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00:00L'Europe 1 Soir Weekend, 19h, 21h, Stéphanie Demurue.
00:05J'accueille mes débatteurs de la première, on était déjà en débat sur ce studio, Jules Thores,
00:11bonsoir Stéphanie, bonsoir Jules Thores, éditorialiste et chef de service au JDD.
00:17Gilles Boutin, journaliste économie au Figaro, bonsoir Gilles Boutin, c'est important que vous soyez avec nous ce soir,
00:23parce qu'on a pas mal parlé économie, vous avez vu les patrons se rebiffent.
00:27Moi je ne connais rien à l'économie, donc ce sera parfait.
00:29C'est vrai, on a dû compenser avec Gilles Boutin.
00:33Alors, comment accueillez-vous la nomination de Sébastien Lecornu ?
00:36On a suivi hier les premiers pas du Premier Ministre, visite sur le terrain, saunée Loire, interview dans la presse régionale.
00:44Alors c'est vrai que ça dépend un petit peu de où on se place, dans quelle partie on est.
00:51On va voir ça avec Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP, auteur de Parlons-nous la même langue.
00:56Bonsoir Frédéric Dhabi.
00:58Bonsoir Stéphanie, bonsoir à tous.
01:00Alors à la question que vous avez posée justement aux Français, comment accueillez-vous Sébastien Lecornu ?
01:06C'est vrai qu'on ne parle pas la même langue manifestement.
01:09Qu'est-ce que ça donne ? Que peut-on retenir de l'enseignement de cette étude Frédéric ?
01:14Alors cette étude, ce n'est pas n'importe quelle étude, je l'ai dit devant mon ami Jules Torres, c'est le baromètre, il faut être obligé d'aider, le plus ancien baromètre de la 5ème République.
01:21Et c'est plutôt un accueil, je dirais, défiant, mais qui n'est pas catastrophique et qui s'explique par le contexte, j'ai envie de dire, exogène à Sébastien Lecornu.
01:30Il obtient 38% de satisfaits, donc c'est une majorité de personnes mécontentes de lui.
01:36Il fait mieux que François Bayrou, qui avait commencé son bail avec seulement 34%.
01:41Il fait mieux que beaucoup d'anciens locataires de Matignon par rapport auxquels les Français ne se prononçaient pas.
01:46Mais c'est vrai que clairement, on lui reproche directement sa proximité avec Emmanuel Macron, qui est une sorte de midas qui transforme en plomb tout ce qu'il touche.
01:56Mais il y a quand même, et le papier du GD le montrait bien, des éléments plutôt positifs.
02:02On le juge crédible, on le juge rassurant, on le juge solide.
02:05C'est quelqu'un d'expérimenté, qui a passé 3 ans au ministère des Armées, qui est un endroit où on ne sent pas le déclin du pays.
02:11Il incarne aussi parce qu'il a eu une présence médiatique plutôt modeste ces dernières années.
02:18Les Français ne le connaissent pas bien ?
02:20Oui, ils le connaissent quand même, mais c'est quand même quelqu'un qui incarne une forme de mystère.
02:26Une forme de renouvellement.
02:27En tout cas, dans les premiers pas, c'est clairement l'anti-Bayrou que les Français ont fini par ne plus supporter du tout.
02:34Jules Torres.
02:35C'est vrai qu'on voit, et d'ailleurs les premiers mots qu'il a utilisés lors de la passation de pouvoir, c'est humilité et sobriété.
02:41C'est un petit peu ce qu'on a vu hier lors de son déplacement en Saône-et-Loire.
02:44Et c'est un peu ce qu'on ressent aussi dans les premières propositions, quand il renonce directement à la suppression des jours fériés.
02:53C'est évidemment un rappel à ce qu'il nous disait mercredi en parlant de rupture, en regardant François Bayrou et en lui disant qu'il allait faire des ruptures.
02:59Ça, c'est la première des choses.
