire,
08:45mais est-ce qu'il n'y a pas,
08:46est-ce qu'il ne faut pas
08:48à un moment donné
08:49travailler,
08:50on sait que ça va être
08:50très long pour ça,
08:52ou bien vous dites non
08:53parce que ça ne réglera rien,
08:55à votre avis ?
08:56pour la question
08:56de solution
08:57de deux États,
08:58qui était
08:59l'initiative
09:00de quatre organisations,
09:03les États-Unis,
09:04l'Union Européenne,
09:05la Russie
09:05et le Nouveau,
09:06c'était l'initiative
09:07de 2002,
09:08le blanc,
09:09qui s'appelle
09:10le feuille de route,
09:11qui a proposé
09:12la solution
09:13de deux États.
09:14Et après,
09:14même l'ancien,
09:16actuel,
09:17ancien,
09:17à l'époque,
09:18il était premier ministre,
09:19le discours de Benjamin Netanyahou
09:21à Bar-et-Lin,
09:22il a dit qu'on accepte
09:23la solution des États
09:24que l'État de Palestine
09:26soit dématérialisé.
09:28Mais sauf que la situation...
09:30Oui, soit désarmé,
09:31soit démilitarisé.
09:32Oui, désarmé,
09:32désarmé,
09:32soit démilitarisé.
09:33Comme on l'a dit hier,
09:34le chef d'État.
09:35Mais sauf que la situation
09:36de sécurité aujourd'hui,
09:38dans tout le Proche-Orient,
09:39aujourd'hui,
09:39comme vous avez vu hier,
09:41le président de l'Ombablik,
09:41il prend des photos
09:42avec Abou Mohamed Djoulani.
09:44Et aussi,
09:45on voit aussi,
09:46on voit le Hezbollah,
09:48il n'a pas encore,
09:48il est encore armé au Liban.
09:51Le Daesh existe encore,
09:52le Hamas encore existe.
09:54Ça n'a aucun sens
09:54de parler maintenant
09:55d'un autre...
09:56D'abord,
09:57c'est quoi la priorité
09:57maintenant ?
09:58C'est la sécurité.
09:59Il faut prendre de sécurité
10:00et de ne pas répéter,
10:01répéter les massacres
10:02de 7 octobre.
10:04Et c'est,
10:04comme je dis,
10:04les massacres de 7 octobre,
10:07c'est comme moi,
10:07j'étais,
10:08j'ai grandi,
10:09j'ai grandi,
10:09mais je suis allé,
10:10j'ai visité,
10:11j'étais en Israël
10:12en 2022.
10:13J'ai vu des Arabes,
10:14ils travaillent partout.
10:15De Gaza,
10:16oui,
10:16ils travaillent partout.
10:17Des gens qui viennent
10:18de Tolkham,
10:19de Nablus,
10:20partout,
10:20dans les musées,
10:21dans la partout.
10:22Mais après,
10:23on trouve aussi
10:23le jour de l'hontement.
10:25L'hontement,
10:25il avait les attentats
10:26de 7 octobre
10:27qui a changé tout
10:28en 24 heures.
10:31Oui,
10:31vous voulez dire
10:31qu'on ne peut plus
10:32envisager
10:32après ce qui s'est passé
10:34le 7 octobre
10:35et ce qui se passe
10:35aujourd'hui.
10:37Mais est-ce que la solution,
10:38c'est très bien,
10:39on ne peut pas,
10:40d'un autre côté,
10:41on ne peut pas évacuer Gaza,
10:42on ne peut pas,
10:43qu'est-ce qu'on ne va pas
10:43évacuer tous les gens
10:44qui habitent à Gaza ?
10:46Et il y a tout le problème
10:47de la guerre
10:48qui est terrible.
10:50Il n'y a pas de solution,
10:52alors ça va durer
10:53comme ça
10:53pendant des décennies ?
10:55La solution de négociation,
10:56la négociation,
10:57c'est-à-dire
10:57qu'il faut gagner
10:57le calme,
10:58le béo au Proche-Orient.
10:59Après,
11:00comme je dis aussi,
11:01il n'y a aucun solution
11:02de l'ONU,
11:03de le Conseil de sécurité
11:04qui est sur le chapitre 7.
