00:00Jusqu'à 10h et sur CNews jusqu'à 10h30 d'automne, évidemment, par le temps, pas encore par le calendrier.
00:08De quoi parle-t-on ? Dans les dîners en ville, dans les allées du pouvoir, dans les rédactions,
00:14comme dans les écoles de journalisme, de CNews, d'Europe 1, du journal du dimanche, du JD News, c'est une obsession.
00:25Il existe des milliers de médias en France, des centaines de journaux, des dizaines de radios ou de télévisions.
00:32Il a fallu le succès d'une chaîne, une seule, une déflagration dans le paysage médiatique pour mettre par terre le système.
00:42Comment ? Des journalistes qui appellent un chat un chat, qui ne masquent rien de la réalité du pays,
00:49qui rapportent les faits et ne mettent pas la poussière sous le tapis quand il s'agit d'examiner les causes.
00:54Mais vous n'y pensez pas, jeune homme ? La vérité n'est jamais simple à dire, sinon tout le monde la dirait.
01:00Panurge est le saint patron des journalistes. Panurge et Ponce Pilate, unis dans le mouvement et dans la lâcheté parmi les porte-paroles du cercle de la raison.
01:10Ce week-end, offensive tous azimuts, contre ce que les bien-pensants n'aiment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante.
01:19Dans le Parisien, Vincent Mellet, apparatchik du service public.
01:25Vincent Mellet, qui avouait en 2015 au journal Libération avoir toujours voté socialiste ou écologiste, militant de la cause.
01:33Vincent Mellet déclare, je cite,
01:35Nous sommes ses pires adversaires. Nous, CNews, ce sont nos pires adversaires.
01:43Entretien lunaire d'un dirigeant aux abois qui persénaire un représentant du service public qui attaque son concurrent direct en disant
01:53Ce sont nos pires adversaires quand je vous dis que ces gens deviennent fous.
01:59Pour M. Mellet, le pire n'est pas la situation internationale.
02:02Le pire n'est pas le quotidien des français.
02:04Le pire n'est pas l'insécurité, le chômage, la dette.
02:07Le pire, c'est nous. CNews !
02:09M. Mellet parle d'un oligopole hostile pour une seule télévision, une seule radio et deux hebdomadaires.
02:17Je rappelle que Radio France, ce sont sept antennes de radio et cinq chaînes de télévision.
02:24L'oligopole, c'est Radio France.
02:27Dans le même temps, Emmanuel Gregoire, candidat à la mairie de Paris, écrit une tribune dans Le Monde pour évoquer l'hypothèse d'un rachat du journal Le Parisien par Vincent Bolloré
02:36qui impliquerait, selon Gregoire, la surexposition identitaire et sécuritaire et une fin de l'information au profit des opinions.
02:45Il faut dire à tous ces gens que c'est le public qui choisit, c'est le public qui décide, c'est le public qui comprend.
02:53Le public, ces gens le méprisent, c'est le public qui fait le succès de CNews.
02:59Mais au fond, tous ces intolérants, ces sectaires, ces doctrinaires ne veulent qu'une seule ligne.
03:05Ils imposent leur récit de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques jusqu'à invisibiliser la pétition lancée par Philippe De Villiers sur le sujet de l'immigration.
03:16Sur France Inter, pas un mot, pas un mot, quand près d'un million de personnes ont signé.
03:22Et quand le peuple gronde, il pense, comme Bertolt Brecht, quand il disait
03:28« Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »
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