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  • il y a 2 mois
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce lundi 8 septembre. Il est revenu sur le vote de confiance mais aussi sur Marine Le Pen qui va connaître les dates de son procès en appel dans l'affaire des assistants parlementaires européens. 

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Transcription
00:00Et vous êtes bien sûr RMC et BFM TV. Bonjour Jean-Philippe Tanguy.
00:03Bonjour Madame.
00:03Vous êtes le député RN de la Somme à quelques heures de la chute du gouvernement
00:09parce que ce soir la France ne devrait plus avoir de Premier ministre.
00:12D'abord comment est-ce que vous appréhendez vous cette journée et même cette semaine j'allais dire ?
00:16Comme un moment important mais un moment de vérité parce que finalement
00:19les Françaises et les Français voient bien les conséquences de ce qui s'est passé aux dernières élections législatives.
00:24A savoir que des gens qui n'avaient en fait aucun projet politique, aucune proposition commune
00:28de l'extrême gauche aux amis de M. Wauquiez et de M. Rotaillot pour garder le pouvoir
00:33n'avaient pas de projet commun pour gouverner, pour réformer la France.
00:36Et donc on a perdu encore une année précieuse, une année d'endettement,
00:39une année de désordre régalien avec des éléments extrêmement graves pour le pays
00:44mais surtout un temps perdu.
00:45Et moi vraiment je pense que chaque jour qui passe c'est un jour perdu pour la France
00:49tant qu'il n'y a pas un moyen politique de rompre avec ces dernières années
00:53et donc de voter à l'Assemblée nationale.
00:54Le fait de faire chuter le gouvernement vous paraît une meilleure solution.
00:59C'est sans doute parfois la meilleure solution pour rompre.
01:01Alors M. Bayrou l'a provoqué lui-même parce que c'est vrai qu'on a un inversement accusatoire
01:05sur les forces politiques et en particulier contre le Rassemblement National.
01:09C'est François Bayrou qui a choisi, qui a décidé de provoquer cette crise.
01:12Il a d'ailleurs, j'ai été attentif à l'émission qu'il a fait avec vous,
01:15il a d'ailleurs beaucoup de peine à posteriori à le justifier concrètement
01:18au-delà d'un problème d'égo ou d'un petit coup politique.
01:21Lui il dit qu'il y a une forme de guerre civile,
01:24c'est le mot qu'a utilisé François Bayrou hier chez nos confrères de Brut.
01:27Il parle d'une guerre civile ouverte entre les différentes formations politiques
01:32dont il serait en quelque sorte victime,
01:35puisque cette guerre civile n'est destinée qu'à abattre le gouvernement.
01:38Non mais il ne devrait pas utiliser ce genre de mots avec autant de légèreté.
01:41Il y a des gens qui subissent fort malheureusement de guerre civile,
01:44ou en tout cas une crainte de guerre civile dans notre pays.
01:46C'est un certain nombre de minorités.
01:47C'est les Français de confession juive qui eux évidemment ont l'impression
01:50que la solidarité nationale et la cohésion n'existent plus,
01:54qui sont persécutés.
01:55Malheureusement il y a d'autres minorités qui subissent cela aussi.
01:57Ce n'est pas du tout M. Bayrou qui est victime d'une guerre civile
01:59et c'est lui qui devrait assurer cette cohésion nationale.
02:01Mais c'est un peu à l'image des macronistes
02:03qui ont le mot guerre à la bouche sans cesse
02:05que Emmanuel Macron, le premier d'entre eux, a d'autres.
02:08J'entendais encore Mme Pannier-Runacher
02:09qui elle aussi peut utiliser le mot guerre sans cesse
02:12pour se prévaloir d'un courage qu'ils n'ont pas
02:15alors que malheureusement la société se délite en face
02:18et qu'il y a une vraie guerre sur le continent.
02:20Ils ne font rien malheureusement pour trouver la paix.
02:22Essayons de nous projeter, Jean-Philippe Tanguy.
02:24On a bien compris, vous ferez partie de ceux qui votez
02:28contre la confiance du gouvernement.
02:30Il n'aura donc pas la majorité pour rester.
02:33Ce soir, il sera contraint à la démission.
02:37Est-ce que vous pourriez ne pas censurer
02:39un prochain Premier ministre ?
02:42Ou est-ce que tous les autres, tous les suivants
02:44subiront le même sort ?
02:46Dans un monde idéal, il est toujours possible
02:47que M. Macron se rende compte qu'il s'est trompé
02:49depuis 8 ans, que sa politique nous a menés dans le mur.
02:52En particulier, un mur et une impasse économiques.
02:55Donc, je ne vais pas vous dire qu'on va censurer
02:57tout et n'importe qui, comme les mélenchonistes
02:59qui ne sont que dans la posture.
03:01Mais je ne vais pas mentir aux Français.
03:02Il est extrêmement peu probable aujourd'hui
03:04que M. Macron soit capable de se réformer,
03:06se dépasser lui-même et nous propose une voie
03:08d'une réforme solidaire juste pour la France.
03:11Ça me paraît impossible.
03:12Mais bon, en théorie, oui, c'est possible.
03:14S'il y a ce soir ou demain matin, essayons de tirer le fil,
03:16un Premier ministre issu des rangs macronistes.
03:20Est-ce que vous pourriez, par principe, lui donner une sorte de blanc-seing ?
03:23C'est vraiment une question de politique qui est menée.
03:25Je sais que c'est par facilité.
03:27On choisit toujours le casting, les personnes.
03:29Mais moi, les personnes, que ce soit mes adversaires
03:31ou même mes amis, en soi, ça n'a pas beaucoup d'importance.
03:34Ce qui compte, c'est la politique qui est menée.
03:37Qu'est-ce qu'on propose aux Français ?
03:38Et qu'est-ce qu'ils vont subir ?
03:39Comment les Françaises et les Français vont vivre ?
03:41Parce que c'est quand même, je suis désolé,
03:42peut-être d'enfoncer une porte ouverte.
03:44Mais la vérité de la politique, c'est comment
03:45nos concitoyens vivent cette politique.
