Passer au playerPasser au contenu principal
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Il est midi, bonjour, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, vous connaissez ce rendez-vous par cœur, c'est votre Midi News, week-end, une heure le samedi pour décrypter et débattre.
00:10Je vous présente notre équipe du samedi dans quelques instants, mais tout de suite, il fait partie de l'équipe évidemment pour un tour complet, le premier tour d'Horizon de l'Information.
00:18C'est Mickaël Dosantos que je salue, bonjour Mickaël.
00:20Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:22Deux jours avant la reconnaissance d'un État palestinien par la France, 20 personnalités lancent un appel à Emmanuel Macron dans une lettre publiée dans le Figaro.
00:30Michel Bougenard, Arthur ou encore Bernard-Henri Lévy demandent au chef de l'État de la soumettre à deux conditions préalables, la libération des 48 otages retenus à Gaza et le démantèlement du Hamas.
00:40Dans le cas contraire, cela serait une capitulation morale face au terrorisme.
00:44Et puis dans l'actualité également, cette séance de dédicaces de Raphaël Entoven perturbé hier à la FNAC Saint-Nazaire à Paris.
00:50Selon notre confrère Nora Bussini, une soixantaine de militants pro-palestiniens auraient hurlé des insultes, une participante aurait été frappée.
00:58Ces militants l'accusent d'avoir déclaré qu'il n'y avait aucun journaliste à Gaza.
01:02Ils ont répondu à l'appel de la CGT et du député de la France insoumise Thomas Porte.
01:06Enfin, un juge fédéral rejette la plainte de Donald Trump contre le New York Times.
01:11Il a désormais 28 jours pour la reformuler.
01:13Le président des États-Unis réclamait la somme de 15 milliards de dollars pour trois articles jugés diffamatoires.
01:18Le journal américain avait publié une prétendue lettre d'anniversaire très crue envoyée par Donald Trump à Jeffrey Epstein.
01:25L'homme d'affaires retrouvé mort dans sa cellule en 2019 avant son procès pour exploitation sexuelle.
01:30Merci beaucoup Mickaël et à tout à l'heure.
01:32A tout à l'heure.
01:32Dans 30 minutes.
01:33Dans 30 minutes, un peu moins maintenant.
01:35Un petit peu moins, un peu moins.
01:36Allez, présentation de nos invités.
01:38EES.
01:39Oui.
01:40Tâteau très féminin mon cher Mickaël avec à ma droite les Sabrina.
01:44Sabrina Majammer, essayiste et sociologue.
01:46Très fait.
01:46Ravie de vous retrouver.
01:48Sabrina Birlin-Bouillet, notre spécialiste police de justice.
01:51J'accueille.
01:51Elle arrive.
01:53Elle arrive.
01:53Mettez-vous à gauche.
01:54C'est comme à la maison.
01:55Céline Pina, politologue, journaliste.
01:57Prenez place, je vous en prie.
01:58Merci et ravie de vous retrouver ma chère Céline.
02:01Et puis Karim Awick, fidèle au combien de cette émission.
02:03Journaliste, soyez la bienvenue.
02:05On va commencer justement avec vous Sabrina Birlin-Bouillet, notre spécialiste police de justice.
02:09On va encore parler de nos policiers et de leur quotidien.
02:13Après, ce policier de là-bas qui s'est vachement agressé à Tourcoing, on en a beaucoup parlé hier, puisqu'on a appris que ces agresseurs ne passeront pas par la casse prison.
02:20Ils se sont mobilisés.
02:22Un grand nombre de policiers se sont mobilisés autour de ce policier agressé hier à Tourcoing.
02:27On pense également à Reims, où cette policier avait été également violemment agressé.
02:33La police nationale, d'ailleurs, vous me confirmez, lançait un appel à témoins sur les réseaux sociaux afin de déterminer les causes précises et les circonstances de cette agression.
02:42On va prendre la direction d'Epernay maintenant dans la Marne, où là, ce sont deux policiers qui ont été agressés.
02:49Racontez-nous tout, Sabrina.
02:50Oui, cette fois, les faits se sont passés dans un commissariat d'Epernay ce jeudi après-midi.
02:56Un individu était en garde à vue dans le cadre d'une affaire judiciaire.
02:59Et lorsque les policiers lui notifient sa prolongation de garde à vue, l'homme devient extrêmement violent.
03:06Il déclenche l'alarme incendie du commissariat, jette une chaise sur la tête d'une policière qui est blessée au niveau du crâne.
03:12Il blesse aussi un autre policier qui tente de s'interposer.
03:15Lui est atteint au niveau de la jambe.
03:17Enfin, le suspect violent va être maîtrisé.
03:19Alors évidemment, c'est un individu qui est déjà connu des services de police.
03:23Une enquête est en cours pour établir les circonstances exactes des faits commis et des blessures des policiers.
03:29Mais voilà, cette attaque, c'est tout un symbole.
03:32Déjà, une fois de plus, des policiers se font agresser, blesser.
03:36Et cela se passe même chez eux, dans leur commissariat.
03:40Il faut savoir qu'Epernay était connue comme une ville plutôt calme.
03:43Et donc, il y a peu d'effectifs de police.
03:45Les policiers que nous avons contactés nous le disent, ils sont inquiets.
03:48Pourquoi ? Eh bien, parce que lorsque vous avez deux grosses missions en même temps,
03:53eh bien, ils ne sont pas assez nombreux pour assurer la sécurité, leur sécurité.
03:58En réalité, ils sont sous tension, comme on dit.
04:01Cet exemple, en juillet dernier, les policiers d'Epernay ont déjà connu un drame.
04:05Un policier qui a été gravement blessé pendant l'interpellation d'un suspect d'agression sexuelle.
04:10Ses collègues insistent, s'ils avaient été plus nombreux, ce drame, il aurait pu être évité.
04:16Ajoutez à cela ce phénomène de relais des vidéos d'agression de policiers sur les réseaux sociaux.
04:21Il y a encore quelques jours, on se souvient de cette vidéo diffusée massivement du policier lynché à Tourcoing.
04:28Eh bien, le résultat, c'est que ces actes de violence continuent et se multiplient.
04:31Merci pour ce point très précis, Sabrina.
04:34Je m'adresse à l'autre Sabrina, Sabrina Benjamin.
04:36On le voit même un commissariat, c'est même plus un lieu sanctuarisé aujourd'hui.
04:41Et l'autre Sabrina vient de nous rappeler effectivement les faits qui s'enchaînent.
04:45Et on l'évoquait tout au long de l'été, ça a été l'été des guets tapants des policiers.
04:50Et maintenant, même au sein d'un commissariat, ben voilà.
04:52Je crois qu'aujourd'hui, on peut tous s'accorder qu'il y a une rupture claire du contrat social
04:56et qu'il n'y a plus aucun lieu qui soit ni sanctuarisé, ni épargné.
05:01La Cour des comptes a émis un rapport sur ce sujet.
05:0479% du territoire est gangréné par le narcotrafic.
05:09Alors, il n'y a pas toujours des causalités liées au narcotrafic,
05:13mais il y a de façon récurrente et depuis des dizaines d'années même,
05:17des agressions vis-à-vis des forces de l'ordre.
05:20C'est-à-dire vis-à-vis des représentants d'État français.
05:24Quand on agresse un policier, on signifie à tout un peuple, à la nation française,
05:30que la nation, elle est désarmée, elle est conquise et puis elle est impuissante.
05:34Donc, il y a un message très fort qui est envoyé au peuple français
05:38parce que si les détenteurs du monopole de la violence légitime
05:40ne sont plus à même de protéger le bien commun,
05:43que restent-ils des individus comme nous qui sommes précisément désarmés
05:46parce que nous n'avons pas le monopole de la violence légitime ?
05:49Comment se fait-il que cette personne ait pris l'initiative de déclencher l'arme incendie
05:54et d'agresser un pompier ?
05:56Qu'est-ce qui s'est passé ?
05:57Un policier, pardon.
05:58Qu'est-ce qui s'est passé ?
05:59Ce qui s'est passé, c'est précisément le sentiment d'impunité
06:03parce que vous avez un système judiciaire également
06:05qui est gangréné par une idéologie qui considère que le délinquant,
06:09en tout cas les actes de délinquant, sont le fruit d'une société,
06:12c'est-à-dire la conception rousseauiste.
06:13C'est la société qui a perverti l'homme et qui l'a rendu délinquant
06:18ou en tout cas ce qu'il est et qui le dédouane de ce qu'il fait.
06:22Et cette idéologie, elle se ramifie dans certains syndicats,
06:25enfin en tout cas chez un syndicat qui est précisément ciblé,
06:27qui s'appelle le syndicat de la magistrature,
06:29c'est l'école sociale de la défense nouvelle.
06:31Tout ça est une idéologie qui est répandue depuis mai 68.
06:34Donc nous payons aujourd'hui les conséquences de l'irréparable.
