- il y a 6 semaines
L'invité du jour avec Nadège Risse, présidente de la CPME Moselle - Moselle Info du jeudi 11 septembre
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00:00Et on continue ensemble dans Moselle Info, voici ce qu'il faut retenir.
00:09La commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs a présenté son rapport aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
00:16Selon eux, c'est, je cite, un réseau hors de contrôle à l'assaut de la jeunesse.
00:2043 recommandations composent les conclusions des députés, dont l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.
00:26La rentrée vaut aussi pour les lieux culturels Le Carreau, la scène nationale de Forbach et de l'Est.
00:32Moselland vient de dévoiler sa programmation de la nouvelle saison, placée sous le signe de la diversité.
00:37Théâtre, danse, musique, un menu copieux qui devrait séduire tous les publics.
00:42Depuis 1800, la famille de Marlène Bidon à Monren est dans l'agriculture.
00:46En 2023, elle crée sa marque de yaourts bio, Hirondelle au naturel.
00:50Reportage à retrouver sur notre site internet moselle.tv.
00:54Le ciel sera encore bien chargé demain matin, mais quelques percées de soleil viendront illuminer la journée.
00:59L'après-midi sera plus agréable, idéal pour tomber la petite veste avec 17 à 20 degrés au thermomètre.
01:06Ils sont plus de 31 000 à avoir perdu leur emploi au premier semestre 2025.
01:11Doit-on s'inquiéter pour les chefs d'entreprise ?
01:13Répond ce soir avec la présidente de la CPME Moselle, la Confédération des petites et moyennes entreprises.
01:20Bonsoir Nadéjéris.
01:21Bonsoir, merci pour votre invitation.
01:23Vous avez récemment publié un communiqué visant à interpeller les élus sur l'urgence de la situation.
01:29Quel est déjà le constat que l'on fait sur la perte d'activité des chefs d'entreprise ?
01:34Alors, en effet, on a écrit le 27 août aux parlementaires de la Moselle.
01:39Ils sont au nombre de 15, puisque 10 députés et 5 sénateurs.
01:43On a écrit pour interpeller sur ce chaos politique, puisque cette rentrée était annoncée assez chaotique.
01:51Et ce chiffre de 170 chefs d'entreprise par jour au premier semestre 2025 qui perdent leur emploi,
02:02ce n'est pas des chiffres comme ça.
02:04On en parle peu.
02:06Ce sont des chefs d'entreprise, mais ce sont également des collaborateurs.
02:10Ce sont des familles.
02:10Et là, ces PME représentent, défendent et représentent les entreprises qui sont des petites et moyennes entreprises,
02:18souvent des chefs d'entreprise qui investissent leur patrimoine, leurs avoirs, et qui ne délocalisent pas.
02:25Donc, c'est toute une perte de savoir sur notre territoire.
02:29Vous insistez sur une crise silencieuse.
02:31Pourquoi ce phénomène reste-t-il si peu visible dans le débat public ?
02:34Alors, en fait, on s'inquiète un peu parce que les TPE-PME représentent quand même 99% du tissu économique
02:42au niveau national et au niveau départemental également, au niveau régional aussi.
02:48Et malheureusement, on a l'impression qu'on n'est pas du tout entendus.
02:52Et là, maintenant, on interpelle parce qu'on a besoin de confiance.
02:56On a besoin de nous faire confiance.
02:58On a besoin de simplification.
03:00On a besoin d'exister.
03:02On a besoin que le travail qui est fait dans nos petites et moyennes entreprises,
03:08la valeur qui est créée par ce travail de ces chefs d'entreprise et de ces collaborateurs
03:12soit réellement vue et qu'on ait un véritable poids à la hauteur de ce qu'on représente.
03:19Avant d'évoquer vos revendications, quels sont les profils d'entrepreneurs
03:22les plus touchés par ces pertes d'emploi ?
03:26Alors, pour moitié, ce sont des commerçants.
03:28Ce sont essentiellement des gens dans le bâtiment.
03:31Donc, forcément, ça induit également d'autres problématiques puisque dans l'industrie, moi qui suis dans l'industrie,
03:40on a actuellement sur notre secteur de grosses difficultés avec l'automobile.
03:44On a Novasco, par exemple, où on a quand même un nombre important de salariés qui sont là en attente
03:52avec une entreprise qui risque de fermer.
