Midi News Week-End (Émission du 12/09/2025)

CNEWS

Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Transcript

00:00:00Il est midi, bonjour, je suis très heureux de vous retrouver.

00:00:03Et oui, nous sommes vendredi, c'est votre MidiNews Weekend.

00:00:05Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.

00:00:07Je vous présente nos invités de ce vendredi dans quelques instants.

00:00:09Mais tout de suite, le sommaire, vous en avez l'habitude.

00:00:12A la lune, ce midi, la violence au quotidien que subissent nos policiers.

00:00:16On va prendre la direction de Tourcoing, où un policier de la BAC a été défiguré

00:00:20après avoir été attaqué et jeté à terre par trois individus.

00:00:23La scène a été filmée, un suspect aurait été interpellé.

00:00:26Les dernières informations avec notre service police-justice, avec Sabrina Birlin-Bouillet.

00:00:31Et puis on sera aussi en direct de Tourcoing avec Jean-Pierre Cloès, délégué syndical Alliance Police Nationale dans le Nord.

00:00:38Dans MidiNews Weekend, on ira aussi à Lyon.

00:00:41Pourquoi Lyon ? Lyon sous le choc après le meurtre d'un homme handicapé.

00:00:44Il était irakien.

00:00:46Il avait pour habitude d'évoquer sur les réseaux sociaux sa foi chrétienne, on vous en parle.

00:00:50Et puis, eh oui, on parlera politique en ce vendredi.

00:00:53On parlera politique avec Dunia Tangour, Sébastien Lecornu, poursuit ses consultations.

00:00:58Un constat, oui, un constat.

00:00:59On sent une classe politique totalement fracturée, nous dira Dunia.

00:01:04On écoutera aussi Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui se sont exprimés hier soir.

00:01:08Voilà pour notre menu pour cette première heure.

00:01:10Mais elle est fidèle au poste, comme tous les vendredis.

00:01:12C'est un plaisir de la retrouver.

00:01:13Et vous la connaissez, Sommayal Abidi, pour un premier tour de l'info.

00:01:16Bonjour Sommayal.

00:01:17Bonjour Thierry et bonjour à tous.

00:01:19Salle à une de l'actualité, le suspect placé en garde à vue hier dans le cadre de l'enquête sur la mort de la jogueuse Agathe Illéret

00:01:25présentait un juge pour enlèvement et meurtre.

00:01:28L'homme, un salarié agricole d'une cinquantaine d'années et inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes,

00:01:34avait déjà été condamné à deux reprises pour des viols commis sur des jogueuses.

00:01:38On passe à présent à ces collectifs qui ont réussi à obtenir l'interdiction de l'usage de drones par la police

00:01:45pour surveiller les manifestations pour atteinte à la vie privée.

00:01:49C'était le cas pour Paris avant-hier.

00:01:50Pourtant, l'usage des drones s'avère être utile pour la police.

00:01:53Vincent Farandège.

00:01:54Les drones de la police déclaraient persona non grata au-dessus de certaines agglomérations.

00:02:02Le tribunal administratif a interdit l'usage de ces engins à Paris hier et dans le Morbihan mercredi

00:02:07à la demande, entre autres, du syndicat de la magistrature et de l'association Vigiliberté.

00:02:14Parmi les raisons invoquées, une atteinte au droit au respect à la vie privée.

00:02:18Une décision incompréhensible pour certains syndicats de police.

00:02:21L'utilisation des drones sur les manifestations va dans le bon sens.

00:02:26Il n'est pas d'épier les gens qui viennent ou d'essayer d'identifier les gens qui viennent sur les manifestations.

00:02:31Pour Yvan Asioma, l'utilisation de drones peut largement faciliter le travail des équipes sur le terrain.

00:02:37Ça permet de visualiser en temps réel des déplacements de groupes qui pourraient être hostiles.

00:02:44Plus précisément à Paris, ça permet aussi de projeter plus rapidement en un point précis

00:02:50où se trouvent des groupuscules violents nos collègues des Braves M, donc les Braves Motos.

00:02:55La question pourrait bien se poser à nouveau pour surveiller les manifestations du 18 septembre prochain.

00:03:02Dans le reste de l'actualité, Emmanuel Macron a annoncé l'envoi de trois rafales

00:03:06pour protéger l'espace aérien polonais après l'incursion de drones russes.

00:03:10D'autres alliés de la Pologne ont fait des annonces similaires alors que le pays a imposé des restrictions aériennes

00:03:16le long de ses frontières avec la Biélorussie et l'Ukraine.

00:03:20Et puis, les taux se resserrent autour du suspect du meurtre de Charlie Kirk.

00:03:24Le FBI a diffusé la vidéo du tueur présumé pour tenter, pour retrouver celui qui a abattu l'influenceur trumpiste.

00:03:31Dernier développement avec Noemi Hardy.

00:03:32La chasse à l'homme continue.

00:03:36Casquettes, lunettes de soleil noir.

00:03:39La police fédérale vient de publier ces photos du suspect.

00:03:42Nous demandons l'aide du public pour identifier cette personne d'intérêt

00:03:45en lien avec la fusillade mortelle de Charlie Kirk à l'université de la Vallée de l'Utah.

00:03:50Les autorités américaines ont annoncé avoir retrouvé l'arme du tireur.

00:03:54L'enquête se poursuit.

00:03:56Le tireur présumé a été filmé par des caméras de surveillance du campus.

00:04:00Nous avons ces images et nous les analysons.

00:04:02Pour rappel, la scène s'est déroulée en plein meeting dans une université de l'Utah.

00:04:07Dans cette vidéo tournée par un témoin, on entend un coup de feu.

00:04:12Stoppant net le discours de Charlie Kirk, déclenchant une panique générale.

00:04:21Tout le monde s'est mis à genoux et j'ai commencé à prier pour Charlie Kirk.

00:04:27La jeune fille à côté de moi pleurait.

00:04:28Elle avait vu l'image horrible de la balle lui transpercer le coup.

00:04:32Donald Trump a réagi et accuse ses adversaires politiques d'alimenter la haine.

00:04:37Depuis des années, ceux de l'extrême gauche ont comparé des Américains formidables comme Charlie

00:04:42à des nazis et aux pires meurtriers et criminels du monde.

00:04:46Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous voyons dans notre pays aujourd'hui.

00:04:50Mercredi soir, en hommage, une veillée s'est tenue sur le campus de l'université.

00:04:55Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi Thierry.

00:05:00Merci à tout à l'heure Sommaya.

00:05:0112h30 comme d'habitude ?

00:05:03Absolument.

00:05:04On sera là ma chère Sommaya.

00:05:05Présentation de notre équipe de ce vendredi.

00:05:07Rachel Kahn, bonjour.

00:05:08C'est un plaisir de vous avoir à mes côtés.

00:05:10Bonjour Rachel Kahn.

00:05:12Plaisir partagé.

00:05:13Lucra, politologue.

00:05:14Ça tombe bien, on va parler politique.

00:05:15Très bien.

00:05:16Ça tombe bien.

00:05:17La politique, c'est la démocratie.

00:05:18Exactement.

00:05:19Je n'allais pas vous interroger sur le sport.

00:05:21Mais sur la politique, oui.

00:05:22Catherine Rambert, journaliste et coprésidente de l'Association pour les femmes dans les médias.

00:05:26Bonjour Catherine Rambert.

00:05:28Bonjour Thierry.

00:05:28Ravi d'être là aussi.

00:05:29Moi aussi.

00:05:30Madhie Saïdi, fidèle de cette émission communicante.

00:05:32Bonjour Thierry.

00:05:33Bonjour Madhie.

00:05:34Ça va ?

00:05:34Et vous ?

00:05:35Bonjour.

00:05:35Formidable.

00:05:36Sabouina, bien n'abouillée, est avec nous.

00:05:38Notre spécialiste police.

00:05:39Bonjour Thierry.

00:05:40Soyez la bienvenue Sabouina.

00:05:41On va commencer avec vous.

00:05:43On va prendre la direction de Tourcoing avec une scène incroyable, d'une violence incroyable aussi,

00:05:49innommable, choquante.

00:05:51C'est un policier de la BAC qui a été littéralement tabassé par plusieurs individus violents.

00:05:57Racontez-nous un peu ce qui s'est passé Sabouina.

00:05:58Oui, les faits se sont produits hier.

00:06:00Nous sommes dans le quartier de Pont de Neuville à Tourcoing.

00:06:03Les policiers de la BAC sont en surveillance et c'est là que des jeunes sont postés dans la rue et observent, guettent les allées et venues des forces de l'ordre.

00:06:10En fait, ces jeunes voyous veulent occuper le terrain et décident de s'en prendre au policier.

00:06:16Le policier que vous allez voir sur ces images, il est en planque pour un vol de trottinette précisément.

00:06:22Et il se retrouve alors seul.

00:06:23Et c'est là qu'il se fait attaquer, lyncher.

00:06:25Il le frappe à plusieurs.

00:06:27Ils sont au moins trois individus.

00:06:28Et pendant qu'il se fait tabasser, d'autres individus font quoi ?

00:06:32Eh bien, ils filment la scène pour la diffuser sur les réseaux sociaux.

00:06:36Alors, les images, elles sont très violentes.

00:06:38Le policier doit sa survie à l'intervention de ses collègues.

00:06:41Deux autres policiers qui étaient postés à un autre endroit pour leur mission et qui sont venus lui porter secours.

00:06:46La victime, ce policier, il est blessé, évidemment, défiguré.

00:06:50Son visage est en sang.

00:06:52Il a le nez fracturé, la cloison nasale déplacée, des dents cassées et la pommette plus qu'amochée.

00:06:58Je précise que c'est un policier qui a près de 26 ans de carrière derrière lui, surtout à Tourcoing.

00:07:04Il est père de famille.

00:07:05Il a deux enfants.

00:07:06Alors, une enquête est ouverte.

00:07:08Selon nos informations, un mineur de 16 ans a été interpellé et quatre autres sont activement recherchés.

00:07:14Merci pour ces précisions.

00:07:15Et on précise que Gérald Darmanin se déplace à Tourcoing, c'est cela, Sabouina ?

00:07:19Il a eu le policier ce matin au téléphone et il se déplace cet après-midi au commissariat de Tourcoing.

00:07:24Merci beaucoup.

00:07:25On est avec Jean-Pierre Cloès, délégué syndicale Alliance Police des Hauts-de-France.

00:07:29Bonjour Jean-Pierre Cloès.

00:07:30D'abord, avant toute chose, avant d'avoir votre réaction, comment va votre collègue ?

00:07:35C'est la première des choses.

00:07:37Comme quelqu'un qui a des dents cassées, vous vous en doutez bien.

00:07:41Un nez cassé qui doit subir une intervention chirurgicale.

00:07:45Et puis, juste après cette intervention, il s'est rendu compte qu'il était, si on peut dire ainsi, passé par une belle porte.

00:07:54Et comme le disait votre collègue, il doit son salut à l'intervention de ses coéquipiers.

00:07:58Et suite à des violences qui ont été commises, pas par des narcotrafiquants, juste par des jeunes de quartier, pour un vol de trottinette.

00:08:10Et nous, on trouve ça super choquant, comme l'ensemble de la population, parce qu'on a de nombreux messages de soutien.

00:08:18Aucune mission de sécurité ne devrait exposer nos collègues à une telle brutalité.

00:08:24C'est un passage à tabac qui est inacceptable.

00:08:26Voilà.

00:08:27J'en profite en plus pour vous signaler que M. Darmanin a évoqué le fait de mettre des peines planchées.

00:08:35Ça, c'est quelque chose qu'Alliance Police Nationale réclame depuis fort longtemps.

00:08:38Et on se félicite, notre secrétaire général, Fabien Van Amelric, a écrit dès ce matin au nouveau Premier ministre sur ce sujet.

00:08:47Parce que la violence contre les forces de l'ordre, ce n'est vraiment pas un fait divers.

00:08:53C'est une atteinte directe à l'autorité républicaine.

00:08:57Il n'y a plus de limites aujourd'hui, Jean-Pierre Cloès.

00:08:58On le voit sur ces images qui sont impressionnantes.

00:09:01C'est une telle violence.

00:09:03Oui, mais c'est ce que je vous disais.

00:09:04Ce n'est pas des narcotrafiquants, c'est des jeunes.

00:09:06Effectivement, il n'y a plus de limites.

00:09:09Et ce n'est pas uniquement un tourcois, malheureusement.

00:09:13C'est quelque chose de récurrent.

00:09:16C'est un problème qui est national aujourd'hui.

00:09:20On a de plus en plus de collègues de blessés.

00:09:22Il y a une défiance de l'autorité qui est hors du commun.

00:09:27Et voilà, on est un peu désabusés.

00:09:30Et c'est pour ça que je vous dis qu'il faut une réponse immédiate, directe et réactive de la justice.

00:09:36face à ceux et celles qui commettent des violences envers les forces de l'ordre.

00:09:41Restez avec nous si vous voulez réagir.

00:09:43Vous connaissez l'émission, évidemment.

00:09:44Vous pouvez intervenir à tout moment.

00:09:46Je vais faire un petit tour de top, circuler la parole comme d'habitude.

00:09:48Rachel Kahn, une réaction sur ces...

00:09:51Ce ne sont pas des narcotrafiquants.

00:09:52C'est important de le rappeler.

00:09:53Mais on voit cette violence au quotidien.

00:09:55On voit cette violence au quotidien.

00:09:57Ça contribue au harcèlement de la République.

00:10:00Ce type de violence, cette violence contre des uniformes, contre les représentants, contre l'ordre.

00:10:07Contre l'ordre en général.

00:10:08Contre l'ordre.

00:10:08Et après, on sait très bien qu'il y a une idéologie montante en France à l'extrême gauche.

00:10:13Haïr le flic, casser du flic.

00:10:16Et détester ceux qui nous protègent et ceux qui nous défendent.

00:10:19On est à un moment de notre histoire française extrêmement dangereux.

00:10:22Le fait marquant, c'est que de toute façon, il n'y a plus aucune limite, en fait.

00:10:28Je me demande jusqu'à quel niveau de violence il faudra aller

00:10:33pour avoir une réaction des pouvoirs publics, de l'État, au niveau de ce qu'est la situation.

00:10:40C'est-à-dire que je me rappelle au moment de l'affaire Naël,

00:10:42le président avait déclaré avec raison, rien ne justifie la mort d'un jeune.

00:10:46Mais qu'est-ce qui justifie l'agression d'un policier ?

00:10:48Qu'est-ce qui justifie la mort des policiers ?

00:10:49On n'entend pas le président sur ces sujets.

00:10:51Et je sais bien que Gérald Darmanin va se déplacer.

00:10:53Mais enfin, probablement Rotaillot va faire une déclaration.

00:10:56Mais enfin, il y a un silence assourdissant.

00:10:58C'est-à-dire qu'on a des gens qui donnent des coups de boutoir contre la République.

00:11:01Parce que les forces de l'ordre, c'est un pan de la République indispensable.

00:11:05Le jour où il n'y a plus de forces de l'ordre, il n'y a plus de République.

00:11:08Vous comprenez ?

00:11:08Donc, c'est fondamental d'avoir une réaction de l'État forte à ce niveau-là.

00:11:13Et elle ne vient pas.

00:11:14Et tant qu'elle ne viendra pas, bien sûr, il faut sans doute imaginer des peines beaucoup plus sévères

00:11:20à l'égard de tous ces jeunes qui s'en prennent à des policiers.

00:11:22Des peines implacables de prison directe pour faire passer un message.

00:11:25Mais à l'heure actuelle, on a un silence assourdissant.

00:11:27Toutes les parties de la République ne sont pas traitées de la même façon.

00:11:31C'est étonnant.

00:11:32Et moi, j'ai été à l'antenne tout l'été.

00:11:34Parmi les faits marquants, on en parlera en deuxième partie de l'émission.

00:11:37C'est cette montée de l'antisémitisme, évidemment, qui est montée en flèche,

00:11:41mais de manière exponentielle.

00:11:42Et on y reviendra à partir de 13h.

00:11:44Mais ce n'est pas Jean-Pierre Cloès qui va me contredire.

00:11:46Ce sont ces guet-apens qui ont été organisés tout au long de l'été.

00:11:49Et puis cette violence au quotidien dans les villes moyennes,

00:11:51les villes dont on ne parlait jamais.

00:11:53Et c'est tout ça, en fait.

00:11:54Ça fait une espèce d'ensemble de cocktails explosifs, m'a dit Saïdi.

00:11:58Oui, il n'y a rien d'étonnant.

00:11:59Quand on est dans un pays où la justice est laxiste,

00:12:02où on est dans une société permissive, c'est ce qu'on voit.

00:12:04On le voit de plus en plus.

00:12:06C'est des jeunes.

00:12:07Alors, toujours la même méthode.

00:12:08Ils sont jeunes.

00:12:09La lâcheté...

00:12:10C'est du courage.

00:12:10Il y a beaucoup de courage.

00:12:12La lâcheté, c'est leur plus grande qualité.

00:12:14Ils arrivent en groupe.

00:12:15Évidemment, à force d'avoir entendu ces discours qu'on entend,

00:12:19notamment d'une certaine gauche,

00:12:20que la police tue, que la police est raciste,

00:12:22qu'il faut éradiquer la police,

00:12:24donc évidemment, ces jeunes, ils le font sans scrupule.

00:12:27Et ils savent aussi qu'ils ne craignent rien.

00:12:28Ils ont 16 ans, ils sont mineurs.

00:12:30Au pire, ils ont un rappel à l'ordre.

00:12:31Mais ils ne passent pas par les cases prison.

00:12:33Jamais.

00:12:33Et d'ailleurs, il faudrait que ça change.

00:12:35Ce qu'il faudrait, c'est qu'on ait une justice beaucoup plus ferme.

00:12:37Quand on s'attaque à la police, on s'attaque à la République,

00:12:39on s'attaque aux institutions.

00:12:40C'est prison directe.

00:12:41Parce qu'ils font les malins quand ils sont en groupe,

00:12:43mais quand vous les voyez devant le juge,

00:12:44ce n'est plus tellement les mêmes.

00:12:46Mais ils savent qu'ils ne craignent rien.

00:12:46Et le fait que ce soit filmé comme ils le font toujours

00:12:48signe la désinvolture de ces jeunes

00:12:51et le je-m'en-fautisme de ces jeunes

00:12:52et quelque part, pardonnez-moi,

00:12:54le bras d'honneur qu'ils font à la République.

00:12:56C'est-à-dire, on filme, c'est rigolo,

00:12:57comme on filmerait un copain...

00:12:59Et puis, il y a des petits smileys sur la vidéo, là.

00:13:01Je ne sais pas si vous avez vu, je ne l'ai pas rappelé,

00:13:02mais il y a des petits smileys.

00:13:03Bien sûr, c'est presque un fait-dame.

00:13:04C'est rigolo, c'est sympa.

00:13:05Et ils montrent à leurs copains qu'ils l'ont fait.

00:13:08Souvenez-vous, cet été, on a évoqué ça,

00:13:09cette peine également,

00:13:11travail d'intérêt général.

00:13:12Un jeune homme a été condamné à cela.

00:13:14C'était ou la prison ou le travail d'intérêt général.

00:13:16Et la première réflexion de ce jeune,

00:13:19mais je vais gagner combien

00:13:20si je fais une peine de travail d'intérêt général ?

00:13:23Donc, on en est là aujourd'hui.

00:13:24Il n'y a plus de limite.

00:13:25On sait que c'est facile

00:13:26et on ne passe pas par la casse-prison.

00:13:28Je vois Jean-Pierre Cloès

00:13:28qui est en train d'acquiescer.

00:13:32Évidemment, je vais vous donner la parole

00:13:33dans quelques instants, Luc.

00:13:35Je trouve que le smiley, c'est mort de rire.

00:13:38C'est mort de rire, bien sûr.

00:13:39C'est hyper choquant.

00:13:40Mais en fait, je parlais encore récemment

00:13:43avec un Marocain.

