00:00Non, ça ne modifie pas mes pratiques. Les gens, quand ils en ont besoin, ils ont besoin d'un arrêt, on fait un arrêt le plus court possible et on les aide à reprendre le plus vite possible.
00:10Qui le décide ? C'est vous qui proposez l'arrêt de travail ou c'est le patient qui fait un peu de pression pour obtenir cet arrêt de travail ?
00:15Ah non, non, non. Avec nous, on ne fait pas de pression.
00:19Mais est-ce qu'il y a de plus en plus de demandes, docteur ?
00:22Alors non, il y a des gens qui vont de plus en plus mal, il y a des gens qui se blessent au travail ou qui se blessent en faisant du sport et donc ça nécessite bien un arrêt de travail.
00:34Donc non, je...
00:36Mais si vous continuez au même rythme d'arrêt de travail, qu'est-ce que vous risquez ? Quelle est la menace ?
00:41Alors là, de toute façon, moi je les ai rencontrés. Le 4 août, ils m'ont répondu qu'ils voulaient me mettre sous objectif avec une diminution de 20% de mon nombre d'indemnités journalières.
00:57Que j'ai refusé parce que c'est quelque chose... Tenable ou pas, je n'en sais rien.
01:01Mais en tout cas, quand on travaille, on ne sait pas de quoi la journée est faite et on ne sait pas combien on va rencontrer de personnes malades,
01:10puisque là ça va couvrir la zone hivernale, donc malades, grippe ou autre.
01:16Et puis si vous avez quelque chose de plus grave qui arrive et que vous avez atteint votre quota, vous ne pouvez pas soigner cette personne-là.
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