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00:02Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cette nouvelle édition matinale du 7 Actu.
00:24Au sommaire, Côte d'Ivoire, la nuit du Maouloud célébrée du 3 au 4 septembre, un rendez-vous de ferveur et de prière que le COSIM place cette année encore sous le signe de la paix et de la cohésion sociale.
00:37Conflits fonciers au Ghana, 10 000 réfugiés en Côte d'Ivoire. Accueillis dans des conditions précaires, ils bénéficient déjà du soutien des communautés locales. Nous y reviendrons au cours de ce journal.
00:48Rentrée scolaire 2025-2026, le ministère fixe le cap. Le calendrier et les grandes orientations qui guideront élèves et enseignants dans les prochains mois ont été dévoilées.
00:58C'est une date spirituelle que retient toute la communauté musulmane de Côte d'Ivoire.
01:03La nuit du Maouloud marquant la naissance du prophète Mohamed sera célébrée du mercredi 3 au jeudi 4 septembre.
01:09L'annonce a été faite ce lundi 1er septembre par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques.
01:15Dans son communiqué, le Qosim invite les fidèles à vivre cette nuit de ferveur par des prières, des récitations couraniques et des actes de solidarité.
01:24Une célébration placée sous le signe de la paix, de la fraternité et de la cohésion sociale.
01:30Un de nos défis humanitaires se joue à nos frontières.
01:32Des milliers de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, fuient un conflit foncier dans l'ouest du Ghana et cherchent refuge en Côte d'Ivoire.
01:40On estima plus de 10 000 le nombre de déplacés arrivés dans les zones frontalières ivoiriennes.
01:46Accueillis dans des conditions précaires, ils bénéficient déjà du soutien des communautés locales.
01:51Les autorités ivoiriennes ont renforcé la surveillance aux ponts frontaliers tout en facilitant l'assistante humanitaire.
01:57Des mesures d'urgence sont déployées pour fournir des abris, des vivres, de l'eau potable et des soins de santé.
02:03Nous écoutons le président du Conseil régional.
02:05Nous venons effectivement de visiter certaines localités qui accueillent aujourd'hui des sinistrés qui ont traversé la frontière ghanéenne pour être sur le territoire de Côte d'Ivoire,
02:18notamment dans le département de Buna, dans la zone Bérifo, à la suite d'un conflit qui a éclaté de l'autre côté de la frontière, au Ghana.
02:27Un conflit humanitaire, un conflit communautaire, pardon, qui a amené des milliers de Ghanéens à se retrouver sur le sol ivoirien pour fuir les violences qui ont cours.
02:38A ce jour, nous pouvons dénombrer un peu plus de 10 000 arrivées de l'autre côté de la frontière et qui font péser sur nos populations qui les accueillent une pression énorme au niveau de l'hébergement,
02:52au niveau de l'alimentaire, au niveau du sanitaire, au niveau social.
02:58Parce que ces populations qui déjà vivent dans une certaine paupérisation, du fait de la situation sociale et économique qui n'est pas très reluisante,
03:07se retrouvent à accueillir des populations qui viennent dans la détresse, donc qui viennent démunies de tout, et qui viennent de retrouver des populations qui elles-mêmes sont exsangues.
03:21Et ça fait presser, ça fait, ça amène certaines pressions sur ces populations, comme nous le disions tantôt.
03:28C'est difficile à tous les niveaux parce que nous y avons trouvé des populations démunies, des populations en détresse, des populations handicapées, des populations malades, des femmes enceintes qui sont à terme.
03:43On a déjà enregistré des accouchements, on a enregistré également des bébés, des nourrissons qui viennent avec les mères parce que c'est des populations fragiles qui nous arrivent dans des conditions difficiles pour nous-mêmes.
03:55Nous ne sommes pas préparés pour ce genre de situation. C'est dans des villages où les infrastructures n'existent pas toujours. Donc c'est une situation qui est alarmante pour nous tous.
04:06Au niveau du conseil régional, nous nous sommes donc engagés à permettre à ces populations qui accueillent de pouvoir tenir le coup,
04:13le temps que des actions beaucoup plus robustes soient menées par l'État central à l'effet de faciliter l'arrivée de ces populations en détresse et de faciliter la tâche aussi à ces populations qui les accueillent.
04:24Nous avons donc, dès les premières heures, achéminé du riz, des nattes pour permettre l'accueil de ces populations.
04:31Et nous-mêmes, ces 48 heures, avons également distribué du riz. C'est au total une demi-douzaine de tonnes de riz que nous avons distribué.
04:39C'est une centaine de nattes que nous avons mis à la disposition des populations qui accueillent pour faciliter l'hébergement de leurs frères et soeurs qui les viennent de l'autre côté de la frontière.
04:49Aujourd'hui, les besoins sont énormes, mais les besoins prioritaires, c'est l'hébergement, c'est l'alimentation, c'est le sanitaire.
04:57Parce que la plupart de ces populations sont hébergées dans des écoles, quand ces écoles existent dans les villages où ils arrivent.
05:04Et alors que nous savons tous que la rentrée, c'est dans une semaine la rentrée des classes.