03:55Et malheureusement, tout ça se passe un petit peu dans le silence.
04:00C'est vraiment... Et on dit qu'un emploi dans l'industrie, c'est cinq emplois.
04:05L'ACP Mimoselle formule donc quatre demandes précises aux élus.
04:09Pouvez-nous les détailler ?
04:11Alors, effectivement, on ne cesse de demander une politique économique claire qui soit stable et qui soit surtout lisible
04:19parce qu'on a besoin d'assurer l'avenir.
04:23C'est-à-dire que si on n'a pas une politique claire, on ne peut pas investir, on ne peut pas embaucher, on ne peut pas produire.
04:28Et il faut qu'on puisse produire.
04:30Donc ça, c'est vraiment le premier axe.
04:33Des dispositifs pour les aides des entreprises en difficulté.
04:37Mais à la limite, les chefs d'entreprise ne demandent pas d'aide.
04:40Ils voudraient vivre de leur travail.
04:41Ça, c'est le plus important.
04:43Et une simplification administrative, ça, c'est vraiment primordial pour les petites et moyennes entreprises
04:48puisqu'on n'est pas des grosses entreprises en miniature.
04:51On n'a pas les ressources humaines en interne pour s'occuper de tous ces dispositifs,
04:56toutes ces lois, toutes ces normes à mettre en place.
04:58Donc on demande depuis de nombreux mois maintenant à la CPME la mise en place de ce test PME
05:06qui permettrait aux nouvelles normes et nouvelles lois d'être vraiment mises en place
05:12dans les entreprises qui feront le test et qu'elles soient ou supprimées si ça ne fonctionne pas
05:17ou modifiées.
05:20Mais en tous les cas, qu'on ne nous impose pas des normes et des lois qui nous mettent à la traîne.
05:25Le courrier que vous avez adressé aux parlementaires a déjà suscité des retours ?
05:31Oui, on a eu beaucoup de retours parce qu'il faut quand même dire que nos parlementaires sont à l'écoute.
05:36Donc ça, c'est important puisque le dialogue entre les chefs d'entreprise et nous,
05:41les élus de la CPME, est de plus en plus amplifié grâce à ça.
05:47Donc les parlementaires sont à notre écoute.
05:49On a eu des retours.
05:50J'ai des rendez-vous, un premier demain, un autre rendez-vous semaine prochaine
05:54et d'autres qui sont en train de se caler parce qu'effectivement,
05:57on veut construire, co-construire ensemble une politique qui permettrait aux chefs d'entreprise
06:01de voir un petit peu plus de lumière.
06:05Concrètement, quelles pourraient être les conséquences si l'inaction politique
06:09venait à perdurer sur le long terme pour l'entrepreneuriat local au niveau Mosellan ?
06:15Alors, ça fait 18 mois que ça dure et on voit bien que ce n'est pas la solution.
06:20Donc on n'imagine même pas que ça perdure.
06:23Donc on sait très bien qu'on va être entendus.
06:25Enfin, on l'espère et en tous les cas, on mettra tous les moyens au sein de la CPME Moselle
06:29et puis nationale également pour qu'on soit entendus
06:33et que les TPE-PME puissent vivre de leur travail.
06:36Allez, un autre sujet pour conclure avec vous, Nadège Ries.
06:39Ce mercredi, la Cour de cassation a jugé que les salariés malades pendant leurs vacances
06:43pourront bien reporter ces jours de congés dont ils n'ont pas pu profiter.
06:47Alors, pour la Confédération des PME, non seulement c'est inacceptable,
06:50mais c'est en plus injuste.
06:52Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:54Je vais vous dire en une phrase, maintenant, ça suffit.
06:58La surenchère, ça suffit.
06:59On a parlé ces derniers mois de cette directive européenne sur les congés payés,
07:05enfin sur la maladie pendant les congés payés.
07:08Maintenant, on nous rajoute, donc ce n'est plus possible.
07:11Il faut qu'on travaille.
07:12En plus, on a un véritable problème avec un nombre croissant d'arrêts de maladie
07:17qui coûtent beaucoup d'argent pour nos entreprises,
07:19en particulier pour les petites entreprises
07:22où on n'a pas toujours les ressources non plus pour remplacer.