06:37C'est ça le problème, c'est que quelles solutions ?
06:39Alors elles sont peut-être structurelles, il faudrait engager plus de policiers.
06:42Donc ça nécessite des arbitrages, des arbitrages budgétaires.
06:45Est-ce qu'aujourd'hui nous avons une Assemblée nationale prête justement
06:49à concéder des arbitrages pour employer davantage de policiers
06:54ou davantage de forces de l'ordre ?
06:56Ça coûterait combien ?
06:57Et d'un point de vue même, si on va jusqu'au bout de la chaîne judiciaire,
07:00les prisons, j'ai vu qu'à la Ressurion,
07:02il y a une prison qui est suroccupée à 297%.
07:05Donc vous voyez, c'est toute une nébuleuse de problèmes.
07:08Et je pense qu'aujourd'hui, la priorité du politique,
07:10c'est de les hiérarchiser et de rendre à la police l'honneur qui est le sien,
07:15c'est-à-dire de pouvoir être les serviteurs et les défenseurs des citoyens
07:18sans être agressés.
07:20Et je pense qu'on va peut-être reparler des peines minimales
07:23qu'a proposé Gérald Darmanin.
07:25Ça doit être une obligation pour que le juge ne puisse pas
07:28appliquer cette fameuse individualisation des peines.
07:31Il faut qu'il y ait un quantum minimum, indiscutable.
07:34Sinon, on continuera malheureusement dans ce schéma mortifère vis-à-vis des policiers.
07:38Et hier, on l'a vu, Céline, avec tous ces policiers qui ont fait bloc,
07:42derrière leurs collègues de la BAC, qui a été agressée,
07:45et Sabrina vous en faisait référence,
07:47qui a été agressée violemment à Tourcoing,
07:50avec des agresseurs qui ne passent pas par la casse-prison, évidemment.
07:54Et puis un message faisait référence à l'idéologie du syndicat de la magistrature.
07:58Et hier, ils l'ont tous dit en lançant un message
08:01au nouveau Premier ministre.
08:04C'est clairement...
08:04Alors, on peut penser potentiellement qu'il pourrait y avoir une grève du zèle
08:08s'il n'y a pas de réponse.
08:09Je parle sur votre gouverne, mais ça ressemblait un petit peu à ça.
08:12Hier, les messages que transmettaient les différents policiers.
08:15C'est un peu ça.
08:16C'est un peu ça, c'est sous-entendu.
08:18En tout cas, là, il n'a pas été franchi.
08:20Oui, indiscutablement.
08:21Il ne peut pas y avoir de réponse.
08:24Quand vous regardez la situation politique actuelle,
08:27qu'est-ce que fait le nouveau Premier ministre ?
08:29Il discute essentiellement avec la gauche,
08:32la gauche qu'il croit être respectable,
08:33autrement dit le PS et plus ou moins les écologistes.
08:37Or, cette gauche, elle a cédé sur tous les points.
08:40Elle ne combat plus l'antisémitisme,
08:42elle s'allie avec LFI,
08:43elle n'a plus aucune notion d'autorité,
08:46elle ne protège plus ni les policiers,
08:48ni les professeurs, ni rien.
08:49Donc, cette gauche, elle ne va pas du tout
08:52permettre à la fois la réconciliation du pays,
08:56parce que le pays, lui, ses attentes sont clairement
08:58à l'opposer diamétralement de ce que propose le Parti Socialiste.
09:03Donc, comment voulez-vous, en allant vers ceux
09:05qui sont le plus désavoués par le peuple, quelque part,
09:09redonner la possibilité à ce que, finalement,
09:12ce monopole de la violence légitime puisse être utile,
09:15dans la mesure où, quelque part, les politiques,
09:18donc ceux qui sont censés le mettre en œuvre et le légitimer,
09:22sont à l'inverse de ce que souhaite le peuple.
09:26Tant que vous aurez une représentation nationale
09:28qui sera déconnectée des attentes profondes des citoyens,
09:33eh bien, tout le monde est bloqué et personne ne peut agir.
09:37Et c'est pour ça qu'il y a, au-delà de l'hystérie,
09:40je vais dire, de LFI,
09:42c'est pour ça qu'il y a une demande sociale
09:44envers la démission du président Macron.
09:47Bien sûr, il n'est pas aimé.
09:48Bien sûr, personne ne veut qu'il reste.
09:50Mais les Français sont assez légitimistes.
09:53Ils ne sont pas du genre à demander la tête de quelqu'un.
09:55Sauf que là, ils ont identifié que le principal point de blocage,
09:59c'était le narcissisme de cet homme,
10:02que tant qu'il n'y aura pas à nouveau un rebattage de cartes électorales,
10:06donc une élection, ils ne pourront pas s'en sortir.
10:09Et aujourd'hui, la seule chose qu'on propose,
10:11c'est de faire monter la pression à l'intérieur de la cocotte minute.
10:14Et tout le monde se dit, bon, le couvercle va finir par sauter.
10:16On ne sait pas quand.
10:17Et donc, on a tous sorti les pop-corns.
10:19Le seul problème, c'est que notre pays est en train de s'effondrer.
10:22Et qu'on a des indicateurs.
10:23Et tous les jours, on commence ce genre de choses.
10:25Oui, et on a un indicateur.
10:26Je vous l'avais dit la dernière fois.
10:28Comment est-ce qu'Hélène Carrière-Dankos a prévu l'effondrement de la Russie ?
10:32Elle l'a fait sur la mortalité infantile.
10:34Aujourd'hui, en France, la mortalité infantile est supérieure à la mortalité infantile chez les Russes.
10:40Et ça, comme indicateur d'une société qui s'effondre, c'est vraiment pas bon.
10:44Tout à fait.
10:45Carrière, justement...
10:45Avec le grooming gangs, ce que ça a soulevé.
10:48Et justement, je voudrais vous...
10:50Puisqu'on parlait des attentes des Français, très justement,
10:53on vous a ressorti un sondage CNews Europe 1 JDD.
10:57On vous avait posé la question.
10:58Êtes-vous favorable à vous poser à la condamnation à des pleines de prison automatiques pour les agresseurs de policiers ?
11:03La réponse des Français, elle est limpide, Karima.
11:05Et c'est pour ça qu'on vous a ressorti le sondage.
11:0880 % favorable, 18 % opposé.
11:10Ce qui est peut-être intéressant, c'est de voir également cette évolution du côté de la gauche.
11:13C'est-à-dire qu'il se passe peut-être, je dis peut-être quelque chose.
11:17Est-ce qu'on a les chiffres sur...
11:19Je vous en parlerai tout à l'heure.
11:20Mais il y a une évolution également sur les chiffres à gauche.
11:24Également cette prise de conscience, Karima.
11:26Oui, parce qu'on l'a remarqué quand même depuis un certain temps.
11:30Chez certains, il y a cette espèce de... cette violence et cette haine du flic qui a le vent en poupe, littéralement.
11:37Donc, on a vu des scènes d'agression.
11:39Et même dans ce processus qu'on a souvent entendu parler de cette idée de décivilisation,
11:44on en vient même à filmer, à propager ces images,
11:49justement pour susciter un peu une sorte d'excitation, de joie, de victoire
11:54chez certains individus qui sont justement mal tournés là-dessus
11:58et qui s'abreuvent de ce type d'image et de cette haine du flic.
12:03Et en plus, si vous rajoutez sur le fond, je vous dirais, cette idéologie
12:07qui nous parle constamment de la police qui tue.
12:11Et en fait, on veut aller chercher...
12:12Si on regarde plus largement, c'est quelque chose, vous savez,
12:15la démocratie on a l'impression depuis des années.
12:17On se dit, oui, on est protégé par tout ça.
12:20On vit dans une société, c'est civilisé et tout.
12:22Mais ça peut basculer très rapidement.
12:23Si on ne protège pas les conditions même de cette civilisation,
12:27le sens d'être civilisé, ça donne les scènes qu'on a aujourd'hui.
12:31Il n'y a plus cette peur, non seulement il n'y a pas la peur du gendarme,
12:34mais il y a plutôt l'envie chez certains d'en découdre avec eux,
12:37d'aller blesser, d'aller les agresser, d'envoyer ce symbole symbolique fort,
12:41de dire, vous voyez, non seulement on n'a pas peur,
12:43mais on veut aller attaquer même, si vous voulez,
12:46ces gardiens, entre guillemets, qui protègent les gens, finalement.
12:49Donc, il y a cette idée.
12:51Et ensuite, tout ce déficit de transmission,
12:54il y a cette éducation.
12:55Donc, c'est profond.
12:57Mais la réponse pénale, la réponse judiciaire,
12:59elle doit suivre aussi.
13:00Et on comprend les Français.
13:01Parce qu'à un moment donné, ils se disent,
13:03attendez, là, et en plus, si on parle des multirécidivistes,
13:06il n'y a jamais de peine planchée pour les multirécidivistes.
13:08On en est où ?