00:13:44Il me disait, mais au Maroc,

00:13:45ça ne peut pas se passer comme ça.

00:13:46Parce que le gars qui fait ça,

00:13:48il est pris.

00:13:48Je dis, alors, il est condamné à combien ?

00:13:50On n'a plus de nouvelles.

00:13:52En réalité, on n'a plus de nouvelles.

00:13:53Il y a un problème,

00:13:54c'est que je trouve que c'était au bon niveau

00:13:55que c'était situé le débat par Catherine

00:13:57avec l'idée de la République.

00:13:58La République, c'est la citoyenneté.

00:14:00Et la citoyenneté, c'est le respect.

00:14:02Et c'est l'ordre.

00:14:03Et quand on voit tous ces discours

00:14:05qui visent à remettre en cause

00:14:06les courageuses forces de l'ordre

00:14:08qui essaient justement d'assurer

00:14:09à peu près la cohésion de la République,

00:14:13eh bien, il ne faut pas s'étonner.

00:14:15Et donc, c'est vraiment un appel à la citoyenneté.

00:14:18C'est-à-dire, être citoyen,

00:14:19c'est être responsable

00:14:20et c'est respecter les forces de l'ordre.

00:14:22Jean-Pierre Chloès, qu'allez-vous dire

00:14:24que vous nous avez déjà dit

00:14:25à M. Darmanin cet après-midi ?

00:14:29Eh bien, on va lui redire

00:14:32que l'idée de mettre des peines planchées,

00:14:35on l'avait réclamée,

00:14:37on la réclame encore.

00:14:39Et voilà, il faut que la peur,

00:14:42aujourd'hui, change de camp.

00:14:43On n'est pas là pour embêter les gens.

00:14:46On est là pour assurer la sécurité des personnes

00:14:49et des biens,

00:14:50quelles que soient leurs origines ethniques, sociales.

00:14:53On est là pour la population,

00:14:55on est une police républicaine.

00:14:57Alors, quand j'entends parfois dire

00:14:59que la police est raciste,

00:15:01c'est complètement aberrant.

00:15:03Moi, j'invite ces personnes

00:15:05à venir faire des vie ma vie

00:15:06au sein des services de police

00:15:08et vont se rendre compte que

00:15:09la police nationale,

00:15:11c'est le reflet de la société,

00:15:12c'est multiculturel,

00:15:14c'est de...

00:15:16Les policiers viennent de...

00:15:19sur tous horizons.

00:15:21Et aujourd'hui, j'ai une grosse pensée

00:15:23pour ce collègue et pour sa famille,

00:15:25comme vous disiez.

00:15:27Cette vidéo avec des smileys,

00:15:29c'est juste insupportable.

00:15:31Il est urgent que la justice,

00:15:34aujourd'hui, se saisisse

00:15:35de cette haine anti-flic.

00:15:38Sabouina et Rachel.

00:15:40Sabouina.

00:15:40Oui, Gérald Darmanin a précisé

00:15:42dans un tweet que lui,

00:15:43il propose,

00:15:44et ce n'est pas la première fois,

00:15:45des peines minimales

00:15:46pour les agresseurs de policiers,

00:15:48de gendarmes

00:15:49ou de personnels médicaux.

00:15:50Peine minimale veut dire

00:15:51peine ferme, immédiate,

00:15:53donc pas de sursis possible

00:15:55et d'un minimum

00:15:55de trois mois fermes

00:15:57selon les propositions

00:15:58du garde des Sceaux.

00:16:00On verra quelle sera également

00:16:01la composition du futur gouvernement aussi.

00:16:04Et ça, c'est aussi important,

00:16:05je suppose.

00:16:05Ça change aussi beaucoup de choses.

00:16:06Jean-Pierre Cloès doit attendre ça

00:16:08avec une grande attention

00:16:09comme tous les policiers.

00:16:10Il faut quand même dire quelque chose

00:16:11sur la justice.

00:16:12Il faut aussi donner des moyens

00:16:13à la justice.

00:16:14Parce que quand on sait

00:16:15qu'en France,

00:16:15on a un budget

00:16:16qui est quasiment la moitié

00:16:17de celui en Allemagne,

00:16:19il ne faut pas non plus

00:16:19tout le temps charger la justice

00:16:21parce que la justice,

00:16:22ça n'a pas les moyens

00:16:23de cette politique.

00:16:24Et donc, il faut évidemment

00:16:25faire des gros efforts,

00:16:27pas seulement sur les matières

00:16:27de défense,

00:16:28mais aussi sur les matières

00:16:29de la justice.

00:16:29Parce que si on n'a pas

00:16:30une justice qui a les moyens,

00:16:32on ne pourra pas mettre

00:16:32en place ces mesures.

00:16:34Rachel,

00:16:34vous vouliez prendre la parole ?

00:16:35Oui, juste pour revenir

00:16:36sur la vidéo.

00:16:38En fait, ce n'est pas simplement

00:16:39une vidéo rigolote, etc.

00:16:41Aujourd'hui,

00:16:42et on le sait depuis le 7 octobre,

00:16:44que les vidéos sont des armes.

00:16:46On montre l'humiliation.

00:16:49Ça fait partie

00:16:49d'une guerre numérique.

00:16:51On montre cette humiliation.

00:16:53On banalise.

00:16:54On s'en galvanise.

00:16:56Et en fait,

00:16:57ça permet à tout le monde,

00:16:58en tout cas à ces jeunes,

00:17:00de dire,

00:17:00eh bien oui,

00:17:01c'est possible.

00:17:02Filmez-vous.

00:17:03On met des smileys,

00:17:04on met des nombres de vues.

00:17:05Et lorsque vous regardez

00:17:06cette petite vidéo,

00:17:08en bas,

00:17:08il y a marqué

00:17:09« Voilà, merci ! »

00:17:10avec une petite emoji.

00:17:12On dirait comme un djihadiste,

00:17:14vous voyez,

00:17:15un homme totalement vêtu de noir

00:17:16avec une arme derrière le dos.

00:17:18C'est extrêmement dangereux

00:17:19ce qui se passe

00:17:20sur les réseaux sociaux.

00:17:21Il faut considérer ces vidéos

00:17:22comme une arme numérique.

00:17:23On l'a vu,

00:17:24Jean-Pierre Clouès disait

00:17:25que ce n'était pas

00:17:26des narcotrafiquants en l'occurrence,

00:17:27mais cet été,

00:17:28on a commenté également

00:17:29ce jeune qui a été tué,

00:17:30incendié,

00:17:31diffusé sur les rues

00:17:33et les réseaux sociaux.

00:17:34Évidemment,

00:17:34vous avez raison de le souligner,

00:17:35on arrive à un cap aujourd'hui.

00:17:38Il y a des situations

00:17:38qu'on vit dans d'autres pays,

00:17:40du côté du Mexique.

00:17:42Voilà,

00:17:42on en est là aujourd'hui.

00:17:43Vous êtes d'accord avec nous,

00:17:44Jean-Pierre Clouès ?

00:17:44Je suppose,

00:17:45vous n'allez pas nous contredire.

00:17:47Non, non, bien sûr.

00:17:48On arrive à des situations

00:17:49absolument catastrophiques.

00:17:52Voilà,

00:17:52cette vidéo-là.

00:17:54On la voit,

00:17:55c'est de la défiance.

00:17:57On voit même,

00:17:58malheureusement,

00:17:59on l'a vu de par le passé,

00:18:00des jeunes qui sont filmés

00:18:01à leur instit,

00:18:02qui sont humiliés

00:18:03et qui arrivent

00:18:04parfois à mettre fin

00:18:06à leur jour.

00:18:06Les vidéos,

00:18:07c'est quelque chose

00:18:07d'absolument insupportable,

00:18:10insupportable pour tout le monde.

00:18:11Merci en tous les cas,

00:18:13Jean-Pierre Clouès,

00:18:13pour ce témoignage.

00:18:16Évidemment,

00:18:16toutes nos pensées

00:18:17vont vers votre collègue

00:18:19qui, évidemment,

00:18:20a eu le traumatisme physique,

00:18:22mais il a eu le traumatisme psychique aussi.

00:18:25C'est important.

00:18:26On n'en sort pas indemne

00:18:26et on pense bien à lui

00:18:27et à sa famille.

00:18:28Merci beaucoup.

00:18:29Je rappelle que vous êtes délégué

00:18:29syndicale Alliance

00:18:30Police Nationale

00:18:31Hauts-de-France.

00:18:33On va prendre la direction de Lyon,

00:18:34si vous le voulez bien,

00:18:35avec là aussi le choc,

00:18:36la stupeur à Lyon

00:18:37après le meurtre d'un homme handicapé.

00:18:39Ça s'est produit mercredi soir.

00:18:41Il s'appelait Hachur.

00:18:43Il était poignardé à la gorge

00:18:44dans son feuilleton roulant.

00:18:45Il avait pour habitude

00:18:46de parler de sa foi chrétienne

00:18:48sur les réseaux sociaux.

00:18:49C'est Marine Sabourin

00:18:50qui nous raconte cette histoire

00:18:51et on débattra après.

00:18:56C'est dans ce quartier résidentiel

00:18:58qu'Achur-Sarnaïa

00:18:59a été tué mercredi soir.

00:19:01Poignardé au cou

00:19:02avec une arme blanche,

00:19:03il est découvert par les secours

00:19:05en arrêt cardio-respiratoire.

00:19:07Âgé de 45 ans,

00:19:09il était connu sur les réseaux sociaux.

00:19:11Ce chrétien irakien

00:19:12en situation régulière,

00:19:14il faisait régulièrement des directs

00:19:16pour parler de religion.

00:19:18Il était décrit par ses voisins

00:19:19comme un homme sans problème.

00:19:21Alors sur place,

00:19:22les habitants sont sous le choc.

00:19:24Je ne le voyais que le soir sortir

00:19:25parce que c'était un handicapé

00:19:27fauteuil roulant.

00:19:28Ça me choque,

00:19:29c'est choquant.

00:19:30Ça fait peur,

00:19:30j'ai un petit frère.

00:19:32Même le soir quand je rentre du travail,

00:19:33moi ça fait peur.

00:19:34Il aime bien sortir dehors.

00:19:37Ben voilà,

00:19:37il ne fait pas de bruit,

00:19:38il ne fait rien.

00:19:39Je ne comprends pas

00:19:40qu'on s'en ait pris

00:19:40un monsieur comme ça quand même.

00:19:42Sur ses réseaux sociaux,

00:19:43la victime avait assuré

00:19:44que ses comptes

00:19:45étaient régulièrement suspendus

00:19:47en raison selon lui

00:19:48de signalements faits

00:19:50par des utilisateurs musulmans.

00:19:52Un homme en tenue sombre

00:19:53et capuche sur la tête

00:19:54aurait été aperçu

00:19:55quelques secondes

00:19:56après les faits

00:19:57par des témoins.

00:19:58Il est toujours activement recherché.

00:20:00Terrible cette histoire aussi,

00:20:02Catherine.

00:20:03C'est terrible.

00:20:04C'est terrible.

00:20:05Je crois que c'est Malraux

00:20:06qui avait dit cette phrase

00:20:07« Le XXIe siècle sera religieux,

00:20:09en fait la vie sera spirituelle

00:20:10ou ne sera pas.

00:20:11Mon Dieu,

00:20:12quel visionnaire ! »

00:20:13On n'imaginait pas

00:20:13à l'époque où il l'a dit

00:20:14la situation dans laquelle

00:20:16nous nous trouvons aujourd'hui.

00:20:17En fait,

00:20:17ce sont des intimidations

00:20:20successives et répétées

00:20:21visant à faire taire

00:20:22des voix discordantes,

00:20:23des voix qui ne sont pas

00:20:24dans la ligne

00:20:25que ces gens-là veulent entendre.

00:20:26Voilà.

00:20:26Donc en intimidant,

00:20:27on a vu ce matin

00:20:28un témoignage poignant

00:20:29d'Éric Temner,

00:20:30le journaliste.

00:20:31Pareil,

00:20:31on intimide les gens,

00:20:32on veut faire taire,

00:20:32on intimide,

00:20:33on intimide.

00:20:33C'est-à-dire qu'on n'est plus

00:20:34dans le siècle des Lumières,

00:20:35le siècle où Voltaire disait

00:20:36« Je me battrai pour que vous puissiez

00:20:38exprimer vos opinions »,

00:20:39n'est-ce pas ?

00:20:3918e siècle, pardon.

00:20:41Eh bien,

00:20:42on est dans le siècle

00:20:42de l'obscurantisme

00:20:43où quand on a une opinion divergente,

00:20:45eh bien,

00:20:45il faut nous faire taire,

00:20:46il faut être violent.

00:20:47Là où il n'y a plus de paroles,

00:20:48il y a de la violence.

00:20:50Rachel.

00:20:50Non mais je suis entièrement d'accord

00:20:52et c'est pourquoi je parlais

00:20:53du harcèlement collectif.

00:20:55Toute voix discordante,

00:20:57dans cette démocratie-là,

00:20:58il faut intimider,

00:21:00humilier,

00:21:01disqualifier,

00:21:02calomnier

00:21:02et jusqu'à la violence physique.

00:21:05Alors après,

00:21:06en plus,

00:21:06cette personne est en situation

00:21:07de fragilité.

00:21:08Normalement,

00:21:08on a quand même un devoir

00:21:09en tant que citoyen

00:21:10de protéger les personnes

00:21:12en situation de handicap

00:21:13ou les plus faibles.

00:21:15Et par ailleurs,

00:21:16il est chrétien,

00:21:17irakien.

00:21:18Donc en fait,

00:21:19ça interroge aussi

00:21:20ce qu'est la protection,

00:21:21ce fameux droit d'asile justement,

00:21:23de protéger les personnes

00:21:25de leur liberté de croyance,

00:21:26de leur liberté de penser.

00:21:28Cette histoire-là,

00:21:29ce n'est pas simplement

00:21:30un fait divers,

00:21:31c'est un véritable symbole

00:21:33de là où nous en sommes

00:21:34aujourd'hui dans notre France,

00:21:36qui était une France des Lumières

00:21:37effectivement.

00:21:38Alors,

00:21:38je vous propose de marquer

00:21:39une première pause

00:21:40dans ce mini-news

00:21:41et on écoutera

00:21:42François-Xavier Gickel

00:21:43qui est directeur

00:21:43des opérations

00:21:44de SOS Chrétien d'Orient

00:21:45qui était l'invité ce matin

00:21:46de la matinale

00:21:47et vous verrez

00:21:48ce qu'il dit

00:21:48et son constat

00:21:50et son regard

00:21:50et la situation

00:21:51de la France aujourd'hui

00:21:52en 2025

00:21:52et le constat,

00:21:54il est terrible,

00:21:55il est terrible

00:21:55et nous allons débattre

00:21:57là-dessus.

00:21:58Restez-nous fidèles

00:21:59sur CNews,

00:21:59merci de votre grande fidélité,

00:22:01CNews plus que jamais,

00:22:02première chaîne d'information.

00:22:03Merci à vous,

00:22:04en tous les cas.

00:22:04A tout de suite.

00:22:0512h30,

00:22:10merci de nous accueillir.

00:22:11Nous sommes ensemble

00:22:11jusqu'à 14h

00:22:12pour ce mini-news week-end.

00:22:15Représentation de nos invités

00:22:16dans quelques instants,

00:22:16mais tout de suite,

00:22:17Sommayel Abidi

00:22:17pour un nouveau tour

00:22:18de l'information.

00:22:19Je suis en avance,

00:22:2012h29.

00:22:21Bravo Thierry.

00:22:22Une fois n'est pas coutume,

00:22:24à la une de l'actualité

00:22:25dans le sillage

00:22:26du mouvement

00:22:26Bloquant tout,

00:22:2722 personnes

00:22:28interpellées ce matin

00:22:29par la police

00:22:30qui dispersait

00:22:31une tentative

00:22:31de blocage

00:22:32d'un campus universitaire

00:22:33à Brons

00:22:34dans la banlieue de Lyon.

00:22:35Entre 50 et 100 individus

00:22:37cagoulés,

00:22:38masqués et équipés

00:22:38de barres de fer

00:22:39et de projectiles,

00:22:40Lyon participait,

00:22:41précise un responsable

00:22:43de la préfecture.

00:22:45Nouvelle dégradation

00:22:46du monument aux morts

00:22:47à Villefranche

00:22:48d'Elbijoua

00:22:48dans le Tarn.

00:22:49La plaque aux enfants

00:22:50de Villefranche

00:22:51morts pour la patrie

00:22:51récemment rénovée

00:22:53a été vandalisée

00:22:54comme vous pouvez le constater

00:22:55sur cette photo

00:22:56de la mairie.

00:22:57Monument déjà pris pour cible

00:22:59en juillet 2024.

00:23:01Et puis l'ex-président brésilien

00:23:02Jair Bolsonaro

00:23:03condamné à 27 ans

00:23:04de prison

00:23:05pour tentative

00:23:06de coup d'Etat

00:23:07alors que les Etats-Unis

00:23:08ont promis de répondre

00:23:09après ce verdict.

00:23:10Le Brésil a déclaré

00:23:11qu'il ne se laisserait

00:23:12pas intimider.

00:23:15Merci.

00:23:1612h30 précisément.

00:23:18A tout à l'heure,

00:23:1913h.

00:23:19A 13h Thierry.

00:23:20Merci beaucoup.

00:23:21Merci Soumaïa.

00:23:23Présentation de notre équipe

00:23:23à Rachel Kahn,

00:23:24Luc Gras,

00:23:25Catherine Rambert,

00:23:26Madi Saïdi

00:23:26et Dunia Tangour

00:23:27qui est avec nous.

00:23:28Quand Dunia est là,

00:23:29quelque chose me dit

00:23:29qu'on va parler politique.

00:23:30Exactement.

00:23:31Avec des consultations

00:23:32qui se poursuivent

00:23:33et dans un climat,

00:23:34on ne sait pas.

00:23:35Je vais vous dire ça.

00:23:36Vous avez tout nous raconté

00:23:37évidemment.

00:23:38On revient évidemment

00:23:39sur ce choc

00:23:39et cette stupeur à Lyon

00:23:41qu'on évoquait

00:23:42avec Hachur

00:23:43qui a été poignardé

00:23:44à la gorge

00:23:45dans son fauteuil roulant.

00:23:47Et on le disait,

00:23:48il avait pour habitude

00:23:49de parler de sa foi chrétienne

00:23:50sur les réseaux sociaux.

00:23:52Je vous propose

00:23:53d'écouter François-Xavier Giquet,

00:23:54directeur des opérations

00:23:55de SOS Chrétien d'Orient.

00:23:57Écoutez bien ce qu'il dit

00:23:59le climat ambiant

00:23:59en France aujourd'hui.

00:24:01On en est là en 2025.

00:24:02Écoutez, son constat

00:24:03est éloquent.

00:24:06Hachur,

00:24:06donc cette personne

00:24:07qui a été assassinée

00:24:08est d'origine assyrienne

00:24:10par sa mère

00:24:11et caldéenne par son père

00:24:12et a été réfugiée en France

00:24:13pour fuir les persécutions

00:24:15notamment d'Al-Qaïda

00:24:17de 2003 à 2010

00:24:19puis de l'État islamique

00:24:20à partir de 2010

00:24:21et donc de l'islamisme radical.

00:24:24Il arrivait en France,

00:24:25il vivait sa vie paisiblement

00:24:27et il s'est fait assassiner.

00:24:27Et en fait,

00:24:29ce que ça dit,

00:24:30ça dit beaucoup

00:24:31de notre société,

00:24:31je pense,

00:24:32c'est que

00:24:33quels sont les tenants

00:24:34et les aboutissants ?

00:24:35Je ne les ai pas.

00:24:35Je ne les ai pas,

00:24:36la police ne les a pas,

00:24:36la presse ne les a pas,

00:24:37sa famille ne l'a pas.