03:47Quelles sont les conséquences pour leur pouvoir d'achat,
03:49pour leur famille, pour leurs enfants à l'école ?
03:51C'est ça notre mandat.
03:53Ce n'est pas de faire le manège entre nous.
03:54Jean-Philippe Nanguy, est-ce que vous aurez la même attitude
03:56qu'un Premier ministre soit nommé issu des rangs macronistes,
03:59issu des rangs des Républicains ou issu des rangs du PS ?
04:02Tout ça, c'est le parti unique.
04:03Alors, je suis désolé.
04:04Mais pour le coup, c'est là où on voit que le casting n'a pas de sens.
04:07Pourquoi est-ce que Marine Le Pen, on peut quand même lui reconnaître ça,
04:10il y a 15 ans, a fait cette description de ce qu'elle appelait l'UMPS ?
04:13Pour les plus jeunes qui nous écoutent,
04:14l'UMP, c'était les LR de l'époque,
04:16et le PS, c'est socialiste, il n'y avait pas encore les macronistes
04:19en tête de gondole.
04:20C'était une critique de ce système,
04:22de ces gens qui se partagent le pouvoir
04:23et qui mènent toujours la même politique.
04:25Pour vous, c'est un parti unique ?
04:26Bien sûr, vous pouvez reconnaître qu'on le dit, c'est une constance.
04:29C'est ce que vous disiez avant de l'UMPS ?
04:32Oui, mais c'est toujours le cas aujourd'hui.
04:33Le macroniste, ça a été l'alliance, Marine Le Pen l'a dit hier
04:36lors de son discours d'Énim Beaumont,
04:38du pire de la droite, du pire de la gauche,
04:39parce que c'est toujours la même politique.
04:41Corseté, il faut le dire, même si ça fait moins de l'actualité,
04:44par les mauvais traités européens,
04:46par le monde de la finance,
04:47par cette mondialisation malheureuse.
04:49Toutes ces contraintes qui ont été imposées
04:51au peuple français par ces partis
04:53qui ne se souciaient pas de l'intérêt national,
04:55mais de leur poste, pèsent aujourd'hui lourdement.
04:57On le voit bien, regardez le Mercosur.
04:59Combien, madame de Malherbe, vous avez reçu ici
05:01de chefs de partis ou de personnalités
05:03des socialistes, de LR, des macronistes.
05:06Ils disaient tous qu'ils allaient se battre
05:08contre le Rassemblement national mentait.
05:10Mais non, ils ont voté la compétence exclusive
05:13du commerce international à la Commission européenne.
05:16Ils ont voté d'ailleurs un mandat de négociation
05:18dans ce cadre.
05:19Vous espérez encore que la France puisse stopper
05:21l'adoption du Mercosur ?
05:23Mais si on respecte les traités européens
05:25tels qu'ils sont aujourd'hui,
05:25on ne peut pas le stopper.
05:27Pour le stopper, il faut faire un rapport de force
05:28qui est à côté du traité, comme faisait le général de Gaulle.
05:31C'est-à-dire refuser de payer, par exemple,
05:33les 25 à 31 milliards de cotisations,
05:36de budget européen qu'on doit payer.
05:37Faire la politique de la chaise vide.
05:39Bref, faire un rapport de force pour l'intérêt national.
05:42Ce qu'ils sont incapables de faire.
05:43Vous voyez bien, ils négocient des petites rues
05:44dans des couloirs.
05:45Alors que c'est le principe même
05:46de cette mondialisation malheureuse
05:48qu'il faut remettre en cause.
05:49Jean-Philippe Tanguy, parmi les noms qui circulent,
05:51vous me dites que le casting n'a aucune importance.
05:52Mais enfin, tout de même, on verra bien évidemment
05:54qui sort du chapeau ce soir
05:56ou dans les jours qui viennent.
05:57Olivier Faure s'est ouvertement dit candidat.
06:00Est-ce qu'il pourrait avoir une chance, à vos yeux ?
06:03C'est-à-dire que vous ne le fassiez pas tomber tout de suite ?
06:05Non, mais parce que, pour le coup,
06:06la politique que revendique M. Faure,
06:08nous sommes totalement opposés.
06:10Le casting, comment dire, est illusoire
06:12quand la personne peut prétendre à des réformes.
06:14Là, ils assument un programme
06:15qui était conçu avec M. Mélenchon et les Verts,
06:18et les communistes, qui n'a ni queue ni tête.
06:19D'ailleurs, ils ont présenté un programme.
06:21Moi, je fais toujours attention, concrètement,
06:23à ce que proposent mes adversaires.
06:24Ils ont présenté, il y a dix jours,
06:25un contre-projet qui est complètement délirant.
06:28Il n'y a aucune économie.
06:29Donc, eux, c'est sûr que c'est non ?
06:30Parce que ce sont vos opposants politiques.
06:31Moi, j'insiste sur le fond, pas sur la personne.
06:34Il n'y a aucune économie dans ce projet.
06:36C'est que des dépenses.
06:37J'ai dit, d'ailleurs, sur votre antenne à un autre moment.
06:40C'est les promesses du Père Noël,
06:41financées par M. L'Enchanteur.
06:43Donc, si c'est Olivier Faure,
06:45c'est censure automatique.
06:45Madame de Malia, on ne va pas continuer
06:47à aggraver les dépenses,
06:49à augmenter les impôts,
06:50alors que la France est aujourd'hui ruinée
06:52par ces politiques qui ont été menées,
06:54aussi bien par les socialistes,
06:55les républicains ou les macronistes.
06:56Et si c'est l'actuel ministre de la Défense,
06:58Sébastien Lecornu ?
07:00Mais M. Lecornu, quelqu'un d'aimable.
07:01On a réussi à travailler
07:02avec l'ensemble des forces politiques
07:04pour améliorer l'armée,
07:05pour améliorer le budget de la Défense.
07:06On l'a voté.
07:07Bon, l'extrême-gauche ne l'a pas voté.
07:08Il ne vote jamais rien.
07:09Mais bon, on avait pu voir un intérêt national.
07:11Mais je pense que la charge pour M. Lecornu
07:13serait beaucoup trop grande
07:14puisqu'il serait, comme d'ailleurs
07:16a été piégé M. Bérou.
