00:00La politique, Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre, tente d'avancer dans l'ombre de la censure.
00:06A droite, Marine Le Pen l'a dit hier soir sur TF1, c'est la rupture, comme l'a promis le nouveau Premier ministre lors de sa passation de pouvoir,
00:13ou la censure. La France insoumise de son côté a prévenu, s'il ne demande pas de vote de confiance, elle déposera une motion de censure.
00:20Sébastien Lecornu n'a donc pas le choix, Alexis Delafontaine, il faut négocier avec les oppositions, et notamment avec le Parti Socialiste.
00:26Quelle est la position du parti à la rose, Alexis ?
00:29Eh bien, le Parti Socialiste écarte déjà toute possibilité de participer à un gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:34Aucun député ne franchira le rubicon, assure un poids lourd du groupe parlementaire.
00:39Mais Olivier Faure reste ouvert à la discussion pour aboutir à un accord de non-censure.
00:43En revanche, il demande plusieurs concessions, notamment sur la méthode.
00:46Eh bien, je lui demande de renoncer au 49.3, évidemment, parce que ce serait là une démonstration que la méthode change.
00:52Sur le fond également, deux mesures s'installent comme des lignes rouges pour le Parti Socialiste.
00:56La première reste la suspension immédiate de la réforme des retraites, c'est-à-dire un départ à taux plein à 63 ans et non 64 ans.
01:04La deuxième, c'est la taxe Zuckmann, le cheval de bataille d'Olivier Faure,
01:08car c'est une mesure symbolique qui pousserait la France insoumise à reconnaître une victoire aux socialistes.
01:13Alexis Delafontaine du service politique d'Europe 1.
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