03:00Et ensuite, moi, je trouve deux éléments extrêmement importants.
03:03Qu'il aille directement sur les agences de l'État, qui est un sujet majeur pour les Français dans la réduction des dépenses publiques.
03:09C'est intéressant. Et qu'il aille aussi sur le train de vie des anciens premiers ministres, des anciens présidents, qui ont des privilèges à vie.
03:15Ça, c'est intéressant. Je ne sais pas ce qu'en pense Frédéric Dhabi.
03:18Ça montre que ça peut marquer les points chez les Français au départ, qui sont plutôt défiants, et qu'ils le prennent justement pour quelqu'un qui est là depuis 8 ans et qui a causé l'aggravation des dépenses publiques.
03:27Frédéric Dhabi.
03:28Oui, je partage ce que Jules Terès vient de dire. C'est vrai que les Français sont prêts à faire des efforts, mais ils veulent que l'État fasse des efforts en premier.
03:34Ils attendent une sorte de réciprocité et de bonne répartition des efforts.
03:37Il y a un autre thème qu'il a abordé, qui est vraiment majeur pour les Français, c'est le premier sujet de préoccupation, c'est la santé.
03:44Et quand on parle de la santé aux Français, ils comprennent l'accès aux soins, ou la situation, pour le dire d'une manière un peu brutale, et mauvaise aussi bien en métropole qu'en zone rurale.
03:54La fable sur laquelle tout va bien en métropole en matière d'accès aux soins, elle est trouvée rapidement dans une métropole, un dermato ou un ophtalmologue.
04:01On voit très bien qu'il touche au sujet qui concerne les Français, alors que, c'est pour ça que j'ai parlé d'Anti Bayrou,
04:07François Bayrou apparaissait complètement déconnecté, même s'il a mis le doigt sur la dette, qui aussi s'inscrit comme une vraie préoccupation pour les Français.
04:16C'est les premiers pas plutôt réussis, mais il reste cet écosystème très compliqué, à savoir l'absence de majorité absolue,
04:23et l'équation impossible de satisfaire le PS sans mécontenter LR, de donner des gages au socle commun, sans se couper de la gauche,
04:32et éviter cette terrible, pour lui, motion de censure.
04:35Et c'est vrai que ce que vous nous décrivez là, c'est encore plus le cas aujourd'hui.
04:40On a vu Marine Le Pen à Bordeaux aujourd'hui nous dire que, de toute manière, Sébastien Lecornu serait censuré dans quelques semaines.
04:46On entend même, et c'est très rare, on en parlera longuement tout à l'heure avec mes débatteurs,
04:50les patrons qui menacent de se mobiliser si on augmentait les impôts,
04:54alors que Sébastien Lecornu n'a pas exclu, justement, la possibilité de mettre en place cette fameuse taxe Zuckman.
05:00Il y a là un grand écart et une ligne de crête qu'il va falloir résorber.
05:07Oui, oui, je partage complètement ce point de vue.
05:11C'est l'équation impossible, en tout cas, qu'a connu Michel Barnier, qu'a connu François Bayrou,
05:15celle du 7 juillet, avec trois blocs à peu près équivalents à 30-40 députés prêts.
05:21Mais Sébastien Lecornu, contrairement à François Bayrou qui disait pouvoir compter sur les Français,
05:26les Français l'ont suivi sur les constats mais ont complètement regretté son plan,
05:30il pourrait compter sur une forme de lassitude des Français qui veulent que le politique redevienne normal,
05:36cesse de dysfonctionner, c'est-à-dire que Sébastien Lecornu ait des majorités pour changer la vie,
05:42pour transformer la vie des concitoyens.
05:44Alors, les mesures symboliques qui ont été prises vont être notées,
05:47mais clairement, les Français attendent la fin de cette période un peu étrange,
05:54où rien ne fonctionne comme prévu.
05:56C'est ce qui explique que les Français, je suis dit, souhaitent une dissolution à une forme de majorité.