13:11C'est une fuite en avant et on continue.
13:13Je suppose que vous êtes comme moi,
13:15vous faites vos courses et on vous voit à la télévision.
13:17Donc, évidemment, ça nous donne une certaine responsabilité.
13:19Et je suppose que les questions que l'on vous pose
13:21sont les mêmes que l'on me pose également.
13:23Et on sent monter cette inquiétude
13:25que nous évoquons tous les jours sur nos plateaux.
13:28Et la transition est toute faite,
13:29puisque je voudrais reparler d'Elphine Ernotte,
13:32qui nous accuse de tous les maux,
13:33d'être une chaîne d'extrême droite, carrément.
13:36C'est ce qu'elle a déclaré au monde,
13:38alors qu'on ne fait que parler et évoquer
13:41les problématiques qui touchent au plus profond les Français.
13:44Et ce dont on vient de parler,
13:47effectivement, est une préoccupation des Français.
13:49Cette inquiétude, elle montre,
13:50regardez ce qu'elle déclarait,
13:52l'audiovisuel public est solidaire
13:53face à une attaque sans précédent.
13:54De mon côté, ma position est simple,
13:56je tiens Total,
13:57donc aux deux soldats,
13:58Cohen et Thomas Legrand,
14:02ça y est, j'avais oublié son nom,
14:03à force de le répéter.
14:06Il faut admettre que CNews est un média d'opinion,
14:08qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite,
14:10ce sont des propos très graves,
14:12qui nous mettent carrément une cible dans le dos,
14:15et notamment à nos confrères qui sont sur le terrain.
14:18Et on l'a vu au cours de cette manifestation,
14:20où ils ont été pris à partie,
14:23agressés, insultés.
14:24Et là, elle sort de son rôle ?
14:28Alors, elle sort de son rôle,
14:29oui et non.
14:31Autrement dit, cette femme est une militante,
14:33cette femme a imposé une idéologie,
14:35elle l'a même dit,
14:36quand elle arrive en audition
14:37et qu'elle dit,
14:38je vais faire la télé,
14:39non pas qui montrera le réel,
14:41mais qui montrera ce qu'il devrait être.
14:43Donc, il n'y a aucun souci.
14:45Sauf que, dans ces cas-là,
14:47il faut préserver une forme de non-dit.
14:49Et là, elle vient de dépasser
14:51toutes les bornes et toutes les limites.
14:52Pourquoi elle fait ça ?
14:54Elle fait ça parce qu'il y a le feu à la maison.
14:56C'est-à-dire que c'est en train de feuilletonner
14:57de l'autre côté.
14:58Parce que, comme Thomas Legrand
15:00et Patrick Cohen ont dit,
15:02mais tout ça et un montage, c'est faux.
15:04Du coup, l'incorrect sort petit à petit,
15:08par petits morceaux,
15:09la réalité de ce qui a été filmé.
15:10C'est encore pire
15:11que ce qui avait été montré la première fois.
15:13Donc, il y a le feu à la maison.
15:14Le service public tremble.
15:15On sait très bien que la meilleure défense,
15:17c'est l'attaque quand vous êtes militant.
15:19Peut-être pas quand vous êtes un homme honnête.
15:21Peut-être pas quand vous êtes un intellectuel
15:22attaché à la vérité.
15:23Quand vous êtes un militant en mission,
15:25un soldat,
15:26eh bien, vous défendez le camp de base.
15:29Et c'est ce qu'elle fait.
15:31Sauf qu'il y a tellement le feu
15:32qu'elle est obligée d'essayer d'allumer
15:34un contre-feu.
15:35Et qu'est-ce qu'il faut faire ?
15:36Quand vous n'avez pas de solution
15:37et pas de réponse acceptable,
15:40vous désignez un coupable
15:41et vous essayez de voir
15:42si la mode se précipite sur ce coupable.
15:45Donc, c'est CNews
15:47qui a été désigné pour être sacrifié.
15:49Sauf que ça ne fonctionne pas.
15:52Parce que, malheureusement,
15:54ce n'est pas la première affaire
15:56que le service public commence à trimballer
15:58une série de casseroles tellement énormes.
16:01Je rappelle l'embauche, par exemple,
16:02de journalistes palestiniens,
16:04admirateurs d'Hitler,
16:05qui sont toujours là.
16:06Alors que la présidente de Radio France
16:11s'est interpellée sur ces questions
16:12extrêmement régulièrement.
16:14Je rappellerai l'histoire
16:15de Jean-François Achilly,
16:17viré pour avoir refusé
16:18d'écrire un livre pour Jordan Bardella,
16:21tout simplement parce qu'il avait osé
16:23prendre contact avec un homme politique,
16:25mais qui n'était pas dans ce qu'aime
16:27Delphine Ernotte, et ainsi de suite.
16:29Donc, le problème,
16:30c'est qu'aujourd'hui,
16:32cette femme n'est plus crédible.
16:33Et quand vous êtes à poil
16:34au milieu de la cour,
16:35les trois quarts du temps
16:36pour essayer de masquer votre nudité,
16:38vous faites un maximum de bruit,
16:40vous essayez de rameuter
16:41un maximum de personnes
16:42pour faire par avant.
16:43Hélas, je trouve que ça ne marche
16:45pas très bien,
16:47même si les traditionnels
16:48se portent à son secours.
16:50Mais on sent quand même...
16:50Oui, mais ça trempe,
16:52parce que regardez ce que déclarait hier
16:53nos confrères du Figaro.
16:55On vous a extrait quelques morceaux
16:58d'Elphine Ernotte,
16:59donc met en danger
17:00tout le service public.
17:01Comment la présidente
17:02de France Télévisions électriques
17:03de paysages audiovisuels ?
17:04En découvrant les propos
17:05de la présidente de France Télévisions,
17:07beaucoup sont tombés par terre,
17:09relatent une source interne.
17:10Évidemment, la personne qui s'exprime
17:12ne va pas s'afficher,
17:13on le comprend.
17:14Elle est du père de ses nerfs,
17:15c'est la seule explication,
17:16père siffle un autre.
17:17Donc, vous voyez,
17:19ça cause dans les couloirs
17:20de France Télévisions.
17:21On a une autre petite déclaration,
17:23me semble-t-il.
17:25Il lui suffisait juste
17:26de défendre Patrick Cohen
17:27et Thomas Legrand.
17:28Au lieu de ça,
17:29elle a positionné elle-même
17:31en creux l'audiovisuel public,
17:33sur l'échiquier politique,
17:34s'étrangle un journaliste
17:35de Radio France
17:36et puis stigmatiser
17:37les téléspectateurs
17:38qui regardent ces news.
17:39C'est prendre le risque
17:40de renforcer leur conviction
17:41que décidément,
17:43nous sommes des donneurs
17:44de leçons déplorties.
17:45Et c'est vrai que,
17:45là encore une fois,
17:46tous les gens m'interpellent
17:47là-dessus en disant
17:49« mais on est derrière vous »
17:50et quand je vois tous les témoignages
17:51que nous avons
17:51sur nos comptes X,
17:54etc.,
17:55ça va à l'encontre.
17:56Je le dis à Mme Erdott,
17:57en fait,
17:57ça renforce notre position
17:59et les gens sont encore
18:00plus solidaires de nous
18:01et nos audiences
18:02n'ont jamais été aussi fortes.
18:03Et je le dis encore hier,
18:04parce que vous savez,
18:04les audiences tombent à 11h.
18:06hier,
18:07CNews est encore largement
18:08en première chaîne,
18:09largement en première chaîne
18:10devant ses trois autres concurrents
18:12et France Info n'en parlons pas.
18:13Nous sommes très, très loin
18:14de France Info,
18:15donc ça a le don peut-être
18:16d'agacer,
18:17mais raconter la vérité,
18:19parler des priorités
18:20des Français,
18:21c'est juste notre travail.
18:22Alors si ça,
18:23c'est être l'extrême droite,
18:25Mme Erdott,
18:26il faut qu'elle révise
18:26un petit peu son approche
18:28de l'extrême droite.
18:30Sabrina ?
18:30En effet,
18:31lorsque nous traitons
18:32autour de ces plateaux
18:34des inquiétudes
18:35des Français liés,
18:37je ne sais pas,
18:37à leur pouvoir d'achat,
18:38par exemple,
18:39en raison de l'inflation,
18:40ne serait-ce que parce que
18:41les prix des produits ont augmenté
18:42et que les Français
18:43doivent se serrer la ceinture,
18:44qu'ils se privent
18:45de certains repas par jour,
18:46qu'ils privent leurs enfants
18:47d'aller en vacances
18:48et qu'ils sentent que déjà
18:49dès le 10 du mois,
18:50ils peinent à vivre.
18:52Quand on parle de la détresse
18:54des agriculteurs,
18:55on fait le jeu
18:55de l'extrême droite.
18:57Quand on parle
18:57de l'antisémitisme,
18:59on fait le jeu
19:00de l'extrême droite.