07:25Donc, c'est vraiment pénalisant et il faut que le gouvernement fasse quelque chose
07:29parce qu'en France, on a déjà quand même un droit social qui est très avantageux.
07:36On a également beaucoup plus de congés payés.
07:40Donc, si en plus, on rajoute la maladie, on ne va pas s'en sortir.
07:44Merci beaucoup, en tout cas, Nadé Jérisse, d'avoir partagé avec nous vos problématiques
07:48et les problématiques des chefs d'entreprise.
07:50Vous restez encore avec nous.
07:51Sans transition, la voiture est-elle devenue un produit de luxe ?
07:55Réponse de notre rubrique du jour.
08:02Nous parlions entreprise.
08:03À présent, nous allons nous intéresser à un secteur en particulier.
08:06L'Automobile avec vous, Elisa Vittich.
08:08Bonsoir.
08:09Bonsoir.
08:09Journaliste de notre rédaction avec cette question.
08:12Donc, la voiture est-elle un bien de luxe aujourd'hui ?
08:15Tout à fait.
08:16C'est la question que nous avons essayé de nous poser cette semaine.
08:18Depuis mardi, le salon de la mobilité bat son plein à Munich.
08:21On y retrouve des modèles électriques, hybrides ou classiques.
08:25Un temps fort pour nos voisins allemands.
08:26Et l'occasion pour nous de se poser la question si la voiture devient un produit de luxe.
08:30Un luxe dont on ne peut pas se passer.
08:33C'est la question qu'on vous a posée sur les trottoirs de Metz cette semaine.
08:37Avec tous les coups que ça peut demander, est-ce que c'est un luxe d'avoir une voiture aujourd'hui ?
08:42Un luxe peut-être pas parce qu'on est sur un parking, il est plein, il y a beaucoup de voitures.
08:47Donc en fait, une voiture c'est plus une nécessité.
08:50Un luxe si on habite en ville parce qu'il n'y a pas forcément de place où se garer.
08:54Maintenant, les transports en commun ne marchent pas forcément tout le temps non plus.
08:56Et une nécessité quand on habite à la campagne.
08:59Quelque part, je vois plus la nécessité de marcher, de s'entretenir physiquement.
09:04Surtout quand on est jeune d'ailleurs.
09:05Parce qu'avec toutes les assurances, assurances en jeune conducteur, plus les réparations, l'entretien.
09:10Moi j'habite en ville, donc les bus c'est pratique.
09:13On peut prendre le bus, c'est rapide.
09:15En plus ça passe tous les 10 minutes.
09:16Je me déplace essentiellement en vélo, parfois en bus.
09:20Mais par contre, dès que je dois aller dehors et faire plus de 20 km, c'est plus compliqué.
09:26Je pense que la voiture en Europe n'est pas très chère.
09:31Je trouve que c'est abordable.
09:35Moi je viens du nord de la Meurthe-Moselle.
09:38Et là, surtout dans les zones rurales, c'est plus que nécessaire.
09:42Aujourd'hui, la plupart des travailleurs font 20 à 30 km.
09:45C'est la moyenne, c'est une obligation, c'est une nécessité.
09:48Je ne vois pas, il n'y a pas les moyens nécessaires pour répondre surtout à la demande des travailleurs.
09:52Moi aujourd'hui, j'ai une voiture électrique, donc c'est une nouvelle technologie à voir comment ça va durer dans le temps.
09:57Mais moi j'espère sincèrement faire durer le plus longtemps possible mon véhicule.
10:00J'en changerai peut-être tous les 5, 6, 7, 8 ans.
10:03On l'achète neuve, une voiture, on peut la garder tant qu'elle roule.
10:07Tous les 4, 5 ans, ça dépend de l'utilisation, si j'utilise beaucoup ou pas.
10:10Tous les 10 ans.
10:11Je préfère la changer au bout d'un an.
10:15Si je trouve un modèle plus performant, je peux probablement changer de voiture.
10:19Le plus tard possible.
10:20Je l'emmène jusqu'au bout.
10:22Entre tous les 5 et 7 ans.
10:23Pour moi, ce serait principalement le volume kilométrique.
10:27Je vais bien la tartiner avant de la changer.
10:29Si je roule beaucoup avec, le nombre de kilomètres augmente.
10:32À un moment, le moteur va lâcher.
10:35Elle tombe vraiment souvent en panne, je pense que c'est le moment de changer.
