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  • il y a 2 semaines
Rémy Dick, président de la TeMo était l’invité de Moselle Info ce lundi 1er septembre 2025 sur Moselle TV.

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Transcription
00:00On parlait de la rentrée des classes, et bien c'est pas uniquement la rentrée des classes, c'est également la rentrée des bus en Moselle Nord.
00:05Et nous en parlons avec Rémi Dic. Bonsoir.
00:08Bonsoir.
00:08Président de Territoires et Mobilité Moselle Nord, un réseau de transports publics qui évolue.
00:15Bonsoir, donc je vous l'ai déjà dit, pardon.
00:17Première question dans le thème du jour, excusez-moi, la rentrée.
00:21Est-ce que Témo est prêt pour les élèves qui font leur rentrée aujourd'hui ?
00:25Alors bonsoir, oui, évidemment, la rentrée des classes pour un syndicat de transport, c'est le moment à ne pas louper de manière générale.
00:33C'est le test de toutes les évolutions sur le réseau, et donc en amont, c'est évidemment beaucoup de concertation,
00:40c'est beaucoup de discussion avec les élus, les maires, avec l'ensemble des associations d'usagers,
00:45avec l'ensemble des interlocuteurs dédiés, avec les établissements scolaires,
00:48et évidemment avec les usagers pour s'assurer que la rentrée se passe bien.
00:51C'est aussi pour nous l'occasion de tester de nouvelles lignes, de nouvelles offres.
00:56C'est l'occasion, par exemple, cette année, d'ouvrir les deux ouvrages arts sur la Moselle et sur les voies SNCF du côté de Thionville et Hütz.
01:04Donc voilà, c'est effectivement un gros moment.
01:06On a bien préparé, on a envoyé des adresses mail à tout le monde pour savoir,
01:10pour être sûr que s'il y a un loupé, les interlocuteurs, les habitants, les maires,
01:17aient la possibilité de nous contacter.
01:19Maintenant, il n'y a plus qu'à, et on a commencé ce matin.
01:21Quel est le bilan, justement, de cette première journée de rentrée ?
01:25Est-ce que toutes les lignes scolaires ont été bien desservies comme prévu ?
01:29Alors, tout à l'heure, quand je me suis préparé, à 17h, il y avait encore la suite de la soirée qui devait se dérouler.
01:36Mais jusqu'ici, aucun incident, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, ce qui veut dire que ça marche plutôt bien.
01:40Ce que je peux dire également, c'est que concernant toute la partie abonnement,
01:43on a commencé à moderniser le système et on a des retours plutôt bons,
01:49même s'il y a quelques petits couacs, comme dans tout réseau, et à chaque évolution.
01:54Mais ça se passe plutôt bien.
01:55Et une grande satisfaction pour le moment des élus locaux,
01:57puisque j'entame un tour des maires durant l'été,
02:00et une grande satisfaction des élus locaux en amont de cette rentrée,
02:03et qui continue durant ce début de rentrée.
02:05Donc, on va plutôt dans le bon sens.
02:07Oui, parce que vous parliez justement d'évolution.
02:09Temo, avant, s'appelait le SMITU.
02:13Le nom a changé en janvier dernier, mais il n'y a pas que le nom qui change.
02:16Les ambitions ont également été revues à la hausse.
02:19Oui, alors c'est la première rentrée du Temo.
02:22Et ce n'est pas mince à le dire, puisque en fait, ce n'est pas le même territoire, déjà.
02:25Rien que cela.
02:26On avait une trentaine de communes auparavant, on en a 54 aujourd'hui,
02:29à couvrir sur le territoire de Quatnum et du Pays-au-Val d'Alzette, jusqu'à Haut-Naltiche, notamment.
02:34On se retrouve également...
02:36Donc, c'est la première rentrée scolaire de ce réseau,
02:37d'une certaine manière, formalisée comme cela.
02:41Et évidemment, derrière, c'est un territoire qui se prend en main sur un certain nombre de dossiers.
02:45Avec l'ensemble de la gouvernance, on a retravaillé, on a présenté il y a quelques jours
02:49une nouvelle forme du bus à haut niveau de service,
02:52une nouvelle mouture de ce projet majeur pour notre territoire,
02:55qui atteindra 150 millions d'euros à l'issue du projet,
02:58avec un nouveau calendrier et avec une enveloppe financière.