00:24:38Mais ce que ça dit,

00:24:39c'est que cette personne

00:24:40a fui l'islamisme radical

00:24:42pour se réfugier en France

00:24:43et finit par se faire assassiner

00:24:44non pas en Irak,

00:24:46pays non qui fait peur,

00:24:48qui terrorise,

00:24:48mais en France,

00:24:49à Lyon.

00:24:50C'est terrible ce constat-là

00:24:52qu'il veut réagir,

00:24:53Madi.

00:24:53C'est terrible.

00:24:54C'est terrible

00:24:55et ça dit long

00:24:55sur notre incapacité

00:24:56aujourd'hui à vivre

00:24:57les uns avec les autres.

00:24:58Notre incapacité

00:24:59à vivre ensemble.

00:25:00Ça prouve

00:25:00que c'est plus possible

00:25:01et on n'est plus tolérants

00:25:03finalement

00:25:03parce qu'il ne faisait rien

00:25:05de mal en réalité.

00:25:06Il faisait des vidéos

00:25:06plutôt sympathiques

00:25:07où il partageait sa foi

00:25:08et je crois qu'en France,

00:25:10on est encore libre

00:25:10de choisir une foi

00:25:12et de la propager

00:25:13en plus de manière...

00:25:14Visiblement non.

00:25:14C'est terrible

00:25:16parce qu'on ne peut plus

00:25:17vivre ensemble

00:25:17et certains diront

00:25:19moi j'aurais aimé

00:25:19qu'on puisse toujours le faire

00:25:21diront que c'est toujours possible

00:25:22mais là où c'est grave

00:25:24c'est que ce monsieur

00:25:25avait quitté son pays

00:25:25peut-être avec l'idée

00:25:27d'arriver dans un pays

00:25:28des droits de l'homme,

00:25:29des libertés

00:25:29où on le protégerait

00:25:30et bien on a échoué.

00:25:31On n'a pas été capable

00:25:32de le protéger

00:25:33et il est mort presque

00:25:35de...

00:25:36Moi ça me révolte

00:25:38parce qu'en plus

00:25:38il est handicapé.

00:25:39Il était handicapé,

00:25:40il était en fauteu roulant

00:25:41et encore comme on le disait

00:25:42tout à l'heure

00:25:42toujours la même pratique

00:25:43avec la lâcheté.

00:25:44Comment on peut voir

00:25:45une personne en situation

00:25:46de vulnérabilité

00:25:47qui ne fait rien d'autre

00:25:48que de diffuser

00:25:49l'amour qu'il a

00:25:50en réalité

00:25:51pour sa religion

00:25:52pour les uns

00:25:52pour les autres

00:25:53et il est mort.

00:25:54Encore une fois

00:25:54on a failli.

00:25:55On n'a pas été capable

00:25:56de protéger ce monsieur

00:25:57qui sans doute

00:25:58arrivait en France

00:25:58en se disant

00:25:59enfin je serai dans un pays

00:26:00où on va me protéger.

00:26:02On a failli une fois de plus.

00:26:03J'aurais un autre extrait

00:26:04à vous faire écouter

00:26:05de fonctionner

00:26:06Xavier Gickel.

00:26:07Luc Gras.

00:26:07Deux observations.

00:26:08C'est une personne

00:26:09qui était d'origine chaldéenne.

00:26:10C'est le berceau

00:26:11du christianisme.

00:26:12Il y a quelque chose

00:26:12de très symbolique

00:26:13là-dessus.

00:26:14La deuxième chose

00:26:14il amant le pauvre

00:26:16il accumulait

00:26:16toutes les difficultés

00:26:17réfugiés,

00:26:19handicapés,

00:26:20etc.

00:26:20Donc c'est une lâcheté

00:26:21absolue.

00:26:22Et ça m'invite

00:26:22à une réflexion

00:26:23pour un deuxième point

00:26:24rapidement

00:26:24sur la violence.

00:26:26Autrefois on disait

00:26:26les gens qui sont violents

00:26:27c'est les gens

00:26:27qui ont une enfance

00:26:28difficile, etc.

00:26:29On voit bien que là

00:26:30on a passé un cap.

00:26:32C'est-à-dire que

00:26:32cette fameuse banalisation

00:26:34de la violence

00:26:34elle devrait quand même

00:26:35nous interpeller.

00:26:36Et c'est vrai

00:26:36qu'il y a des vrais sujets.

00:26:38Pourquoi aujourd'hui

00:26:39quand on voit

00:26:40dans le sujet précédent

00:26:41le policier

00:26:42qui est frappé comme ça

00:26:44moi ça me heurte

00:26:45personnellement.

00:26:45Il y a une violence

00:26:46qui me heurte.

00:26:47Qu'est-ce qui fait

00:26:48que les jeunes d'aujourd'hui

00:26:50ils mettent des smileys rigolards

00:26:51alors que moi

00:26:52je suis heurté

00:26:53quand je vois cette violence.

00:26:55Qu'est-ce qui s'est passé ?

00:26:56Alors il y a peut-être

00:26:57les réseaux sociaux

00:26:57il y a peut-être

00:26:58la notion d'autorité

00:27:01et de respect

00:27:01qui ne sont plus là

00:27:02mais on voit bien

00:27:02que c'est quand même

00:27:03une réflexion

00:27:04que les pouvoirs publics

00:27:05devraient mener.

00:27:06Pourquoi aujourd'hui

00:27:07un jeune

00:27:07il n'a plus cette limite

00:27:08par rapport à la violence ?

00:27:09C'était la question

00:27:10que j'avais envie

00:27:10de vous poser justement

00:27:11Catherine et Rachel.

00:27:12Qu'est-ce qu'on a raté ?

00:27:13Pourquoi on en est là

00:27:13aujourd'hui selon vous ?

00:27:15Pourquoi on en est là

00:27:15aujourd'hui ?

00:27:16Donnez-nous vos lumières.

00:27:18Je pense qu'on en est là

00:27:19parce qu'il y a

00:27:20une défaite de la pensée.

00:27:24On oublie que

00:27:24dans un pays laïque

00:27:25chacun est en droit

00:27:26de principe

00:27:27et dans une république

00:27:28chacun est en droit

00:27:29de pratiquer la religion

00:27:30qu'il veut.

00:27:30Oui mais regardez

00:27:31en France

00:27:31on n'a pas le droit.

00:27:32Cet homme-là

00:27:32c'est un chrétien d'Orient

00:27:33on sait qu'en Orient

00:27:34les chrétiens sont

00:27:35poursuivis

00:27:38enfin ne sont pas libres

00:27:39persécutés

00:27:40je cherchais le mot

00:27:40merci

00:27:41il vient en France

00:27:42en se disant

00:27:42pays chrétien

00:27:43je vais peut-être

00:27:43pouvoir vivre ma foi

00:27:44et c'est là

00:27:44où il est assassiné.

00:27:46Je pense que oui

00:27:46c'est une forme

00:27:47de perte de repère

00:27:48alors tu disais tout à l'heure

00:27:49vous disiez tout à l'heure

00:27:50on a échoué

00:27:52bien sûr

00:27:52collectivement

00:27:53on a échoué

00:27:54mais enfin je pense

00:27:55que c'est une partie

00:27:56de la société

00:27:56qui ne supporte pas

00:27:57la diversité

00:27:58de religions

00:27:59et de pensées

00:28:00la grande majorité

00:28:01des français

00:28:02ont compris

00:28:02ça fait longtemps

00:28:03qu'on est sortis

00:28:04qu'on a séparé

00:28:05l'église et l'état

00:28:05la grande majorité

00:28:06des français

00:28:07et des gens

00:28:08qui vont s'attribuer

00:28:08ont compris

00:28:09qu'on peut vivre

00:28:10sa religion

00:28:11pour peu qu'elle soit

00:28:11pas invasive

00:28:12pour peu qu'elle soit

00:28:12pas dans la rue

00:28:13pour peu qu'elle soit

00:28:13pas agressive

00:28:14chacun fait ce qu'il veut

00:28:15et certains

00:28:16n'ont pas compris

00:28:17et ne le supportent pas

00:28:18on est dans cette intolérance-là

00:28:20parce qu'on n'a pas su

00:28:21expliquer nos valeurs

00:28:22notamment aux arrivants

00:28:23et notamment aux gens

00:28:24qui grandissent en France

00:28:25à qui il faut rappeler

00:28:26nos valeurs

00:28:26la France est une république

00:28:28laïque indivisible

00:28:29les femmes sont libres

00:28:29elles s'habillent comme elles veulent

00:28:30on n'a qu'une seule femme

00:28:32enfin voilà

00:28:32ce sont des valeurs

00:28:33intrinsèques de la république

00:28:34que l'on n'a pas transmises

00:28:36que l'on n'a pas su véhiculer

00:28:37et quand on n'est pas fier

00:28:38de ses propres valeurs

00:28:39il ne faut pas se donner

00:28:40que d'autres

00:28:40les roulent au pied

00:28:43Rachel je vous donne la parole

00:28:44mais je voudrais vous faire

00:28:45écouter ce deuxième témoignage

00:28:46parce que ça

00:28:47ça va vous faire agir

00:28:47j'en suis intimement persuadé

00:28:49écoutez ce que dit

00:28:49François-Xavier Jical

00:28:51c'est là aussi accablant

00:28:52moi des Irakiens

00:28:54qui demandaient

00:28:55à être réfugiés

00:28:56demandaient les Etats-Unis

00:28:57demandaient le Canada

00:28:58demandaient l'Australie

00:29:00et j'en demandais

00:29:01mais pourquoi pas la France

00:29:02il me dit

00:29:02parce qu'en fait

00:29:03on a fui Daesh

00:29:03et on ne veut pas retrouver Daesh

00:29:05et la France est connue

00:29:07dans le Moyen-Orient

00:29:08comme un pays exportateur

00:29:09de djihadisme

00:29:09après l'Algérie

00:29:11le Maroc et la Tunisie

00:29:11mais sur les rives

00:29:12de la Méditerranée

00:29:13on est connus

00:29:13comme un pays exportateur

00:29:15de djihadisme

00:29:15et moi avec mon passeport français

00:29:17et ma barbe

00:29:18je me fais d'autant plus

00:29:18contrôler en Irak

00:29:19parce que les Irakiens

00:29:20voient un barbu

00:29:21avec un passeport français

00:29:22et ils ont peur

00:29:23parce qu'on fait peur

00:29:24parce qu'on est une nation

00:29:25exportatrice de djihadisme

00:29:26et il faut le dire

00:29:26on en est là aujourd'hui

00:29:28on est une 25 ans

00:29:29je ne sais pas si Eric Nolo

00:29:30nous regarde ou pas

00:29:31mais souvent

00:29:31quand j'ai eu beaucoup

00:29:32cet été à mes côtés

00:29:33pour commenter l'actualité

00:29:34à chaque fois je le regardais

00:29:34il me dit mais Thierry c'est foutu

00:29:36et je lui dis non

00:29:36il faut qu'on ait une lueur d'espoir

00:29:38pour nos téléspectateurs quand même

00:29:39mais quand on écoute

00:29:40François-Xavier Jiquel

00:29:41voilà

00:29:42on en est là

00:29:43l'image

00:29:43c'est terrible

00:29:44c'est terrible

00:29:46et c'est ça

00:29:46c'est pour ça que je ne pense pas

00:29:47que ce soit un échec

00:29:48de la France

00:29:49je pense que c'est une trahison

00:29:50c'est pas une question

00:29:52de transmettre nos valeurs

00:29:53c'est une question

00:29:54de les défendre

00:29:55on est dans une guerre idéologique

00:29:57il n'y a pas

00:29:58d'importation

00:30:00d'un conflit

00:30:01nous sommes dans une guerre

00:30:03idéologique

00:30:04la guerre est là

00:30:06elle est larvée

00:30:06avec l'entrisme

00:30:08des frères musulmans

00:30:09nous n'avons pas su

00:30:10défendre nos principes

00:30:12et nos valeurs fondamentales

00:30:13parce qu'il s'agit de les défendre

00:30:15pour pouvoir les transmettre

00:30:16on ne va pas transmettre

00:30:18rien

00:30:19quoi transmettre aujourd'hui

00:30:21c'est bien une histoire

00:30:22de défendre nos piliers républicains

00:30:24avec force et fermeté

00:30:26mais lorsqu'on a

00:30:27des dirigeants

00:30:28qui sont dans cette forme

00:30:29de lâcheté

00:30:30qui veulent ménager

00:30:33des personnes qui font du mal

00:30:34à notre république

00:30:35avec des idéologies

00:30:36aussi morbides

00:30:38parce qu'il s'agit de mort

00:30:39en fait

00:30:40et de tuer

00:30:41en fait

00:30:41ce qui fait notre pays

00:30:43c'est-à-dire que nous ne sommes pas

00:30:44un peuple

00:30:44nous ne sommes pas

00:30:46un peuple ethnique

00:30:48nous ne sommes pas

00:30:48un peuple religieux

00:30:49nous sommes un peuple politique

00:30:51et nous avons un socle commun

00:30:53qui est justement

00:30:54cette liberté de penser

00:30:55cette fraternité

00:30:56cette solidarité

00:30:57et on n'a pas su

00:30:58être dans une véritable

00:30:59défense

00:31:00de ce projet-là

00:31:01de ce contrat social

00:31:02mais cette phrase

00:31:03je trouve qu'elle est lourde de conséquences

00:31:04la France est connue

00:31:05comme un pays exportateur

00:31:06de djihadisme

00:31:07mais oui

00:31:07mais ça c'est très intéressant

00:31:08parce qu'à chaque fois on dit

00:31:09on importe le conflit

00:31:10on n'importe pas

00:31:12on les finance

00:31:13on finance des associations

00:31:15pour cet antifisme-là

00:31:16c'est un constat

00:31:16les âges chez nous

00:31:17là on disait

00:31:18on disait tout à l'heure

00:31:19qu'il fallait

00:31:21faire en sorte

00:31:21ceux qui viennent

00:31:22je veux bien qu'on leur transmette

00:31:23quelque chose

00:31:23mais ceux qui sont nés ici

00:31:25ils sont français

00:31:26il faudrait qu'on commence

00:31:28par assumer

00:31:28nos valeurs

00:31:29les assumer

00:31:30en être fiers

00:31:31et se battre

00:31:33pour qu'elles existent

00:31:34mais en réalité

00:31:34qu'est-ce qu'on fait

00:31:35et à chaque fois

00:31:35quand quelqu'un arrive

00:31:36ou même quand quelqu'un

00:31:37est déjà là en l'occurrence

00:31:38parce que ceux qui sont nés ici

00:31:39ils sont français

00:31:40et pour beaucoup

00:31:41ils n'ont pas d'autres valeurs

00:31:41parce qu'en réalité

00:31:42ils ne connaissent même pas

00:31:43leur pays d'origine

00:31:43mais on essaie de l'éménager

00:31:45on a peur de dire des choses

00:31:46on essaie de faire en sorte

00:31:48que tout le monde s'entende

00:31:48mais pour que tout le monde s'entende

00:31:49il faudrait d'abord

00:31:50qu'on assume ce qu'on est

00:31:51qu'on l'assume

00:31:52qu'on le partage ensemble

00:31:53et qu'on le défende

00:31:54mais tant qu'on ne le défendra pas

00:31:55et bien on vous devra

00:31:56ce qu'on continue

00:31:56mais c'est de même

00:31:57Vous parliez des propos

00:32:05d'Eric Nolot

00:32:06cet été

00:32:06que j'ai entendu aussi

00:32:08j'entends Eric Nolot

00:32:09Chaque fois que je l'ai regardé

00:32:10Thierry

00:32:11c'est foutu

00:32:12C'est un bon copain

00:32:13et je connais bien Eric

00:32:15à chaque fois qu'il dit ça

00:32:16à chaque fois qu'un entre nous

00:32:17dit c'est foutu

00:32:19quelque part

00:32:19on donne quittus

00:32:20on leur donne quittus

00:32:21baissez les bras

00:32:23déjà le fait d'avoir peur

00:32:25c'est leur victoire

00:32:26donc il ne faut pas dire

00:32:27c'est foutu

00:32:28même si on le pense

00:32:29il faut tomber la tête

00:32:30et défendre nos valeurs

00:32:31c'est-à-dire que reculer

00:32:33enfin le moins d'en dire

00:32:34enfin moi j'étais très frappée

00:32:37ce matin assez bouleversée

00:32:38par un témoignage Eric Tenner

00:32:39mais on en est là

00:32:40c'est-à-dire qu'à chaque fois

00:32:41qu'on dit qu'on a peur

00:32:41je comprends qu'il ait peur

00:32:42on aurait peur à sa tête

00:32:43il a été menacé cet été

00:32:44et bien c'est une façon de reculer

00:32:46je pense qu'il faut

00:32:47si on est tiers de la république

00:32:48faire les valeurs qu'on porte

00:32:49il faut malheureusement

00:32:50même si c'est une forme de guerre

00:32:52qu'on doit livrer

00:32:53Mais entendre en 2025

00:32:54que la France est exploitateur

00:32:55de dialyse

00:32:55c'est quand même lourd de conséquences

00:32:56Non mais Thierry

00:32:57dans le pays du général de Gaulle

00:33:00c'est jamais foutu

00:33:01et je trouve que c'était important

00:33:02ce que disait Maddy

00:33:03parce qu'on a vraiment

00:33:05un combat à mener

00:33:06et c'est parce qu'aussi

00:33:08on a déserté ce combat-là

00:33:09dans les banlieues

00:33:10etc

00:33:10autrefois il y avait

00:33:11les mouvements populaires

00:33:12il y avait plein de choses

00:33:14aujourd'hui on a beaucoup déserté

00:33:15donc avant de dire

00:33:17que l'adversaire est puissant

00:33:18regardons-nous

00:33:19si on ne s'est pas affaibli nous-mêmes

00:33:20On n'a pas déserté

00:33:21on a financé

00:33:22on a financé

00:33:24des associations

00:33:27notamment tout ce qui est

00:33:29le soft power

00:33:30la culture

00:33:31le sport

00:33:32financer des personnes

00:33:33qui sont rentrées

00:33:34dans les institutions

00:33:35pour ensuite être ligotées

00:33:37pour ne plus mener ce combat

00:33:38et d'avoir peur

00:33:39en fait

00:33:40d'être dans une défense

00:33:41et oui dans une guerre idéologique

00:33:43Est-ce qu'il n'est pas trop tard ?

00:33:45Il n'est jamais trop tard

00:33:46Je suis provocateur volontiers

00:33:48évidemment

00:33:49Mais il n'est jamais trop tard

00:33:51c'est la France

00:33:52Théry

00:33:52Moi je lisais hier

00:33:54un texte de Joséphine Baker

00:33:55qui était fière d'être française

00:33:58qui était fière d'être accueillie ici

00:34:00qui était fière d'avoir un regard

00:34:01justement de fraternité

00:34:04avec les autres citoyens

00:34:05j'ai relu ce texte

00:34:06je vous assure que c'est vertigineux

00:34:07à notre monde

00:34:08Mais les derniers convertis

00:34:09sont toujours les meilleurs

00:34:09Moi je me souviens

00:34:10de la réaction très forte

00:34:11qu'il y avait eu

00:34:12après les attentats

00:34:13du 15 novembre 2000

00:34:15j'oublie de l'année

00:34:15le temps passe vite

00:34:16où on était des millions

00:34:18dans la rue

00:34:18pour réaffirmer

00:34:19les valeurs de la République

00:34:20je pense que ça

00:34:20ça peut réexister

00:34:22Est-ce qu'il y a

00:34:22trop de monde

00:34:22aujourd'hui en 2025 ?