07:17Vous savez, qu'est-ce qu'on avait dit
07:17à M. Bérou au début de son mandat,
07:19on l'avait dit,
07:19pour l'intérêt de la France
07:20et pour vous d'ailleurs,
07:21vous devez rompre avec le Macroni.
07:23C'est ce que Marine Le Pen lui a rappelé.
07:24Ils n'ont pas rompu avec cette politique.
07:27Je pense qu'ils n'en sont pas capables.
07:28Et c'est pour ça qu'on demande la dissolution.
07:30Ce n'est pas juste pour se faire plaisir.
07:31C'est qu'il faut dire aux Françaises et aux Français
07:33que pour sortir de cette impasse financière
07:35d'insécurité sur la politique migratoire,
07:38il faut une rupture politique.
07:39Mais si je comprends bien,
07:40mais si je comprends bien,
07:41Jean-Philippe Tanguy,
07:42ça veut dire qu'Olivier Fort,
07:43pour le coup,
07:43vous le censureriez
07:44parce que pour vous,
07:45il n'y a pas de secret.
07:47Vous n'êtes pas d'accord du tout
07:49avec leur programme.
07:51Sébastien Lecornu,
07:52vous dites plutôt
07:52qu'il va chuter tout seul.
07:54Mais ce n'est pas vous
07:54qui le censureriez.
07:56On finirait sans doute
07:56par le censurer
07:57puisque le budget serait le même.
07:58Mais le budget de M. Bérou
07:59l'année dernière
08:00était le même sensiblement
08:01que M. Barnier
08:02sans les graves périls
08:04pour la France
08:04qui étaient la taxation
08:05de 4 milliards sur l'électricité,
08:07la désintaxation des retraites
08:08et le remboursement des médicaments.
08:09L'ERN avait obtenu
08:10qu'on enlève
08:11les mesures trop dures
08:12pour les Français.
08:13Mais malheureusement,
08:14nous n'avions pas obtenu
08:14un budget de redressement national.
08:16Vous voyez,
08:16quand M. Bérou
08:17vient sur votre plateau
08:18et qu'il dit
08:18grâce à lui
08:19les finances sont moins en dérive
08:20et qu'en fait,
08:21il a découvert au cours de l'année
08:22une augmentation
08:22de la masse salariale
08:23de l'État
08:24de plus de 6%
08:25alors que, soit disant,
08:26on était en train
08:27de maîtriser les dépenses.
08:28Vous voyez bien
08:28que ces gens ne maîtrisent
08:29même pas non seulement
08:30ce qu'ils disent parfois
08:31mais ce qu'ils font.
08:32C'est vraiment des dépenses
08:33hors contrôle.
08:34Un État qui est hors contrôle.
08:35Et d'ailleurs,
08:41appareil de l'État en main
08:42parce qu'en fait,
08:42je pense qu'il s'en fiche.
08:43Jean-Philippe Tanguy,
08:45la question de l'union des droites.
08:46Sarah Knafou
08:47qui était sur BFM TV hier
08:48disait
08:49ce à quoi nous appelons
08:50mais malheureusement,
08:51aujourd'hui,
08:51nous sommes un peu seuls,
08:52disait-elle.
08:53C'est une union des droites.
08:55Faire cette union,
08:56c'est dire
08:57quel est notre dénominateur commun.
08:59Oui, on a des différences
09:00avec LR.
09:01Oui, on a des différences
09:02avec le RN.
09:03Mais serions-nous capables
09:04de nous dire
09:05qu'il faut une plateforme commune
09:06avec quelques mesures
09:07d'intérêt général commun ?
09:08Est-ce que vous dites oui ?
09:09Tout ça, ce sont des mots.
09:11Ça ne vaut pas plus
09:12que le parti unique.
09:12Il n'y en a pas un
09:13qui trouve grâce à vos yeux.
09:14Mais ce n'est pas ça.
09:15Excusez-moi,
09:16ce n'est pas une question de poser.
09:16Moi, je me suis engagé.
09:18Je vais devant mes électeurs
09:19chaque week-end
09:20en circonscription.
09:21Je ne veux pas
09:22les regarder dans les yeux
09:23et leur dire
09:23que je leur promets des choses
09:24qu'on ne fera pas.
09:25Madame Knafou
09:26n'est pas d'accord
09:27pour rétablir la retraite
09:28à 62 ans,
09:29un modèle de justice fiscale,
09:31repenser l'équité fiscale,
09:33faire que les classes moyennes
09:33ne paient pas plus
09:34que les plus privilégiés,
09:36faire en sorte
09:36que l'État soit un État stratège.
09:38Elles ne sont pas d'accord
09:38avec cela.
09:39Elles sont d'accord
09:39avec M. Rotaillot.
09:40D'ailleurs,
09:41si on avait suivi la logique
09:41de cette famille politique,
09:44on serait avec le patronisme.
09:46Mais dans le même temps,
09:47Jordan Bardella
09:48fait savoir
09:48qu'il a été reçu
09:49par Nicolas Sarkozy.
09:50C'est toute autre chose.
09:51Vous pouvez discuter
09:51avec des gens.
09:52Moi, je vous serais peut-être surpris
09:53par le nombre de gens
09:54qu'on rencontre,
09:55mais c'est normal
09:55de discuter avec les gens,
09:57d'échanger.
09:58Ce n'est pas être
09:58sur une ligne politique.
10:00Jordan Bardella,
10:00quand il était jeune,
10:01il aurait pu s'engager
10:02pour Nicolas Sarkozy
10:03qui avait tout trahi.
10:03Il s'est engagé
10:04pour Marine Le Pen
10:05qui défendait
10:06ses principes
10:08et ses valeurs
10:08face au sarkozisme
10:09qui a trahi.
10:10Donc, on peut discuter
10:11avec les gens.
10:12Mais vous ne souhaitez pas
10:14aller vers une sorte
10:15de grande union de la droite
10:16avec la droite
10:17d'un Nicolas Sarkozy.
10:18Gagner les élections
10:19pour gagner les élections
10:20juste un soir d'élection,
10:21ça n'a aucun intérêt.
