00:00En tout cas, vous nous avez appelé pour parler de la situation politique du moment et après cet intermède pour avoir des informations sur votre situation personnelle.
00:09Quelle est votre analyse du moment et de Radio France, du sujet dont on parle ?
00:13Moi j'ai le sentiment effectivement que le service public est partisan, je le dis tel que je le pense,
00:19et j'étaye mon argument en parlant notamment de cette pétition dont on ne parle pas sur France Inter.
00:26Et puis je pourrais citer de nombreux exemples. Est-ce que vous avez ce sentiment ?
00:30Mais vous êtes partisan aussi, et pareil, en parallèle, début d'émission, vous vous êtes bien fait plaisir, vous vous êtes bien lâché,
00:37vous avez sorti des noms, vous avez taclé les gens, vous vous êtes bien fait plaisir.
00:40Mais moi je ne suis pas service public. En fait c'est ça la dit.
00:43Mais c'est pas la question, ça vous sert à quoi donner le nom, le prénom du journaliste, machin, que dans les particaires du vin.
00:51Mais dans les particaires du vin, à limite, vous êtes foutu de sa gueule quoi.
00:55Il se trouve que cette dame, c'est une information que je donne aux téléspectateurs, alors vous avez raison.
01:01Il y a peut-être une pointe d'ironie.
01:03Exactement, elle a raison, Sarah, j'ironise, mais j'ai le droit d'ironiser, moi je ne suis pas...
01:08Non, vous n'avez pas ironisé, vous êtes quand même bien foutu de sa gueule.
01:10On appelle un chat un chat, désolé.
01:17Alors Philippe, je suis d'accord avec vous, je me suis fait un peu plaisir, ça arrive, quand tu es au micro, tu te fais un peu plaisir.
01:25Mais ce n'est pas le sujet.
01:26Le sujet, si vous me dites que, d'abord, l'objectivité n'existe pas, c'est une tarte à la crème.
01:32À partir du moment où on choisit un sujet plutôt qu'un autre, c'est déjà un choix subjectif.
01:36Nous sommes d'accord.
01:36Mais moi, je ne suis pas service public, c'est que le service public est soumis à une forme de neutralité, et en tout cas un pluralisme.
01:45Vous n'êtes pas service public.
01:46Alors deux, le pluralisme, vous oubliez, parce que franchement, alors je vous dis un truc, je ne regarde pas ces news, mais le peu que j'ai regardé, les contradicteurs, je ne revois pas énormément.
01:56Et je me rappelle une fois d'une scène où il y avait, ça devait être une écologiste, d'accord, qui parlait réchauffement climatique, machin.
02:06Vous avez fait votre climato-sceptique, en limite, en la rabaissant devant tout le monde.
02:12Philippe, je vais vous dire ce jour-là, je me souviens très bien de cette interview, j'étais pas très bon, et vous avez raison.
02:18Ça arrive parfois.
02:18Vous l'avez rabaissé.
02:19Je ne sais pas si je l'ai rabaissé, mais souvent, j'ai eu l'occasion de le dire, c'était pas une bonne interview.
02:26Parce que parfois, on ne trouve pas les mots justes, ou on ne prend pas ça avec assez de distance.
02:33Juste parce que vous faites passer vos opinions personnelles avant.
02:37Mais mon problème, d'abord, de temps en temps, tu es aussi dans un rôle de provocateur, parce que tu joues l'avocat du diable, comme on dit, pour faire réagir l'interlocuteur.
02:48Mais laissons cela.
02:49Le problème, ce n'est pas moi.
02:51Moi, je ne suis pas payé par le service public.
02:52Alors que M. Mellet...
02:54Mais bien, si c'est votre chaîne CNews, si c'est votre chaîne CNews, Europe 1, c'est Bolloré qu'on paye.
02:59Bolloré, on connaît quand même sa ligne éditorialiste.
03:01Bolloré, c'est quand même lui qui a mis le pied à l'étrier à Zemmour.
03:05Bolloré a participé à financer la campagne à Zemmour.
03:07D'abord, on dit M. Bolloré, si vous le voulez.
03:13Mais ce que je veux dire, d'abord, ce que vous dites n'est pas juste.
03:16C'est-à-dire que tu donnes la parole sur la chaîne CNews.
03:21Qu'est-ce qui est intéressant ?