05:08Donc, il va falloir trouver d'autres sites pour déplacer ces populations à l'effet de permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l'école.
05:14C'est des besoins alimentaires, c'est des besoins également sanitaires parce qu'elles se sont venues dans la détresse.
05:24C'est des populations déjà très fragiles, c'est elles qui viennent, c'est des personnes âgées, c'est des femmes enceintes, c'est des bébés, c'est des enfants en bas âge,
05:32donc qui ont besoin d'être encadrés, qui ont besoin d'être accompagnés.
05:35Donc, nous avons des besoins à tous ces niveaux.
05:37Alors, au niveau de Téini, la situation est différente de celle que nous avons vécue ces jours-ci à la frontière ghanienne.
05:45Alors que nous accueillons à la frontière ghanienne des réfugiés qui fuyaient d'une violence communautaire,
05:52à Téini, c'est des déplacés internes qui sont sur le territoire ivoirien et qui ont subi une attaque dans leur village,
06:01qui ont fait malheureusement des morts.
06:02Et donc, ils se déplacent dans des villages voisins pour essayer d'éviter d'être victimes de ces attaques de personnes armées inconnues que nous ne connaissons pas.
06:14Et nous avons donc fait le déplacement aujourd'hui pour essayer de rencontrer, de soulager, de soutenir, d'assister ces populations ivoiriennes qui sont victimes de ces attaques-là,
06:25qui ont perdu des leurs.
06:27Et nous n'avons pas malheureusement pu les rencontrer toutes.
06:30Une première vague qui s'est déplacée à l'Ago Tadiote, nous avons pu les rencontrer, nous avons pu échanger à eux-là pour apporter notre assistance.
06:40Par contre, il y a une seconde vague, beaucoup plus nombreuse, qui était dans un village à côté, à peine à 5 km de là où nous étions,
06:47que nous n'avons pas pu rencontrer parce que les forces de sécurité et de défense nous l'ont déconseillée,
06:51parce que la situation reste encore délétère et ils ne voudraient pas prendre des risques,
06:57ils ne voudraient pas que nous prenions des risques et que nous mettons aussi en danger ces populations qui se sont mises à l'abri.
07:04Notre déplacement serait un supplice, une charge en plus de leur mission de tous les jours sur place.
07:11Donc nous nous sommes contentés de discuter, d'assister les populations que nous avons trouvées à l'Ago Tadiote.
07:18Nous avons remis ce que nous avions comme vives et non-vives pour ces populations-là,
07:23aux populations que nous avons trouvées ces places sur le couvert, l'encadrement des militaires,
07:27pour les remettre aux autres victimes, aux autres déplacés qui se trouvaient à environ 5 km de notre position.
07:33Et dans un tout autre registre, bonne nouvelle cette fois pour les automobilistes ivoiriens.
07:38Les prix à la pompe du super sans-plomb et du gasoil enregistrent une baisse pour la période du 1er au 30 septembre.
07:45Le compte-rendu de Pierre Thévier.
07:47On est très contents, ça nous va au droit au cœur, c'est ça, c'est très important même.
07:52Les décaps, les décaps, c'est très bon, c'est bienvenu.
07:56Si on peut plus que ça, ça sera bon aussi.
07:58Je pense que vraiment, d'abord, c'est d'avoir mis accès à l'État ivoirien et un peu de ça.
08:04Encore, félicitations pour ce bête, ce produit-là.
08:09Notre souhait à tous, parce qu'il faut que le transport aussi diminue, c'est ça, notre souhait.
08:16Donc, je me rappelle que l'État aussi, vraiment, voir aussi ce côté-là aussi.
08:20Au moins, c'est nous qui sommes les clients, c'est une baisse des prix au niveau des transports.
08:25Aujourd'hui, les chauffeurs se réjouent ce matin d'avoir trouvé encore, il y a eu une baisse encore à la station.
08:33En tout cas, ça nous fait du plaisir.
08:37Vous savez, c'est la même chose, ça a fait le dire.
08:40Ça, il faut qu'on soit clair, c'est la même chose.
08:42Parce que la baisse au niveau de la station, ça va se sentir, mais les frais sont toujours élevés.
08:51Les frais sont toujours élevés.
08:52Vous voyez le payage ici, passant Benoît, ça fait 1 500 par véhicule.
08:58Allez 1 500, 1 500.
09:00Vous voyez, on a trois voyages à faire.
09:02Déjà, ça nous fait 4 500 qu'on dépense par jour.
09:05Sans compter, c'est un corabie qu'on a une moto, à longueur de journée, prend les pièces.
09:12Bon, on voit que c'est les mêmes frais.
09:13C'est les mêmes frais.
09:14Ça, il faut le dire.
09:15Même pas qu'on voit, c'est caché.
09:16Cap sur l'économie africaine.
09:19Élu le 29 mai avec 76% des voix, Sidi Houldeta prend la tête de la Banque africaine de développement,
09:25et cela pour 5 ans.
09:26Ce lundi à Abidjan, il a prêté serment devant des chefs d'État et a annoncé ses priorités.
09:32Transition énergétique, infrastructure et financement de la croissance africaine.