10:22Ce qui compte,
10:23c'est le lendemain de l'élection.
10:24Quel programme vous appliquez ?
10:25Qu'est-ce que vous faites
10:26pour la France et les Français ?
10:27Si vous vous mettez en élection
10:28avec des gens
10:29qui n'ont pas le même programme
10:30que vous,
10:30vous trahissez vos électeurs
10:32pour des postes.
10:32Ça n'a jamais intéressé
10:33Marine Le Pen
10:34ni Jordan Bardella.
10:35Ça ne nous intéresse pas.
10:36Nous, ce qu'on veut,
10:36c'est mener une politique
10:37de rupture
10:38qui permet de redresser le pays.
10:39C'est sans doute plus difficile.
10:41Ça demande beaucoup de courage.
10:42Mais on ne variera pas
10:44de cette ligne.
10:44Moi, je ne veux pas un jour
10:45revenir devant mes électeurs
10:47et leur dire
10:48que je leur avais promis A
10:49et qu'on a fait B.
10:50Ça, je le laisse
10:50à mes adversaires politiques.
10:51Vous espérez
10:52une majorité absolue.
10:55Vous dites en tout cas
10:55que s'il y avait dissolution,
10:58vous êtes prêts.
10:59Et d'ailleurs,
10:59Sébastien Chenu,
11:00qui était à ce même micro
11:01la semaine dernière,
11:02disait qu'il estimait
11:03que la majorité absolue
11:05pour le RN était possible.
11:06Sauf qu'il y a à nouveau
11:08une piste qui circule ce matin.
11:10Le président pourrait être tenté
11:13d'annoncer un changement
11:15de moyen de voter
11:18puisqu'il pourrait être tenté
11:20par la proportionnelle
11:21dès aujourd'hui,
11:23dès les jours qui viennent.
11:24Ça changerait quoi pour vous ?
11:26Mais nous,
11:26on a toujours été favorables
11:27à la proportionnelle
11:28car toutes les voix
11:29des Français doivent compter.
11:30Aujourd'hui,
11:30il y a des gens qui votent,
11:31ils ne sont pas représentés.
11:32On a toujours été favorables
11:33à cela.
11:33Vous savez,
11:34on l'a toujours demandé.
11:35D'ailleurs,
11:35M. Bérot, au tout début,
11:36avait dit
11:36je vais le mettre en place
11:37le plus rapidement possible.
11:38Ça devait être au printemps,
11:39puis après c'était l'été,
11:40puis après c'était septembre,
11:41puis après c'était le budget.
11:42Donc c'était devenu
11:42l'objet d'un chantage
11:44assez sordide politique
11:45et pas une question de principe.
11:46Donc nous,
11:46sur la question de principe,
11:47on est toujours favorables
11:48à ce que tous les Français...
11:49Vous êtes toujours favorables
11:49et vous souhaitez
11:50l'annonce d'une proportionnelle.
11:52Il n'y a aucune raison.
11:53Si ça sort du chapeau ce soir
11:54de l'Élysée ?
11:54Il faut voir les modalités,
11:55évidemment,
11:56mais laissez-moi croire,
11:57pensez,
11:57ça fait,
11:58je ne sais pas,
11:58peut-être la vingtième fois,
11:59c'est comme les référendums
12:00sans cesse promis par M. Macron
12:02que la proportionnelle
12:03est promie par M. Macron,
12:04jamais mise en place,
12:05y compris quand il avait
12:06tous les pouvoirs pour le faire.
12:07Moi, ça me semble
12:08un moyen de gagner du temps.
12:09Et c'est là,
12:09le vrai drame qu'on vit.
12:11Selon les calculs,
12:13la proportionnelle
12:14probablement ne vous permettrait pas
12:16d'avoir la majorité.
12:17Ça sera un autre paysage politique,
12:18tout serait différent.
12:19Donc,
12:19ce n'est même pas une question
12:20de savoir si on le saura ou pas.
12:21Nous, on l'a toujours été pour,
12:22y compris encore très récemment
12:23et on le sera toujours,
12:24y compris si ça nous était défavorable.
12:26Vous voyez,
12:26Marine Le Pen,
12:26elle l'a dit très bien elle-même.
12:27Elle est capable de sacrifier
12:28son mandat parlementaire
12:30pour une dissolution,
12:31pour une revue.
12:31Enfin, sacrifier, pardon,
12:32ce n'est pas qui le sacrifie.
12:33Mais qui le fait ?
12:33C'est parce qu'elle le revendique
12:34elle n'est plus éligible
12:36au moment où on se parle.
12:37Non mais très bien.
12:38Mais déjà,
12:39comment dire,
12:40justice sera faite pour Marine Le Pen
12:41mais à court terme,
12:42elle sacrifie son mandat.
12:43C'est d'ailleurs pour ça
12:43que M. Bérou a fait cette erreur
12:44et vous le savez très bien,
12:45tout le petit monde parisien le sait,
12:47il en fait partie,
12:48que M. Bérou a cru
12:48que Marine Le Pen
12:49était désarmée
12:50par cette mauvaise condamnation judiciaire.
12:52Elle ne l'est pas
12:52car elle n'a que l'intérêt national.
12:53Mais je reviens sur vos questions.
12:54Et je précise que ce sera à suivre
12:55évidemment en direct tout à l'heure
12:56puisqu'à 13h30,
12:58la date du procès en appel
13:00de Marine Le Pen
13:01devrait être connue.
13:02Vous espérez que ça tombe vite ?
13:04On verra.
13:04Moi, c'est Marine Le Pen
13:06qui décidera
13:06de la meilleure stratégie judiciaire.
13:08Vous savez,
13:09pourquoi il veut gagner du temps,
13:10M. Macron ?
13:11Parce que
13:12tout le temps
13:13qui est gagné pour lui
13:14est perdu pour la France.
13:15Donc ces gens
13:15ne pensent qu'à gagner du temps
13:17pour préserver leurs petits intérêts
13:18et la France perd,
13:20elle,
13:20un temps précieux.
13:21Donc pour faire gagner la France,
13:22il est vraiment important
13:22de revenir devant les urnes.