03:21C'est d'abord de porter une parole contradictoire.
03:24Et surtout, de parfois...
03:26Mais vous avez tort, j'ai André Valigny avec moi en permanence.
03:30Donc, ce n'est pas vrai ce que vous dites.
03:32Il y a une parole contradictoire qui est mise en place.
03:34Je vous signale que j'invite beaucoup de gens
03:36et que ces gens ne veulent pas venir parce qu'ils ne veulent pas débattre.
03:39Moi, je vous l'ai dit plus d'une fois.
03:40Déjà sur la radio précédente sur laquelle vous êtes.
03:43Vous m'invitez, je viens, il n'y a aucun problème.
03:44Oui, mais vous, vous n'êtes pas institutionnel.
03:46Par exemple, Jean-Luc Mélenchon, il n'a pas envie de débattre avec Éric Nolo.
03:50Donc, il ne vient pas sur notre chaîne.
03:51Ce n'est pas la question d'avoir un politique.
03:53C'est aussi la question d'avoir quelqu'un qui est opposé à vos idées
03:56et qui l'argumente en débattant.
03:58Je vous répète, tous les gens que nous invitons,
04:00par exemple Éric Dupond-Moretti, pendant 5 ans, il n'est pas venu.
04:03Vos chroniqueurs ne sont pas politiques.
04:05Bon, vous n'entendez pas ce que je dis.
04:07Bon, Éric Dupond-Moretti, pendant 5 ans, il n'est pas venu.
04:09Donc, vous, vous trouvez, est-ce que vous trouvez que France Inter,
04:12et ce sera ma dernière question,
04:14est-ce que vous trouvez que France Inter assure sa neutralité et le pluralisme, c'est tout ?
04:18Je n'écoute pas.
04:19Après, oui, tout le monde sait que plus ou moins...
04:21Mais vous écoutez quoi dans le camion ?
04:25Je ne sais pas, tout le monde sait plus ou moins que, voilà,
04:27la ligne éditorialiste, France Inter, elle est plus de gauche que de droite.
04:30Mais si on le sait, sauf que c'est du...
04:33Ça ne vous gêne pas que vos impôts payent une chaîne partisane ?
04:40Eh bien, franchement, vous savez quoi ?
04:41Ça fait moins chier de payer pour une chaîne de gauche
04:46que pour une chaîne d'extrême droite.
04:48D'accord.
04:49Bon, je ne sais pas à quelle chaîne vous faites allusion.
04:51En revanche, qu'est-ce que vous écoutez dans la voiture ?
04:54Et on a eu le débat déjà, parce que...
04:55Qu'est-ce que vous écoutez ?
04:56Quand on s'est eu la dernière fois au téléphone qu'il y avait une manifestation
05:00anti-CNews, machin,
05:03vous étiez offusqués,
05:05mais reconnaissez-le.
05:07Quand j'ai encore vu des images pendant les manifestations,
05:09vous avez voulu parler à des jeunes...
05:12Attendez, laissez-moi terminer.
05:13Vous avez voulu parler à des jeunes
05:14qui étaient mineurs,
05:16donc sans autorisation parentale, quoi que ce soit.
05:18D'accord ?
05:19Vous avez voulu leur parler,
05:20et eux-mêmes vous ont traité de fachos.
05:21Eh bien, c'est vous dire le vocabulaire qu'ils ont.
05:24Bon, qu'est-ce que vous écoutez dans la radio
05:27quand vous roulez sur les routes d'Europe et de France ?
05:30J'écoute la radio sur laquelle je vous écoutais avant.
05:34D'accord.
05:35Bon.
05:36Merci de cette dé...
05:38Et encore, pas toute la journée,
05:43principalement le soir pour les grosses têtes,
05:44sinon en général...
05:45Non, les grosses têtes, c'est en ce moment.
05:47Donc les grosses têtes, c'est nous.
05:48Maintenant, on change.
05:49Bon, merci en tout cas,
05:50parce que merci,
05:51et puis merci de répondre à un comptant de franchise et de naturel.
05:54C'est ça qui est bien,
05:55évidemment, d'échanger,
05:58autrement ça n'a pas de sens.
05:59Vous voyez, Philippe montre
06:03qu'il n'y a pas de censure sur cette radio,
06:06puisque précisément,
06:08vous avez entendu une parole libre s'exprimer.
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