06:00Excusez-moi.
06:00Justement, non mais je vous en prie, c'était une de mes questions.
06:03Vous m'offriez la transition toute trouvée.
06:05Est-ce que la version qu'on peut avoir pour un proche filament d'Emmanuel Macron,
06:11est-ce que le fait de vouloir de la stabilité, d'ailleurs pour l'économie, pour que ça aille mieux,
06:18l'emporte finalement auprès des Français, d'après ce que vous voyez dans vos études ?
06:23Oui, c'est vrai que dans ce sondage, on voit aussi une cote de popularité au plus bas pour Emmanuel Macron,
06:2819% moins 5 points.
06:30C'est le pire président en termes d'impopularité depuis François Hollande en 2013-2014,
06:36dans les indices IFOP JDD.
06:38Mais ça n'empêche pas que les Français veulent cette forme de stabilité.
06:42Ils vont attendre.
06:42Pour l'instant, la critique majeure associée à Sébastien Lecornu,
06:47il est issu du camp présidentiel, c'est un proche du Président,
06:50donc le Président ne tient pas compte du mécontentement des Français,
06:55et la faible popularité du Président peut se répercuter sur celle du nouveau Premier ministre.
06:59Pour autant, les Français vont voir si Sébastien Lecornu,
07:03on a cité dans le papier avec Antonin André,
07:06Laurent Fabius qui avait réussi,
07:07qui apparaissait en 1984, il y a plus de 40 ans,
07:10comme l'homme de François Mitterrand, à se déscotcher,
07:14à créer des marges d'autonomie,
07:15pour que les Français voient Sébastien Lecornu
07:17de manière dissociée avec Emmanuel Macron,
07:19et pas comme on l'a vu dans notre enquête qualitative pour le JDD,
07:22comme le clone, la marionnette,
07:25Macron de bis, qui n'aura pas d'autonomie.
07:27C'est aussi un vrai défi pour le nouveau Premier ministre.
07:30Gilles Boutin.
07:31Bonsoir Frédéric Dhabi.
07:32Je me posais deux questions connexes.
07:35La principale, quel est le niveau de conscience
07:38de l'urgence budgétaire parmi les Français ?
07:42C'est-à-dire, est-ce qu'une majorité de Français
07:45pense que nous sommes dans une situation
07:48qui commence à être critique,
07:49ou alors le déni est puissant ?
07:52Et deuxième question,
07:53est-ce que le travail de François Bayrou,
07:57qui a pris son bâton de pèlerin
07:58pour éveiller les consciences justement
08:00sur la question de la dette,
08:01a-t-il eu un effet entre juin dernier et maintenant ?
08:07Alors, clairement, la prise de conscience
08:10sur la dette est réelle.
08:11Je ne parlerai pas de déni loin de là.
08:14Dans notre enquête annuelle
08:14sur les priorités des Français,
08:16il faut fiduciale.
08:17Désormais, la réduction de la dette publique
08:18est dans le top 6 ou dans le top 7
08:20des préoccupations des Français.
08:22J'avais été aussi marqué par le fait
08:24qu'un quart des Français,
08:26dans une question ouverte,
08:27on ne suggérait pas la moindre réponse.
08:29Un quart, c'est une minorité,
08:30mais ça y avait beaucoup de monde,
08:31savaient spontanément que le premier budget de l'État,
08:34c'était les intérêts de la dette.
08:36Quelque chose qui apparaissait avant
08:37très technique.
08:39Bien sûr, je pense que le quoi qu'il en coûte,
08:40c'est terminé.
08:41Il y a une prise de conscience.
08:42Maintenant, entre la prise de conscience
08:44et les efforts à faire,
08:46il y a un gap, si je puis dire,
08:48surtout que les Français
08:49attendent sur les efforts
08:50de la pédagogie,
08:52de la justice.
08:53C'est ça qui a fait très mal
08:54à François Bayron.
