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  • il y a 2 mois
Depuis le siège de la CGT, l'intersyndicale se félicite de la journée d'hier qui illustre la "colère et détermination" des salariés. "La balle est dans le camp du Premier ministre". Si d'ici le 24 septembre rien n'est fait alors les syndicats menacent de nouvelles grèves et manifestations dans le pays.

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Transcription
00:00La balle est dans le camp du Premier ministre. Bonjour Julien Trocaz.
00:04Bonjour.
00:05Vous êtes secrétaire fédérale de Sudrail et vous faites partie hier des syndicalistes
00:08qui ont tenté de pénétrer dans le ministère de Bercy
00:12pour, je cite et bien dire, à Macron et sa politique de partir.
00:16Alors on a entendu effectivement Thomas Vacheron de la CGT.
00:20Vous mettez clairement un ultimatum à Sébastien Lecornu.
00:24Pourquoi et quelles annonces attendez-vous ?
00:26Pourquoi ? Parce qu'on voit bien qu'il y a une colère sociale qui est en train de se généraliser.
00:31Alors on parle du 18 septembre. Il ne faut pas oublier le 10 septembre aussi.
00:35Et que c'est le moment de lancer un dernier avertissement.
00:39Un dernier avertissement alors à ce ministre qui est toujours un peu invisible.
00:45Que si à un moment donné il a des annonces à faire, qu'on ne perde pas de temps
00:48et que les annonces qui soient faites, qui répondent aux exigences de répartition de richesses,
00:53d'urgence écologiques et de justice sociale qui remontent quand même de plus en plus de partout sur le territoire.
00:59Alors il a dit évidemment qu'il allait recevoir les syndicats.
01:01Il consulte en ce moment les partis politiques.
01:04Vous trouvez que cinq jours c'est suffisant comme ça pour décider d'annonce
01:07alors qu'il vient de prendre son porte quand on lui demande de faire des grands compromis entre les partis ?
01:11Je crois que des fois ils sont capables de faire des décrets en quelques heures.
01:14En fait ils arrivent à prendre des décisions très rapides.
01:16Je crois que ça fait quand même plusieurs temps qu'on met sur la table les questions de justice fiscale par exemple.
01:23Alors moi je suis syndicaliste, je ne suis pas économiste mais j'ai mes camarades qui sont à Solidaires Finances Publiques
01:28et qui sont experts de ces questions-là et qui depuis des mois posent des questions pour dire comment on répartit mieux les richesses.
01:34Donc les solutions on les a, nos revendications sont réalisables.
01:36Enfin en général les syndicalistes prônent la concertation.
01:39Julien Trocasse-là un ultimatum, un bras de fer comme ça, la balle est dans le camp.
01:43C'est quand même sommer le Premier ministre de soit prendre toutes vos revendications, soit vous réappelez à la grève.
01:49Ça s'appelle un rapport de force en fait.
01:51Et vous vous trouvez assez puissant pour mener ce rapport de force ?
01:53Parce que ça n'a pas été quand même une grande mobilisation.
01:56Oui, je le répète en fait, on est le 18 septembre.
01:59Si on se fait un petit peu, il y a un mois, on regarde juste il y a un mois.
02:02Le 18 août, nous on appelait à la grève le 10 septembre.
02:06Depuis François Bayrou est tombé.
02:08Depuis les deux jours fériés, même si c'était l'arbre qui cachait la forêt, on ne parle plus de ces deux jours fériés.
02:13Et on a un gouvernement qui est février et on a même le MEDEF qui est en train de se préparer à se mobiliser le 25 septembre.
02:19Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse dire qu'on ne soit pas fort et que la pression ne soit pas présente dans ce pays.
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