19:01Quand on parle
19:01de l'islamisme
19:02et de la montée
19:04notamment à l'école
19:05et de ces espaces
19:06qui deviennent de plus en plus
19:07chariats compatibles
19:08parce qu'on s'inquiète
19:09culturellement
19:09de voir notre pays transformé,
19:11on est d'extrême droite.
19:13Quand on parle
19:13justement des policiers
19:15qui se font caillasser
19:15matin, midi et soir,
19:17on fait le jeu
19:17de l'extrême droite.
19:19Quand on parle
19:19des maîtresses d'école
19:20ou des pompiers
19:21ou des médecins
19:22ou des pharmaciens
19:23qui sont constamment agressés,
19:24on parle,
19:25on fait le jeu
19:25de l'extrême droite.
19:26C'est quoi l'extrême droite
19:27en fait selon Mme Ernotte ?
19:29Est-ce qu'elle peut venir ici
19:30autour de ce plateau
19:30pour nous donner
19:31sa définition
19:31de ce qu'est l'extrême droite ?
19:32On l'invite,
19:32je l'invite
19:33si elle veut venir un jour
19:34dans l'une de nos émissions
19:35volontiers.
19:36Les CNews
19:37est une chaîne
19:37qui n'emploie que
19:38des Français
19:38issus du peuple historique,
19:40c'est-à-dire blancs,
19:41hétéronormés.
19:41C'est quoi la conception
19:43de Mme Ernotte
19:43sur les personnes
19:44qui interviennent ici
19:45qui font le jeu
19:46de l'extrême droite ?
19:47Moi je suis d'origine
19:47franco-algérienne,
19:48je combats l'islamisme,
19:50je n'ai aucun problème
19:50à dénoncer de la réalité
19:51des externalités négatives
19:53liées à l'immigration,
19:54je fais le jeu
19:55de l'extrême droite,
19:56je suis raciste
19:56contre moi-même,
19:57c'est quoi l'idée
19:57de Mme Ernotte ?
19:58Je ne comprends pas en fait.
19:59Mais en fait si,
20:00je crois que je comprends.
20:01Mme Ernotte
20:02est une bourgeoise
20:03déconnectée des réalités
20:04et faire ce qu'elle fait,
20:06c'est-à-dire mettre
20:06des cibles dans le dos
20:07en prétendant
20:09faire partie du camp du bien,
20:10du cercle de la raison,
20:11c'est simplement
20:12de la tartufferie narcissique.
20:13Ça lui permet simplement
20:14de se renarcissiser
20:15et de dire à tous
20:16ses confrères et consœurs
20:17vous voyez,
20:18moi je suis dans le camp du bien,
20:19j'attaque CNews
20:20parce que CNews
20:21c'est une chaîne
20:21d'extrême droite
20:22avec une facilité déconcertante,
20:24une disqualification paresseuse
20:26et en plus
20:26une étiquette infamante
20:28qui peut labourer
20:29les consciences
20:29et qui permettront peut-être
20:30un jour de passer
20:31à l'acte criminel.
20:32Ce jeu est dangereux,
20:33je le dis,
20:34c'est dangereux
20:34parce qu'elle nous met
20:35une cible à nous
20:36qui sommes présentateurs
20:37sur ces plateaux,
20:38etc.
20:38Mais également
20:39à nos confrères,
20:40à nos jeunes confrères
20:41qui sont sur le terrain,
20:42qui se font insulter.
20:45C'était la CGT
20:46qui a scandé CNews,
20:48à Rennes,
20:50ça a été le cas
20:50à Paris.
20:52C'est irresponsable
20:54déjà comme ça
20:55quand on est...
20:55C'est une mise en danger.
20:57C'est une véritable mise en danger.
20:59C'est une atteinte
20:59à la démocratie
21:00tout simplement
21:01parce que la presse
21:02ça fait partie aussi
21:03de ce qui permet
21:04une démocratie
21:04dans la mesure
21:05où ça induit
21:06un certain pluralisme.
21:07Mais là,
21:08à partir du moment
21:09où vous désignez
21:09à la vindicte publique
21:11et populaire
21:11un certain nombre
21:13de personnes
21:13en liant ça
21:14à une idéologie présumée
21:16alors que vous-même
21:18vous portez une idéologie
21:19sauf que qu'est-ce
21:20qui est en train
21:20de se faire ?
21:21En fait,
21:22c'est la gauche
21:22qui est en train
21:22de perdre le pouvoir
21:23y compris le pouvoir culturel.
21:25Normalement,
21:26quand vous perdez le pouvoir
21:27en démocratie,
21:28vous l'acceptez.
21:29Ça s'appelle
21:29alternative,
21:30alternance
21:31et ça doit se faire
21:32sans violence
21:33et sans haine.
21:34Or là,
21:34on voit un refus
21:36de la transmission
21:36du pouvoir.
21:37Le pouvoir est en train
21:38de quitter ces gens.
21:40Leur idéologie
21:40est en train
21:41de s'effondrer
21:42et au lieu de l'accepter
21:43parce que c'est le jeu,
21:44les monarchistes
21:45ont bien accepté.
21:46Et bien eux,
21:47ils résistent
21:48et ils essaient
21:48de déshumaniser
21:49leurs adversaires.
21:50En ce sens-là,
21:51Delphine Ernot
21:52vient de porter
21:52non seulement
21:53un coup réel
21:54contre les journalistes
21:56et contre l'idéal
21:56du métier,
21:57mais dans l'absolu
21:58contre la démocratie.
21:59Elle participe
22:00à la destruction démocratique
22:01que nous sommes
22:02en train de vivre.
22:03Non mais surtout,
22:04c'est en plus
22:04la mise en danger.
22:05Je trouve que c'est
22:06irresponsable
22:07quand on occupe
22:08ce poste.
22:08Le sénateur du Nord,
22:11Joshua Hochard,
22:13sénateur RN,
22:14je précise,
22:15a carrément demandé
22:16la démission
22:17de Delphine Ernot.
22:18Il a raison.
22:18Je demande la démission
22:19de Delphine Ernot,
22:20présidente de France Télé.
22:21Les Français
22:21en ont assez de payer
22:22pour de la propagande
22:23gauchiste.
22:24Avec Marine Le Pen,
22:25Jordan Bardella
22:26et le Rassemblement national,
22:27nous rétablirons
22:28la neutralité
22:29en privatisant
22:29l'audiovisuel public,
22:31déclare Joshua Hochard.
22:33Carrément.
22:34Oui,
22:35et je pense
22:35que cette réaction-là
22:36fait encore plus
22:37de tort du côté
22:39du service public,
22:40c'est tout à fait,
22:41non seulement
22:41c'est contre-productif,
22:43mais ils tirent
22:43finalement dans
22:44leur propre but.
22:44Bien sûr.
22:45Parce qu'effectivement,
22:46quand vous êtes
22:47à court d'arguments,
22:48quand vous n'êtes pas
22:49capable de regarder
22:50la question sur le fond,
22:51eh bien là,
22:52vous faites du bruit
22:52et vous y allez
22:54avec des étiquettes
22:56infamantes pour,
22:58justement,
22:59pour finalement
23:00cibler les personnes
23:02qui, soi-disant,
23:03seraient dans un camp
23:04où, en fait,
23:05ça, c'est quand même
23:05intéressant parce qu'elle
23:07dit, après,
23:07bon, CNews,
23:08chaîne d'extrême droite,
23:09donc ça veut dire quoi
23:10le service public
23:11et dans quel registre
23:13à ce moment-là
23:14et donc le positionnement,
23:15c'est quoi?
23:16Et cela dit,
23:16oui, c'est profondément.
23:17Je trouve que c'est
23:17pas très mal, justement.
23:19Exactement.
23:19Donc, on prend position
23:20sans le dire.
23:21Et bref,
23:21on occulte la question
23:23de fond.
23:23Il y a des vidéos
23:24et je rappelle quand même
23:25qu'il y a eu des politiques
23:26qui ont réagi à ça.
23:27Il y a Rachida Dati
23:28qui était...
23:29Ah bien oui,
23:30mais Rachida Dati
23:31veut privatiser,
23:32donc évidemment,
23:33elle est dans le viseur.
23:34C'est devenu un fait
23:36médiatique et politique,
23:38donc c'est le job,
23:39je suis désolée,
23:40mais c'est aussi le job
23:41des journalistes
23:42d'en parler
23:42et c'est là-dessus.
23:44Et je pense,
23:45justement,
23:45c'est sur la question
23:46de la pluralité,
23:47je crois que s'il y avait
23:48cette vraie pluralité,
23:50moi, je ne suis pas
23:51forcément pour dire
23:52qu'on va tout charcuter
23:53du service public.
23:54Je pense que ça peut
23:55être intéressant
23:55pour justement
23:56couvrir l'actualité
23:57dans les régions,
23:58dans toutes sortes
23:59d'enjeux
24:00qui peuvent être intéressants,
24:01mais ce n'est pas le cas.