00:34:24Je pense que oui

00:34:25il y en aura peut-être même plus

00:34:26regardez le mouvement

00:34:28Bloquant tout

00:34:29fagocisé par l'extrême gauche

00:34:31il a fait pchit

00:34:32peut-être qu'un mouvement

00:34:33de fierté nationale

00:34:35bienveillante

00:34:37pas d'extrême droite

00:34:38bienveillante

00:34:39de fierté républicaine

00:34:41je pense que tant qu'il y a ça

00:34:42il y a eu ça il y a quelques années

00:34:43c'est pas foutu

00:34:45On a besoin de mener le combat

00:34:47évidemment

00:34:47et celui qui mène le combat

00:34:49c'est Sébastien Le Cordu

00:34:51puisque c'est lui le futur

00:34:53enfin c'est lui

00:34:53le nouveau Premier ministre

00:34:55il a entamé

00:34:57un certain nombre

00:34:58de consultations

00:34:59ma chère Dounia

00:35:00il a reçu

00:35:01donc mercredi

00:35:02c'était Gabriel Attal

00:35:03je parle sous votre gouverne

00:35:04Bruno Rotaillot

00:35:05Laurent Wauquiez

00:35:07Edouard Philippe

00:35:08et le moins qu'on puisse dire

00:35:10c'est que

00:35:10et c'est un constat

00:35:11on s'en est parlé ce matin

00:35:12c'est que la fracture

00:35:12est énorme en politique

00:35:14et quand je vois le thème

00:35:15que nous venons d'évoquer

00:35:16on a besoin de solutions

00:35:17de forces

00:35:19d'actes

00:35:20c'est pas gagné

00:35:21Effectivement Thierry

00:35:23la passation de pouvoir

00:35:24a eu lieu

00:35:24le fameux 10 septembre

00:35:27et il fallait

00:35:27pour Sébastien Le Cornu

00:35:29montrer qu'il était

00:35:30déjà au travail

00:35:32mais ce qu'on peut

00:35:32déjà dire

00:35:33c'est que le choix

00:35:34de Sébastien Le Cornu

00:35:35et bien ne fait pas

00:35:36l'unanimité

00:35:37mais ça

00:35:37j'ai envie de vous dire

00:35:38on s'en doutait

00:35:39on s'en doutait

00:35:39alors renouer

00:35:40avec les oppositions

00:35:42qui aurait fait

00:35:42l'unanimité d'ailleurs

00:35:43c'est ça la question

00:35:44mais en tout cas

00:35:45renouer avec les oppositions

00:35:46ça me semble très difficile

00:35:48au regard des derniers propos

00:35:49de la France Insoumise

00:35:50ou encore

00:35:50ceux du Rassemblement National

00:35:52car il faut bien le dire

00:35:54Sébastien Le Cornu

00:35:55représente à lui tout seul

00:35:56le macronisme

00:35:57qui est l'ennemi

00:35:58à battre des oppositions

00:35:59c'est un fidèle

00:36:00d'Emmanuel Macron

00:36:01on le répète

00:36:02très souvent

00:36:03ces derniers jours

00:36:04alors donc a priori

00:36:05ce n'est pas du côté

00:36:06du RN

00:36:07et de la gauche radicale

00:36:08que Sébastien Le Cornu

00:36:09va pouvoir se maintenir

00:36:10à son poste

00:36:11parce qu'il vient

00:36:11à peine d'être nommé

00:36:13qu'on parle déjà

00:36:14de le censurer

00:36:15alors vous avez utilisé

00:36:16ce mot de fracture

00:36:17et il me semble

00:36:18assez juste

00:36:18pour décrire le dialogue

00:36:20entre les différentes

00:36:20forces politiques

00:36:21dans le pays

00:36:22alors Sébastien Le Cornu

00:36:24sait qu'il hérite

00:36:25d'une situation

00:36:26très compliquée

00:36:27et que son prédécesseur

00:36:29est tombé

00:36:30à cause du budget

00:36:31il annonce donc

00:36:32il a annoncé

00:36:33il a fait un discours

00:36:34très court

00:36:35qui nous a surpris

00:36:36nous journalistes

00:36:37sur place

00:36:37on s'est dit

00:36:38bon c'est la patiation

00:36:39la plus courte

00:36:40de l'histoire

00:36:41et il a annoncé

00:36:43il l'a dit

00:36:44il veut la rupture

00:36:45alors maintenant

00:36:46comment passer de la parole

00:36:47aux actes

00:36:48c'est toute la question

00:36:49c'est sans doute

00:36:49selon moi

00:36:51sur la question économique

00:36:52que sa survie

00:36:53va se jouer

00:36:54d'ailleurs il poursuit

00:36:55ses consultations

00:36:56Thierry aujourd'hui

00:36:57mais elles ne sont pas

00:36:58seulement politiques

00:36:58ces consultations

00:36:59elles sont sociales

00:37:00puisque Sébastien Le Cornu

00:37:01reçoit aujourd'hui

00:37:02les syndicats

00:37:03et le patronat

00:37:04alors les oppositions

00:37:05se préparent évidemment

00:37:05avec la rentrée politique

00:37:07du RN

00:37:08ce week-end à Bordeaux

00:37:09qu'on pourra suivre

00:37:10également sur notre antenne

00:37:11alors oui effectivement

00:37:12c'est la rentrée

00:37:13du RN à Bordeaux

00:37:14ce dimanche

00:37:15avec un discours

00:37:16de Marine Le Pen

00:37:17et de Jordan Bardella

00:37:19alors le mot de rupture

00:37:20n'a pas été pris

00:37:21à la légère

00:37:21on attend donc

00:37:23les fameux actes

00:37:24du côté

00:37:24du rassemblement national

00:37:26alors Marine Le Pen

00:37:27était l'invité

00:37:28de nos confrères

00:37:29de TF1 hier soir

00:37:30je vous propose

00:37:31de l'écouter

00:37:31je lui demanderais

00:37:33de rompre

00:37:34avec le macronisme

00:37:35c'est la rupture

00:37:37ou la censure

00:37:38c'est-à-dire concrètement

00:37:39rompre avec le macronisme

00:37:40c'est-à-dire

00:37:40adopter toute ou partie

00:37:41de votre programme

00:37:42par exemple

00:37:43mais pourquoi pas

00:37:44bien entendu

00:37:45c'est la raison

00:37:46pour laquelle

00:37:46nous avons été élus

00:37:47et c'est d'ailleurs

00:37:49la raison pour laquelle

00:37:50ils nous ont empêché

00:37:51de gagner aux dernières législatives

00:37:52parce qu'il faut se souvenir

00:37:53que c'est par une manœuvre

00:37:54en réalité

00:37:55qu'ils ont empêché

00:37:58le rassemblement national

00:37:59qui est la seule

00:37:59véritable force d'alternance

00:38:00de pouvoir être majoritaire

00:38:02aux élections législatives

00:38:04sauf qu'on ne peut pas

00:38:06indéfiniment

00:38:07gouverner

00:38:08sans le peuple

00:38:09ou contre lui

00:38:10alors rompre avec le macronisme

00:38:13autant dire que

00:38:13c'est mission impossible

00:38:15pour Sébastien Lecornu

00:38:16même s'il le sait

00:38:17et la ligne doit changer

00:38:18au risque de se faire censurer

00:38:20d'ailleurs

00:38:21la France insoumise

00:38:22a annoncé

00:38:23un futur dépôt

00:38:24de motion de censure

00:38:25à l'Assemblée

00:38:26mais je tiens à préciser

00:38:27c'est sous condition

00:38:28ça LFI nous le dit

00:38:30c'est important

00:38:31il demande un vote

00:38:32de confiance

00:38:33à l'Assemblée

00:38:34lors du discours

00:38:35de politique générale

00:38:37du nouveau Premier ministre

00:38:37parce que

00:38:38habituellement

00:38:39c'est comme ça

00:38:39que ça se passe

00:38:40il y a un discours

00:38:41de politique générale

00:38:42et ensuite

00:38:42le Premier ministre

00:38:43demande un vote de confiance

00:38:45et là

00:38:45ces derniers temps

00:38:46ça n'a pas été fait

00:38:47alors la France insoumise

00:38:48demande ce vote de confiance

00:38:49mais on sait à peu près

00:38:50qu'ils vont quand même censurer

00:38:52et du côté

00:38:53pour finir

00:38:53du Parti Socialiste

00:38:54on attend

00:38:55des propositions

00:38:56alors la porte

00:38:56n'est pas totalement fermée

00:38:58vous voyez

00:38:59Thierry

00:38:59je pense que le budget

00:39:00va revenir très vite

00:39:01au coeur des débats

00:39:02tiens donc

00:39:03étonnant

00:39:04je vous donne la parole

00:39:05dans 14 secondes et demie

00:39:07si vous me le permettez

00:39:08mon cher Lucas

00:39:09parce que

00:39:10le mot rupture

00:39:11n'est pas tombé

00:39:11dans l'oreille d'un sourd

00:39:12notamment

00:39:13dans l'oreille

00:39:14de Jordan Bardella

00:39:14écoutez ce qu'il a

00:39:15ce qu'il a déclaré

00:39:16justement

00:39:16sur cette fameuse rupture

00:39:18cette fameuse rupture

00:39:19soit il y a rupture

00:39:21soit il y a censure

00:39:24on ne peut pas reprendre

00:39:25la pâle copie

00:39:26du budget

00:39:27de monsieur Bayrou

00:39:28qui propose

00:39:29de faire par exemple

00:39:30travailler les français

00:39:31deux jours supplémentaires

00:39:32en supprimant des jours fériés

00:39:33qui propose d'augmenter

00:39:35la contribution au budget

00:39:36de l'Union Européenne

00:39:36qui aggrave

00:39:37la mauvaise dépense publique

00:39:39de 30 milliards d'euros

00:39:40et qui vient augmenter

00:39:41les prélèvements obligatoires

00:39:42de 20 milliards d'euros

00:39:43supplémentaires

00:39:43dans un pays

00:39:44qui a des difficultés

00:39:45de pouvoir d'achat

00:39:46dans un pays

00:39:46où le travail

00:39:47ne paye pas suffisamment

00:39:48et dans un pays

00:39:49où on cherche

00:39:50des économies

00:39:51de bout de chandelle

00:39:51quand il y a des chantiers

00:39:52et des éléphants

00:39:53dans le salon

00:39:54sur le plan budgétaire

00:39:55dans la mauvaise dépense publique

00:39:56que personne ne veut voir

00:39:57aujourd'hui

00:39:57il peut y avoir

00:39:58une dissolution

00:39:58et moi je pense

00:39:59que le seul moyen

00:40:00de renouer

00:40:01avec la stabilité

00:40:01dans le pays

00:40:02c'est de retourner aux urnes

00:40:03de doter le pays

00:40:04d'une majorité claire

00:40:05et évidemment

00:40:05d'une vision pour la France

00:40:06Luc Gras

00:40:07tiens mes engagements

00:40:08soit il y a rupture

00:40:09soit il y a censure

00:40:10trois observations

00:40:11la première observation

00:40:13la motion de censure

00:40:14est quand même assez paradoxale

00:40:15par le 49-2 par LFI

00:40:16parce qu'ils veulent déposer

00:40:17une motion de censure

00:40:18sur un gouvernement

00:40:19qui n'existe pas encore

00:40:20premier point

00:40:21mais ça sera après

00:40:22le vote de confiance

00:40:23oui

00:40:23mais le vote de confiance

00:40:25quand vous avez une majorité relative

00:40:26il n'y a jamais de vote de confiance

00:40:28sauf avec Beyrou

00:40:29c'est la première fois

00:40:30sous la 5e République

00:40:31on ne demande pas la confiance

00:40:32quand on n'a pas de majorité

00:40:33non mais ça prend le discours

00:40:33je tiens juste quand même à préciser

00:40:35eux ce qu'ils m'ont dit

00:40:37en tout cas

00:40:38c'est qu'il y aurait

00:40:39le discours de politique générale

00:40:41à l'Assemblée

00:40:41de Sébastien Lecornu

00:40:42et que c'est à ce moment-là

00:40:44qu'ils vont voir

00:40:45s'il y aura un vote de confiance

00:40:46qui va être proposé

00:40:47par Sébastien Lecornu

00:40:48et à ce moment-là

00:40:49c'est ça dans le niveau du procès

00:40:50d'accord

00:40:51deuxième point

00:40:52alors la rupture

00:40:53on nous en parle depuis 2007

00:40:54avec Sarkozy

00:40:55elle ne vient jamais

00:40:56elle ne viendra pas là

00:40:57puisqu'il y a une majorité relative

00:40:58troisième point

00:40:59si je voudrais parler

00:40:59puisque je connais

00:41:00Sébastien Lecornu

00:41:02et tout le monde le présente

00:41:04comme le bébé Macron

00:41:06comme le type complètement aligné

00:41:07sur Macron

00:41:07c'est vrai que Macron

00:41:08l'a nommé pour ça

00:41:09sauf que c'est quand même

00:41:10un relatif fin politique

00:41:13et que je pense

00:41:14qu'on sera étonné

00:41:15parce que

00:41:16c'est vraiment un politique

00:41:17alors il n'a pas fait

00:41:18une taquilla avec Macron

00:41:19de se planquer derrière Macron

00:41:20pour maintenant le lâcher

00:41:21mais vous verrez

00:41:22d'abord c'est pas la même sensibilité

00:41:25Macron c'est un libéral

00:41:26c'est un libéral

00:41:27on le connaît

00:41:28Sébastien Lecornu

00:41:31est beaucoup plus

00:41:32famille gaulliste sociale

00:41:33et c'est pourquoi

00:41:34il est capable

00:41:35de choses assez étonnantes

00:41:37c'est un homme de dialogue

00:41:39c'est quelqu'un

00:41:39qui n'hésitera pas

00:41:40à éventuellement

00:41:42mais encore faut-il

00:41:42qu'il ait les coups

00:41:44des franches

00:41:44avec Macron

00:41:45mais il est capable

00:41:46d'étonner beaucoup

00:41:47encore faut-il

00:41:48que le président

00:41:49le laisse agir

00:41:50Rachel

00:41:50petite tour de table rapide

00:41:51Rachel

00:41:52moi je trouve que c'est intéressant

00:41:53par rapport à ce qu'on se disait

00:41:54tout à l'heure

00:41:55que ce soit l'ancien ministre

00:41:57des armées

00:41:57qui prenne la tête

00:41:58de ce gouvernement

00:41:59donc voilà

00:42:00et pour rester positive

00:42:01alors je sais bien aujourd'hui

00:42:03que c'est fracturé

00:42:04qu'on est dans une situation

00:42:05voilà

00:42:05presque sans issue

00:42:07j'ai envie de garder

00:42:08malgré tout

00:42:09un espoir

00:42:10même si on va toujours dire

00:42:12que de toute façon

00:42:12la personne qui a la tête

00:42:13du gouvernement

00:42:14est clivante

00:42:14parce qu'aujourd'hui

00:42:15ça fait bien

00:42:16de dire qu'une personne

00:42:17qui veut faire l'effort

00:42:18est clivante

00:42:19et va échouer

00:42:20finalement il est attendu

00:42:22pour échouer

00:42:22par certains membres

00:42:24de cette Assemblée nationale

00:42:25c'est triste

00:42:26et il y a deux ans à tenir

00:42:27et entre temps

00:42:28il y a les municipales

00:42:29ça n'a échappé à personne

00:42:30donc on verra un peu

00:42:31quelles sont les tournures

00:42:32de ces municipales

00:42:34Catherine

00:42:35écoutez j'aimerais partager

00:42:36l'enthousiasme

00:42:37que j'entends sur ce plateau

00:42:38moi je pense que

00:42:39je ne suis pas très optimiste

00:42:42on l'a vu recevoir

00:42:42tous les chefs à plumes

00:42:43de la droite

00:42:45et de la gauche

00:42:47bon

00:42:47en fait on écoute

00:42:49les chefs à plumes

00:42:49qui nous représentent

00:42:50qui défendent

00:42:51leurs petits intérêts personnels

00:42:53qui pensent à eux

00:42:54c'est-à-dire à eux d'abord

00:42:55à leur parti après

00:42:56et aux Français en dernier

00:42:57voilà

00:42:57et puis on le voit

00:42:59faire des rapprochements

00:43:00vers la gauche

00:43:00je n'ai pas l'impression

00:43:01que l'issue soit de ce côté

00:43:03mais enfin bon

00:43:04je suis plutôt assez pessimiste

00:43:06et puis tout le monde

00:43:07en parle comme un fin limier

00:43:08il a 39 ans de mémoire

00:43:09alors certes

00:43:10il traîne depuis autant

00:43:11dans la politique

00:43:11il a 39 ans

00:43:12il est encore un jeune loup

00:43:14de la politique

00:43:14il est jeune

00:43:15il avait une manière

00:43:17moi je l'ai connu

00:43:17à l'Assemblée nationale

00:43:19il était incroyable

00:43:19il avait 19-20 ans

00:43:21il venait voir

00:43:22les plus anciens

00:43:22dont je suis

00:43:24et il demandait toujours

00:43:26des questions

00:43:28très pertinentes

00:43:28des conseils

00:43:29il n'a pas cessé

00:43:30d'apprendre ce type-là

00:43:31l'histoire a prouvé

00:43:31qu'en France

00:43:32les hommes politiques

00:43:33qui ont créé

00:43:34toute leur vie

00:43:35dans l'Hémicycle

00:43:38Chirac

00:43:39Mitterrand

00:43:39qui ont été élus

00:43:40très très jeunes

00:43:40ministres et jeunes

00:43:41ça n'a pas été

00:43:42les plus grands

00:43:42candidataires

00:43:43d'un point de vue

00:43:43mais c'est quand même

00:43:44un métier la politique

00:43:45et regarder Macron

00:43:46qui n'était pas un politique

00:43:47ouais mais bon

00:43:48je ne sais pas

00:43:49il y a quelque chose

00:43:50parce que la petite musique

00:43:50m'a dit

00:43:52moi je ne sais pas

00:43:53vraiment je ne sais pas

00:43:54j'aimerais que ça marche

00:43:55j'aimerais que ça marche

00:43:56pour nous

00:43:56j'aimerais que ça marche

00:43:56pour la France

00:43:57les français

00:43:58au moins ça

00:43:58après je vous avouerais

00:43:59que ce n'est pas quelqu'un

00:44:00en qui j'ai une très grande confiance

00:44:02pour le connaître

00:44:02il se trouve qu'on a évolué ensemble

00:44:04parce qu'une époque

00:44:04j'étais aussi dans la politique

00:44:05je le connais bien

00:44:06et honnêtement

00:44:07quand il va vers la gauche

00:44:08je ne suis pas sûre