13:24C'est toujours la même méthode.
13:25Avant, c'était les Jeux Olympiques.
13:26Là, ce sera peut-être
13:27la proportionnelle.
13:27Il y a toujours
13:28une espèce de prétexte
13:29pour que M. Macron
13:30ne prenne pas ses responsabilités
13:31face aux Français.
13:32Et il est grand temps
13:33qu'on puisse se ressaisir
13:35et que les Français
13:35se appellent aux urnes.
13:37Pas seulement pour s'en sonner
13:38M. Macron,
13:38pour choisir une note politique.
13:40Trois dates ensuite.
13:42Le 10 septembre,
13:42le 18 septembre
13:43et puis vendredi aussi
13:45la note de Fitch,
13:46l'agence de notation
13:47de la dette
13:49qui pourrait dégrader
13:50la note de la France.
13:51Le 10 septembre,
13:52vous imaginez
13:54une France bloquée.
13:55Est-ce que vous pouvez
13:56entendre la colère des Français ?
13:56Bien sûr qu'on entend
13:57la colère des Français.
13:59Bloquage, ça veut dire
13:59beaucoup de choses.
14:00J'entendais M. Rotaillot
14:01qui insultait
14:02les Françaises
14:03et les Français
14:03qui voulaient manifester,
14:04montrer leur colère
14:05et le fait qu'ils n'arrivent pas
14:06à vivre.
14:06Il les insultait d'après vous ?
14:07Oui, il a dit que c'était
14:08idiot ou stupide,
14:08je ne sais plus,
14:09de bloquer le pays.
14:10Mais bloquer le pays,
14:11ça ne veut rien dire.
14:11Évidemment,
14:12les violences sont inacceptables
14:13et je ne pense pas
14:14que ce soit le but
14:14de la France qui travaille
14:16de casser leur propre pays
14:17qui après ils paient
14:18par leurs impôts.
14:19Donc évidemment,
14:20il faut que ce mouvement
14:21se débarrasse
14:27il faut que ce mouvement
14:28s'en saisisse
14:29et c'est à eux de le faire.
14:30Mais cette colère,
14:31elle existe.
14:32D'ailleurs, sans doute
14:33a-t-elle été anticipée.
14:34Mais vous ne serez pas à leur côté,
14:34on est bien d'accord.
14:34Nous n'avons jamais essayé
14:35de manipuler des manifestations
14:38qu'elles nous soient favorables
14:40ou défavorables.
14:40Vous estimez qu'elle est
14:41qui manipule ?
14:41Bien sûr qu'elle manipule.
14:42C'est gros comme une maison.
14:43Il faut laisser les Françaises
14:45et les Français libres
14:46de leurs actes,
14:47libres de leurs pensées
14:48et c'est important,
14:49si vous voulez,
14:49d'avoir aussi cette humilité.
14:50Mais d'ailleurs,
14:50ça dit tout des forces politiques.
14:52Les forces politiques
14:52qui cherchent toujours
14:53à manipuler les mouvements sociaux,
14:54que ce soit pour la retraite
14:56ou aujourd'hui pour la colère,
14:57c'est toujours des gens finalement
14:58qui méprisent les Françaises
14:59et les Français
15:00et qui pensent
15:00qu'ils ne peuvent pas
15:01penser et agir seuls.
15:02Nous, on respecte
15:03l'autonomie de chaque Français
15:04et chaque Français.
15:05Jean-Philippe Ninguine,
15:06il y aura aussi la date
15:06du 18 septembre.
15:07Là, pour le coup,
15:08c'est les organisations syndicales
15:10qui, de manière plus classique,
15:11j'allais dire,
15:12appellent non seulement
15:12à la manifestation
15:13mais à des grèves
15:14dans pratiquement
15:15tous les secteurs.
15:17Est-ce que ça aussi,
15:18vous le comprenez ?
15:19Mais bien sûr,
15:20il faut toujours comprendre
15:20un mouvement social.
15:22Ça ne sert à rien
15:22de le condamner a priori
15:23ou de ne pas chercher
15:24à savoir pourquoi
15:25des gens qui travaillent
15:26vont se priver d'un jour de salaire.
15:27Parce que moi,
15:27je vois beaucoup de gens
15:28qui font des commentaires
15:29qui ne se rendent pas compte
15:30qu'une grève,
15:30c'est une privation de salaire.
15:32Alors, il y en a qui s'arrangent
15:33mais il y en a qui ne s'arrangent pas
15:33et c'est un sacrifice pour eux.
15:35Donc, pourquoi des gens
15:36qui ont déjà du mal
15:36à joindre les deux bouts
15:37font le sacrifice
15:38d'une journée de salaire ?
15:39C'est qu'ils sentent
15:40que le travail ne paie pas assez,
15:41qu'ils sont inquiets
15:41pour le modèle social,
15:42que contrairement
15:43à la propagande macroniste,
15:45les usines ferment.
15:46Il y a beaucoup de licenciements
15:47au sein des sites industriels.
15:49La situation économique
15:50est très mauvaise.
15:51Des records,
15:52comment dire,
15:52de faillites
15:53sur tout le territoire.
15:54Donc, il est normal
15:55que les gens s'inquiètent.
15:56Quelle réponse leur a apporté ?
15:57Malheureusement,
15:57ces organisations syndicales
15:59sont toujours à soutenir
15:59à la fin M. Macron.
16:01Et ça, je le regrette
16:01parce que ce sont des gens
16:02qui trompent les travailleurs
16:03et que la vraie rupture
16:04et la vraie défense
16:05du modèle social,
16:06c'est évidemment le vote
16:10de l'économie,
16:10comme on dit, du RN.
16:12Est-ce que ça vous inquiète
16:13la dégradation de la note
16:14de la France
16:15qui est quasi annoncée
16:18pour vendredi ?
16:19Oui, ça m'inquiète
16:19parce qu'on peut passer
16:20dans une note
16:21qui fait que,
16:22comment vous dire,
16:22c'est un peu technique,
16:23un certain nombre de fonds,
16:24de gens qui ont
16:25de sources de financement
16:26pourraient ne plus avoir le droit
16:27en fait de souscrire
16:29de la dette française.