24:02On est en ce moment
24:03et depuis plusieurs années
24:04dans une espèce
24:04d'idéologie,
24:05de bruit de fond
24:06et en ce moment,
24:07ils sentent qu'ils perdent
24:08ce contrôle du narratif,
24:10de cette prescription,
24:11si vous voulez,
24:12de la bien-pensance
24:13et ensuite,
24:14on attaque les autres
24:15et c'est non seulement
24:15insultant,
24:17je le disais,
24:17parce qu'effectivement,
24:18si on regarde
24:18la diversité,
24:20je suis désolée,
24:20des points de vue,
24:22des origines,
24:23des accents,
24:24et il y a vraiment
24:25de tout à ces news
24:27et surtout...
24:27En plus,
24:27ce plateau aujourd'hui,
24:28je vous conseille
24:30de regarder notre émission
24:31d'autre jour,
24:32j'espère que ça vous le fait.
24:33Voilà.
24:34C'est la préoccupation
24:35des Français.
24:36C'est ça qui nous anime
24:37les deux autres.
24:37Et comment l'argument ?
24:38L'argument,
24:39juste l'argument qui est
24:40de dire,
24:41mais en fait,
24:42il ne l'a pas dit
24:42à l'antenne.
24:43Vous connaissez beaucoup
24:44de gens capables
24:45d'arriver à l'antenne
24:45et de dire,
24:46je suis un manipulateur
24:47qui sert une idéologie
24:48et d'ailleurs,
24:50je vais vous mentir là
24:51en direct,
24:51les yeux dans les yeux.
24:52Bien sûr que ça ne se dit
24:53pas à l'antenne,
24:54bien sûr que ça se dit
24:55à côté dans une conversation
24:56privée,
24:56ce genre de choses.
24:57Allez,
24:58on marque une pause,
24:58on poursuit nos débats
25:03et on parlera
25:07de cette initiative
25:08très courageuse
25:09de personnalités issues
25:10notamment des milieux
25:10artistiques et du monde
25:11de la culture
25:11comme Charles Gainsbourg
25:12et Philippe Toréton
25:13qui ont pris position
25:14par rapport à la reconnaissance
25:15de la Palestine.
25:18On en parle juste après,
25:19restez avec nous
25:19et merci encore
25:20de votre soutien,
25:21ça nous fait très plaisir,
25:22ça nous fait chaud au cœur
25:23et merci de votre
25:24grande fidélité surtout.
25:25A tout de suite.
25:2912h30,
25:30bon appétit
25:30si vous êtes à table,
25:31si vous racontez
25:32l'envers du décor
25:32durant la pause publicitaire
25:33évidemment
25:34mais je vais me taire.
25:3712h30,
25:37c'est le moment
25:37de faire un point
25:38avec vous Michael Dosantos.
25:39Oui,
25:39on ne va pas parler
25:40de cocotte.
25:41Non,
25:41voilà,
25:41c'est ça même,
25:42d'une recette.
25:43Voilà,
25:43pour être transparent,
25:44on va parler d'info
25:45effectivement
25:45et cette cyberattaque
25:46qui a touché
25:47plusieurs grands aéroports
25:48européens,
25:49logiciels utilisés
25:50à Bruxelles,
25:51Berlin ou encore
25:52à Londres
25:52a été visé
25:53par des individus
25:54malveillants.
25:55L'enregistrement des clients
25:56et le dépôt des bagages
25:57se fait manuellement
25:58en attendant
25:59la résolution de l'incident
26:00et puis bien sûr
26:02sont à prévoir.
26:04En Ukraine,
26:05de nouvelles frappes russes
26:06ont fait un mort
26:07et 13 blessés.
26:08Cette forte attaque
26:09de missiles et de drones
26:09a visé cette nuit
26:11le centre-est du pays.
26:12Plusieurs bâtiments
26:13d'entreprises
26:14ont notamment été détruits.
26:15La Russie
26:16poursuit donc son offensive
26:17malgré les pressions
26:18internationales.
26:20Enfin,
26:20la tapisserie de Bayeux
26:21a quitté son musée normand
26:23pour rejoindre
26:23un lieu de conservation
26:24provisoire.
26:26Cette opération
26:26a mobilisé
26:27plus de 90 personnes
26:29pendant plus de 7 heures
26:30dans la plus grande discrétion.
26:31Considérée comme très fragile
26:32sont prêts au Royaume-Uni
26:34avait suscité
26:34de nombreuses critiques.
26:36La broderie du 11e siècle
26:37sera exposée
26:38dans un an
26:39au British Museum de Londres.
26:41Et vous avez raison
26:41parce qu'on en a parlé
26:42cet été sur CNews
26:43et ça suscite
26:44un grand nombre de réactions
26:45parce qu'elle est très fragile.
26:46Très fragile.
26:47Et c'est une volonté
26:48d'Emmanuel Macron
26:49et les spécialistes
26:50disent que c'est une énorme bêtise.
26:51Pardon ?
26:51C'est pas une volonté
26:52on appelle ça un caprice.
26:53Oui.
26:54C'est-à-dire que
26:54quand tous les spécialistes
26:56veulent dire
26:56vous allez détruire
26:57et abîmer irrémédiablement
26:59une œuvre importante
27:01pour l'humanité
27:01depuis des siècles
27:02et que vous dites
27:03non mais je le ferai quand même
27:05parce que c'est moi
27:05qui j'ai décidé
27:06et bien on appelle ça
27:07une décision
27:08on appelle ça un caprice.
27:09On avait reçu
27:09dans Pudshise justement
27:10je crois qu'il y a une pétition
27:11qui a été lancée
27:13et on avait reçu
27:14je ne sais pas
27:16je crois que c'est un confrère
27:16d'ailleurs
27:16je crois qu'il me semble
27:17que c'est un journaliste.
27:17En tout cas la pétition existe.
27:19La pétition existe
27:19et on avait reçu
27:20on a vu
27:21j'ai oublié son nom
27:23et il me pardonnera évidemment
27:24mais on en avait longuement parlé
27:26et évidemment
27:27elle est très fragile
27:28de cette tapiserie.
27:29Merci en tous les cas
27:30de l'avoir rappelé.
27:31Céline Pina
27:32et donc vous l'avez compris
27:32bien d'avoir avec nous
27:33Karim Abric
27:35et Sabwina Medjammer.
27:36Si vous le voulez bien
27:37je voudrais qu'on évoque
27:38maintenant
27:39cette initiative
27:40plus que courageuse
27:41dans le climat ambiant
27:42en France.
27:43Ce sont ses personnalités
27:45issues
27:45notamment des milieux
27:46artistiques
27:47et du monde de la culture.
27:49On en sait quelques-uns
27:50il y a Arthur
27:50que vous voyez à l'image
27:52Charles de Gainsbourg
27:52ou Philippe Théoréton
27:53ils appellent carrément
27:54Emmanuel Macron
27:55à conditionner sa reconnaissance
27:56de l'état de Palestine
27:57à la libération des otages
27:58et au démantèlement
27:59du Hamas
28:00et dans une lettre ouverte
28:01ce vendredi
28:01les signataires s'inquiètent
28:03d'une reconnaissance
28:03sans contrepartie.
28:04C'est Augustin Donadieu
28:05et Sharon Camara
28:07qui nous racontent tout cela
28:08et on réagit sur le plateau
28:09comme d'habitude.
28:12C'est la réponse
28:13d'une partie
28:13des intellectuels français
28:14à la décision
28:15du président Emmanuel Macron
28:17de reconnaître
28:18un état palestinien.
28:19Dans une lettre ouverte
28:20Yvan Attal
28:21Michel Boujna
28:22l'animateur Arthur
28:23ou encore Charlotte Gainsbourg
28:25rappellent au chef de l'état
28:26ses engagements passés.
28:28Cette reconnaissance
28:29d'un état palestinien
28:30vous l'aviez vous-même
28:31soumise à des conditions
28:32préalables claires
28:33pour qu'elle contribue
28:33à la paix
28:34en particulier
28:35la libération
28:36des 48 otages
28:37encore retenus à Gaza
28:38et le démantèlement
28:39du Hamas.
28:40Après plus de 700 jours
28:41de captivité
28:42pour les otages
28:42les signataires
28:43estiment que ce geste
28:45diplomatique
28:45serait prématuré
28:46voire contre-productif
28:48pour la communauté juive
28:49pour les français
28:50et pour les gazahuis.
28:51Une reconnaissance demain
28:53avant la réalisation
28:54des conditions
28:54que vous aviez énoncées
28:55serait revendiquée
28:56comme une victoire symbolique
28:57pour le Hamas
28:58qui ne ferait qu'aggraver
28:59l'étau meurtrier
29:00qui l'impose aux palestiniens.