00:44:09que c'est ce qu'attendent

00:44:10les français

00:44:11mais je voudrais que ça marche

00:44:12mais en tout cas

00:44:12sa méthode

00:44:13sa méthode

00:44:14d'aller d'abord

00:44:14conforter son camp

00:44:15avant de faire des ouvertures

00:44:17éventuelles

00:44:17de renforcer son fond de sauce

00:44:19c'est plutôt

00:44:20un bon politique

00:44:21c'est plutôt bon politique

00:44:23ça n'est qu'à été écrit

00:44:24il y a 20 ans

00:44:24on est en plein dedans

00:44:26c'est un copier-coller

00:44:27alors un changement de fond

00:44:30mais aussi de forme

00:44:31ce qui va être important

00:44:32à regarder

00:44:33c'est comment il va s'adresser

00:44:34aux oppositions

00:44:35parce qu'on sait

00:44:35que François Bayrou

00:44:36a été quand même maladroit

00:44:37avec ses deux jours

00:44:38préliés supprimés

00:44:39et ça on va voir

00:44:40si Sébastien Lecandre

00:44:40saura parler aux français

00:44:42mais surtout

00:44:42il y a eu un petit message

00:44:43subliminal quand même

00:44:44et quand il a regardé

00:44:46Véro et qu'il lui a dit

00:44:47qu'ils allaient changer

00:44:48la méthode

00:44:49qu'il allait être sérieux

00:44:50il a quand même du cran

00:44:51Les amis on se retrouve

00:44:53dans quelques instants

00:44:54pour la deuxième heure

00:44:54et on montrera à nouveau

00:44:56sur cet antisémitisme

00:44:58qui ne cesse de se multiplier

00:45:00en France bien sûr

00:45:01mais pas qu'en France

00:45:02et en Europe

00:45:02et ça sera l'un de nos sujets

00:45:04phares de cette deuxième heure

00:45:06on se retrouve dans quelques instants

00:45:07à tout de suite

00:45:08il est 13h

00:45:11rebonjour

00:45:11merci de nous accueillir

00:45:12c'est déjà la deuxième partie

00:45:14de votre mini-news week-end

00:45:15je vous représente

00:45:16notre équipe du vendredi

00:45:17dans quelques instants

00:45:18mais tout de suite

00:45:18le sommaire de cette deuxième partie

00:45:20à la une

00:45:21hélas

00:45:21l'antisémitisme

00:45:22encore et encore

00:45:23un antisémitisme

00:45:24qui touche l'Europe

00:45:25toute entière

00:45:25avec en 24 heures

00:45:27plusieurs cas

00:45:27en France

00:45:28comme d'habitude

00:45:29en Italie

00:45:30en Belgique

00:45:30on va tout vous raconter

00:45:31dans midi-news week-end

00:45:33on va commenter également

00:45:34un nouveau sondage

00:45:35CNews Europe 1

00:45:36et le journal du dimanche

00:45:37on vous a posé la question

00:45:38êtes-vous pour ou contre

00:45:40l'instauration de quotas

00:45:41d'immigration par pays

00:45:42la réponse dans midi-news

00:45:44et les débats

00:45:45juste après

00:45:45enfin on reviendra

00:45:46sur l'assassinat

00:45:47de Charlie Kirk

00:45:48aux Etats-Unis

00:45:49invitée de midi-news

00:45:51au week-end

00:45:51Marguerite Stern

00:45:52essayiste

00:45:53ancienne féminne

00:45:54elle a quitté le mouvement

00:45:54elle nous dira pourquoi

00:45:55elle a sorti un livre

00:45:56enquête transmania

00:45:58où elle dénonce

00:45:58l'idéologie transgen

00:45:59venue d'outre-Atlantique

00:46:00elle subira harcèlement

00:46:02des agressions depuis

00:46:03et elle réagira

00:46:04à ce meurtre de Charlie Kirk

00:46:05qui est la touche

00:46:06voilà pour notre menu

00:46:08mais tout de suite

00:46:08fidèle au poste

00:46:09Sommayal Abidi

00:46:10pour un nouveau tour

00:46:11d'horizon

00:46:12de l'information

00:46:13à 13h01

00:46:15très précisément

00:46:15et on commence

00:46:16avec ces images

00:46:17du lynchage

00:46:18d'un policier de la BAC

00:46:19par trois individus

00:46:20hier soir à Tourcoing

00:46:21dans le Nord

00:46:22une agression

00:46:23dénoncée sur X

00:46:24par Gérald Darmanin

00:46:25et qui a profondément

00:46:26choqué dans les rangs

00:46:27des forces de l'ordre

00:46:28écoutez

00:46:28souvent de la colère

00:46:31de la sidération

00:46:33et surtout une grande pensée

00:46:36aussi de l'émotion

00:46:37une émotion vive

00:46:38parce que ça touche

00:46:39toute notre profession

00:46:40et une grande pensée

00:46:41pour le collègue

00:46:42et sa famille

00:46:42parce que c'est des images

00:46:44qui vont quand même

00:46:44heurter pendant un bout de temps

00:46:46et qui vont rester aussi

00:46:48je pense

00:46:48en lui

00:46:50pendant un certain nombre

00:46:52d'années aussi

00:46:53quelque part

00:46:54on est un peu résigné

00:46:55parce que ça devient

00:46:55trop régulier

00:46:57et trop répétitif

00:46:58donc je ne sais pas

00:47:01ce qu'on attend

00:47:02c'est d'avoir un drame

00:47:03et il sera trop tard

00:47:04et le jour où il y aura un drame

00:47:06par contre

00:47:06il ne faudra plus compter

00:47:07sur la police

00:47:07parce qu'on est déjà

00:47:09à la limite

00:47:09je pense qu'à un moment

00:47:10on s'arrêtera

00:47:11comme tout le monde

00:47:12on n'en peut plus

00:47:12C'est l'autre actualité

00:47:15de ce vendredi

00:47:16le suspect placé

00:47:17en garde à vue hier

00:47:17dans le cadre

00:47:18de l'enquête

00:47:19sur la mort

00:47:19de la jogueuse

00:47:20Agathe Hilleret

00:47:21a présenté

00:47:22à un juge

00:47:23pour enlèvement

00:47:23et meurtre

00:47:24l'homme

00:47:24un salarié agricole

00:47:25d'une cinquantaine d'années

00:47:27et inscrit au fichier

00:47:28des auteurs

00:47:28d'infractions sexuelles

00:47:30ou violentes

00:47:30avaient déjà été condamnés

00:47:31à deux reprises

00:47:33pour des viols commis

00:47:34sur des jogueuses

00:47:34On passe maintenant

00:47:36à cette nouvelle dégradation

00:47:38du monument aux morts

00:47:39à Villefranche

00:47:39d'Albijoua

00:47:40dans le Tarn

00:47:41la plaque aux enfants

00:47:42pour la patrie

00:47:43récemment rénovée

00:47:45a été vandalisée

00:47:46comme vous pouvez le constater

00:47:47sur cette photo

00:47:48de la mairie

00:47:48monument déjà pris

00:47:50pour cible

00:47:50en juillet 2024

00:47:51Et puis on termine

00:47:53avec l'association

00:47:5560 millions de consommateurs

00:47:56qui tirent la sonnette

00:47:57d'alarme

00:47:58sur la dangerosité

00:47:59des produits

00:47:59ultra transformés

00:48:00à destination des enfants

00:48:02Explication

00:48:03Pauline Trevzer

00:48:04Mais que se cache-t-il

00:48:06vraiment

00:48:06dans l'assiette

00:48:07de nos enfants ?

00:48:08Selon une étude

00:48:09de 60 millions

00:48:10de consommateurs

00:48:11plus de 80%

00:48:12des produits alimentaires

00:48:14destinés aux enfants

00:48:15sur les 43 analysés

00:48:17sont classés

00:48:18comme ultra transformés

00:48:19Autrement dit

00:48:20ils renferment

00:48:21une multitude

00:48:22d'ingrédients industriels

00:48:23additifs

00:48:24arômes artificiels

00:48:26mais aussi du sucre ajouté

00:48:27ou encore des graisses

00:48:29de moindre qualité

00:48:30Comment les repérer

00:48:31en rayon ?

00:48:32D'une part

00:48:32c'est souvent des produits

00:48:33un petit peu moins chers

00:48:34que des produits plus bruts

00:48:35parce qu'ils n'utilisent pas

00:48:36forcément des ingrédients

00:48:38aussi nobles

00:48:39typiquement un arôme

00:48:40artificiel

00:48:42c'est moins cher

00:48:42qu'une vraie fraise

00:48:43Le magazine a passé

00:48:44au crible

00:48:4535 aliments

00:48:46ultra transformés

00:48:47incluant des produits

00:48:49destinés aux nourrissons

00:48:50Parmi les produits

00:48:51concernés

00:48:52les fromages fondus

00:48:53en portions

00:48:54les biscuits de goûter

00:48:55les céréales sucrées

00:48:57ou encore

00:48:57les compotes industrielles

00:48:58figurent également

00:49:00dans la liste

00:49:00des steaks végétaux

00:49:01et des noguettes

00:49:02de poulet

00:49:0346% de l'apport calorique

00:49:05quotidien des enfants

00:49:06provient de ces aliments

00:49:08ultra transformés

00:49:09un constat lié

00:49:10au temps limité

00:49:11dont disposent

00:49:12certains parents

00:49:13pour cuisiner

00:49:13pourtant

00:49:14ces produits

00:49:15augmentent le risque

00:49:16de cancer

00:49:17plus 13%

00:49:18tous types confondus

00:49:19ces articles

00:49:20favorisent également

00:49:21le surpoids

00:49:23Un sujet qui a provoqué

00:49:24un vif débat

00:49:25sur votre plateau Thierry

00:49:26n'est-ce pas ?

00:49:27C'est vrai

00:49:27on est tous gourmands

00:49:28et gourmets aussi

00:49:29et ça nous touche

00:49:31et on parle des biscuits

00:49:32des BN

00:49:33c'est des biscuits nantais

00:49:34ça vient de Nantes

00:49:34Merci

00:49:34merci pour cette information

00:49:36si vous avez besoin

00:49:37d'informations

00:49:37vous me dites

00:49:38je reviendrai vers vous

00:49:40prochainement Thierry

00:49:41Allez à tout à l'heure

00:49:42je vous présente

00:49:43notre équipe

00:49:43de ce vendredi

00:49:44Rachel Kahn est avec nous

00:49:45c'est toujours un plaisir

00:49:46d'avoir Rachel à nos côtés

00:49:47Lucra évidemment

00:49:48politologue

00:49:49Catherine Rambert

00:49:49je précise

00:49:50co-présidente

00:49:52de l'association

00:49:53pour les femmes

00:49:54dans les médias

00:49:55D'ailleurs je vous félicite

00:49:56Thierry

00:49:56parce qu'on a un plateau

00:49:57à majorité féminine

00:49:58et l'association

00:50:00que je co-préside

00:50:01veille à la représentation

00:50:02des femmes

00:50:03dans les médias

00:50:03je trouve que ça change

00:50:04complètement tout

00:50:05toutes les missions

00:50:05absolument

00:50:06Lucra va apprécier

00:50:07évidemment

00:50:08ce qui m'étonne

00:50:09c'est que vous

00:50:10fassiez la réflexion

00:50:11au bout d'une heure

00:50:12vous savez quoi

00:50:14je pensais depuis un moment

00:50:15les sujets étaient sérieux

00:50:17j'ai pas osé

00:50:17alors que c'est un sujet sérieux

00:50:19l'égalité homme-femme

00:50:20j'ai pas osé

00:50:20en parler plus tôt

00:50:21non mais vraiment

00:50:22c'est bien

00:50:22bravo

00:50:23et Rachel a raison

00:50:24je trouve que ça change

00:50:24la tonalité des plateaux

00:50:25ce n'est rien contre

00:50:27la présence d'un homme

00:50:28on réclame

00:50:29la parité

00:50:30et la visibilité

00:50:31bien sûr

00:50:31si vous voulez

00:50:31c'est de ma place

00:50:33en tous les cas

00:50:34c'est un bonheur

00:50:35de vous avoir

00:50:36malgré cette actualité

00:50:37très lourde

00:50:38et on va débuter

00:50:39évidemment

00:50:40cette deuxième heure

00:50:41je vous le disais

00:50:41par cette montée

00:50:42de l'antisémitisme

00:50:43chez nous en France

00:50:44cet été

00:50:45il n'y a pas un jour

00:50:45on n'a pas commenté

00:50:46vous étiez avec moi

00:50:48au cours de cet été

00:50:49c'est exponentiel

00:50:52je ne sais même plus quoi dire

00:50:53il n'y a rien à rajouter

00:50:55mais ça touche également

00:50:57l'Europe

00:50:58en 24h à peine

00:50:59plusieurs faits

00:51:00en France

00:51:01on y va dans quelques instants

00:51:02Venise

00:51:02la Belgique

00:51:03Munich

00:51:04à Munich

00:51:04c'est le Philharmonique de Munich

00:51:06qui a été interdit

00:51:07de festival en Belgique

00:51:08pourquoi ?

00:51:08parce que son dirigeant

00:51:09est tout simplement

00:51:10israélien

00:51:11encore un fait supplémentaire

00:51:13je vous donne

00:51:14quelques exemples

00:51:16sur lesquels

00:51:16vous allez réagir

00:51:17indignation également

00:51:19à Venise

00:51:21où c'est un couple

00:51:21de touristes juifs

00:51:22qui a été victime

00:51:25par 10 agresseurs

00:51:27tout simplement

00:51:28petite réaction

00:51:29avant qu'on évoque

00:51:30ce qui se passe

00:51:31également du côté

00:51:32du musée d'art

00:51:33et d'histoire du judaïsme

00:51:34à Paris

00:51:34Hachelle

00:51:35qu'est-ce qu'on peut dire

00:51:37de plus ?

00:51:38si il y a beaucoup

00:51:38de choses à dire

00:51:39mais nous on ne se taira jamais

00:51:41non oui

00:51:42déjà merci beaucoup

00:51:43il y a énormément

00:51:45de choses à dire

00:51:46c'est pas simplement

00:51:47une lutte

00:51:49contre l'antisémitisme

00:51:51tant qu'on ne comprend pas

00:51:52qu'à partir du 7 octobre

00:51:55il s'est déclenché

00:51:56une guerre

00:51:56existentielle

00:51:58que dans les chartes

00:52:00des terroristes

00:52:01et notamment du Hamas

00:52:02il y a cette volonté

00:52:03d'éradiquer

00:52:05Israël

00:52:06de la rayée

00:52:08de la carte

00:52:08mais d'éradiquer

00:52:10l'ensemble

00:52:10des juifs

00:52:11du monde entier

00:52:12on ne peut pas

00:52:13comprendre

00:52:13ce qui se joue

00:52:14alors je sais bien

00:52:15que nos responsables politiques

00:52:16nous parlent de lutte

00:52:17contre l'antisémitisme

00:52:18mais on n'en est plus là

00:52:19là aujourd'hui

00:52:20lorsque l'on veut

00:52:21boycotter

00:52:24des artistes

00:52:24lorsque l'on veut

00:52:25empêcher des enfants

00:52:27juifs

00:52:28de voyager

00:52:29lorsque l'on s'en prend

00:52:30à des touristes

00:52:31lorsqu'on s'en prend aussi

00:52:32à des rabbins

00:52:33c'est-à-dire qu'on ne veut pas

00:52:35que les juifs

00:52:36vivent une vie

00:52:37normale

00:52:38on nourrit

00:52:39un judaïsme

00:52:40clandestin

00:52:41et par ailleurs

00:52:42on l'a vu

00:52:43à partir du 8 octobre

00:52:44sur les réseaux sociaux

00:52:45cette propagande

00:52:47de faire en sorte

00:52:47que le juif

00:52:48soit le coupable

00:52:50qu'il soit

00:52:50le génocidaire

00:52:52qu'il soit celui

00:52:53qui est d'accord

00:52:53avec l'apartheid

00:52:54qu'il soit le colon

00:52:55donc en somme

00:52:56pour dire que les juifs

00:52:57du monde entier

00:52:58méritent ce qui leur arrive

00:52:59et c'est ça en fait

00:53:00que nourrit

00:53:01notamment

00:53:02les élus

00:53:03de la France insoumise

00:53:03et c'est pas une histoire

00:53:04de Gaza

00:53:05Gaza ou pas Gaza

00:53:06ça ne changera rien

00:53:07c'est un alibi

00:53:08malheureusement

00:53:09c'est un alibi

00:53:10et alors

00:53:10là nous avons un président

00:53:12de la République

00:53:13qui veut reconnaître

00:53:14maintenant la Palestine

00:53:15dans ce moment-là

00:53:16on a des otages

00:53:17on a des vidéos

00:53:18des otages

00:53:19qui circulent

00:53:20où c'est inimaginable

00:53:21ce qu'ils vivent

00:53:22et ce qui se passe

00:53:23ce président de la République

00:53:24à ce moment-là

00:53:25alors qu'on vit

00:53:26en France

00:53:27une situation

00:53:27et en Europe

00:53:28extrêmement tendue

00:53:29puisque l'Europe

00:53:30a réussi à éradiquer

00:53:31le nazisme

00:53:32mais pas l'islamisme

00:53:34et le grand moufti

00:53:35avait été main dans la main

00:53:36avec Hitler

00:53:37contre les juifs

00:53:38justement

00:53:38aujourd'hui en France

00:53:40ce qui se passe

00:53:40c'est que vous avez

00:53:41400 familles

00:53:42françaises

00:53:43qui appellent

00:53:44l'agence juive

00:53:45pour faire leur alia

00:53:47400 familles par jour

00:53:49on est dans cette situation-là

00:53:50parce que

00:53:51aujourd'hui

00:53:52on sent bien

00:53:52qu'en Europe

00:53:53les juifs

00:53:53ne sont plus protégés

00:53:55c'est terrible

00:53:56je suis assez d'accord

00:53:57et vous avez oublié

00:53:58dans la description

00:53:59Ilan Halimi

00:54:01et son Olivier

00:54:02qui a été tronçonné

00:54:02c'est-à-dire que même

00:54:03quand on est mort

00:54:05on est attaqué

00:54:06et c'est un symbole

00:54:08excessivement fort

00:54:09c'est-à-dire que

00:54:09tous les pans

00:54:10sont attaqués

00:54:11tous les pans sont attaqués

00:54:12gommés

00:54:12gommés les juifs

00:54:14de l'histoire

00:54:14et même les français

00:54:14qui ont aidé les juifs

00:54:16ont été attaqués

00:54:17cet été

00:54:17bien sûr

00:54:17donc voilà

00:54:18quand on a dit ça

00:54:20on a tout dit

00:54:22c'est-à-dire que

00:54:22quel est l'espace

00:54:24de liberté aujourd'hui ?

00:54:25Aucun ?