16:29Parce qu'à partir du moment
16:30où vous baissez
16:30d'un niveau de confiance,
16:32par exemple pour les fonds
16:33de pension des retraités,
16:33vous ne pouvez plus,
16:35si vous voulez dire,
16:35ces fonds ne peuvent pas investir
16:36dans de la dette risquée.
16:37Donc si la note de la France
16:38fait passer la France
16:39dans un actif risqué,
16:40eh bien on perdrait
16:41beaucoup de sources de financement
16:42et là, le taux d'intérêt
16:43deviendrait effectivement
16:44très important,
16:45encore plus important
16:46et on passerait
16:46les 100 milliards
16:47d'intérêts par an
16:48à honorer.
16:49Donc la situation
16:49effectivement est très grave
16:50mais ce n'est pas la censure
16:51qui provoque cette situation,
16:53ce sont les fondamentaux
16:53financiers et économiques
16:54de la France,
16:55c'est les 3300 milliards de dettes
16:56et je rappelle
16:56qu'il n'y a pas 1 euro
16:57de dette liée à une dépense
16:59du Rassemblement National.
17:00Jean-Philippe Tanguy,
17:01Thomas Legrand et Patrick Cohen
17:02ont été filmés à leur insu
17:03alors qu'ils étaient
17:04dans un café
17:05avec deux responsables
17:06du Parti Socialiste
17:07et qu'ils évoquaient
17:08la question de la stratégie
17:09électorale du Parti.
17:11Thomas Legrand
17:11a été suspendu
17:13par la radio France Inter.
17:16Est-ce que sur la méthode
17:18vous jugez que c'est acceptable ?
17:19La méthode est sans doute
17:20comment dire,
17:21elle est critiquable
17:22mais quand ça a touché
17:22les autres,
17:23ils n'ont pas défendu
17:24de principe, vous voyez ?
17:25C'est pour ça que Marine Le Pen
17:26défend toujours
17:26depuis qu'elle est engagée
17:28en politique
17:28des principes
17:29qui concernent à la fois
17:30ses amis
17:30et ses adversaires.
17:31Si vous défendez
17:32seulement des principes
17:33pour vos amis
17:33et si vous accablez
17:34vos adversaires
17:35quand ça vous arrange
17:36et bien vous êtes nus
17:37le jour où ça vous arrive.
17:38Donc ces gens
17:38qui se sont un peu proclamés
17:40être les papes
17:40de la pensée unique
17:42mais surtout les papes
17:42du journalisme
17:43se retrouvent coincés
17:44parce que quand
17:44par exemple M. Aquili
17:46qui avait été
17:46licencié de Radio France
17:49parce que soi-disant
17:49il avait pris un verre
17:50et il avait peut-être
17:51discuté d'un livre
17:52qu'aurait pu écrire
17:53Jordan Bardella
17:53alors qu'il y a des dizaines
17:54de livres politiques
17:55qui ont été écrits
17:55par des journalistes
17:57sur d'autres personnalités politiques
17:58lui il a été lynché
18:01De fait Thomas Le Grand
18:03a été suspendu
18:05Oui mais pas M. Cohen
18:05Mais moi je ne suis pas
18:06pour les têtes sur les pics
18:07Moi ça ne m'intéresse pas
18:08Vous ne demandez pas
18:08la suspension de M. Cohen
18:10Mais ce n'est pas mon rôle
18:10Moi mon rôle
18:11chacun prendra ses responsabilités
18:13Ce que je constate
18:14c'est qu'il y a deux poids deux mesures
18:15et on l'a vécu
18:16aux dernières élections
18:16C'est que quand vous avez
18:17une pensée nationale
18:19Parce que Thomas Le Grand
18:20a lui aussi été suspendu
18:21Dans la couverture
18:22qui est faite
18:23personne n'a défendu à l'époque
18:24mais je ne veux pas le faire
18:25parce que le pauvre
18:25ça va encore lui tomber dessus
18:26M. Aquili
18:27mais il y a eu plein
18:27dans l'histoire des médias français
18:29de journalistes
18:30soi-disant
18:31en tout cas accusés
18:32d'être en lien
18:32avec la droite
18:33ou alors encore plus
18:34avec le camp national
18:35qui ont été lynchés
18:36par tout le monde
18:36y compris par une part
18:38de la corporation
18:40mais au sens
18:40pas corporatisme
18:41au sens du métier de journalisme
18:42et là comme ça touche
18:43des gens de gauche
18:44voire d'extrême gauche
18:45il y a plein de gens
18:46qui s'agitent
18:46et qui les défendent
18:47Il faut revenir à des principes
18:48Il y a les femmes
18:50et les hommes politiques
18:50d'un côté
18:51il y a les médias de l'autre
18:5290% du monde médiatique
18:54et du monde politique
18:55respectent les règles
18:56il y en a qui ne les respectent pas
18:57et c'est dommage
18:58parce que ça met
18:58tout le monde dans ses difficultés
18:59et les gens qui payent
19:00le service public
19:01en ont assez de payer
19:02pour se faire insulter
19:03donc moi j'invite
19:03qu'on tire les leçons
19:04parce que c'est ce qui compte
19:05utile de ce drame
19:07Quelles conséquences ?