03:01Voilà. Donc, le TEMO a de nouveaux projets, a une nouvelle ambition sur un nouveau territoire.
03:08Et c'était notre première rentrée. Donc, c'était forcément le test.
03:12La flotte, donc, a été renforcée.
03:15Trois bus articulés d'occasion ont été achetés.
03:20Six minibus, six bus standards et 23 cars 9.
03:22C'est ça.
03:23Et d'ici 2026, encore de nouveaux véhicules arriveront.
03:27Alors, la priorité pour renouveler le syndicat de transport était évidemment
03:32de commencer par ce qu'on appelle le transport public du quotidien
03:35dans nos éléments de langage, c'est-à-dire la vie des gens.
03:37Et c'était de faire en sorte que ce réseau qui était quasiment faillite
03:40à tous les niveaux puisse rétablir la confiance avec l'usager lambda.
03:44Alors, ça passe par une méthode, évidemment, de concertation et de discussion.
03:48Ça passe aussi, évidemment, par le matériel roulant et le matériel tout court.
03:51Et donc, on a commencé à acheter, il y a 18 mois, et les bus arrivent maintenant,
03:55les bus et les cars, une nouvelle flotte.
03:57On en a 23 maintenant qui sont arrivés.
04:00On en a, pour l'année prochaine, encore une quarantaine qui devront émerger.
04:04Ça sera près de 70 bus et cars sur deux ans.
04:07Et après, émergeront les bus standards électriques qui devront arriver
04:11pour abonder le bus et le niveau de service sur le Thion-Vidois.
04:14Donc, effectivement, c'est l'ensemble de la flotte en 4 à 5 ans
04:17qui sera intégralement renouvelée.
04:19C'est aussi un nouveau système de biétique qui sera mis en place à partir du premier semestre de 2026.
04:25En plus de ce qu'on avait mis en place de PISAE,
04:28c'était un système qui permettait de voir le bus en temps réel
04:32pour simplement savoir si le bus vient ou pas à Quai,
04:34parce que parfois, il y a des loupés et on peut le comprendre dans un réseau de bus.
04:37Encore faut-il que les gens aient l'information.
04:39Et donc, effectivement, toutes ces petites évolutions,
04:42avec l'ensemble de la gouvernance, avec l'ensemble des élus,
04:45nous ont permis d'essayer de cranter petit à petit une confiance de l'usager.
04:49Alors, de nombreux investissements ont été nécessaires pour ça.
04:52Est-ce que ces investissements auront un impact sur le prix des usagers ?
04:57Non, puisque aujourd'hui, quand on se compare avec les réseaux de transport courants
05:02qui peuvent être concurrents du syndicat,
05:04ce n'est pas sur le prix qu'on a à aller chercher de l'argent, d'une certaine manière.
05:10C'était véritablement la participation des collectivités
05:12qu'on était relativement faible auparavant.
05:16Et c'est sûr, évidemment, l'usager en quantitatif d'usagers
05:20qui utilisent le réseau de transport.
05:22Et donc, effectivement, notre priorité, ça a été de demander des moyens financiers
05:26aux collectivités, les communautés de communes qui accompagnent le syndicat
05:30et qui ont accepté de payer le juste prix du transport public de bus.
05:34Ça a été de longs débats politiques qui nous ont permis d'être recapitalisés par nos financeurs.
05:39Évidemment, je les en remercie.
05:40Et derrière, maintenant, l'enjeu, c'est de rétablir la confiance.
05:42Il faut avoir de nouveaux usagers.
05:43Ce n'est pas sur le peu d'usagers qui venaient dans nos transports publics
05:47qui sont des captifs qu'on va chercher, j'allais dire, l'argent.
05:52C'est plutôt en élargissant la base, en allant chercher plus d'usagers sur nos lignes,
05:56en rétablissant la confiance, en proposant de nouvelles offres,
05:59en allant chercher plus loin dans des offres peut-être plus efficaces
06:02qu'on va pouvoir rétablir la situation, y compris financière du syndicat.
06:06Voilà. Et donc, je redis cette information.
06:09C'est pour maintenant 54 communes qui sont couvertes par ce réseau
06:12et environ 250 000 habitants.
06:14Et je précise que cette nouvelle flotte sera plus respectueuse de l'environnement.
06:20Merci beaucoup, Rémédic, président de Territoires et Mobilité Moselle Nord,
06:24d'avoir été avec nous. Merci.
06:25Merci beaucoup.

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