00:54:27Pardon

00:54:28je voulais rebondir

00:54:29sur ce que disait

00:54:29Rachel très justement

00:54:31je pense que

00:54:31depuis le 7 octobre

00:54:32et ce qui se passe à Gaza

00:54:33que beaucoup d'entre nous

00:54:35condamnent

00:54:36parce qu'il y a

00:54:36une violence extrême

00:54:37contre la population

00:54:38a finalement été

00:54:40un prétexte

00:54:41pour libérer

00:54:42la parole antisémite

00:54:43c'est-à-dire qu'elle était là

00:54:44cette parole

00:54:44vous avez raison

00:54:45ça existait

00:54:45et ça a été le prétexte

00:54:46pour une libération

00:54:47complètement échevelée

00:54:49et maintenant

00:54:49on peut exprimer

00:54:51une parole antisémite

00:54:52faire des actes antisémites

00:54:53comme si cela autorisait

00:54:55c'est ça qui est affreux

00:54:56moi je croisais

00:54:57en arrivant

00:54:57dans les locaux

00:54:58de CNews

00:54:59un confrère

00:55:00je ne vais pas dire son nom

00:55:01par courtoisie

00:55:01parce qu'il n'a peut-être

00:55:03pas envie qu'on le dise

00:55:04qui est juif

00:55:05un garçon de grande qualité

00:55:06un grand journalisme

00:55:07qui me racontait

00:55:07qu'il avait peur

00:55:08et qui me dit

00:55:09tu ne veux pas savoir

00:55:09je suis blacklisté

00:55:10dans certaines

00:55:11dans certaines

00:55:13stations

00:55:14de stations de radio

00:55:15ou des télés

00:55:16qui ne veut plus travailler

00:55:16on l'a évoqué

00:55:17dans les festivals

00:55:18et pourtant c'est un très bon journalisme

00:55:19donc ses compétences

00:55:19ne sont pas en cause

00:55:20et donc je l'ai réconforté

00:55:22ça a l'air

00:55:22que j'aime beaucoup

00:55:23et c'est terrible

00:55:25parce qu'il y a

00:55:25une espèce de libération

00:55:26de la parole décomplexée

00:55:27moi je suis sidérée

00:55:29mais sidérée parfois

00:55:30de l'expression

00:55:31décomplexée

00:55:32avec laquelle s'expriment

00:55:33les gens

00:55:33de dirigeants politiques

00:55:35des membres de partis

00:55:36qui je dis

00:55:37mais c'est fou

00:55:38où on vit

00:55:39ben voilà

00:55:39on en est là aujourd'hui

00:55:40c'est terrible

00:55:41on ne peut qu'assister

00:55:43à la libéralisation

00:55:44de la parole

00:55:45quand on voit

00:55:45que les politiques eux-mêmes

00:55:46on voit bien

00:55:47le jeu auquel joue

00:55:48l'extrême gauche

00:55:49finalement

00:55:50et là on nous parle

00:55:50de France

00:55:51mais c'est l'Europe

00:55:51de manière globale

00:55:52on a des députés européens

00:55:53qui sont élus

00:55:54pour représenter la France

00:55:55mais on a bien l'impression

00:55:56qu'ils l'ont oublié

00:55:57donc il y a une telle liberté

00:55:59de parole

00:56:00de la part

00:56:00mais certains sont

00:56:00mono-thématiques

00:56:01les préoccupations de l'Europe

00:56:03c'est pas leurs préoccupations

00:56:03oui absolument

00:56:04c'est ça

00:56:06et il y a une telle liberté

00:56:07de parole

00:56:08encouragée par certains politiques

00:56:09qui quelque part entretiennent

00:56:11cet antisémitisme

00:56:12qui quelque part le légitiment

00:56:13le font grossir

00:56:15et aujourd'hui évidemment

00:56:16ils prennent Gaza

00:56:17pour un prétexte

00:56:18mais il faut arrêter

00:56:19c'est qu'un prétexte

00:56:20ce n'est qu'un prétexte

00:56:21pour pouvoir dire

00:56:22ce qu'ils veulent

00:56:22et là où moi j'envieux

00:56:24à la France

00:56:25c'est qu'il y a une forme

00:56:25de lâcheté

00:56:26tout à l'heure

00:56:26on parlait des chrétiens d'Orient

00:56:28qui ne sont pas français

00:56:29qu'on n'a pas été capable

00:56:30de protéger

00:56:31aujourd'hui ce sont des français

00:56:32parce que les juifs

00:56:33avant d'être juifs

00:56:34ce sont des citoyens français

00:56:35et aujourd'hui

00:56:36on est en train

00:56:36de les lâcher

00:56:37aujourd'hui les politiques

00:56:38il y a une forme de lâcheté

00:56:39et comme Rachel le disait

00:56:41justement

00:56:42la reconnaissance

00:56:43de l'état de Palestine

00:56:44c'est normal

00:56:46qu'un peuple

00:56:46puisse prétendre

00:56:47à un état

00:56:48la demande à des légitimes

00:56:49mais c'est une question

00:56:50de calendrier

00:56:51aujourd'hui les otages

00:56:52sont encore retenus

00:56:53et moi je me souviens encore

00:56:54de ce fameux discours

00:56:55d'Emmanuel Macron

00:56:55qui posait des conditions

00:56:57dont la libération

00:56:58des otages

00:56:59mais aucune condition

00:57:00n'a été respectée

00:57:01aucune

00:57:01où sont toutes ces conditions

00:57:03aujourd'hui

00:57:03à quoi ils jouent aujourd'hui

00:57:05on ne l'entend plus

00:57:05il l'a disparu

00:57:06certainement il doit préparer

00:57:07son prochain coup

00:57:09notamment

00:57:09son discours à l'ONU

00:57:11mais je trouve que c'est

00:57:11suffisant

00:57:12mais ce qui est effarant

00:57:13et je ne sais plus qui

00:57:14sur ce plateau a évoqué

00:57:15la manifestation du 10

00:57:17à Bloquantou

00:57:18c'est que

00:57:18même quand on est français

00:57:19et qu'on arbore

00:57:20le drapeau français

00:57:21on se le fait racher

00:57:22au profit du drapeau

00:57:23pro-palestinien

00:57:24on en est là aujourd'hui

00:57:25c'est ça la réalité

00:57:26la réalité c'est que

00:57:27vous n'avez pas le droit

00:57:28de manifester avec le drapeau français

00:57:29parce que c'est

00:57:30connoté

00:57:31il n'y avait essentiellement

00:57:32des drapeaux palestiniens

00:57:33il n'y avait plus des drapeaux

00:57:33et ça fait combien de temps

00:57:35qu'on en parle

00:57:36mais là aujourd'hui ça y est

00:57:37et grandir un drapeau français

00:57:39est assimilé

00:57:40à de l'extrême ligne de droite

00:57:41c'est alors que

00:57:42ça devrait être

00:57:43un symbole de fierté

00:57:44je vous donne la parole

00:57:45dans quelques instants

00:57:46Luc parce que je ne vous ai pas

00:57:47donné la parole sur le sujet

00:57:47mais je voyais qu'on revienne

00:57:48sur ce qui s'est passé

00:57:49donc au musée d'art

00:57:51et d'histoire du judaïsme

00:57:52à Paris

00:57:52c'est tout un symbole

00:57:53c'est tout un symbole

00:57:54parce qu'un colloque

00:57:55sur l'histoire des juifs de France

00:57:56a été carrément boycotté

00:57:57par des chercheurs

00:57:58sous prétexte de soutien

00:57:59évidemment

00:57:59comme d'habitude

00:58:00vous connaissez la petite musique

00:58:01à Israël

00:58:02c'est Timothée Forger

00:58:03avec François Tiskevitch

00:58:05qui nous raconte

00:58:06cette histoire

00:58:07lamentable

00:58:08c'est la première fois

00:58:10depuis la création

00:58:11du musée d'art

00:58:12et d'histoire du judaïsme

00:58:13en 1998

00:58:15qu'un tel événement

00:58:16se produit

00:58:17alors que 25 chercheurs

00:58:18devaient participer

00:58:19au colloque

00:58:19les histoires juives de Paris

00:58:21organisées les 15 et 16

00:58:22septembre prochains

00:58:23dans la capitale

00:58:24certains universitaires

00:58:25ont décidé d'annuler

00:58:26leur venue

00:58:275 chercheurs français

00:58:29ont récemment

00:58:29annulé leur participation

00:58:31au prétexte

00:58:31qu'un programme de recherche

00:58:33en histoire médiévale

00:58:34de l'université de Jérusalem

00:58:35finançait la participation

00:58:37d'une doctorante

00:58:38comme c'est l'usage

00:58:39certains ont targué

00:58:40du fait

00:58:41que leur participation

00:58:42équivalait à soutenir

00:58:43le gouvernement israélien

00:58:44d'autres ont simplement

00:58:45fait référence

00:58:46à la guerre

00:58:47à Gaza

00:58:47pour remettre en cause

00:58:48les modalités d'organisation

00:58:49un boycott sans précédent

00:58:51dénoncé par la ministre

00:58:52sortante de la culture

00:58:53Rachida Dati

00:58:54trop c'est trop

00:58:55ces appels au boycott

00:58:56répétés d'artistes

00:58:57de spectacles

00:58:58de conférences

00:58:59de blocages

00:59:00d'établissements

00:59:00deviennent des prétextes

00:59:01à un antisémitisme

00:59:02caractérisé

00:59:03et assumé

00:59:04ce n'est plus

00:59:05une question d'opinion

00:59:05c'est une question

00:59:06de justice

00:59:07et de politique pénale

00:59:08un appel à des sanctions

00:59:09également réclamé

00:59:10par le conseil représentatif

00:59:11des institutions

00:59:12juives de France

00:59:13détourne

00:59:14une cause scientifique

00:59:15un colloque d'histoire

00:59:17sur l'histoire

00:59:17des juifs à Paris

00:59:18au nom

00:59:19et au profit

00:59:20d'une question politique

00:59:21c'est proprement scandaleux

00:59:23et j'espère

00:59:23qu'ils seront lourdement

00:59:24sanctionnés

00:59:25le musée d'art et d'histoire

00:59:26du judaïsme

00:59:27a décidé de maintenir

00:59:28le colloque

00:59:29mais a dû remanier

00:59:30son programme

00:59:30voilà

00:59:32un triste constat

00:59:33quand je regardais

00:59:34dans les yeux

00:59:35Rachel en disant

00:59:36elle est où la liberté

00:59:37ben voilà

00:59:37c'est une illustration

00:59:38parfaite

00:59:40je vous propose

00:59:41d'écouter

00:59:41Maude Bréjon

00:59:41député EPR

00:59:42des Hauts-de-Seine

00:59:42qui était invité

00:59:43politique ce matin

00:59:44qui parlait

00:59:45d'Emmanuel Macron

00:59:47on écoute

00:59:48le président de la république

00:59:52il travaille

00:59:53à la concorde

00:59:53de la nation

00:59:54bien sûr

00:59:55il combat l'antisémitisme

00:59:57et il pense

00:59:58j'en suis certaine

00:59:59que chacun

00:59:59a sa place

01:00:01et qu'on soit

01:00:02encore une fois

01:00:03chrétien

01:00:04musulman

01:00:05juif

01:00:05notre rôle

01:00:07je pense

01:00:08en tant que politique

01:00:09c'est de travailler

01:00:10à cette

01:00:10unité nationale

01:00:12et je crois

01:00:13que c'est ça

01:00:14la laïcité

01:00:14indépendamment

01:00:15de ce en quoi

01:00:16on croit

01:00:16ou d'ailleurs

01:00:17en quoi on ne croit pas

01:00:19vous croyez

01:00:20qu'elle est convaincue

01:00:21Maude Bréjon

01:00:21parce qu'elle vient de dire

01:00:22le gras

01:00:23en tant que fin politologue

01:00:24quand on voit tout ce qui s'est passé

01:00:26quand on voit tout ce qui s'est passé

01:00:28cet été

01:00:29on ne l'a pas entendu

01:00:30on a juste vu un tweet

01:00:31sur justement

01:00:32j'ai évoqué

01:00:33le tronçonnage

01:00:35de l'Olivier

01:00:35de Yann Alimi

01:00:37laïcité

01:00:39mais totalement

01:00:40à côté de la plaque

01:00:41depuis le 7 octobre

01:00:43le monde a basculé

01:00:44l'Europe a basculé

01:00:46totalement à côté de la plaque

01:00:47il s'agit d'une guerre larvée

01:00:50au sein des associations

01:00:51c'est une grande lâcheté

01:00:52c'est une trahison

01:00:54c'est une trahison

01:00:55et une lâcheté

01:00:56pareil

01:00:56pour les intervenants

01:00:58à cette école

01:00:59à ce musée

01:01:01qui ne sont pas venus

01:01:02c'est ou de l'antisémitisme

01:01:04ou de la lâcheté

01:01:05parce que

01:01:05pourvu qu'on ne sache pas

01:01:07que je suis allé

01:01:07participer à un débat

01:01:08ça me pourrait balloir des ennuis

01:01:10c'est ou l'antisémitisme

01:01:11elle a acheté

01:01:11vous savez quoi

01:01:12ça met dans le même sac

01:01:13c'est peut-être les deux

01:01:14moi je voudrais revenir

01:01:15sur ce qu'elle vient de dire

01:01:16elle n'est pas convaincue

01:01:17la notion d'unité nationale

01:01:18elle n'est pas convaincue

01:01:19pardon ?

01:01:20elle n'est pas convaincue

01:01:20non

01:01:21elle n'est pas convaincue

01:01:22mais reprenons ces termes

01:01:23elle parle d'unité nationale

01:01:24or la république

01:01:26ce sont tous les citoyens

01:01:28et parmi les citoyens

01:01:30il y a quelques minorités

01:01:31dans toutes d'ailleurs

01:01:31pas qu'en France

01:01:32les juifs en général

01:01:33sont minoritaires

01:01:34mais comme les protestants

01:01:35comme les orthodoxes

01:01:37mais quand vous avez

01:01:38cette approche là

01:01:38que c'est une minorité

01:01:39faites attention

01:01:40parce que les minorités

01:01:42par définition

01:01:42elles sont moins puissantes

01:01:43et donc première approche

01:01:45et là où ça devient

01:01:46pas clair et pas bon

01:01:48et où il y a de la manipulation

01:01:49c'est la confusion

01:01:51je dis ce que je pense

01:01:52entre le gouvernement actuel

01:01:54on est pour

01:01:55on est contre en Israël

01:01:56et le peuple juif

01:01:58et cette manipulation

01:01:59des jeunes

01:02:00qui vont défiler

01:02:01contre les juifs

01:02:03ou qui tag

01:02:04etc

01:02:04en réalité

01:02:06qu'on soit pour

01:02:07qu'on soit contre

01:02:08Netanyahou

01:02:09c'est un combat

01:02:09il y a une opposition

01:02:10c'est une démocratie

01:02:11ça c'est une chose

01:02:12mais alors

01:02:13faire l'amalgame

01:02:14que tous les juifs

01:02:15enfin franchement

01:02:17serait condamnable

01:02:18ça c'est pas acceptable

01:02:20en république

01:02:20c'est pas acceptable

01:02:21parce que

01:02:22encore une fois

01:02:23les juifs en France

01:02:24sont une minorité

01:02:25et on fait très attention

01:02:26à l'unité nationale

01:02:27donc on fait attention

01:02:28à ne pas prendre

01:02:29des initiatives

01:02:30de manifestation

01:02:31contre une minorité

01:02:32qui est

01:02:33déjà tellement sujette

01:02:35à critique

01:02:37du fait

01:02:38de la politique

01:02:39de Netanyahou

01:02:40il y a plusieurs choses

01:02:41déjà effectivement

01:02:42le fait d'être

01:02:43une minorité

01:02:44alors que nous avons

01:02:45des leaders politiques

01:02:47qui jouent

01:02:47avec la loi du nombre

01:02:48les juifs sont 400 000

01:02:50donc forcément

01:02:50quand on veut

01:02:52des places

01:02:52et des postes

01:02:53on va jouer

01:02:53une autre forme

01:02:54d'idéologie

01:02:55contre cette minorité

01:02:57ensuite

01:02:59il y a quelque chose

01:03:00qui m'interpelle

01:03:01par rapport

01:03:02à cette attaque

01:03:02contre le musée

01:03:03parce que derrière

01:03:05cette idéologie

01:03:06et derrière

01:03:07ceux qui sont

01:03:08qui ciblent

01:03:09les juifs

01:03:09aujourd'hui

01:03:10il y a une vraie guerre

01:03:11contre la connaissance

01:03:12contre la pensée

01:03:14contre la recherche

01:03:15contre la culture

01:03:16contre la vérité

01:03:17donc en fait

01:03:19moi lorsque j'ai pu

01:03:20débattre

01:03:21notamment avec

01:03:21un élu communiste

01:03:22par rapport à Gaza

01:03:23par rapport au mot

01:03:24génocide

01:03:25il n'arrêtait pas

01:03:26de me dire

01:03:26tout le monde le dit

01:03:27tout le monde le dit

01:03:27c'était ça son argument

01:03:28tout le monde le dit

01:03:29donc la pauvreté

01:03:30de l'argumentaire

01:03:31le fait d'avoir

01:03:32une méconnaissance

01:03:33sur ce qui se passe

01:03:34sur le terrain

01:03:35montre bien

01:03:36qu'effectivement

01:03:37Gaza

01:03:37et le palestinisme

01:03:39est un alibi

01:03:40pour faire mal

01:03:41aux juifs

01:03:41du monde entier

01:03:42mais ils sont admis

01:03:43de la connaissance

01:03:43la connaissance

01:03:44ça permet quoi ?