29:02Les artistes qui s'engagent
29:03demandent au chef de l'état
29:04de ne reconnaître
29:05un état palestinien
29:06qu'après la libération
29:07des otages
29:08et le démantèlement
29:09du Hamas
29:10affirmant que dans le cas contraire
29:12cela serait une capitulation morale
29:14face au terrorisme.
29:15Alors je disais Sabrina
29:17que c'est courageux de leur part
29:18parce que je rappelle
29:20qu'on l'a vu
29:22notamment cet été
29:22ça a commencé
29:23avec le patron
29:24du festival d'Avignon
29:25qui avait pris clairement
29:26position à l'opposé
29:28on voit certains artistes
29:29qui n'ont pas eu le droit
29:30ou avec beaucoup de peine
29:32de pouvoir se produire
29:33je pense à Amir
29:34et bien d'autres
29:35il y avait également
29:36un festival
29:37je crois que c'était en Écosse
29:38où deux artistes israéliens
29:40n'ont pas eu le droit
29:41de se produire
29:42et ils prennent des risques
29:43et c'est courageux
29:45parce que c'est pas la tendance
29:47du milieu culturel
29:48mais loin de là
29:48très loin de là
29:49Oui moi je vais m'extirper
29:51du magma idéologique
29:53de la culture en France
29:55et en tout cas des artistes
29:57qui ont fait le choix
30:00délibéré
30:00d'assumer des positions
30:02antisémites
30:04moi je me dis
30:07que cette lettre
30:07vous la qualifiez
30:09de courageuse
30:09mais moi je la qualifie
30:10de veine
30:11et je la qualifie
30:12d'insuffisante
30:13en réalité
30:13il faudrait que nous soyons
30:15des millions
30:15en France
30:16à publiciter
30:17la libération des otages
30:19il faudrait que nous soyons
30:20des millions
30:21en France
30:21lorsqu'on érige
30:24un drapeau palestinien
30:25à ériger
30:25un drapeau israélien
30:27côte à côte
30:27lorsqu'on prône la paix
30:28si vous voulez
30:29après on parlera
30:30du management identitaire
30:31de certains élus
30:32comme notamment
30:33monsieur Fort
30:33il veut que le 22 septembre
30:37tous les drapeaux palestiniens
30:38soient érigés
30:40sur les frontons des mairies
30:41c'est salutaire
30:43évidemment
30:43mais est-ce que
30:44le président de la république
30:45va les écouter
30:46absolument pas
30:47vous savez
30:47il y a eu plusieurs associations
30:48il y a Agir Ensemble
30:49il y a énormément
30:50de personnalités
30:51qui se mobilisent
30:52contre l'antisémitisme
30:53il y a énormément
30:53de personnalités
30:54qui prennent le risque
30:55pour vraiment
30:56au péril de leur vie
30:57de dénoncer
30:57l'antisémitisme
30:59et après
31:00et alors
31:00je veux dire
31:01lorsque Emmanuel Macron
31:02a pris la décision
31:03est-ce qu'il a consulté
31:03le parlement pour le faire
31:04non
31:05il l'a fait tout seul
31:06un jour d'été
31:07il a décidé de reconnaître
31:08l'état de Palestine
31:09donc là
31:09le lundi
31:10il ira
31:11à l'Assemblée Nationale
31:12grandiloquent
31:13et puis
31:14il l'octroiera
31:14c'est pas une victoire
31:15ou une
31:16il octroiera
31:18une récompense
31:19au terrorisme
31:20parce que c'est ça
31:21le palestinisme
31:21c'est le cheval de Troie
31:23de l'islamisme
31:23le palestinisme
31:25il a une vocation
31:26un but
31:26un objectif
31:27un idéal
31:27c'est l'éradication
31:28des juifs
31:29c'est inscrit
31:30légitimement
31:30dans leur charte
31:32voilà
31:32il l'explique très bien
31:33de la mer au Jourdain
31:34l'éradication d'Israël
31:35et c'est je rappelle
31:37le Hamas
31:37c'est la branche
31:38une des branches
31:38des frères musulmans
31:40et le Hamas
31:40est arrivé au pouvoir
31:41par les palestiniens
31:41en 2007
31:42pas ex nihilo
31:43mais je trouve que c'est quand même
31:44important
31:45Karima Céline
31:46cette tribune
31:47c'est au moins
31:47au moins le mérite d'exister
31:49et ce sont des personnalités
31:50fortes
31:51connues par le grand public
31:52et on a besoin aussi
31:53de symboles
31:54et c'est pour ça
31:55que je disais
31:55que c'était courageux
31:56parce que quand on connait
31:57la couleur politique
31:58de l'univers culturel français
31:59mais dans un contexte
32:00effectivement aujourd'hui
32:01où c'est extrêmement miné
32:03juste de prendre la parole
32:04là-dessus
32:05et qu'est-ce qu'il demande
32:06en fait
32:06on parle de choses
32:08quand même
32:08de base
32:09c'est-à-dire essentielles
32:11dans cette histoire
32:12donc la libération
32:13des otages
32:14et on parle effectivement
32:15de démanteler le Hamas
32:17de cette démilitarisation
32:19en fait du Hamas
32:20vous savez
32:20je pense que
32:22évidemment quand on regarde
32:23une guerre
32:24les victimes
32:26quand on regarde ça
32:27tout le monde
32:28aspire à la paix
32:29peut-être que c'est mon côté
32:31un peu naïf
32:32pacifique
32:33ou appelez-le comme vous voulez
32:34je pense que tout le monde
32:35ultimement
32:36on souhaite
32:36qu'il y ait
32:37qu'il y ait une paix
32:38mais la réalité
32:39c'est quoi aussi
32:40c'est qu'au cours
32:41des dernières années
32:42même des derniers mois
32:42bon
32:43il y a à peu près
32:44si on fait le calcul
32:45près de 150 pays
32:46qui ont reconnu
32:48déjà la Palestine
32:49qu'est-ce que ça a changé
32:50maintenant
32:51donc on voit
32:52que ça devient
32:53quelque chose
32:53si on ne donne pas
32:56les conditions possibles
32:57de cette paix
32:58et manifestement
32:59ça ne se fera jamais
33:00avec le Hamas
33:01cette paix aussi
33:02autant pour la population
33:03de Gaza
33:03qui souffre
33:04que pour la sécurité
33:06des Israéliens
33:07donc à un moment donné
33:09vous pouvez sortir
33:10et faire des effets
33:11d'annonce
33:12moi je pense qu'il faut
33:13aller vers une paix
33:13mais si les conditions
33:16nécessaires à cette paix
33:17ne sont pas là
33:17et bien ça reste du vent
33:19et je rappelle
33:19que les conditions
33:20exigées par Emmanuel Macron
33:21aucune des conditions
33:22ont été respectées
33:24et c'est important
33:25de le rappeler aussi
33:26accessoirement
33:27c'est-à-dire que
33:28Céline
33:29dans cette histoire
33:30reconnaître la Palestine
33:33alors même
33:33qu'aucune des conditions
33:34n'a été remplie
33:35c'est effectivement
33:37dire tout haut
33:38qu'un crime
33:38contre l'humanité
33:39peut vous amener
33:41à réussir
33:41à obtenir
33:42ce que vous voulez
33:43symboliquement
33:44en tout cas
33:44c'est une vraie lecture
33:45comme l'a expliqué
33:47Karima
33:47ça ne va rien changer
33:48pour les palestiniens
33:50ils ne seront pas
33:50plus protégés
33:51au contraire
33:52ils seront encore plus
33:52massacrés
33:53entre les mains
33:54du Hamas
33:54en revanche
33:56l'inconséquence
33:57et les caprices
33:58de cet enfant
34:01qui est notre roi
34:03notre président
34:04nous met en danger
34:05et nous met
34:06extrêmement en danger
34:07pourquoi ?