11:05Ils sont sur le chapitre 6,
11:07c'est le règlement
11:07pacifique de conflit,
11:09c'est-à-dire
11:09le 2-4-2
11:10et le 3-3-8
11:12qui est en 67.
11:14Alors le chapitre 7,
11:15c'est quoi ?
11:16Le chapitre 7,
11:17ça veut dire
11:17qu'il utilise
11:19l'autorisation
11:19de forces armées
11:21qui étaient utilisées
11:22pour l'occupation
11:24de Kouët,
11:25comme utilisées
11:25pour Kazafian.
11:26Force de la paix,
11:27pour amener la paix,
11:28c'est ça ?
11:28Pour amener la paix.
11:29D'accord.
11:30Et là,
11:30maintenant,
11:31le chapitre 6,
11:32c'est le règlement
11:32pacifique de conflit.
11:34Ça veut dire,
11:34là,
11:34maintenant,
11:35tous les côtés
11:36sont négociés.
11:38Mais le problème,
11:39les dernières négociations
11:40entre Beleuse
11:41avec l'entrée
11:41entre Mahmoud Abbas
11:42et Ayodolmer,
11:44depuis Antiboulos,
11:46il n'y a pas de négociation.
11:47Après,
11:48ça passe aussi,
11:48ça se passe
11:49des années 2010
11:50avec tout ce qui se passe
11:51au Proche-Orient,
11:52il n'y a pas de négociation.
11:54Et lancer une reconnaissance
11:55d'État
11:56de Palestine
11:56dans l'air,
11:58livrer finalement
11:59Gaza
12:00et Cisjordanie
12:01aux islamistes
12:02le pouvoir
12:04de Mahmoud Abbas.
12:05Cisjordanie aussi.
12:06C'est-à-dire que
12:06le pouvoir
12:07de Mahmoud Abbas
12:09n'est pas un pouvoir.
12:11Ce n'est pas un pouvoir
12:11n'est pas fiable.
12:12Ça veut dire
12:13qu'il s'était passé
12:14en 2007
12:15à Gaza,
12:16il va passer encore
12:17en Cisjordanie.
12:19Il peut y avoir
12:20ce qui s'est passé
12:21entre Gaza
12:22et Israël
12:23peut se passer
12:23à partir de la journaliste.
12:25Oui,
12:25ça veut dire,
12:25il y aura des élections
12:27sur l'Oramas,
12:27ils rapportent les élections,
12:28ils rapportent les élections,
12:29ils vont éliminer
12:30les opposants,
12:31éliminer les autres.
12:32C'est comme ils font aussi
12:33les islamistes
12:35quand ils arrivent.
12:35Pour les islamistes,
12:39comme le dit
12:39Saïd Saadi,
12:41c'est que l'expérience
12:42avec l'islamiste
12:42c'est comme l'expérience
12:43avec le mort.
12:44Ça veut dire
12:44qu'on ne vit pas
12:46une deuxième fois.
12:47Et là,
12:48maintenant,
12:48ça veut dire
12:49qu'ils arrivent au pouvoir,
12:50ils vont refaire tout.
12:51Et là,
12:52maintenant,
12:52c'est qu'on voit.
12:53Là,
12:54maintenant,
12:54on voit aussi la Syrie,
12:55la Syrie avec le régime,
12:56le régime,
12:56personne ne regrette
12:57le régime d'Assad,
12:58mais le régime
12:59de Mohamed Jolani.
13:00Qu'est-ce qu'il fait,
13:01Mohamed ?
13:01Les massacres de Drouz,
13:02des massacres d'Alaouïdes,
13:04le déplacement,
13:04mais maintenant,
13:05quand je vois
13:06que tout le monde
13:06parle de Gaza,
13:07mais personne ne parle
13:08que le déplacement
13:09forcé des Alaouïdes
13:10de Damas,
13:10ce sommari est dévasté
13:11par le régime
13:12d'Abou Mohamed Jolani.
13:13Oui,
13:13ça,
13:13personne n'en parle.
13:14Ça n'existe pas.
13:15Il y a des massacres,
13:16il y a des déportations,
13:17il n'existe pas.
13:17Monsieur le président
13:17de la République,
13:18on a vu sur les réseaux sociaux
13:20les photos de s'embâti
13:21entre l'amir de Qatar,
13:23Abou Mohamed Jolani
13:24et M. Macron.
13:25Oui.