01:03:45ça permet de relativiser

01:03:46ça permet de mettre

01:03:46en perspective

01:03:47quand on fait référence

01:03:48à l'histoire

01:03:48quand on fait référence

01:03:49à des valeurs communes

01:03:52et ça permet de mettre

01:03:53en perspective

01:03:54ou de relativiser

01:03:55ou d'aggraver

01:03:55peu importe

01:03:56mais ça ils ne veulent pas

01:03:56il faut que le schéma

01:03:57soit simple

01:03:58il y a les bons

01:03:58ou les mauvais

01:03:59il y a ceux

01:03:59qui sont d'accord

01:04:00avec nous

01:04:00on est pour

01:04:01ou contre

01:04:01la subtilité

01:04:03la connaissance

01:04:05le dialogue

01:04:05que permet la connaissance

01:04:06le savoir

01:04:07la culture

01:04:07l'échange

01:04:08on est un pays

01:04:10on est le pays

01:04:11de Montaigne

01:04:11et de la Boétie

01:04:12de Rousseau

01:04:13et de Voltaire

01:04:14c'est l'échange

01:04:15qui a nourri

01:04:15qui a fait la France

01:04:16pourquoi la France

01:04:17c'est un pays politique

01:04:18on adore le débat politique

01:04:19on adore l'échange

01:04:20on adore

01:04:20on a tous en mémoire

01:04:22des grands combats politiques

01:04:23qu'on a entendu à la télé

01:04:24qui font notre histoire commune

01:04:25et bien ça maintenant

01:04:26c'est plus possible

01:04:27on n'a que l'invective

01:04:28la violence

01:04:28c'est à dire qu'en fait

01:04:29ils sont ennemis

01:04:30de la connaissance

01:04:31pour imposer de force

01:04:32leur croyance

01:04:34leur dictat

01:04:34quand je dis

01:04:35ils de majesté

01:04:36je ne vise personne

01:04:37ce sont tous les intolérants

01:04:38tous les rageux

01:04:39tous ces gens-là

01:04:40qui ne supportent plus le débat

01:04:41et qui veulent faire taire

01:04:42avec de la violence

01:04:43mais on voit

01:04:44cet exemple

01:04:45tous les pans sont touchés

01:04:46on parlait

01:04:47vous évoquiez tout à l'heure

01:04:49je fais le trait

01:04:49très justement

01:04:50quand on est juif

01:04:51aujourd'hui

01:04:52c'est difficile de voyager

01:04:53quand on est jeune

01:04:55et qu'on veut aller

01:04:56dans une colonie de vacances

01:04:57on ne peut pas y aller

01:04:58quand on voyage

01:05:00par avion

01:05:01on ne peut pas voyager

01:05:02quand on voyage

01:05:03on se fait refouler

01:05:04quand vous êtes en bateau

01:05:05on ne peut pas

01:05:05quand on a défendu

01:05:07les juifs

01:05:09les plaques sont

01:05:10atteintes

01:05:12le sport

01:05:14la vuelta

01:05:14je n'en parle pas

01:05:15le tour de France

01:05:16il y a eu quelques

01:05:17là il y a un colloque

01:05:18les concerts aussi

01:05:19l'art

01:05:20les commerçants

01:05:22les commerçants

01:05:23quel est le secteur

01:05:24qui n'a pas été touché

01:05:25tous les secteurs

01:05:26sont touchés

01:05:27tous les secteurs

01:05:28et tous les secteurs

01:05:30et toutes les générations

01:05:32moi j'ai vraiment mal

01:05:33évidemment pour nos jeunes

01:05:34qui grandissent avec ces drames

01:05:35depuis Ilan Halimi

01:05:37mais pour nos anciens aussi

01:05:38ceux qui sont nés

01:05:39pendant la Shoah

01:05:40qui revivent encore

01:05:41cette histoire là

01:05:42et dès que l'on dit

01:05:43aujourd'hui

01:05:43par rapport au camp du bien

01:05:44dès que l'on brandit

01:05:46Netanyahou

01:05:47on fait partie du camp du bien

01:05:48c'est un raccourci

01:05:50extrêmement dangereux

01:05:51Allez remarque une pause

01:05:52Luc si ça ne vous dérange pas

01:05:53parce que non

01:05:53parce que nous devons

01:05:54partir en publicité

01:05:55je suis désolé

01:05:56parfois j'accepte

01:05:57et parfois je n'accepte pas

01:05:58et là je n'accepte pas

01:06:00et je vous dirai pourquoi

01:06:01durant la pause pub

01:06:02Allez à tout de suite

01:06:02on se retrouve

01:06:03pour la fin de notre émission

01:06:04à tout de suite

01:06:05Il est quasiment

01:06:1013h30

01:06:11merci de nous accueillir

01:06:13pour cette dernière ligne droite

01:06:14je l'entends

01:06:15elle arrive

01:06:16en toute discrétion

01:06:17Sommet et Labidi

01:06:18pour un nouveau tour

01:06:19de l'information

01:06:20rebonjour Sommetia

01:06:21Rebonjour Thierry

01:06:23et rebonjour à tous

01:06:24A la une de l'actualité

01:06:25nouvelle dégradation

01:06:27du monument

01:06:27aux morts

01:06:28à Villefranche d'Albijoua

01:06:29dans le Tarn

01:06:30la plaque aux enfants

01:06:31de Villefranche morts

01:06:32pour la patrie

01:06:33récemment rénovée

01:06:34a été vandalisée

01:06:35comme vous pouvez le constater

01:06:36sur cette photo de la mairie

01:06:38monument déjà prêt pour cible

01:06:40en juillet 2024

01:06:41Emmanuel Macron

01:06:43a annoncé l'envoi

01:06:44de trois rafales

01:06:45pour protéger

01:06:45l'espace aérien polonais

01:06:47après l'incursion

01:06:48de drones russes

01:06:49d'autres alliés

01:06:50de la Pologne

01:06:51ont fait des annonces

01:06:52similaires

01:06:52alors que le pays

01:06:53a imposé des restrictions

01:06:55aériennes

01:06:55le long de ses frontières

01:06:56avec la Biélorussie

01:06:57et l'Ukraine

01:06:58et puis au moins 51 personnes

01:07:01sont mortes

01:07:02lors d'émeutées

01:07:03de manifestations

01:07:03violemment réprimées

01:07:05au Népal

01:07:05le pays a plongé

01:07:07dans la violence

01:07:07depuis lundi

01:07:08lorsque les forces

01:07:09de l'ordre

01:07:09ont tiré

01:07:10sur des manifestants

01:07:11protestants

01:07:12contre le blocage

01:07:13des réseaux sociaux

01:07:14et la corruption

01:07:15merci beaucoup

01:07:17Sommaya

01:07:17c'est un plaisir

01:07:18de vous avoir

01:07:19à nos côtés

01:07:19en ce vendredi

01:07:21l'équipe du vendredi

01:07:22Rachel Kahn

01:07:23Luc Gras

01:07:23Catherine Rambert

01:07:24Madi Saidi

01:07:25nous accueillons

01:07:26avec beaucoup de plaisir

01:07:26Margaret Stern

01:07:27militante féministe

01:07:28et autrice

01:07:28du livre Transmania

01:07:30soyez là

01:07:31bienvenue

01:07:31merci

01:07:32on réagira

01:07:34et vous réagirez

01:07:34sur l'assassin

01:07:36de Charles Kirk

01:07:37qui vous touche

01:07:37évidemment

01:07:38et on en parlera

01:07:39dans quelques instants

01:07:39mais avant tout cela

01:07:40je vois qu'on évoque

01:07:41un sondage

01:07:42un sondage

01:07:43CNews Europe 1

01:07:43le journal du dimanche

01:07:46on vous a posé

01:07:46une question

01:07:47êtes-vous pour

01:07:48ou contre

01:07:49l'instauration

01:07:50de quotas d'immigration

01:07:51par pays

01:07:51regardez la réponse

01:07:53sans beaucoup de surprise

01:07:55je serais tenté de dire

01:07:56puisque vous êtes 75% pour

01:07:5824% contre

01:07:59mais ce qui est intéressant

01:08:00de voir

01:08:00et d'analyser

01:08:02c'est surtout

01:08:03du côté des partis politiques

01:08:06ça donne quoi

01:08:06regardez

01:08:07ça c'est intéressant

01:08:08à gauche 56%

01:08:10ah ouais

01:08:1156% à gauche

01:08:12les choses changeraient-elles

01:08:1376% majorité présidentielle

01:08:16droite 86%

01:08:17extrême droite 92%

01:08:1856% à gauche

01:08:20les choses changeraient-elles

01:08:22mon cher Luc Gras

01:08:22vous prenez tout ça en note

01:08:23je vois

01:08:24avec attention

01:08:24il y a une évolution

01:08:2656%

01:08:27évidemment qu'il y a une évolution

01:08:28ça c'est une certitude

01:08:29dans tous les sondages

01:08:30on voit bien que

01:08:30la thématique

01:08:31de l'immigration

01:08:33et

01:08:34on en déplaise à certains

01:08:36le corollaire

01:08:37avec parfois

01:08:37la question de la sécurité

01:08:39sont toujours

01:08:40dans les deux

01:08:41ou trois premiers sujets

01:08:42je le rappelle

01:08:43pour nos auditeurs

01:08:44c'est également

01:08:45le pouvoir d'achat

01:08:46et téléspectateurs

01:08:48auditeurs et téléspectateurs

01:08:49voilà

01:08:49audiovisuels

01:08:50audiovisuels

01:08:51quand vous voulez

01:08:52le troisième sujet

01:08:56ne vous intéresse pas

01:08:57le réchauffement climatique

01:08:58si si bien sûr

01:08:58et donc

01:08:59c'est vraiment

01:09:00les trois sujets

01:09:01qui les préoccupent

01:09:03alors

01:09:03qu'est-ce qu'on voit là-dedans

01:09:04on voit évidemment

01:09:04une évolution

01:09:05et je crois que c'est sain

01:09:06en démocratie

01:09:07que les problèmes

01:09:08soient mis sur la table

01:09:09c'est-à-dire que la question

01:09:11de l'immigration

01:09:11et de la sécurité

01:09:12préoccupe maintenant

01:09:13une majorité des français

01:09:15ça c'est le cas

01:09:15il y a longtemps qu'elle

01:09:16pardon

01:09:17non j'étais il y a longtemps

01:09:18qu'elle préoccupe les français

01:09:19oui mais de manière majoritaire

01:09:21à gauche

01:09:21ça c'est plutôt nouveau

01:09:23c'est plus récent

01:09:24et c'est intéressant

01:09:24parce que ça peut laisser espérer

01:09:26que dans le débat

01:09:27de la présidentielle de 2027

01:09:28tous les partis politiques

01:09:30mettront sur la table

01:09:31cette problématique

01:09:32et comme je le disais

01:09:33à une autre

01:09:35une autre émission

01:09:37et bien c'est important

01:09:39que les partis politiques

01:09:40qui soient de droite

01:09:41ou de gauche

01:09:42aient une vision

01:09:43sur l'avenir de la France

01:09:44et sur cette question

01:09:46de l'immigration

01:09:46il y a très longtemps

01:09:47Bernard Stasi avait écrit

01:09:48un bouquin

01:09:49qui s'appelait

01:09:49l'immigration

01:09:50une chance pour la France

01:09:52et bien

01:09:53il y a longtemps

01:09:54mais c'était intéressant

01:09:56parce que ça avait provoqué

01:09:58et ça avait amené

01:09:59un débat

01:09:59et ce débat là

01:10:01on ne peut plus

01:10:01s'asseoir dessus

01:10:02il faut l'ouvrir

01:10:04parce que

01:10:04c'est vrai que

01:10:05des immigrés

01:10:06rendent des grands services

01:10:07à notre nation

01:10:08il n'y a qu'à aller

01:10:10dans les restaurants

01:10:10il n'y a qu'à aller

01:10:11partout

01:10:11vous voyez bien

01:10:12qu'aujourd'hui

01:10:13la France

01:10:13sans les immigrés

01:10:14elle ne pourrait plus tourner

01:10:15la question

01:10:15elle n'est pas là

01:10:16la question

01:10:17elle est celle

01:10:17de l'intégration

01:10:18elle est celle

01:10:19de la perpétuation

01:10:20des valeurs humanistes

01:10:22et des lumières

01:10:23comme parlait Catherine

01:10:23auparavant

01:10:24c'est ça l'enjeu

01:10:25mais accueillir

01:10:26des immigrés

01:10:26évidemment qu'il en faut

01:10:27en France

01:10:28et donc oui

01:10:29aujourd'hui

01:10:29ce qui est sain

01:10:30c'est que

01:10:31l'ensemble du spectre politique

01:10:33a enfin compris

01:10:34que c'est un enjeu

01:10:35à aborder prochainement

01:10:37aux présidentielles

01:10:38de 2027

01:10:39Catherine

01:10:39rapidement

01:10:39sur le sondage

01:10:41de toute façon

01:10:42il y a une convergence

01:10:43des populations européennes

01:10:45sur ce sujet

01:10:46qui veulent

01:10:46limiter

01:10:48contrôler

01:10:48maîtriser

01:10:49l'immigration

01:10:50il ne s'agit pas encore une fois

01:10:51forcément de la stopper

01:10:52il faut la maîtriser

01:10:53la contrôler

01:10:54et décider

01:10:54qui on veut voir

01:10:55venir chez nous ou pas

01:10:56et en effet

01:10:57l'un des corollaires

01:10:58c'est la capacité

01:11:00des gens

01:11:00que l'on accueille

01:11:01à accepter

01:11:02de s'intégrer

01:11:03dans le pays

01:11:04dans lequel ils arrivent

01:11:05en accepter les valeurs

01:11:06en accepter

01:11:07voilà

01:11:07donc c'est une

01:11:08toute façon

01:11:09il y a là-dessus

01:11:10de plus en plus

01:11:11quand on voit

01:11:11différents pays

01:11:12et pas des pays

01:11:13extrêmes

01:11:14européens

01:11:15dont les populations

01:11:16réclament aussi

01:11:17qu'il y ait

01:11:18une maîtrise

01:11:19cette immigration

01:11:20galopante

01:11:20Mélie ?

01:11:22Oui ce que je veux dire

01:11:23c'est qu'aujourd'hui

01:11:24il y a une réalité

01:11:25qui n'échappe à personne

01:11:26qu'on se retrouve droite

01:11:26ou gauche

01:11:27ou peu importe

01:11:27la réalité elle est là

01:11:28et la question de l'immigration

01:11:30c'est une vraie question politique

01:11:31et à un moment

01:11:32il va falloir trouver

01:11:33des solutions

01:11:34et évidemment

01:11:35la question des quotas

01:11:36c'est un vrai sujet aussi

01:11:38dans d'autres pays

01:11:39je pense au Canada

01:11:39ils le font déjà

01:11:41avec ce que Sarkozy

01:11:43avait nommé à l'époque

01:11:44l'immigration choisie

01:11:45et là

01:11:46tout le monde a crié

01:11:47c'est scandaleux

01:11:47mais la vérité c'est ça

01:11:48on a différents types

01:11:50d'immigration

01:11:50certains s'intègrent

01:11:52d'autres ne s'intègrent pas

01:11:53certains travaillent

01:11:55et évidemment

01:11:55s'intègrent dans ce pays

01:11:56et participent à l'économie

01:11:57de ce pays

01:11:58et peut-être qu'à un moment

01:11:59il faut peut-être réfléchir

01:11:59et se dire

01:12:00avec telle immigration

01:12:02ça fonctionne

01:12:03avec une autre

01:12:04ça ne fonctionne pas

01:12:05et je pense que c'est

01:12:05le droit le plus légitime

01:12:06des français

01:12:07et au-delà même de l'Europe

01:12:08même aujourd'hui

01:12:09si vous allez outre

01:12:10la Méditerranée

01:12:11en Afrique

01:12:11les gens se posent

01:12:12la question d'immigration

01:12:13et pourtant

01:12:14c'est un même continent

01:12:15visiblement

01:12:16les gens se ressemblent

01:12:17en tout cas

01:12:17mais il y a un vrai sujet

01:12:18est-ce qu'on est capable

01:12:20aujourd'hui

01:12:20de continuer à faire venir

01:12:21des gens chez nous

01:12:21dans quelles conditions

01:12:22on les accueille

01:12:23est-ce qu'on est capable

01:12:24aussi de les intégrer

01:12:25et de faire famille

01:12:26avec les personnes

01:12:27qui arrivent

01:12:27c'est un vrai sujet

01:12:28et ils méritent

01:12:29d'être posés

01:12:30une seule phrase

01:12:31aujourd'hui

01:12:321 milliard

01:12:33250 millions

01:12:34de personnes

01:12:34en Afrique

01:12:35en 2050

01:12:362 milliards

01:12:37500 millions

01:12:37la question est devant nous

01:12:39alors Margaret Stern

01:12:40est avec nous

01:12:41on va changer de sujet

01:12:42merci en tous les cas

01:12:42d'avoir accepté

01:12:43notre invitation

01:12:44je le disais

01:12:45en vous présentant

01:12:45vous êtes essayiste

01:12:46ancienne fémen

01:12:47vous avez sorti

01:12:48un livre

01:12:49enquête

01:12:49transmania

01:12:50publié en 2024

01:12:51si mes sources sont bonnes

01:12:532023

01:12:53voilà c'est important

01:12:55vous vous dénoncez

01:12:56l'idéologie transgenre

01:12:58venue d'outre-Atlantique

01:12:59avec vous

01:13:00on va revenir

01:13:00sur l'assassinat

01:13:01de Charles Kirk

01:13:02qui vous touche

01:13:02et vous nous direz

01:13:03pourquoi

01:13:03on voit que la chasse à l'homme

01:13:06se poursuit aux Etats-Unis

01:13:06donc après le manque

01:13:07de Charles Kirk

01:13:08et on voit tout cela

01:13:09avec Chloé Tarka

01:13:10et Noémie Hardy

01:13:11la chasse à l'homme continue

01:13:15casquette

01:13:17lunette de soleil noir

01:13:18la police fédérale

01:13:20vient de publier

01:13:21ces photos du suspect

01:13:22nous demandons

01:13:23l'aide du public

01:13:23pour identifier

01:13:24cette personne d'intérêt

01:13:25en lien avec

01:13:26la fusillade mortelle

01:13:27de Charlie Kirk

01:13:28à l'université

01:13:29de la Vallée de l'Utah

01:13:30les autorités américaines

01:13:31ont annoncé

01:13:32avoir retrouvé

01:13:33l'arme du tireur

01:13:34l'enquête se poursuit

01:13:35le tireur présumé

01:13:37a été filmé

01:13:38par des caméras

01:13:38de surveillance du campus

01:13:39nous avons ces images

01:13:41et nous les analysons

01:13:42pour rappel

01:13:43la scène s'est déroulée

01:13:44en plein meeting

01:13:45dans une université

01:13:46de l'Utah

01:13:47dans cette vidéo

01:13:48tournée par un témoin

01:13:49on entend un coup de feu

01:13:51stoppant net

01:13:53le discours de Charlie Kirk

01:13:54déclenchant

01:13:56une panique générale

01:13:57tout le monde s'est mis

01:14:04à genoux

01:14:04et j'ai commencé

01:14:05à prier pour Charlie Kirk

01:14:06la jeune fille

01:14:07à côté de moi

01:14:08pleurait

01:14:08elle avait vu

01:14:09l'image horrible

01:14:10de la balle

01:14:10à lui transpercer

01:14:11le coup

01:14:11Donald Trump

01:14:13a réagi

01:14:13et accuse

01:14:14ses adversaires politiques

01:14:15d'alimenter la haine

01:14:17depuis des années

01:14:19ceux de l'extrême gauche

01:14:20ont comparé

01:14:21des américains

01:14:21formidables

01:14:22comme Charlie

01:14:22à des nazis

01:14:24et au pire meurtrier

01:14:24et criminel du monde

01:14:25ce genre de rhétorique

01:14:27est directement responsable

01:14:28du terrorisme

01:14:29que nous voyons

01:14:29dans notre pays

01:14:30aujourd'hui

01:14:30mercredi soir

01:14:31en hommage

01:14:32une veillée

01:14:33s'est tenue

01:14:34sur le campus

01:14:34de l'université

01:14:35Marguerite Stern

01:14:37je voulais vous avoir

01:14:38parce que je sais

01:14:39que cette affaire

01:14:40vous touche

01:14:40au plus haut

01:14:42oui pour plusieurs raisons

01:14:44mais la première

01:14:45que j'aimerais évoquer

01:14:46c'est vous savez

01:14:47dans notre livre

01:14:48Transmania

01:14:49avec Dora Mouto

01:14:49on a un chapitre

01:14:50dédié à la terreur trans

01:14:51et ce qu'il faut comprendre

01:14:53c'est que Charlie Kirk

01:14:54au moment où il était

01:14:55en train de parler

01:14:55il était en train de répondre

01:14:57à une question

01:14:57sur le sujet trans

01:14:58c'est quelqu'un

01:14:59qui s'exprimait beaucoup

01:15:00sur la question

01:15:00du wokisme

01:15:01en règle générale

01:15:02et qui avait

01:15:02comme Dora et moi

01:15:04un avis disons controversé

01:15:05et qui lui valait déjà

01:15:07beaucoup d'injures

01:15:08et de menaces

01:15:09et donc avec Dora

01:15:10dans notre livre

01:15:11on parle de ce qu'on appelle

01:15:13la terreur trans

01:15:13de ce climat

01:15:14qui fait qu'on en arrive

01:15:16à des assassinats

01:15:17à des agressions physiques

01:15:19il faut savoir

01:15:20que dans les cercles

01:15:21transgenristes

01:15:22et d'extrême gauche

01:15:23en règle générale

01:15:24il y a une esthétique

01:15:24de la violence

01:15:25qui est clairement assumée

01:15:26qu'on voit se développer

01:15:27dans les manifestations

01:15:28avec des appels

01:15:29à tuer les TERF

01:15:31donc les TERF

01:15:32entre guillemets

01:15:33c'est les féministes radicales

01:15:34qui s'opposent

01:15:35à l'idéologie transgenre

01:15:37sur des sites

01:15:38très banals

01:15:39comme Etsy.com

01:15:41il y a des t-shirts

01:15:42qui sont vendus

01:15:43avec des kalachnikov

01:15:44aux couleurs

01:15:45du drapeau trans

01:15:46bref

01:15:47l'esthétique de la violence

01:15:48fait partie

01:15:49de ce milieu

01:15:49et donc

01:15:50dans ce contexte là

01:15:51ça n'est pas étonnant

01:15:53que certaines personnes

01:15:54en effet

01:15:55passent à l'acte

01:15:56et tuent réellement

01:15:58certains de leurs opposants

01:15:59quand vous avez appris

01:16:01cette nouvelle

01:16:02qu'est-ce que vous vous êtes dit ?

01:16:04Est-ce que vous êtes menacée

01:16:05vous-même ?