10:37C'est quand la personne qui s'occupe de l'entretien de ma voiture me dira
10:41« Là, je crois qu'elle est arrivée au bout du bout ».
10:44Il faut déjà que les réparations deviennent prohibitives.
10:48Dans ce cas-là, il n'y a pas le choix, mais je me tournerai forcément vers l'occasion.
10:53Ce qui est important, et c'est une obligation légale, c'est le contrôle technique qui fait foi.
10:59Je pense qu'il faut s'appuyer surtout sur ça.
11:03Des opinions diverses, vous l'avez entendu.
11:06Pour vous, Nadageris, est-ce que la voiture, vous pourriez vous en passer dans votre quotidien ?
11:11Évidemment que non, parce que dans les entreprises, ça serait compliqué,
11:15puisqu'il faut qu'on transporte de la marchandise.
11:17Mais on a également nos collaborateurs qui viennent chaque jour au travail.
11:21Donc on n'habite pas tous en métropole.
11:26Donc évidemment que c'est une obligation.
11:27Oui, c'est une question qui revient à Ruralité Citadin.
11:31Une société d'assurance, Léocar, a mené une étude sur 1000 habitants du Grand Est.
11:35Donc c'est vraiment une étude locale sur un échantillon représentatif de la population.
11:39Et le résultat est sans appel.
11:4187% répondent que oui, la voiture est devenue un bien de luxe.
11:46Le paradoxe se situe dans ce deuxième chiffre.
11:4856% des personnes interrogées déclarent ne pas pouvoir s'en passer au quotidien,
11:54malgré les contraintes financières qu'une voiture peut représenter.
11:56Ces résultats montrent bien une dépendance non pas affective,
11:59comme on aurait pu le connaître au début des années 70,
12:02la liberté de pouvoir prendre les grandes autoroutes vers le sud pour les vacances,
12:06mais plutôt une dépendance vitale pour pouvoir travailler.
12:09Un angle mort donc, qui continue de se creuser avec les dysfonctionnements que l'on connaît.
12:14Je parle notamment des transports en commun,
12:16des retards, du manque de couverture en ruralité ou vers la ville.
12:20Retard, peu de flexibilité, en somme un manque d'alternatives
12:23pour beaucoup de nos concitoyens dans un contexte pourtant tourné vers des questions d'écologie,
12:28dont on parle beaucoup aussi autour de ce plateau.
12:31Comme une illustration parfaite de la baisse du pouvoir d'achat,
12:35un Français, un conducteur interrogé sur cinq, répond à avoir déjà contracté un crédit
12:40pour faire face à des réparations.
12:43Et 24% du panel répond à avoir déjà réduit leur garantie d'assurance.
12:47Alors, est-ce que vous, vous avez des conseils, Ilisa, pour nos téléspectateurs
12:51qui nous regardent ce soir pour faire des économies,
12:53notamment au niveau de l'assurance des véhicules ?
12:55Oui, alors, quelques-uns.
12:57Déjà, un chiffre.
12:57En 2024, selon un chiffre du site de comparatifmeilleurtaux.com,
13:02la moyenne d'un contrat d'assurance tout risque est de 1050 euros par an,
13:06ce qui représente à peu près 90 euros par mois,
13:10sachant que le prix dépend bien sûr du modèle,
13:12des chevaux fiscaux, de votre malus ou bonus éventuel.
13:15Donc, premier réflexe, comparez les prix sur différents sites de comparateurs.
13:20C'est facile et efficace pour un premier pas.
13:22Et grâce à la loi Hamon, il permet de résilier votre contrat
13:25après un an d'engagement sans justification ni frais.
13:30Ensuite, pensez au tiers.
13:31Cela peut tout à fait convenir pour une formule plus allégée que tout risque.
13:35Et en dernier recours, si vous êtes un conducteur qui roule peu,
13:38moins de 8000 km par an, peut-être pensez à une assurance au kilomètre
13:42qui pourrait vous permettre d'économiser jusqu'à 15% de votre prix actuel.
13:46C'est noté. Merci beaucoup Elisa pour ces précieux conseils.
13:49Merci aussi Nadège pour votre présence sur le plateau de Moselle Info.
13:53Nous, on se retrouve tout de suite.
13:54Le temps de marquer une courte pause.
13:55Ils n'ont pas dit.
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