13:26Donc,
13:26pour vous,
13:27c'est presque,
13:28on peut dire,
13:29un coup d'épée dans l'eau.
13:30C'est trop tôt.
13:31C'est trop tôt.
13:32C'est trop tôt de penser
13:33aux deux États
13:33et qui vont négocier,
13:36qui vont donner,
13:37ils vont avoir
13:37des consentements
13:38de deux côtés
13:39pour la question
13:39de solution définitive.
13:41Ce n'est pas
13:41qu'on dit
13:42que la solution définitive
13:44après.
13:45Non,
13:45la solution définitive,
13:46ça se passe avant.
13:47Il faut parler.
13:49Mais je rappelle
13:49que l'ancien
13:50Premier ministre israélien
13:52Ayod Barak,
13:53il a proposé un État.
13:54Il a proposé un État
13:55sur Gaza
13:56et 90%
13:58de Cisjordanie.
13:59Et l'Arafat,
14:00à l'époque,
14:01il a crié
14:02des alibis
14:03pour refuser,
14:04mais la réalité
14:05est que l'Égypte
14:06et l'Arabie saoudite
14:06se sont réunis
14:07en conseillant
14:09de n'y pas accepter.
14:10Et je vois hier
14:11le président de la République
14:13avec le Branche...
14:14Le président de...
14:15Le président de la République,
14:16M. Emmanuel Macron,
14:18le président de la République,
14:20avec le Branche
14:21Faisal Ben Farhan,
14:23Saoudien,
14:24pour co-animer
14:26la conférence
14:27pour la reconnaissance
14:30de l'État Palestine.
14:31Et donc,
14:32vous vous dites...
14:32Je suis un petit peu
14:34loin à quelques fois de...
14:34Non, non, mais oui.
14:36Non, non.
14:36Vous vous dites,
14:37donc,
14:37si on résumait,
14:40vous vous dites,
14:40de toute façon,
14:41les circonstances
14:43et ce qui se passe
14:44et le rapport de force
14:45entre le Hamas,
14:46l'autorité palestinienne,
14:47fiable,
14:48pas fiable,
14:48Hezbollah,
14:49Daesh,
14:49qui est encore là,
14:50etc.
14:51Aujourd'hui,
14:51rien ne peut se faire
14:53dans l'État actuel
14:54si on n'a pas réglé
14:56les problèmes militaires,
14:59les problèmes de sécurité.
14:59Ah oui,
15:00il faut parler aussi,
15:02négocier sur beaucoup de choses.
15:04Même le drapeau,
15:05le drapeau de l'État Palestine
15:06est négociable
15:07parce que ce drapeau,
15:08c'est un drapeau de califate,
15:09les trois couleurs,
15:10c'est trois couleurs,
15:11et aussi le couleur,
15:12le couleur rouge.
15:14Pourquoi le couleur rouge,
15:15c'est le descendant Mohamed
15:16de Sharif ?
15:16Parce que si il y a Sharif au Seine,
15:18ça vient du drapeau
15:19de Sharif au Seine.
15:20Le drapeau rouge,
15:21en fait,
15:21parce que,
15:22quand il a déclaré,
15:23il veut déclarer
15:25un calife d'Omec,
15:26il avait un autre concourant
15:28qui a déclaré un calife,
15:29c'est le roi d'Égypte,
15:30Ahmed Fouad.
15:31Comme le roi d'Égypte,
15:32Ahmed Fouad,
15:33est d'origine européenne,
15:35donc il avait...
15:36Oui, mais,
15:37pardon,
15:38je vous interromps,
15:39mais bon,
15:40peu importe le drapeau,
15:41est-ce que c'est tellement important,
15:43l'histoire du drapeau ?
15:44Ben oui,
15:44c'est très important
15:45parce qu'il est symbole
15:48de trois périodes de califates,
15:49Omeyyad,
15:50Fatimid et Abbasid.
15:52C'est un drapeau,
15:53c'est un drapeau,
15:53le fond,
15:54c'est un drapeau du califat,
15:55c'est un drapeau du califat islamique.
15:57Le califat,
15:58et le rouge,
15:58c'est le descendant de Mohamed,
15:59c'est bien.