01:16:06Oui

01:16:06j'ai d'abord pensé

01:16:08pas uniquement

01:16:08à Dora et moi

01:16:09mais aussi

01:16:11à plein d'autres personnes

01:16:13en France

01:16:13qui sont menacées

01:16:14actuellement

01:16:15suite à ce qu'il y a

01:16:16voilà

01:16:16à l'assassinat

01:16:17de Charlie Kirk

01:16:18je pense

01:16:19à Julien Rochdy

01:16:20je pense

01:16:20à Damien Rieux

01:16:21à Alice Cordier

01:16:22qui ont reçu

01:16:23des menaces de mort

01:16:24très explicites

01:16:28sur les réseaux sociaux

01:16:29et effectivement

01:16:30il faut savoir

01:16:31qu'avec Dora

01:16:32en fait

01:16:34on allait publier

01:16:35voilà

01:16:35une vidéo

01:16:36pour expliquer

01:16:37que nous

01:16:38on a porté plainte

01:16:39pour une menace de mort

01:16:40très grave

01:16:41qu'on a reçue

01:16:42il y a un an

01:16:42et cette plainte

01:16:45vient d'être classée

01:16:46sans suite

01:16:46et j'aimerais expliquer

01:16:48un peu

01:16:49le contexte

01:16:50parce qu'il me semble grave

01:16:52pas uniquement

01:16:52pour notre cas à nous

01:16:53mais pour l'état

01:16:54de la justice

01:16:55dans notre pays

01:16:56justice qui ne protège pas

01:16:58manifestement

01:16:59ses citoyens

01:17:00donc la menace de mort

01:17:01qu'on a déposée

01:17:02c'est contre un site

01:17:04qui s'appelle

01:17:05Paris Lutte Info

01:17:06sur lequel a été publié

01:17:07en octobre

01:17:07de l'année dernière

01:17:08un communiqué

01:17:09extrêmement bien construit

01:17:11on parle pas

01:17:11d'un tweet impulsif

01:17:12voilà

01:17:14un communiqué

01:17:14extrêmement construit

01:17:16sur lequel il est écrit

01:17:17noir sur blanc

01:17:17qu'il faut éclater

01:17:18notre tête

01:17:19que ces personnes-là

01:17:21pensent qu'on désire

01:17:22leur mort

01:17:22et donc qu'elles désire

01:17:23la nôtre

01:17:24ce qui s'est passé

01:17:25c'est qu'on a fait les choses

01:17:26on a été patiente

01:17:27on a été patiente

01:17:29on a fait les choses bien

01:17:30notre avocat

01:17:32a reçu

01:17:32donc on a attendu

01:17:33la décision de justice

01:17:34voilà

01:17:35notre avocat

01:17:36a reçu

01:17:36les résultats

01:17:37d'une enquête

01:17:37qui s'est révélée

01:17:38être une enquête

01:17:39complètement bâclée

01:17:41avec

01:17:42onze erreurs

01:17:43dans la procédure

01:17:44des erreurs

01:17:44de transcription

01:17:45de nom

01:17:46de prénom

01:17:47de numéro de téléphone

01:17:47qui ont empêché

01:17:49la police

01:17:50de mener

01:17:51les recherches

01:17:53à bien

01:17:53et donc effectivement

01:17:54de tomber

01:17:54sur les vrais coupables

01:17:55à ce stade

01:17:56je ne veux incriminer

01:17:58personne

01:17:58mais on se pose

01:18:00de réelles questions

01:18:01avec Dora

01:18:02sur

01:18:02est-ce qu'il s'agit

01:18:04vraiment

01:18:04d'un problème

01:18:05de compétence

01:18:06extrêmement grave

01:18:07quand même

01:18:08onze erreurs

01:18:08dans une procédure

01:18:09quand même

01:18:10ou bien

01:18:11ou bien quoi

01:18:12c'est une volonté politique

01:18:13qu'est-ce qui se passe

01:18:14je termine juste

01:18:15en ajoutant

01:18:16que notre avocat

01:18:17maître Louis Caillet

01:18:18a donc

01:18:19informé

01:18:21la procureure générale

01:18:22par

01:18:23mail

01:18:25que

01:18:26de la présence

01:18:28de ces onze erreurs

01:18:28dans la procédure

01:18:29la procureure générale

01:18:30a été absolument

01:18:31insensible à ça

01:18:32et donc

01:18:32la plainte est en effet

01:18:33classée

01:18:34sans suite

01:18:34nous allons devoir

01:18:35nous constituer

01:18:35partie civile

01:18:36pour que justice

01:18:37nous soit éventuellement

01:18:40rendue

01:18:40je voulais revenir sur

01:18:42merci de ce témoignage

01:18:44sur le cas

01:18:44que vous dites

01:18:45que ce genre de choses

01:18:46pourraient se produire

01:18:47en France

01:18:48mais évidemment

01:18:49enfin je

01:18:50déjà

01:18:51il y a ce truc

01:18:52on vous sent émue

01:18:53je pense qu'on est nombreux

01:18:55à avoir du mal

01:18:56à dormir

01:18:57suite à l'assassinat

01:18:58de Charlie Kirk

01:18:59en France

01:19:01parce qu'on est nombreux

01:19:02à être menacés

01:19:03de mort gravement

01:19:04à ne plus pouvoir faire

01:19:06d'apparition publique

01:19:07sans protection policière

01:19:09c'est notre cas

01:19:09à Dora et moi

01:19:10à chaque apparition publique

01:19:11c'est des dizaines

01:19:12de cartes de CRS

01:19:13et donc

01:19:16je suis émue

01:19:18à la fois

01:19:18par la disparition

01:19:19de cet homme

01:19:20qui

01:19:20je vois certaines personnes

01:19:22dire que

01:19:22la mort

01:19:24son assassinat

01:19:25sera utile

01:19:26quelque part

01:19:26pour démontrer

01:19:27la violence

01:19:27de l'extrême gauche

01:19:28mais moi je ne suis pas

01:19:28d'accord avec ça

01:19:29de la même façon

01:19:29que je n'étais pas d'accord

01:19:30quand on a dit ça

01:19:31quand les dessinateurs

01:19:32de Charlie Hebdo

01:19:33ont été assassinés

01:19:34ce sont des voix brillantes

01:19:36en moins

01:19:36c'est un homme libre

01:19:37en moins

01:19:37un homme qui

01:19:38pour moi

01:19:39défendait avant tout

01:19:41l'exercice

01:19:42de la liberté d'expression

01:19:43qu'on soit d'accord

01:19:44avec ce qu'il disait

01:19:44ou pas

01:19:45c'est d'abord ça

01:19:46qui était défendu

01:19:47et donc oui

01:19:47je suis émue

01:19:49principalement parce que

01:19:50d'abord il manquera

01:19:52à ce monde

01:19:52et aussi parce que

01:19:54voilà

01:19:55en France

01:19:56nous sommes beaucoup

01:19:57à risquer la même chose

01:19:58Rachel

01:20:00petit tour de table

01:20:00sur le témoignage

01:20:01de Marguerite

01:20:02et ce qui s'est passé

01:20:03aux Etats-Unis

01:20:05avec cet assassinat

01:20:07et ce qu'évoque

01:20:08et le cas de Marguerite

01:20:10et quand on l'écoute

01:20:11elle dit

01:20:11bah oui

01:20:12ça peut se produire

01:20:13chez nous

01:20:13en France

01:20:13on est touché

01:20:14par votre émotion

01:20:15aussi

01:20:15en plateau

01:20:16j'ai l'impression

01:20:20qu'on est passé

01:20:21véritablement

01:20:22on parle souvent

01:20:22de la violence

01:20:23aujourd'hui

01:20:24cette méthode

01:20:25à mettre

01:20:26des cibles

01:20:27dans le dos

01:20:28des personnes

01:20:29notamment

01:20:30dans ce monde

01:20:32libre

01:20:33nos démocraties

01:20:35montre à quel point

01:20:36nos sociétés

01:20:37sont malades

01:20:37de ce que vous évoquiez

01:20:38tout à l'heure

01:20:39l'impossibilité

01:20:40d'avoir des idées

01:20:41différentes

01:20:42ou à l'opposé

01:20:43d'apporter des éléments

01:20:45de recherche aussi

01:20:46tout de suite

01:20:48il y a cette histoire

01:20:49de cibles

01:20:50et j'ai l'impression

01:20:51que cet assassinat

01:20:52malheureusement

01:20:54en tout cas

01:20:54j'ai bien peur

01:20:55que cet assassinat

01:20:56aux Etats-Unis

01:20:57puisse arriver

01:20:59comme c'est le cas

01:21:00très souvent

01:21:01malheureusement

01:21:02en Europe

01:21:03effectivement

01:21:03on l'a déjà vu

01:21:04avec Charlie

01:21:06mais aujourd'hui

01:21:07vu que

01:21:07la parole

01:21:09notamment sur

01:21:10les réseaux sociaux

01:21:11se fait

01:21:12d'autant plus

01:21:13avec violence

01:21:14que les personnes

01:21:15qui sont contre

01:21:16cette parole

01:21:16ont un petit vocabulaire

01:21:19elle passe tout de suite

01:21:20à l'acte

01:21:21et ça devient

01:21:22extrêmement

01:21:22dangereux

01:21:24et on l'évoquait

01:21:24Marguerite

01:21:25puisque le Wall Street Journal

01:21:26confirme ce qu'on évoquait

01:21:27hors antenne

01:21:29l'inscription

01:21:30sur les balles

01:21:31qui ont tué

01:21:32Charles Kirk

01:21:32il est marqué

01:21:33transgenre

01:21:34et antifasciste

01:21:35sur les balles

01:21:36voilà

01:21:36et quand il a été assassiné

01:21:38c'était aussi un moment

01:21:39où il était en train

01:21:39de répondre

01:21:40à une question

01:21:41sur le sujet trans

01:21:42donc je pense que

01:21:43c'est tout à fait

01:21:44adéquat

01:21:45de parler de l'émergence

01:21:47d'une forme

01:21:47de terrorisme trans

01:21:48d'autant plus

01:21:49que c'est pas la première fois

01:21:50que ça arrive

01:21:50dans notre livre

01:21:51Transmania

01:21:52on parle de deux attentats

01:21:53qui ont déjà été commis

01:21:54sur le sol américain

01:21:55au nom de l'idéologie

01:21:57transgenre

01:21:59Catherine

01:21:59il est inconcevable

01:22:01quoi qu'on pense

01:22:02de cet influenceur

01:22:03qu'on soit d'accord

01:22:04ou pas avec lui

01:22:04quoi qu'on pense

01:22:05de vos opinions

01:22:06madame

01:22:06qu'on puisse mourir

01:22:08en France

01:22:08pour des idées

01:22:09et même partout

01:22:10dans le monde

01:22:10c'est inconcevable

01:22:11il y a une tradition

01:22:13de violence aux Etats-Unis

01:22:14et d'abord

01:22:15c'est ce qui se passe

01:22:15aux Etats-Unis

01:22:16en ce moment

01:22:16il y a un climat

01:22:17très particulier

01:22:17c'est très clivant

01:22:18très violent

01:22:18il y a vraiment

01:22:20des mouvements

01:22:21anti-Trump

01:22:22et des mouvements

01:22:22extrêmement violents

01:22:23je rappellerai

01:22:24qu'au St-Denis

01:22:24je crois qu'il y a eu

01:22:254 ou 5 présidents

01:22:25assassinés

01:22:262 présidents

01:22:27qui ont été assassinés

01:22:28Martin Luther King

01:22:29voilà

01:22:29donc il y a

01:22:30malheureusement

01:22:30une tradition

01:22:31pardonnez-moi le terme

01:22:32de violence

01:22:33qui est propre

01:22:35aussi à ce territoire

01:22:36ça n'excuse rien

01:22:37à ce qui s'est passé

01:22:38et quant à l'expression

01:22:39d'une pensée

01:22:40d'une idéologie

01:22:41et chacun doit être

01:22:42en capacité

01:22:44de s'exprimer

01:22:45quoi qu'il pense

01:22:46c'est-à-dire que demain

01:22:47ça veut dire que

01:22:47parce que quelqu'un

01:22:48est contre tel

01:22:50il faut le faire taire

01:22:50parce qu'il est contre

01:22:51une idéologie dominante

01:22:52c'est pas possible

01:22:53c'est pas possible

01:22:53et je dirais ça

01:22:55pour tous les dirigeants

01:22:56c'est-à-dire d'un dirigeant

01:22:56d'extrême-gauche

01:22:57avec qui je ne suis pas d'accord

01:22:58d'extrême-droite

01:22:58avec qui je ne suis pas d'accord

01:22:59je dirais là

01:23:00de tout le monde

01:23:00je veux dire

01:23:00tout le monde a le droit

01:23:01de s'exprimer

01:23:02et ce délit

01:23:03de tuer

01:23:04quand on n'est pas d'accord

01:23:06c'est dramatique

01:23:07et ça en dit long

01:23:08sur la violence

01:23:08et sur le clivage

01:23:09des clivages

01:23:09qui nourrissent

01:23:11nos sociétés

01:23:12en ce moment

01:23:13c'est d'autant plus grave

01:23:15que c'est arrivé aux Etats-Unis

01:23:16c'est quand même un pays

01:23:17qui est connu

01:23:18comme ayant une grande liberté

01:23:20on pourrait tout dire

01:23:20aux Etats-Unis

01:23:21c'est un pays

01:23:22où il y a des armes

01:23:22qui sont en circulation

01:23:23où n'importe qui

01:23:24peut tirer sur n'importe qui

01:23:25malheureusement

01:23:26oui absolument

01:23:27c'est aussi une réalité

01:23:28mais moi ça m'a choquée

01:23:29parce qu'aux Etats-Unis

01:23:29on peut tout dire

01:23:30il y a des propos

01:23:30qu'on ne pourrait pas tenir

01:23:31en France

01:23:32et qu'aux Etats-Unis

01:23:32on tiendrait

01:23:33et paradoxalement

01:23:34c'est aussi ce pays

01:23:35là où il y a de la violence

01:23:36où des chefs d'Etat

01:23:37ont déjà été assassinés

01:23:39où on a eu Martin Deterking

01:23:40c'est grave

01:23:41parce que c'est pas seulement

01:23:42un mouvement

01:23:43qu'on a en France

01:23:44je crois que ça commence

01:23:45à aller un petit peu partout

01:23:46je crois qu'en France

01:23:48c'est d'autant plus dangereux

01:23:49qu'aujourd'hui

01:23:49dès lors

01:23:50on ne partage pas

01:23:51la même idée

01:23:51que son voisin

01:23:52ça commence par les mots

01:23:54et malheureusement

01:23:54ça termine souvent

01:23:55par la violence

01:23:56et ce que vous vivez

01:23:57évidemment est inconcevable

01:23:58ce n'est pas possible

01:24:00c'est intolérable

01:24:00et malheureusement

01:24:01on a aussi des politiques

01:24:02qui jouent à ça

01:24:03moi je regarde sur Twitter

01:24:04parfois il y a des parlementaires

01:24:06qui ont des tweets

01:24:08plutôt dangereux

01:24:09ils mettent des cibles

01:24:10dans le dos des gens

01:24:11et comme ils sont

01:24:12très courageux

01:24:13évidemment ils ne vous mentionnent pas

01:24:15ils ont un public

01:24:16qui est un public sauvage

01:24:17qui ne cherche que la violence

01:24:19et que le mal

01:24:19et malheureusement

01:24:20si on n'agit pas

01:24:21je crois que

01:24:22en France

01:24:24on va se retrouver

01:24:25dans la même situation

01:24:26qu'aux Etats-Unis

01:24:26il y a des gens

01:24:27qui risquent leur vie

01:24:28au quotidien

01:24:28parce qu'ils osent

01:24:29dire des choses

01:24:30qu'on partage

01:24:31qu'on partage

01:24:31mais ils ont le droit

01:24:33de s'exprimer

01:24:34c'est terrible

01:24:35pardon

01:24:35allez-y

01:24:36je vous en prie

01:24:37je voulais simplement dire

01:24:38que dans la république

01:24:39c'est la citoyenneté

01:24:40la res publica

01:24:41c'est donc l'expression

01:24:42de toutes les sensibilités

01:24:44et qu'à partir du moment

01:24:45où pour une cause

01:24:46on commence à tuer

01:24:47le gars qui est à côté

01:24:48parce qu'il ne partage pas

01:24:50votre point de vue

01:24:50et bien le principe d'égalité

01:24:53est remis en cause

01:24:54la république

01:24:55c'est

01:24:55ta parole

01:24:56vaut la mienne

01:24:57on n'est pas d'accord

01:24:57on s'exprime

01:24:58il ne faut pas non plus

01:25:00dédouaner

01:25:00le président Donald Trump

01:25:02qui a été vecteur

01:25:03d'une violence en politique

01:25:04donc il a quand même

01:25:05contribué à ça

01:25:05c'est pourquoi

01:25:06il faut appeler tout le monde

01:25:07je rappelle qu'il a failli

01:25:08être associé

01:25:09il n'y a pas si longtemps

01:25:10donc il ne faut pas dédouaner

01:25:11non plus les responsables

01:25:12politiques de leur comportement

01:25:14qui doit être responsable

01:25:15et non pas

01:25:16vous avez raison

01:25:16désolé mais ça me semble

01:25:17quand même

01:25:18ça me paraît

01:25:19je suis désolée

01:25:20ça me paraît un peu abusif

01:25:21quand même

01:25:21sur le cas de Charlie Kirk

01:25:23dire que

01:25:24vous dédouaner les responsables

01:25:25de leur comportement

01:25:25Charlie Kirk était un Trumpiste

01:25:29ça me paraît

01:25:30je ne parlais pas de Charlie Kirk

01:25:33je parlais des responsables

01:25:34politiques en général

01:25:34qu'il ne faut pas dédouaner

01:25:35de leur responsabilité

01:25:36c'est tout ce que je disais

01:25:37je ne connais pas cet activiste

01:25:39enfin je le connais

01:25:40comme tout le monde

01:25:41assez peu finalement

01:25:42je dis que les responsables

01:25:43politiques ont un devoir

01:25:44d'apaiser la société

01:25:46ce qui n'est pas le cas

01:25:47aux Etats-Unis en ce moment

01:25:48et en France aussi

01:25:49il y a des responsabilités

01:25:50Margot et le mot de la fin

01:25:50parce qu'on arrive au terme de l'émission

01:25:51d'accord

01:25:52bon je finirai simplement

01:25:53par faire remarquer

01:25:54que cette violence politique

01:25:55entre guillemets

01:25:56elle ne justifie aucun assassinat

01:25:58elle s'exprime toujours

01:25:59de la part de l'extrême gauche

01:26:00que ce soit aux Etats-Unis

01:26:02ou en France

01:26:03et en effet

01:26:04j'aimerais rebondir

01:26:05sur ce que vous avez dit

01:26:06sur la question

01:26:07des responsables politiques

01:26:08qui en effet

01:26:10justifient

01:26:11cautionnent cette violence

01:26:12c'est à dire

01:26:13qu'on a la violence

01:26:13des militants

01:26:14qui s'expriment sur le terrain

01:26:15qui frappent les militantes

01:26:16de Nemesis

01:26:17en manifestation

01:26:18qui nous menacent

01:26:19Dora Mouto et moi

01:26:20et qui se rendent

01:26:21à nos signatures

01:26:22à nos dédicaces

01:26:23armées de matraques

01:26:24télescopiques

01:26:25et d'explosifs

01:26:26et de l'autre côté

01:26:27on a des députés

01:26:28de la France Insoumise

01:26:30qui ferment les yeux

01:26:32sur les actes

01:26:33de leurs manifestations

01:26:34qui vont jusqu'à nous insulter

01:26:36de transphobes

01:26:37jusqu'au sein

01:26:38de l'hémicycle

01:26:39comme ça a été le cas

01:26:39de monsieur Andy Kerbrat

01:26:41par exemple

01:26:42voilà

01:26:43donc je les considère

01:26:43comme complices

01:26:44à partir du moment

01:26:45où ils ne dénoncent pas

01:26:46la violence

01:26:46de leurs propres militants

01:26:48c'est le moment

01:26:48de rappeler

01:26:48la belle phrase de Voltaire

01:26:50je ne partage pas

01:26:51vos opinions

01:26:51mais je me battrai

01:26:52pour que vous puissiez

01:26:53les exprimer

01:26:54n'oublions pas cette phrase

01:26:55et en dernière phrase

01:26:56la démocratie est un combat

01:26:58celui qui ne mène pas

01:27:00ce combat

01:27:01a déjà perdu

01:27:02ça sera le mot de la fin

01:27:03Rachel

01:27:03vous voulez dire

01:27:04quelque chose d'autre

01:27:05c'est simplement

01:27:05que la liberté d'expression

01:27:07oui

01:27:08mais dans le cadre

01:27:08de la loi

01:27:09et c'est important aussi

01:27:11très important

01:27:11merci en tous les cas

01:27:12merci

01:27:13pour ce témoignage

01:27:15très touchant

01:27:15restez avec nous

01:27:16parce que l'émission

01:27:17n'est pas totalement

01:27:17que je dise au revoir

01:27:18vous savez

01:27:19il y a une tradition

01:27:19il faut que je dise au revoir

01:27:20et que je remercie

01:27:21toute l'équipe

01:27:21merci à vous

01:27:21en tous les cas

01:27:22de m'avoir accompagné

01:27:22durant ces deux heures

01:27:23merci à l'équipe

01:27:24qui m'ont entouré

01:27:24Sébastien Mandotti

01:27:25Emilie Dubot

01:27:26c'est fidèle

01:27:27Abiba

01:27:27Elfino c'est fidèle

01:27:28Yohann Ployer

01:27:30Louis Vauvre

01:27:30merci à la programmation

01:27:31Marie Falicon

01:27:33merci aux équipes

01:27:34en régie

01:27:34tout de suite

01:27:34c'est Julien Pasquet

01:27:35et 180 minutes info

01:27:37et moi je vois le plaisir

01:27:38de vous retrouver

01:27:38comme tous les vendredis

01:27:39pour Punchline

01:27:39à 17h

01:27:40tâchez d'être là

01:27:41la lumière sera allumée

01:27:42en tous les cas

01:27:42à tout à l'heure

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