08:55L'enquête IFOP LCI
08:56le montrait très bien
08:57au lendemain du 15 juillet.
08:59Les Français l'avaient trouvé courageux,
09:00l'avaient trouvé juste
09:01sur les constats,
09:02mais très injuste sur les mesures,
09:04la fixation sur les deux jours fériés,
09:06et avec, surtout,
09:08c'est quelque chose
09:08qui est très hexagonal,
09:10on est prêt à faire des efforts,
09:12mais ces efforts doivent être
09:13bien répartis.
09:14D'où cette focalisation,
09:15notamment sur les plus hauts revenus,
09:16voire sur les entreprises.
09:17Et le coût de semence
09:18du patron du MEDEF
09:19était très juste
09:20de ce point de vue-là,
09:22parce que l'opinion
09:22suit plutôt les entreprises.
09:24Et justement,
09:25sur les impôts,
09:26a-t-on d'autres informations
09:27sur l'opinion publique ?
09:29Comment se positionnent
09:30les Français
09:30sur cette question ?
09:32Est-ce qu'on identifie
09:33une volonté
09:33d'aller chercher l'argent
09:34chez les riches,
09:35chez les entreprises également,
09:38ou est-ce,
09:39au contraire,
09:40ou est-ce qu'il y a aussi
09:41une conscience
09:41de l'importance
09:42de préserver l'outil productif ?
09:44Quel est le tableau
09:45à ce niveau-là ?
09:45Alors, là aussi,
09:47il y a une sorte
09:47de dissociation.
09:50D'un côté,
09:51clairement,
09:52faire payer
09:52ces ultra-riches,
09:54faire payer
09:54les 1800 foyers,
09:56etc.
09:57C'est absolument majoritaire
09:59pour ne pas dire écrasant.
10:00On a publié une enquête
10:01avec vos confrères
10:02de l'Humanité
10:03vendredi
10:03qui s'appelle
10:04Les raisons de la colère,
10:05que ce soit la taxe
10:06aux Juxmanes,
10:07d'imposer
10:07les plus hauts patrimoines,
10:08l'idée qu'il y a
10:10une mauvaise contribution
10:11à tort ou à raison,
10:12c'est la perception
10:13des Français,
10:14est massivement installée
10:15dans toutes les familles
10:16politiques.
10:17Mais là,
10:17où il y a vraiment
10:18une rupture
10:19avec le passé,
10:21où c'était,
10:21par exemple,
10:22quand François Hollande,
10:23en 2012,
10:24présente son choc fiscal
10:25avec 20 milliards de plus
10:27sur les entreprises,
10:28les Français ne sont pas,
10:29si je puis dire,
10:30enclin à toucher
10:32l'appareil productif,
10:33à faire payer
10:34les entreprises,
10:34parce que maintenant,
10:35il y a une vision
10:35de l'entreprise
10:36qui a changé
10:37du tout au tout.
10:38On voit plus,
10:39quand on dit entreprise,
10:40la TPE,
10:4194% du tissu français,
10:43la PME,
10:44que le grand groupe
10:45qui peut être toujours
10:46un petit peu repoussoir.
10:47Là, il y a une véritable
10:47révolution culturelle.
10:49C'est pour ça
10:49que la prise de parole
10:50du patron du MEDEF
10:51dans le Parisien ce matin
10:52visait plutôt juste
10:53parce qu'il peut y avoir,
10:55et ça peut être
10:55vous étonner ici
10:56dans votre studio,
10:58un soutien de l'opinion
10:59à une mobilisation patronale.
11:01Oui, effectivement.
11:03Jules Thores,
11:04on comprend la lumière
11:05de ce que vient
11:05de nous expliquer Frédéric Dhabi,
11:06pourquoi peut-être
11:07autant de responsables politiques
11:09commencent à pencher,
11:11finalement,
11:12ils bougent leur ligne
11:13clairement
11:13en faveur de cette taxe urbaine.