09:36Drissa Diané a participé à cet événement.
09:39Élu le 29 mai dernier avec 67% des voix, Sidi Houldeta succède au Nigerien Akiwumi Adesina pour un mandat de 5 ans.
09:49Devant un parterre de chefs d'État et de hauts dignitaires, il a prêté serment le lundi à Abidjan,
09:54marquant ainsi le début d'une nouvelle ère pour l'institution panafricaine.
09:59Dans son premier discours officiel, le nouveau président a fixé le cap.
10:03Transition énergétique, infrastructure et financement de la croissance africaine.
10:09Je demeure confiant que le continent africain continuera à faire preuve de résilience.
10:15Il l'a déjà démontré lors d'époussions difficiles, comme la crise financière de 2008-2009,
10:22et plus récemment avec la pandémie COVID-19.
10:27L'excellence, mesdames et messieurs,
10:31l'Afrique nous regarde.
10:35La jeunesse nous attend.
10:39L'État est à l'action.
10:41Présent à cette cérémonie, le président mauritanien a salué une élection qui honore son pays
10:46et engage toute l'Afrique.
10:49L'engagement de l'ABAD auprès des États membres et des organisations régionales
10:55confirme bien l'importance de sa contribution dans nos efforts collectifs
10:59visant à bâtir une Afrique solidaire,
11:03d'intégrer économiquement,
11:06durablement, prospère.
11:07Hôte de l'événement, le président ivoirien Alassane Ouattara a, pour sa part,
11:13rappelé l'importance de l'ABAD dans le financement du développement
11:16et a réaffirmé le soutien de la Côte d'Ivoire.
11:19Monsieur le Président, la Banque africaine de développement,
11:24au regard de votre leadership,
11:27votre expérience avérée et votre vision,
11:30j'ai la conviction que la Banque africaine de développement
11:33saura faire face à ces défis
11:36et continuera à jouer un rôle encore plus important
11:40et plus déterminant
11:41dans la transformation économique et sociale
11:44de notre continent.
11:47Après son investiture,
11:48Sidi Olta entend désormais un mandat de 5 ans
11:51au moment où l'Afrique fait face à d'immenses défis
11:54mais aussi à d'immenses opportunités.
11:57Abidjan restera le centre stratégique de cette nouvelle ambition.
12:01Après la Banque africaine de développement,
12:03place maintenant à la sécurité en mer
12:05la campagne zéro noyade initiée par le ministère des Affaires maritimes
12:09s'est achevée ce 31 août à Grand Bassam.
12:12Pour plus de détails, Carmel Yao.
12:14Profiter de la mer entre amis ou en famille
12:17peut parfois tourner au drame
12:19et gâcher des moments de détente.
12:21Pour prévenir ces risques,
12:22le MRCC, service chargé de la coordination du sauvetage
12:26en mer et en lagune,
12:27a mené une campagne de sensibilisation
12:29sur la plage de Grand Bassam.
12:30Initié par le ministère des Affaires maritimes,
12:32cette opération a permis d'oussiller les usagers de la plage
12:35sur les bons gestes à adopter afin d'éviter les noyades.
12:38On rappelle aux usagers et aux baigneurs
12:42que la nature nous a offert, on va dire,
12:45ces plans d'eau dont on doit profiter, certes.
12:48Mais j'aime souvent ce slogan des sauveteurs britanniques
12:56qui disent qu'il faut respecter l'eau.
13:00Ils disent qu'il ne faut pas avoir peur de l'eau,
13:02mais il faut respecter.
13:03Ça veut dire que toute chose a des règles.
13:06Alors, ces règles, c'est de ne pas surestimer ses forces d'abord.
13:13Ensuite, le règle qu'on promet peut-être le plus souvent,
13:16c'est de bien manger avant d'aller se baigner.
13:20C'est le contraire qu'il faut faire.
13:22Voilà, parce que prendre des repas copieux et de la boisson
13:27et avant de se baigner, par exemple, sont des dangers.
13:31Et entre autres, consulter la météo, puis le temps est mauvais.
13:36On peut bien profiter de la nature en s'asseyant dans les bungalows,
13:40mais pas aller dans l'eau.
13:41Pour ces usagers, cette initiative est d'une grande importance.
13:44Vraiment, cette sensibilisation vient à bon point
13:49parce qu'il fallait ça pour éviter les noyades inutiles.
13:56Il fallait que nous, la population, nous soyons beaucoup informés
14:00et nous ont donné les points clés pour éviter certains drames comme les noyades.
14:07Vraiment, nous les remercions beaucoup et nous leur disons
14:12merci, merci aussi pour les cadeaux, merci pour les conseils.
14:17Lancée il y a deux mois, cette campagne de sensibilisation
14:19s'inscrivait dans le cadre des vacances scolaires et universitaires,
14:23périodes souvent marquées par des noyades et autres drames en mer ou en lagune.
14:27Cette troisième édition de Zéro Noyade s'est achevée le dimanche 31 août 2025.
14:32C'est la fin de cette édition.
14:33Merci de l'avoir suivi.
14:35Bonne suite de programme sur cette info et sur cette info.ci.
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