19:08Eh bien que
19:09s'il y a de l'argent
19:10dans le service public
19:10il y a une neutralité
19:11parfaite du service public
19:13et qu'on arrête
19:13d'utiliser l'argent des français
19:15pour faire campagne
19:15contre un parti
19:16et c'est toujours
19:17il faut bien le dire
19:17contre le rassemblement national
19:19parfois contre les insoumis
19:20quand ça les arrange
19:21moi je le dis
19:22parce qu'ils ne le diront jamais
19:22mais moi j'essaie
19:23d'être proche de la vérité
19:24et c'est toujours
19:25il faut bien le dire
19:25en faveur de l'UMPS
19:26et du parti du système
19:27et de la gamelle
19:28Merci Jean-Philippe Tanguy
19:29député RN de la Somme
19:31à l'aube de cette journée
19:33qui s'avère particulièrement longue
19:34il est 8h52 sur RMC BFM TV
19:36Et sur BFM TV
19:40on va tenter justement
19:41de comprendre
19:42ce qu'il se joue aujourd'hui
19:44et pas seulement aujourd'hui
19:45je vous parlais
19:46de la journée de mercredi
19:46je vous parlais du 18 septembre
19:48je vous parlais aussi
19:49de vendredi
19:49vendredi
19:50l'agence Fitch
19:51qui pourrait dégrader
19:52la note de la France
19:54ça aura des conséquences
19:55ça aura des conséquences
19:56pour nous tous d'ailleurs
19:57parce que pour le coût
19:58de l'argent de l'Etat
20:00mais aussi le coût de l'argent
20:00de tout un chacun
20:01Jean-Pierre Raffarin
20:03est avec nous
20:03Bonjour Monsieur le Premier Ministre
20:05on peut toujours vous dire
20:05Monsieur le Premier Ministre
20:06c'est ça qui est confortable
20:07Oui c'est vrai
20:08Et François Bayrou
20:09pourra toujours être
20:10Monsieur le Premier Ministre
20:11même ce soir après 20h
20:13et même demain
20:14Votre regard bien sûr
20:15sur cette situation
20:16aujourd'hui
20:17à quelques heures
20:18donc de ce vote
20:20de confiance provoqué
20:21par François Bayrou
20:22qui pour Matignon
20:23est-ce qu'il y a
20:24un scénario
20:25est-ce qu'il y a
20:25une sorte de lumière
20:26au bout du tunnel
20:26je regardais les titres
20:27ce matin
20:28notamment celui du Figaro Magazine
20:30qui dit
20:30les Français à bout de nerf
20:31et je pense que c'est assez juste
20:33les Français à bout de nerf
20:34épuisés au fond
20:35de ne pas savoir
20:36ce qui les attend
20:37on va revenir aussi
20:38sur le mouvement
20:38le mouvement du 10 septembre
20:40bloquons tous
20:41cet appel non seulement
20:42à bloquer
20:43mais à boycotter aussi
20:44les paiements
20:45par carte bleue
20:46un restaurateur du Gard
20:47nous explique
20:47pourquoi il n'accepte
20:48plus que le cash
20:49c'est tout à fait
20:51illégal
20:52mais il nous expliquera
20:53ça tout à l'heure
20:54Laurent Neumann
20:55Emmanuel Lechypne
20:55il est à la trousse
20:56Géraldine Vosselin
20:57on se retrouve
20:57dans un instant
20:57GMF bonjour
21:08bonjour
21:08je vous appelle
21:09parce qu'on est chez le garagiste
21:10et notre voiture est accidentée
21:12pas de soucis
21:12on va rapatrier votre famille en train
21:14et votre chien aussi
21:15oui merci beaucoup
21:16assurance auto GMF
21:18prendre soin de tous ceux
21:19qui comptent pour vous
21:20c'est ça
21:21être assurément humain
21:22Peugeot 208
21:43le fun monte à bord
21:44succomber à la nouvelle série spéciale Envy
21:47suréquipée
21:48et toujours 8 ans de garantie offerte
21:50Cofidis présente
21:54projet numéro 8
21:55la plomberie
21:56pour vos projets
22:02on a plus simple
22:03en ce moment
22:04profitez d'un taux
22:05de 4,9%
22:06sur 60 mois
22:07appelez Cofidis
22:08au 3155
22:09le crédit
22:12qui fait la différence
22:20hybride
22:31hybride rechargeable
22:32électrique
22:33ma Toyota est fantastique
22:34pendant les reprises fantastiques
22:36passez à l'hybride Toyota
22:37et venez découvrir
22:38nos offres de reprises
22:39sur l'ensemble de la gamme
22:41port du vert ce week-end
22:42nous sommes les changeurs d'histoire
22:45les joueurs collectifs
22:46nous sommes les donneurs de sang
22:48le dur retour à la réalité
22:56après des vacances
22:57à se faire dorloter
22:58c'est laisser les bons petits plats
22:59pour des pâtes
23:00trois soirs de suite
23:01souvent trop cuites
23:02c'est dire adieu aux lessives magiques
23:04et aux chaussettes
23:05qui reviennent pliées toutes seules
23:06à la rentrée
23:08prolongez la sérénité de l'été
23:09avec les offres
23:10all inclusive Skoda
23:11trois ans de garantie
23:12entretien et assistance inclus
23:14et des offres sans apport
23:15sur toute la gamme
23:16profitez du Skoda Canic
23:17à partir de 239 euros par mois
23:19portes ouvertes ce week-end
23:21Skoda
23:23terrasse, pergola, ok
23:26allez, clôture, ok
23:28ça va Rémi ?
23:30ouais, c'est ok, ouais
23:32tout est ok
23:34du vendredi 26 au dimanche 28 septembre
23:37inspirez-vous aux portes ouvertes
23:38Daniel Moquet
23:38certains pensent que nous
23:40les français
23:41allons toujours trop loin
23:42nous sommes
23:43trop flamboyants
23:44trop passionnés
23:47trop épicurien
23:50trop fiers
23:52trop bruyants
23:55alors oui
23:59nous en faisons toujours trop
24:00mais pour une fois
24:02c'est bien d'aller trop loin
24:03c'est bien d'aller trop
24:33Dans le monde, tout est toujours en front de vous.
24:40Sauvage Lixir, Dior.
25:03C'est la rentrée du lion Peugeot avec des offres sans apport sur toute la gamme.
25:08Et sortez du cadre avec le Peugeot 2008 à partir de 315 euros par mois sans aucun apport.
25:15Magnifique.
25:17On récapitule.
25:18La première monture, c'est cadeau.
25:19Comment ça, vous me l'offrez ?
25:21Oui.
25:22Oh, mais dis donc.
25:24Vous êtes plutôt du genre direct, vous ?
25:26Pardon ?
25:27C'est réciproque.
25:29D'accord, pour le cadeau, c'est moi qui t'invite à dîner.
25:31Alors, pour les verres, on...
25:32Vous voulez dire, ce sera chez moi, après le dîner.