34:08parce que
34:09les frères musulmans
34:10les islamistes
34:11ils sont déjà chez nous
34:12parce qu'ils ont déjà
34:13tué chez nous
34:14je rappelle quand même
34:15qu'il y en a plus
34:15de 250 morts
34:17sur notre sol
34:18qui sont dues
34:19à cette idéologie là
34:20or là
34:21le message
34:22qu'on est en train
34:22d'envoyer
34:23aux islamistes
34:24c'est
34:24la violence paye
34:26le crime
34:27réussit
34:29et vous ne pouvez plus
34:30vous verser le sang
34:31et mieux
34:33vous serez considéré
34:34aujourd'hui
34:35la puissance
34:36et le pouvoir
34:37passent vers
34:38l'ultra-violence
34:39y compris
34:40en Europe
34:41y compris
34:42dans les sociétés
34:43démocratiques
34:43voilà le message
34:45que vient d'envoyer
34:46ou que va envoyer
34:47Emmanuel Macron
34:48ce message
34:49il met nos enfants
34:51il nous met en danger
34:52il met même
34:54notre civilisation
34:55en danger
34:55tout ça
34:56parce que
34:57monsieur
34:58est humilié
35:00à l'intérieur
35:00de son pays
35:01et il se voit
35:03faiseur de paix
35:04à l'international
35:05il ne va construire
35:06aucune paix
35:07au contraire
35:08il est en train
35:08de rendre
35:09la violence
35:10le massacre
35:10et la guerre
35:11quasiment incontournables
35:13c'est d'une tristesse
35:14sans nom
35:15alors justement
35:16vous parliez
35:17des drapeaux
35:18avec cette initiative
35:19de monsieur Fort
35:20qui je rappelle
35:21souhaite
35:21que lundi
35:22des drapeaux
35:23pro-palestiniens
35:24sur les frontons
35:24des mairies
35:25et Bruno Rotaio
35:27ne l'entend pas
35:27ainsi
35:28il a fait passer
35:28des consignes
35:29auprès des différents
35:30préfets
35:30et il s'est exprimé
35:32à nouveau ce matin
35:33il était
35:33l'invité
35:34de la fête
35:35de la pomme
35:35invité par
35:36Hervé Morin
35:37en Normandie
35:38oui je précise
35:38c'est important
35:39de donner l'information
35:40la fête de la pomme
35:40et Bruno Rotaio
35:41s'est exprimé
35:42il a redit son opposition
35:43on l'écoute
35:44seul le drapeau tricolore
35:47nos couleurs
35:49mes amis
35:49nos valeurs
35:50à droit de citer
35:51sur ce qui reste
35:52pour nous
35:53mesdames messieurs
35:53les maires
35:54une maison commune
35:55la France archipélisée
35:57a besoin
35:57de se rassembler
35:58et la mairie
36:00exprime
36:00précisément
36:01dans une commune
36:02le mot commune
36:03c'est le mot commun
36:04un cadre commun
36:05c'est ce qui nous manque
36:06le plus
36:07alors ne gâchons pas
36:08ces occasions
36:08de nous rassembler
36:10et croyez-moi
36:11je rappellerai
36:11par les préfets
36:12dès demain
36:13et dès aujourd'hui
36:14d'ailleurs
36:14aux maires
36:15qui auront choisi
36:16d'afficher
36:16le drapeau
36:17palestinien
36:18sur les mairies
36:19qui ne respectent pas
36:20la loi de la neutralité
36:21républicaine
36:22française
36:23alors avant
36:25de vous faire réagir
36:26évidemment sur les propos
36:27tenus par
36:28Bruno Rotaio
36:29il n'y a pas de surprise
36:30évidemment
36:30il est ferme sur la position
36:32on peut le comprendre
36:32des villes
36:33veulent
36:34installer ces drapeaux
36:36notamment la ville
36:37de Nantes
36:37entre autres
36:38et on est allé à Rennes
36:39prendre la température
36:41à Rennes
36:42c'est des villes
36:43à peu près similaires
36:44Nantes et Rennes
36:45la décision
36:45elle n'a pas encore
36:46été tranchée
36:47mais on est allé poser
36:49la question
36:49à Rennes
36:49est-ce que vous avez envie
36:51de voir le drapeau
36:52un drapeau palestinien
36:53sur le fronton
36:53de votre mairie
36:54c'est un reportage
36:55de Fabrice Elsner
36:56de Timothée Forger
36:57explication de Kinson
36:58et on réagit juste après
37:00à Rennes
37:02chacun a son avis
37:03sur la question
37:04la mairie
37:05doit-elle prendre position
37:07je suis contre
37:09parce que
37:09dans la mesure
37:10où il y a le drapeau français
37:11on n'a pas besoin
37:12de faire d'autres
37:13manifestations
37:13de soutien
37:14c'est une très bonne chose
37:16parce que
37:17le monde politique
37:20et les collectivités
37:21en général
37:21aujourd'hui
37:22ne s'occupent
37:24absolument pas
37:25du tout
37:25de cette cause
37:26rien n'est relayé
37:27ça ne peut produire
37:28que des réactions
37:29pour contre
37:31durcir les réactions
37:32et je crois
37:33que c'est pas très bien
37:33pour le climat actuel
37:35lundi prochain
37:36jour de la reconnaissance
37:37prévue par la France
37:38de l'état palestinien
37:39les insoumis
37:41comme les élus
37:41écologistes de Rennes
37:43réclament
37:43de hisser le drapeau
37:45palestinien
37:45sur le fronton
37:46de l'hôtel de ville
37:47le président
37:48du groupe Libra
37:49Gire de la ville
37:49suit la ligne
37:50du ministère
37:51de l'intérieur
37:51qui a demandé
37:53au préfet
37:53de s'y opposer
37:54choisir un camp
37:55plutôt que l'autre
37:56dans un conflit
37:57millénaire
37:57extrêmement complexe
37:59où on a encore
37:59des otages d'un côté
38:00des populations
38:01qui souffrent de l'eau
38:02des bombardements
38:03des morts
38:04instrumentaliser ce conflit
38:07c'est d'avoir
38:07un manque de dignité
38:09interrogé à plusieurs reprises
38:11la ville n'a pas
38:12souhaité répondre
38:12il faudra attendre lundi
38:14pour obtenir une réponse
38:16jour
38:17de conseil municipal
38:18voilà
38:20donc c'est pas encore
38:20décidé
38:21à Rennes
38:23mais voilà
38:24où on en est
38:24et c'est vrai
38:25dans le climat ambiant
38:26du moment
38:26c'est même pire que ça
38:28je vous rappelle
38:28symboliquement
38:29les images
38:30que l'on a vu
38:30lors des dernières
38:31manifestations
38:32c'est là où règne
38:33le drapeau palestinien
38:34il faut piétiner
38:35le drapeau français
38:36ce drapeau palestinien
38:38aujourd'hui
38:39c'est celui
38:40qui a flotté
38:41sur les massacres
38:42du 7 octobre
38:43c'est celui
38:44qui permet
38:45à des uluberlus
38:46dure les morts
38:46aux juifs
38:47sans être
38:48jamais poursuivi
38:49c'est celui
38:50qui appelle
38:50à l'intifada
38:51pas au Moyen-Orient
38:53dans nos rues
38:54et ici
38:55c'est un drapeau
38:56qui aujourd'hui
38:56sème la mort
38:57et la violence
38:58et qui n'a jamais
38:59protégé personne
39:00ce drapeau
39:01il est agité
39:01par les gens du Hamas
39:02les mêmes gens du Hamas
39:04qui eux-mêmes écrivent
39:05que massacrer
39:07leur propre peuple
39:08les exposer
39:09en faire des boucliers
39:10humains
39:10est utile à leur cause
39:12qui eux-mêmes déplorent
39:13qu'il n'y ait pas encore
39:14assez de morts
39:15parce que seul le chiffre
39:17va faire réagir
39:18et va faire en sorte
39:19que leur défaite militaire
39:20puisse être transformée
39:22en victoire politique
39:23voilà le storytelling
39:25aujourd'hui
39:26de ce drapeau
39:27il ne représente pas
39:29un peuple constitué
39:30il représente
39:31une idéologie
39:33de haine
39:33et de mort
39:34et c'est à cause
39:35de cette idéologie
39:36que les palestiniens
39:37sont opprimés
39:38par leurs propres dirigeants
39:39parce qu'ils comptent
39:40moins
39:41que la nécessité
39:42de détruire Israël
39:44ou de porter au nu
39:45cette idéologie islamiste
39:47voilà
39:47à quoi jouent
39:48tous les gens
39:49qui affichent ce drapeau
39:51non seulement
39:52ils n'aident pas
39:52les palestiniens
39:53mais ils leur tirent
39:54dans le dos
39:55j'en suis intimement persuad
39:56on en parlait
39:56avec Michel Fayad
39:57qui disait
39:58la portée de ce drapeau
39:59mais la plupart des jeunes
40:00qu'on voit
40:01c'est un drapeau
40:01de conquête
40:02ils n'ont aucune idée
40:03de la signification
40:04de ce drapeau
40:05ah si si
40:05ils ne savent pas
40:07la signification
40:08de ce drapeau
40:09mais ils l'agitent
40:10effectivement
40:11comme un drapeau
40:12de conquête
40:13et comme un drapeau
40:14de refus
40:15de notre civilisation
40:17et comme un drapeau
40:18qui dit
40:19qu'on a le droit
40:19de faire couler
40:20le sang
40:20de ceux
