Mobilisation du 10 septembre: "Le 8 on va faire tomber Bayrou, le 10 on va essayer de faire tomber Macron", affirme Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne

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Malgré le vote de confiance annoncé par François Bayrou, qui pourrait bien signer le glas de son gouvernement, le mouvement "Bloquons tout" prévu pour "paralyser la France" le 10 septembre reste particulièrement actif.

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00:00Bah écoutez, le 8 on va faire tomber Bayrou et je pense que le 10 on va essayer de faire tomber Macron.

00:04Parce qu'au final, le problème reste posé à l'Elysée.

00:07Vous êtes en désaccord avec ce que disait M. Zahouti ?

00:10Je sais pas si on est en désaccord ou pas, mais le problème...

00:12Il a dit que le problème c'est pas Bayrou ou Macron.

00:13Oui, mais j'ai entendu aussi que M. disait...

00:15En fait, vous récupérez le mouvement.

00:18C'est pas ce que je dis.

00:19J'ai entendu que M. allait voter.

00:21Sauf que quand on va voter et que quand on vote, on n'a pas le respect des élections...

00:25C'est le principe de la démocratie, quand on perd...

00:27Le principe de la démocratie, c'est quand on perd, on respecte la décision qui a été celle du peuple.

00:30Or, ce n'est pas ce qu'a fait M. Macron.

00:32M. Macron a perdu les élections et il a essayé de faire continuer un système économique

00:37qui a été avec M. Barnier et ensuite avec M. Beyrou,

00:41qui est la politique économique de M. Macron.

00:43Là, ce que nous propose M. Beyrou,

00:45c'est pas quelque chose qui vient aider les personnes qui sont en difficulté.

00:48Et par ailleurs, vous disiez, du côté de l'Elysée,

00:51on se dit qu'il faudrait aider les personnes les plus précaires.

00:53Pardon, mais les personnes les plus précaires...

00:54Non, je dis...

00:55Oui, mais les personnes les plus précaires ne demandent pas...

00:57Ils avaient semblé s'intéresser...

00:58Oui, ils ont semblé s'intéresser un tout petit peu, éventuellement.

01:02Je vous accorde qu'ils auraient pu s'y intéresser...

01:04Chaque fois qu'on parle augmentation des salaires, par exemple,

01:06on nous répond, ce n'est pas possible, pardon, il n'y a pas d'argent, etc.

01:09Ça ne se décrète pas, parce que dans le privé,

01:11ce serait l'entreprise qui décide.

01:12Très précisément, le SMIC, c'est un décret.

01:14Oui, ça se décrète.

01:14Donc ça se décrète.

01:15M. Beyrou est en train de signer des décrets pour faire payer les gens

01:19qui font des transports hospitaliers.

01:21Et par contre, signer un décret sur l'augmentation du SMIC,

01:23ce n'est pas possible.

01:24Or, quand on augmente le SMIC, c'est-à-dire le salaire le plus faible,

01:27tous les salaires sont tirés vers la haute.

01:28On a les moyens d'augmenter le SMIC ?

01:29Mais bien sûr qu'on a les moyens d'augmenter le SMIC,

01:31puisque le SMIC, c'est un partage de la richesse.

01:33Et je vais rejoindre ce que disait Mme Gouraud tout à l'heure.

01:35Et ce que vous disiez vous-même tout à l'heure,

01:37vous dites, les petites entreprises,

01:38elles ont besoin de faire tourner le commerce.

01:41Mais pardon, mais par exemple, les coiffeurs,

01:42quand les gens n'ont pas d'argent,

01:43ils arrêtent d'aller chez le coiffeur.

01:44Quand on est chez le boulanger,

01:46plutôt que de prendre un 300...

01:46Quand les centres-villes sont bloquées,

01:47le coiffeur, il ne travaille pas.

01:48Oui, d'accord, mais bon, ce n'est pas de notre faute

01:49si à l'heure actuelle, il y a des gens qui crèvent la dalle.

01:51Oui, d'accord.

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