25:35Moi, je ne suis pas disponible ce soir.
25:38Pendant les jours, Chris, votre première monture, c'est cadeau.
25:41Et pas que pour vous, madame.
25:42Chris, la confiance vous va si bien.
25:44Dispositif médical.
25:46Allô ?
25:46Oui, Alex, du camping de la Pinède, au Internet, ça ne marche pas.
25:49Alors que la Freebox Pro, elle est super puissante et elle fonctionne annuelle.
25:52Les vacances, c'est fait pour déconnecter, non ?
25:53Je suis le gérant, en fait.
25:54Voilà, merci, au revoir.
25:56Alors, si nos abonnés pro se mettent à négocier maintenant...
25:59Obtenez plus grâce à Free, même si vous êtes shérif.
26:01Retrouvez la Freebox Pro, toujours plus puissante pour les entreprises.
26:05Merci FreePro.
26:05Ce métier, on le fait pour les gens et pour la ville.
26:12Chaque jour, on essaye de le faire mieux, tous ensemble.
26:15Et quand on va tous bien, on travaille mieux.
26:18On se semble utile.
26:20Ensemble, on contribue à une société meilleure.
26:23On rend la ville plus agréable à vivre.
26:25C'est ça, le sens du service public.
26:28Quand les agents territoriaux sont mieux protégés,
26:30c'est toute la collectivité qui en profite.
26:33MNT, être utile, est un beau métier.
26:35La vie est fantastique avec Fiat Grande des Pandas,
26:47éligible au leasing électrique.
26:50Et pendant les jours pandastiques chez Fiat,
26:52c'est jusqu'à 5 000 euros de remise,
26:53un super crédit et jusqu'à 8 ans de garantie.
26:57En ce moment, jusqu'à 100 euros offerts
26:58pour la souscription d'une nouvelle offre
27:00Elec Référence 3 ans.
27:01C'est bien ça, Charlotte !
27:03Et bien sûr, c'est une électricité verte.
27:07Appelez-le 3443.
27:09J'agis avec Engie.
27:19Votre programme TV, c'est avec PAP.
27:2250 ans d'immobilier pour les particuliers.
27:26P.A.P.
27:27Bravo ! Vous regardez le bon programme, avec nickel.
27:29Un compte, une carte, un RIB et une appli.
27:32En 5 minutes, chez tous nos buralistes et sur nickel.eu.
27:35Et on est ensemble jusqu'à 10 heures pour cette journée
27:49qui promet d'être quasiment la journée la plus longue.
27:52Cette journée sans fin.
27:54Cette semaine qui vient de s'écouler,
27:55qui était une journée sans fin pour François Bayrou,
27:58qui va probablement espérer jusqu'à la dernière seconde
28:00de parler, de dire ce qu'il espère être entendu comme sa vérité.
28:04Sauf que le coup près, il est quasi certain.
28:06Il va tomber ce soir aux alentours de 20 heures.
28:08François Bayrou, ce soir, ne sera plus Premier ministre.
28:11Bonjour Jean-Pierre Raffarin.
28:12Bonjour, bonjour à tous.
28:13Merci de nous accompagner pour cette journée particulièrement complexe.
28:16Vous avez vous-même, bien sûr, été Premier ministre de 2002 à 2005.
28:20Il y a eu d'ailleurs plusieurs remaniements.
28:22Deux au moins, me semble-t-il.
28:23Vous êtes ancien séménateur UMP de la Vienne
28:25et président de la Fondation pour la prospective et l'innovation.
28:28Se projeter, honnêtement, les Français ont bien du mal à le faire.
28:32Je salue bien sûr Laurent Neumann, Manu Lechyp, Neila Latrousse
28:34et Géraldine Vosner.
28:36Bonjour à tous les quatre.
28:37Bonjour, à Pauline Vosner.
28:38Jean-Pierre Raffarin, comment vous vivez cette journée ?
28:42C'est-à-dire, quand on a été ancien Premier ministre,
28:43quand on sait ce que c'est que le chaudron de l'Assemblée nationale,
28:46depuis une semaine, tout le monde dit de toute façon qu'ils vont le lâcher,
28:50y aller malgré tout dans l'arène,
28:52comment on peut vivre ce moment-là ?
28:54Je pense qu'il n'y a aucune surprise.
28:57Et tant qu'on le vit en s'y préparant, on n'a aucune surprise.
29:00Il n'y a pas de fait majoritaire.
29:03C'est la grande nouveauté.
29:06On a toujours eu, dans la Ve République, un fait majoritaire.
29:09La majorité, elle est quelque part.
29:10Soit chez le président à l'Elysée,
29:12soit chez le Premier ministre quand il y a cohabitation,
29:15il y a un fait majoritaire.
29:16Aujourd'hui, il n'y a plus de fait majoritaire.
29:17Ce qui explique d'ailleurs tout le désordre.
29:19Parce qu'il n'y a plus de patron dans le système démocratique,
29:22donc chacun discute à ses propres...
29:24Il n'y a pas de majorité.
29:25La majorité, d'où vient-elle ?
29:27Elle vient de l'élection présidentielle.
29:29C'est parce qu'il y a deux candidats au second tour.
29:31Il n'y en a que deux.
29:32Donc celui qui est élu, il a forcément une majorité.
29:35Donc dans la Ve République, le fait majoritaire,
29:37c'est déterminant et c'est la fonction présidentielle.
29:40Le Premier ministre aujourd'hui, il n'a pas de majorité.
29:43Demander la confiance, c'est naturellement quelque chose qui est sans issue.
29:47C'était suicidaire ?
29:49J'ai toujours du mal, je continue à me poser la question,
29:51de me dire qu'a-t-il espéré ?
29:53Mais je pense qu'il a essayé de mettre une pression,
29:56il a essayé de dramatiser la situation,
29:58mais au total, il n'y a pas 36 solutions.
30:01Si on veut passer dans cette affaire,
30:03il faut un accord avec le parti socialiste.
30:05Donc il faut un budget dans lequel il y a une partie socialiste
30:07et une partie bloc central.
30:09Il faut essayer des amendements.
30:10Merci.
30:11Merci.
30:12Merci.
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