15:59Donc pour vous,
16:01Alain,
16:02si on voulait,
16:03donc c'est,
16:05mais quoi,
16:05c'est irrésoluble,
16:06il faudra encore 10 ans,
16:0820 ans,
16:0850 ans,
16:09comme vous dites,
16:09une autre génération,
16:11qui a un autre enseignement,
16:12etc.
16:12Donc on a l'impression
16:13que c'est une guerre sans fin.
16:15Pour la question,
16:16pour la question
16:16de sortir de l'éducation,
16:18d'éducation,
16:19créer une génération
16:20qui ne parle pas
16:21d'antisémitisme,
16:22il faut une génération.
16:23Pour la question
16:24de négociation,
16:25c'est de deux côtés
16:26qu'ils vont négocier,
16:27qu'ils vont décider
16:28quand,
16:28ils vont trouver
16:29quelle solution.
16:30Des deux côtés,
16:31c'est aussi bien
16:31le côté palestinien
16:33que le côté israélien,
16:34c'est ça ?
16:34Oui, mais là,
16:35c'était bien passé
16:36avec Begin Sadat,
16:37finalement,
16:38il avait un accord de paix.
16:39Mais Begin,
16:40Begin,
16:40on a dit,
16:41personne ne pensait
16:41qu'il va signer
16:43un accord de paix.
16:44Finalement,
16:44c'est Begin qui a signé
16:45le premier accord de paix.
16:46Personne n'a imaginé
16:47qu'On dit
16:48au Chiamir,
16:49elle ne va pas accepter,
16:50et finalement,
16:50c'est Chiamir
16:51qu'il était allé
16:51aux conférences
16:52de Madrid.
16:54Finalement,
16:55la négociation,
16:56c'est la solution.
16:57Et qui va négocier ?
16:58C'est-à-dire,
16:59déjà,
17:00M. François Hollande,
17:03il a dit,
17:03ce n'est pas
17:04la société internationale
17:05qui va décider
17:06pour les Israéliens
17:06et les Palestiniens,
17:07c'est plutôt eux
17:08qui vont décider ensemble.
17:10Bien sûr,
17:10c'est à eux de décider,
17:12ce n'est pas les autres,
17:13effectivement.
17:13Mais c'est des négociations,
17:15mais d'abord,
17:17il faut maintenant,
17:17il faut la paix
17:18et le calme.
17:19Et le calme,
17:19là, maintenant,
17:20l'utilisation de force
17:22contre le Hamas
17:23est justifiée
17:24parce qu'il n'y a pas
17:25d'autre solution.
17:26Et oui,
17:27il n'y a pas d'autre solution.
17:29Effectivement,
17:29vous vous dites,
17:30il faut d'abord régler
17:30le problème du Hamas.
17:31Il faut régler
17:32le problème du Hamas,
17:33le problème des armes
17:34du Hamas.
17:35Les armes du Hamas,
17:36oui.
17:36Il a dit,
17:37il a dit,
17:40la mentalité,
17:41la théorie
17:42de frère musulman
17:42du Hamas,
17:44il ne peut pas sortir.
17:45C'est-à-dire rester.
17:46Mais avoir des armes
17:48dans les mains,
17:48non.
17:48Hamas,
17:51Hamas Emmanuel Fahour,
17:52je répète que vous êtes
17:53philosophe,
17:54vous êtes ingénieur
17:54en informatique.
17:56Voilà un problème,
17:57effectivement,
17:57vous l'avez posé,
17:59vous avez votre opinion
18:00et votre interprétation.
18:03Ce qui est incontestable,
18:05c'est que ce n'est pas demain
18:06qu'on va avoir la paix
18:07et on peut se demander
18:08si,
18:09effectivement,
18:10ces déclarations,
18:12ces déclarations de principe
18:13font avancer la paix
18:14ou au contraire
18:15nourrissent la flamme.
18:17Et c'est vraiment
18:17un problème.
18:18Parce que si on considère
18:19que le 7 octobre
18:20a fait avancer la paix,
18:22ce serait quand même
18:23une drôle
18:24d'hypothèse
18:26et il faut arrêter aussi
18:28ce qui se passe à Gaza.
18:29Ce n'est pas possible.
18:30Mais vraiment,
18:32nous,
18:32nous parlons d'ici,
18:33à Paris,
18:33dans la paix,
18:34en tout cas relative.
18:36Mais là-bas,
18:37c'est la mort
18:39et la violence
18:40qui règnent
18:41et ça va être long.
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