Une journée de mobilisation est prévue le 18 septembre à l'appel des syndicats. Selon une source policière à BFMTV, elle devrait être plus suivie et "moins politisée à gauche". Partout en France, plusieurs syndicalistes ont déjà continué à se mobiliser avant le 18 septembre.
00:00– Oui, ce ras-le-bol sur le travail qui ne paie plus, il est présent ici bien sûr à Charleville-Mézières et depuis longtemps,
00:08on n'est pas en train de parler là de quelque chose de totalement nouveau, soyons honnêtes, ça progresse, c'est encore plus dur aujourd'hui,
00:18mais je crois que ça fait maintenant quelques décennies qu'on est dans une logique où on prélève davantage chaque année
00:25sur les gens qui travaillent, sur les salaires à la fois avec les cotisations payées par les employeurs et par les salariés et puis aussi ensuite en impôts.
00:35Et donc c'est ce cumul des deux qui aujourd'hui fait que le travail ne paie plus et un pays qui ne récompense pas,
00:41ne rémunère pas correctement, ceux qui se lèvent le matin, paillent effectivement et parfois très durs,
00:47c'est je crois un pays qui est sur la mauvaise voie économique.
00:49Donc il y a vraiment, aujourd'hui, il faut entendre ce ras-le-bol d'abord parce que socialement il s'exprime
00:55et parce que je pense que c'est aussi un symptôme d'un pays qui prélève trop, qui taxe beaucoup trop ses forces productives.
01:04Ce qui est intéressant, c'est qu'on a l'impression que ce qu'on entendait à Gardanne, on pourrait l'entendre chez vous,
01:07on pourrait l'entendre aussi à Morlaix, à Cahors, à Fijac, à Rouen, toutes ces villes.
01:12Est-ce qu'on n'a pas un peu dit mercredi que ce mouvement faisait pchit selon vous, Boris Ravignon ?
01:16Parce que c'est un mot qu'on a beaucoup vu.
01:17Alors, on pourrait, si on regardait effectivement les chiffres de la mobilisation à Charleville-Mézières, dire cela.
01:23On a eu une centaine de personnes, ce qui, honnêtement, pour une ville comme la nôtre,
01:28chef lieu de département, est assez faible.
01:31On a, nous, la particularité d'avoir des syndicats qui se sont vraiment polarisés sur la journée du 18.
01:36Donc il faudra, je crois, pour voir s'il y a encore le ras-le-bol dont on parlait tout à l'heure et qui est tout à fait réel,
01:42il va s'exprimer dans un moment donné ou un autre, dans des manifestations,
01:46il faudrait, je pense, avoir la prudence de regarder ce qu'elle sera la mobilisation du 18,
01:51parce que je crois que les syndicats ardennais, qui ont conservé nombreux adhérents et une capacité de mobilisation,
01:56eh bien, pourraient le 18 faire beaucoup plus en termes de démonstration de manifestations.
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