11:15Ils sont tous en train
11:16de bouger.
11:16Sauf Bruno Retaille
11:17qui a encore réexprimé
11:18son refus aujourd'hui.
11:19Oui, son refus,
11:20mais de toute manière,
11:21je pense que les LR
11:22seront obligés d'avaler
11:23une couleuvre
11:23aussi grosse que celle
11:24d'une taxation sur le revenu,
11:26même si ce n'est pas
11:26la taxe Zucman.
11:27Mais moi,
11:28j'ai une question,
11:28Frédéric Dhabi,
11:29dans l'interview
11:29du Premier ministre
11:31à la presse quotidienne régionale,
11:32on a un peu le sentiment
11:33qu'il dit,
11:35Sébastien Lecornu,
11:36que finalement,
11:36c'est un plus important
11:37pour sauver la dette,
11:38pour résorber la dette,
11:39la stabilité gouvernementale
11:41et politique
11:42que, finalement,
11:43les coupes budgétaires
11:44dans un premier temps.
11:45Donc, la question,
11:46c'est est-ce qu'il peut durer
11:47ce Premier ministre,
11:47Frédéric Dhabi ?
11:48La question en mille euros.
11:50Oui, c'est vraiment,
11:51elle vaut au moins ça,
11:53cher Julien Torres.
11:54Non, est-ce qu'il peut durer ?
11:55On va se parler très très...
11:57Franchement,
11:57si l'ensemble de la gauche
11:58et le Rassemblement national,
12:01vous le savez par cœur,
12:02baissent le pouce,
12:04c'est terminé.
12:05Maintenant,
12:05est-ce qu'il n'y a pas,
12:06du côté du PS,
12:06la volonté de se descotcher
12:08de LFI,
12:09qui, le moins qu'on puisse dire
12:10quand on regarde
12:11les élections partielles,
12:13devient une sorte
12:13de repoussoir électoral,
12:16avec un Jean-Luc Mélenchon
12:17qui fait de plus en plus peur
12:18à une majorité très forte
12:20de Français,
12:20même s'il garde son socle.
12:22C'est le pari principal.
12:23Je pense que tout se joue,
12:24s'agissant de Sébastien Lecornu,
12:26dans sa capacité
12:27à parler aux partenaires sociaux
12:28et surtout
12:29à ses 65-66 députés socialistes
12:33qui, aussi,
12:34ils ont en tête
12:34des élections municipales
12:35qui approchent.
12:37Et donc,
12:37est-ce que créer un coin,
12:39une division à gauche
12:40peut-être profitable ?
12:41De ce point de vue-là,
12:42le calendrier électoral
12:43ne profite pas à Sébastien Lecornu,
12:45mais l'axe,
12:46il est extrêmement clair,
12:48c'est du côté du PS
12:49et de la gauche républicaine
12:50qui a une marge de manœuvre
12:51pour essayer de se sauver
12:53et de faire voter son budget
12:54qui sera sans doute
12:55pas aussi dur
12:56et aussi une potion amère
12:57que les 44 milliards
12:59de François Bayron.
12:59Et les quelques semaines,
13:00le prochain mois,
13:01peut-être même,
13:02non,
13:02quelques semaines,
13:03nous le dirons.
13:04Merci Frédéric Dhabi,
13:05directeur général IFOP,
13:06auteur de
13:06Parlons-nous la même langue
13:07aux éditions de l'aube
13:09et puis on continuera
13:09de parler, justement,
13:12de cette taxation
13:12des plus hauts revenus
13:13parce que c'est vrai
13:14que c'était assez étonnant
13:15cette interview
13:15de Patrick Martin,
13:16président du MEDEF
13:17qui met donc en garde
13:18le gouvernement
13:19contre une mobilisation
13:21si les impôts
13:22des entreprises
13:23devaient augmenter.
13:24On se retrouve
13:25dans quelques instants
13:25sur Europe 1.
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