40:21qui ne pensent pas
40:22comme nous
40:22ou que l'on n'aime pas
40:24c'est ça
40:24qu'on est en train
40:25d'installer chez nous
40:26et ça va à rebours
40:27de tout ce qu'on a essayé
40:28de construire
40:29autrement dit
40:29des sociétés
40:30dans lesquelles
40:31la dispute
40:32ou la transmission
40:33de pouvoir
40:33ne passe pas
40:34par le sang
40:35la mort
40:35et la haine
40:36c'est ça
40:37qu'on est en train
40:37d'abandonner
40:38c'est grave
40:38et que Olivier Faure
40:40lance cette initiative
40:42ça sent
40:43élection
40:44ou ça sent
40:44élection
40:45car il va
40:46ça surfe allègrement
40:48sur les voies
40:51de LFI
40:52on ne fait pas
40:52juste des clins d'oeil
40:53en fait
40:54on n'est pas totalement
40:56idiot quand même
40:57on comprend le sens
40:59quand même
40:59donc on est passé
41:00du clin d'oeil
41:01avec la fanfare
41:02les plumes
41:03les lumières
41:04et la totale
41:05je voulais être sûr
41:06de bien avoir compris
41:07le sens
41:08mais vous me rassurez
41:08voyez
41:09oui voilà
41:10et puis comme on dit
41:11c'est pas parce qu'on sourit
41:12que c'est drôle
41:13dans ce cas-ci
41:13au contraire
41:14on voit qu'on est
41:15dans une société
41:17en ce moment
41:17en pleine ébullition
41:19on est dans une société
41:20qui carbure
41:21dans la violence politique
41:23aujourd'hui
41:24et on a des élus
41:26on a des représentants
41:27de la nation
41:28finalement
41:28qui surfent là-dessus
41:30au lieu d'essayer
41:31de retrouver
41:32un climat
41:33d'apaisement
41:34on est tout à fait
41:35dans l'inverse
41:36et effectivement
41:37j'aurais aimé
41:38qu'on mette peut-être
41:38autant d'énergie
41:40à défendre
41:40justement
41:41la question du drapeau
41:42français
41:43quand quelqu'un
41:43s'est fait
41:44non mais c'était
41:44un symbole
41:45c'est-à-dire que maintenant
41:46vous allez dans la rue
41:48vous avez le drapeau
41:49de la France
41:50et vous avez
41:51certains
41:52et beaucoup
41:53dans une idéologie
41:54effectivement d'extrême-gauche
41:55qui assimilent
41:56les drapeaux
41:57comme le drapeau français
41:58ou les drapeaux
41:59de certains pays occidentaux
42:00on l'a même vu
42:01ça peut être
42:02en Grande-Bretagne
42:02on voit même
42:03aux États-Unis
42:04dans d'autres pays
42:05où le drapeau
42:06finalement national
42:07devient un symbole
42:09de fascisme
42:10de suprémacisme
42:12donc vous pouvez
42:13encore une fois
42:14coller toutes les étiquettes
42:15alors que non
42:16il faut se tourner
42:18toujours vers l'extérieur
42:19et là vous pouvez
42:20brandir des drapeaux
42:21étrangers
42:22donc moi je suis plutôt
42:23pour les représentants
42:24du peuple
42:25est-ce qu'ils peuvent
42:26aller vers un apaisement
42:27de protéger
42:28les citoyens d'ici
42:29au lieu de mettre
42:30de l'huile sur le feu
42:31de créer des conditions
42:33d'affrontement
42:34justement dans les rues
42:35de contribuer
42:35je ne dis pas
42:36qu'ils le font directement
42:36mais à un moment donné
42:37ça contribue
42:38qu'est-ce qui arrive
42:39en fait quand on sort
42:40des choses comme ça
42:41c'est le résultat
42:42après dans la rue
42:43on voit ces scènes
42:44d'affrontement
42:45et on finit par s'affronter
42:47avec des drapeaux
42:48étrangers
42:49sur le sol français
42:50c'est absolument
42:51une aberration
42:52alors justement
42:52je veux vous aller réagir
42:54mais on est toujours
42:55dans une petite musique
42:55parce que je vois
42:56qu'on arrive au terme
42:57de l'émission
42:57mais j'aimerais vous montrer
42:58la petite séquence
42:58de ce qui est arrivé
42:59à Raphaël Enthoven
43:00dans le climat ambiant
43:01je suis sûr que vous allez réagir
43:02ma chère Sabrina
43:03qui venait présenter
43:04son dernier livre
43:05consacré à sa maman
43:06c'était à la FNAC
43:07Saint-Nazaire hier
43:08regardez ce qui s'est passé
43:09on va voir la séquence
43:10c'est une soixantaine
43:12de militantes
43:13anti-sionistes
43:13qui ont hurlé
43:14contre Raphaël Enthoven
43:15regardez, écoutez
43:16voilà je rappelle
43:31que ça se passe en France
43:32et ces militants
43:33donc l'accusent
43:34d'avoir
43:35vous vous souvenez
43:35d'avoir déclaré
43:36qu'il n'y avait pas
43:37de journaliste
43:38à Gaza
43:39et c'est un appel
43:40visiblement lancé
43:42par la CGT
43:42voilà
43:43voilà où on en est
43:44voilà dans le climat
43:45c'est très illustratif
43:46mettons des drapeaux
43:48pour Palestine
43:49allons-y
43:50c'est-à-dire qu'en fait
43:51tout à l'heure
43:52je disais que
43:52c'est la question
43:53du contrat social
43:55aujourd'hui
43:55qui est questionnée
43:56puisque
43:57ce qui fait
43:58ou ce qui crée
43:59en tout cas
44:00un sentiment d'appartenance
44:01ou ce qui symbolise
44:02pardon
44:02un sentiment
44:03d'appartenance
44:04fort
44:05c'est bel et bien
44:05le drapeau
44:06le drapeau
44:07c'est encore une fois
44:09l'étendard
44:09d'une nation
44:10et une nation
44:11et notamment
44:12la France
44:13c'est-à-dire la France
44:14c'est un état-nation
44:15c'est l'état
44:15qui a créé la nation
44:16et bien aujourd'hui
44:17c'est remis en cause
44:19et on a du mal
44:20à comprendre
44:21que ce qui se joue
44:22c'est de l'ordre
44:22de l'autodétermination
44:23des peuples
44:24ici en France
44:25ce que l'on peine
44:26à croire
44:27parce qu'on est pris
44:28en otage précisément
44:29par l'état-nation
44:30qui lui
44:31comment dire
44:32érige
44:33l'homogénéité
44:34du peuple
44:35érige la contingence
44:37comme étant celle
44:38de la citoyenneté
44:39et non pas celle
44:39de l'ethnie
44:40ou de la religion
44:41et bien
44:42on n'ose pas voir
44:43ou alors on ne veut pas voir
44:44ce qui est en train
44:45de se jouer
44:45c'est-à-dire
44:46de nouvelles légitimités
44:47infranationales
44:49et intracommunautaires
44:51et c'est précisément
44:52ce levier-là
44:53qui amène
44:54à la guerre civile
44:55vous savez
44:55David Betts a écrit
44:56un formidable article
44:57là-dessus
44:57et je crois qu'aujourd'hui
44:59on en est précisément
45:00à ce point
45:01parce qu'à partir du moment
45:02où le drapeau français
45:03est remplacé
45:05par un drapeau étranger
45:06c'est que nous n'avons
45:07précisément
45:08plus rien en commun
45:09et ce que font les élus
45:10vraiment
45:11c'est une responsabilité
45:12très lourde
45:13parce qu'ils réifient
45:14les communautés
45:15ethno-religieuses
45:17au détriment
45:18de ce qui nous constitue
45:19nous
45:19par l'universel
45:20et c'est extrêmement dangereux
45:22c'est ça
45:23qui va véritablement
45:24conduire à l'affrontement
45:26la fameuse partition
45:27dont parlait
45:27François Hollande
45:28et le fameux face-à-face
45:30dont parlait
45:31Gérard Collomb
45:32et la France
45:32n'a jamais été
45:33autant fracturée
45:34les amis
45:35merci de m'avoir
45:36accompagné
45:36durant cette heure
45:37c'est toujours un bonheur
45:38d'échanger
45:39et de débattre
45:40avec vous
45:41merci à l'équipe
45:42qui m'a entouré
45:42David Brunet
45:43Aurélie Lucano
45:44Mickaël Dos Santos
45:45pour l'information
45:45Stéphane Fattoreto
45:47fidèle à la programmation
45:48évidemment
45:49merci aux équipes
45:50en régie que je salue
45:51à tout de suite
45:52c'est Michel Enfray
45:52et Laurence Ferreri
45:53et moi j'aurais le plaisir
45:53de vous retrouver
45:54à 17h
45:54comme tous les samedis
45:56pour Punchline
45:57et vous on retrouve
45:58pour 180
45:59180
46:00et on se retrouve demain
46:01on se retrouve demain
46:02demain nuit
46:02c'est vrai
46:03ce sera aussi Thierry
46:04et ses drôles de dames
46:05je ne sais pas
46:06encore qu'est-ce que vous invitez
46:07mais il y aura
46:07Karim Abri
46:08mais c'est bien un plateau
46:09très facile
46:10c'est bien
46:11on est bien entre filles
46:12avec un homme aussi
46:13allez
46:14bon après-midi
46:15il y a
46:162
46:182
46:192
46:193
46:204
46:214
46:215
46:224
46:225
46:226
46:226
46:226
46:237
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations