- il y a 3 mois
Au programme de cette édition, retour sur les fractures mondiales. Tandis qu’Emmanuel Macron et ses partenaires européens se cambrent sur le financement de la guerre en Ukraine, le Sud Global se réunit en Chine pour un sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai. Un rendez-vous qui se présente comme une alternative à l’ordre occidental.
Nous poursuivrons par un point sur la situation de la politique française alors que la chute du gouvernement Bayrou semble imminente et que de nouvelles élections législatives pourraient avoir lieu.
Et puis nous reviendrons sur la panne bancaire géante qui a affecté samedi des millions de clients du Crédit mutuel. Un incident qui en dit long sur l’argent numérique.
Nous poursuivrons par un point sur la situation de la politique française alors que la chute du gouvernement Bayrou semble imminente et que de nouvelles élections législatives pourraient avoir lieu.
Et puis nous reviendrons sur la panne bancaire géante qui a affecté samedi des millions de clients du Crédit mutuel. Un incident qui en dit long sur l’argent numérique.
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis ravie de vous retrouver ce soir pour ce nouveau journal télévisé.
00:20J'en profite pour vous remercier. Merci à tous d'être si nombreux à suivre nos programmes, y compris pendant l'été.
00:26Au programme de cette édition, retour sur les fractures mondiales. Tandis qu'Emmanuel Macron et ses partenaires européens se cambrent sur le financement de la guerre en Ukraine,
00:35le Sud Global se réunit en Chine pour un sommet de l'organisation de coopération de Shanghai, un rendez-vous qui se présente comme une alternative à l'ordre occidental.
00:45Nous poursuivrons par un point sur la situation de la politique française, alors que la chute du gouvernement Bérou semble imminente et que de nouvelles élections législatives pourraient avoir lieu.
00:54Et puis nous reviendrons sur la panne bancaire géante qui a affecté samedi des millions de clients du crédit mutuel.
01:01Un incident qui en dit long sur notre dépendance au numérique.
01:05Générique
01:06Le monde continue de se fracasser sur le mur ukrainien alors que l'UE et Emmanuel Macron poursuivent l'hémorragie financière pour fournir les armes de la boucherie ukrainienne.
01:18Le Sud Global assoit sa croissance depuis la Chine lors d'un sommet de l'organisation de coopération de Shanghai.
01:24Le point tout de suite.
01:25Le déclin européen se joue en Chine.
01:28Alors que Bruxelles et Paris s'embourbent dans le coûteux soutien de la guerre en Ukraine,
01:32le sommet de l'organisation de coopération de Shanghai réuni à Tianjin en Chine se présente ouvertement comme la réunion du nouvel ordre anti-occidental.
01:42Une nouvelle réunion qui s'inscrit un peu dans la lignée du récent sommet des BRICS de juillet dernier à Rio de Janeiro où TVL s'était rendu.
01:51Un rendez-vous où la Chine avait d'ailleurs semblé un peu en retrait avec l'absence de Xi Jinping.
01:57Cette fois, les trois leaders des puissances du Sud Global sont bel et bien réunis
02:00et Vladimir Poutine, Xi Jinping et l'indire Narendra Modi ont multiplié les apparitions ensemble.
02:07Un effet de bloc face à un Occident que le président russe a une nouvelle fois ciblé.
02:11avec virulence, estimant qu'il était le responsable de la guerre en Ukraine.
02:16Cette crise n'a pas été déclenchée par l'attaque de la Russie en Ukraine.
02:22Elle est le résultat d'un coup d'État en Ukraine qui a été soutenu et provoqué par l'Occident.
02:30Son allié chinois a quant à lui déploré un esprit de guerre froide et des actes d'intimidation en provenance de l'Occident.
02:37Une référence assez claire aux menaces, mises à exécution pour certaines, de Donald Trump avec les taxes douanières.
02:44Un instrument également brandi par le président américain il y a peu pour faire pression sur les avancées de la paix en Ukraine qui patine sévèrement.
02:51Je veux que ça s'arrête.
02:55Et ce ne sera pas une guerre mondiale, mais ce sera une guerre économique.
03:00Une stratégie pas toujours payante.
03:01En effet, la politique des sanctions économiques a montré ses limites.
03:05Pour la Russie, l'UE a ainsi perdu bien plus de plumes que Moscou.
03:10Par ailleurs, la privation du système de paiement SWIFT a également développé l'utilisation de systèmes alternatifs,
03:16à commencer par l'équivalent chinois.
03:18Une situation qui a donc conduit à un recul, certes modéré, du dollar.
03:22Face à cette politique du bras tordu de l'américain, les chefs du Sud global misent donc sur la concorde et la diplomatie
03:29pour contraster avec cet Occident qu'ils dépeignent comme toujours plus brutal et agressif.
03:34Dans ce cadre, Vladimir Poutine a profité de son voyage en Chine pour également rencontrer,
03:38en marge du sommet de l'OCS, le Turc Erdogan.
03:42L'occasion de remercier le dirigeant d'avoir déjà hébergé plusieurs réunions pour tenter d'organiser la paix en Ukraine, en vain.
03:49En toile de fond de cette opposition entre les géants du Sud et l'Occident, rythmés par Donald Trump,
03:55tel un négatif de cliché, se dresse l'Union européenne.
03:59Quelques jours après la rencontre bilatérale entre Emmanuel Macron et le chancelier allemand Frédéric Mers à Toulon,
04:05la diplomatie du vieux continent n'a pas ressuscité.
04:08Malgré une situation politique calamiteuse en France,
04:10le président français a même qualifié l'action de Vladimir Poutine de dérive autocratique et autoritaire,
04:16quelques jours seulement, avant de recevoir Volodymyr Zelensky jeudi à Paris,
04:21alors même que celui-ci n'a plus de mandat.
04:23Une démonstration de l'entêtement européen conduisant à sa mise au banc d'un monde en mutation.
04:33La France plongée dans l'inconnu politique.
04:36La rentrée de septembre bat au rythme de la question de confiance de François Béroux.
04:41Prévu le 8, le vote pourrait conduire à une chute du gouvernement
04:44et à de possibles législatives anticipées.
04:47Le décryptage de Nicolas de Lamberterie.
04:50Au lieu d'être bloqué le mercredi 10 septembre,
04:53la France se retrouvera probablement sans gouvernement,
04:56deux jours auparavant, le lundi 8 septembre.
04:59Dans une procédure inhabituelle et assez inattendue,
05:02le Premier ministre François Béroux,
05:04confronté à la fronde d'une majorité de parlementaires
05:07et de l'opinion publique face à son plan d'économie,
05:10dont la mesure la plus symbolique est la suppression de deux jours fériés,
05:14a décidé de poser une question de confiance aux parlementaires.
05:18La chute d'un gouvernement en France suite à une question de confiance
05:21ne s'est plus produite depuis la 4ème République.
05:24Au final, cette procédure devrait donc aboutir à la chute du gouvernement Béroux,
05:28étant donné que si jusqu'à présent,
05:29les oppositions de gauche, dominées par la LFI,
05:33et de droite, emmenées par le RN,
05:35réchignaient la plupart du temps à voter ensemble
05:37la censure déposée par l'un ou l'autre bloc d'opposition.
05:41En revanche, il est plus simple pour les oppositions
05:43de répondre négativement à une question de confiance
05:46qui émane du gouvernement lui-même.
05:48On remarquera par ailleurs que cette agitation
05:50a presque relégué le projet de blocage du 10 septembre aux oubliettes.
05:54Pour rappel, au début de l'été,
05:56l'idée d'une journée apartisane de mobilisation et de blocage du pays
06:00était sortie des réseaux sociaux
06:01et prévue pour le mercredi 10 septembre,
06:04ressemblant de nombreux points à l'épisode des Gilets jaunes de 2018 et 2019.
06:09L'annonce du soutien de la LFI à cette journée de mobilisation,
06:13afin de s'emparer du mouvement,
06:14pour ne pas dire le saboter,
06:16avait toutes les allures du soutien de la corde au pendu,
06:19puisque l'engagement de la LFI dans cette journée
06:21avait déjà été de nature à décourager de nombreux citoyens d'y participer.
06:25La tenue du vote de confiance le 8 septembre,
06:28avec l'assez probable chute du gouvernement,
06:30pourrait bien enterrer définitivement la journée du 10 septembre.
06:33Certains pourraient même se demander
06:34si cette procédure surprenante demandée par François Bayrou
06:38n'avait pas pour objectif premier,
06:40ou à tout le moins secondaire,
06:41de tordre définitivement le coup au 10 septembre,
06:44que certains pouvaient redouter comme potentiellement explosif.
06:47Toute la semaine politique de rentrée
06:48sera donc accaparée par le futur vote du 8 septembre,
06:51et les consultations entamées dès ce lundi 1er septembre
06:55par François Bayrou,
06:56qui va recevoir les différents chefs de partis
06:58et de groupes parlementaires à Matignon.
07:00Le RN, jusqu'alors modérément conciliant avec François Bayrou,
07:04et qui n'envisageait pas de voter la censure
07:05proposée par LFI en septembre,
07:08s'est retrouvé pris de court par l'annonce d'un vote de confiance.
07:10Certains considèrent que le parti de Jordan Bardella
07:13n'était pas pressé de retourner aux urnes,
07:15notamment en raison de la peine d'inéligibilité
07:17qui frappe Marine Le Pen,
07:18ce qui empêcherait cette dernière,
07:20qui dirige le groupe RN à l'Assemblée nationale,
07:23de se présenter à sa propre succession
07:25en cas de nouvelles élections.
07:26Le président du RN n'a d'ailleurs pas encore tranché
07:29sur l'éventualité d'une candidature aux législatives.
07:32Actuellement député européen
07:34et président de groupe à Bruxelles,
07:35il pourrait se voir politiquement contraint
07:37d'aller siéger au Palais Bourbon,
07:39en particulier si Marine Le Pen ne peut plus se présenter
07:42et donc diriger un groupe RN à l'Assemblée.
07:44En tout état de cause,
07:45le RN demande désormais la tenue de nouvelles législatives,
07:49voire la démission d'Emmanuel Macron
07:51et donc une nouvelle présidentielle,
07:53et s'est mise en ordre de bataille
07:54pour de nouvelles élections législatives,
07:56en espérant faire mieux qu'en 2024,
07:58où la campagne avait été émaillée
07:59par quelques scandales et quelques loupés,
08:01qui avaient d'ailleurs abouti à la mise à l'écart
08:03de quelques candidats après les élections.
08:05On constate que dès à présent,
08:07dans l'éventualité d'une nouvelle élection,
08:09certains organes de la presse mainstream
08:10travaillent d'ores et déjà d'arrache-pieds,
08:13à fouiller dans toutes les archives possibles
08:15pour dénicher tout élément susceptible
08:17de nuire aux candidats du Rassemblement national.
08:19Si une augmentation du nombre de députés RN
08:21semble inéluctable,
08:23notamment du fait de l'érosion continue
08:24du Front Républicain,
08:26il n'est toutefois pas encore acquis
08:27que le RN,
08:28donné certes largement en tête
08:29d'un éventuel premier tour,
08:31parviendra à décrocher
08:32les 289 sièges nécessaires
08:34pour avoir une majorité parlementaire.
08:36Le départ d'Emmanuel Macron,
08:38c'est aussi ce que réclament
08:39les députés LFI
08:40qui ont entamé une procédure de destitution,
08:43qui n'a toutefois aucune chance d'aboutir.
08:44Pour le moment,
08:45le président Macron a rejeté fermement
08:47toute hypothèse de démission.
08:49Pour les troupes de Jean-Luc Mélenchon,
08:51l'objectif est de garder le leadership
08:52sur l'opposition de gauche
08:54que le PS tente notamment de lui contester.
08:57Le PS, qui n'exclut pas d'ailleurs
08:58de succéder à François Bayrou à Matignon,
09:01dans une coalition gouvernementale
09:03qui irait des verts au centre-droit
09:05et éviterait donc de repasser
09:06par la case « élection »,
09:08d'autant que la reconstitution
09:09d'un front uni de la gauche
09:10comme en 2022 et 2024
09:12sera sans aucun doute très difficile
09:14en raison de la tension
09:15entre LFI et les autres partis de gauche.
09:17Quant au candidat du camp Macron,
09:19il serait en net recul
09:21et peinerait sans doute
09:22à se qualifier au second tour
09:23dans de très nombreuses circonscriptions,
09:25tandis que les LR se maintiennent
09:27à un niveau assez bas,
09:28ne tiennent que du fait
09:29de l'implantation
09:30d'un certain nombre de leurs élus,
09:31tandis que les électeurs LR
09:33sont toujours aussi divisés
09:34sur le fait de s'allier
09:35soit au RN,
09:37soit au bloc présidentiel
09:38ou bien de tenter
09:39de rester autonome.
09:40Un dernier renseignement,
09:42plus profond,
09:42est à tirer du dernier sondage
09:44commandé par la tribune du dimanche
09:46et BFM TV.
09:47Désormais,
09:47près d'un Français sur deux
09:49estimerait que l'ensemble
09:50de la classe politique
09:51est responsable
09:52de l'actuelle situation chaotique.
09:54Un chiffre en nette hausse
09:56qui dénote un rejet
09:57plus global de la classe politique.
09:59Et près de 40%
10:00des sondés
10:01estiment que pour succéder
10:02à François Bayrou,
10:03il faudrait un profil
10:04qui ne soit pas issu
10:05des partis politiques actuels.
10:07En clair,
10:08une ambiance
10:09qui rappelle un peu
10:10celle de la 4ème République
10:11finissante
10:12traverse actuellement le pays.
10:14À la différence près
10:15qu'en l'état des choses,
10:17aucune figure tutélaire,
10:18ressemblant de près
10:19ou de loin
10:20au général de Gaulle,
10:21ne semble émerger,
10:22ce qui laisse présager
10:23une instabilité
10:24et un décrochage durable,
10:26sans issue
10:27qui serait encore
10:27actuellement perceptible.
10:33Et ce fut
10:34un retour de vacances
10:35sans le sou.
10:35Samedi,
10:36plusieurs millions
10:37de Français
10:38ont vu leur carte bancaire
10:39bloquée
10:39pendant une soirée.
10:41Le groupe Crédit Mutuel
10:42met en avant
10:43un incident,
10:44de quoi toutefois
10:45interroger
10:45sur la fiabilité
10:46d'un système bancaire numérique.
10:48Les explications
10:48de Renaud de Bourleuf.
10:49Une défaillance informatique
10:51et plus d'argent
10:52dans votre portefeuille.
10:54Samedi,
10:54les banques Crédit Mutuel
10:55et CIC,
10:56deux filiales
10:56du groupe Crédit Mutuel,
10:58comptant 14 millions
10:59de clients,
10:59ont connu
11:00une panne géante.
11:01Concrètement,
11:02de 17h20
11:02à 19h30,
11:04les paiements
11:04par carte bancaire
11:05et retraits d'espèces
11:06étaient impossibles.
11:08Les clients
11:08qui n'avaient pas
11:09d'argent liquide
11:09n'avaient tout simplement
11:10plus d'argent disponible.
11:11Une situation affectant
11:12aussi bien les clients
11:13que les commerçants
11:14dans les restaurants,
11:15les taxis
11:16ou au péage,
11:18de quoi occasionner
11:18des embouteillages gigantesques
11:20pour ce samedi
11:20de retour de vacances.
11:22Une incompréhension fâcheuse
11:23renforcée par l'absence
11:24d'explication de la banque.
11:25En effet,
11:25les services clients
11:26n'ont pas su dépanner
11:26ni même renseigner
11:27les usagers
11:28sur cette défaillance.
11:29Le groupe Crédit Mutuel
11:30indiquait que cette panne
11:31était provoquée
11:32par un dysfonctionnement interne,
11:33ajoutant plus tard
11:33que la cause de l'incident
11:35était rapidement identifiée
11:36et résolue
11:36grâce aux équipes informatiques.
11:38Le lendemain dimanche,
11:39de nombreuses cartes bancaires
11:40étaient pourtant
11:40encore défaillantes.
11:41Par ailleurs,
11:42des clients d'autres banques
11:43comme le Crédit Agricole
11:44ont aussi eu le même problème.
11:46En effet,
11:47le Crédit Mutuel CIC
11:48est l'un des plus gros
11:48centres d'autorisation
11:49de paiement en France,
11:50ce qui peut expliquer
11:51que plusieurs autres
11:52établissements
11:52aient été affectés.
11:53Cela dit,
11:54le groupe Crédit Mutuel
11:55a donné des explications
11:55par communiqué.
11:57La panne serait dû
11:58au système de vérification
11:59des transactions
11:59qui, lors du passage
12:00de la carte bancaire,
12:02s'assure qu'elle n'est pas
12:02frauduleuse
12:03et que les fonds
12:03sont bien disponibles.
12:04Toujours dans ce communiqué,
12:06le groupe bancaire avance
12:07que ses serveurs d'autorisation
12:08étaient plus en mesure
12:09de répondre aux demandes
12:10émises par les terminaux
12:11de paiement des commerçants
12:12ou les distributeurs
12:14automatiques de billets.
12:15Et c'est à 18h
12:15que les équipes
12:16pourraient identifier
12:17la cause de l'incident
12:18puis engager les travaux
12:19de résolution.
12:20En 2024,
12:21pour la première fois en France,
12:22l'utilisation de la carte bancaire
12:23en nombre de transactions
12:23a dépassé celle des espèces,
12:2548% contre 43%.
12:27L'utilisation de l'argent liquide
12:28en déclin
12:28qui semble aussi
12:29dans le collimateur
12:29de nos dirigeants,
12:30quitte à utiliser
12:31les faux prétextes.
12:32Pour savoir comment on arrête
12:33la drogue dans nos quartiers,
12:34une mesure assez simple.
12:35La fin de l'argent liquide
12:36empêchera la constitution
12:40en place d'un euronumérique.
12:45Et nous poursuivons
12:46aux côtés de Renaud de Bourleuf,
12:47cette fois pour l'actualité
12:48en bref en France.
12:53L'Aude aura décidément
12:54bien souffert cet été.
12:55Après avoir connu
12:55les incendies
12:56d'une gravité historique
12:57et le ravage
12:58de plus de 17 000 hectares,
12:59le département
13:00Cabri-Carcassonne
13:01a également dû subir
13:02à ces derniers jours
13:02une rêve partie.
13:04Environ 2500 jeunes
13:05que d'aucuns appellent
13:06tuffeurs
13:07sont donc venus danser
13:08à Fonjoncouze,
13:09non loin des décombres.
13:11Un événement marqué
13:11par des lieux calcinés
13:12et une honneur
13:13de bois brûlé persistante
13:14et où des centaines
13:14de familles ont vu
13:15s'en aller en fumée
13:16parfois des vies entières,
13:17avec les feux
13:17qui ont emporté
13:18leurs maisons,
13:19leurs exploitations parfois
13:20et leurs souvenirs toujours.
13:22Une indécence
13:22que les pouvoirs publics
13:23n'auront pas pu empêcher.
13:25Un ex-policier
13:26de la brigade des mineurs
13:27accusé de viol d'enfants.
13:29Ce lundi,
13:29à Marseille,
13:30s'ouvre le procès
13:30d'un ancien fonctionnaire
13:31de police
13:32de la protection des mineurs.
13:33Il est accusé
13:34d'avoir commis des viols
13:35sur deux enfants philippins
13:36en 2018.
13:37L'homme,
13:37désormais âgé de 39 ans,
13:39dirigeait au moment des faits
13:40une association
13:40de protection de l'enfance
13:42à Manille.
13:42L'enquête de police
13:43a mis en lumière
13:44des milliers d'images
13:44pédopornographiques
13:45sur ses différents ordinateurs
13:47et autres supports.
13:48Par ailleurs,
13:48les collègues du policier
13:49avaient alerté
13:49sur le comportement suspect
13:51du présumé violeur
13:52longtemps avant
13:52les faits incriminés.
13:54De quoi penser
13:54que l'homme aurait sans doute
13:55pu être arrêté plus tôt.
13:58Le gouvernement recule
13:59sur les dites
13:59« passoires thermiques ».
14:01Mardi 26 août,
14:02une réforme du calcul
14:03des DPE
14:03a été prise par arrêté.
14:06la nouvelle méthode
14:07sera plus favorable
14:08pour les logements
14:09chauffés à l'électricité.
14:10Concrètement,
14:11sur les 5,8 millions
14:12d'habitations
14:12classées F ou G,
14:14les notes les plus basses
14:15induisant une interdiction
14:16de louer,
14:17850 000 logements
14:18vont sortir
14:18de ce statut
14:19de « passoire thermique ».
14:20L'Ultra-Trail du Mont-Blanc,
14:23l'UTMB 2025,
14:24a tenu toutes ses promesses.
14:26Cette course mythique
14:26longue de 174 km
14:28avec 9 900 mètres
14:29de dénivelé positif
14:30a couronné
14:31le britannique Tom Evans
14:32en 19h18, 58 secondes
14:34et la néo-zélandaise
14:35Rudkroft en 22h56, 23 secondes
14:37dans des conditions
14:38météorologiques extrêmes
14:39mêlant pluie, neige et froid.
14:41Le podium masculin
14:42s'est complété
14:43avec l'américain
14:44Ben Diman
14:44et le britannique
14:45Josh Wedd.
14:46Chez les femmes,
14:47la française Camille Bruya
14:48et l'allemande
14:49Katharina Hartmut
14:50ont pris les 2e et 3e places.
14:52Chez en 2492 participants
14:54au départ
14:54à Chamonix,
14:55seuls 1664
14:56ont franchi
14:57la ligne d'arrivée
14:57affrontant un parcours
14:58transfrontalier,
14:59France,
15:00Italie,
15:00Suisse.
15:01Les dernières arrivées
15:01ont bouclé la course
15:02à environ 46h,
15:03proche de la limite
15:04de 46h30.
15:06Cette édition a été marquée
15:07par des abondons notables
15:08comme celui de François Dain,
15:09témoignant de l'exigence
15:10de l'UTMB,
15:11véritable référence française
15:12et mondiale
15:13des courses en montagne.
15:13Et retrouve à présent
15:19Olivier Frère-Jacques
15:19pour l'actualité internationale.
15:24Face aux migrants
15:25et à la gauche
15:25au pouvoir,
15:26des Britanniques
15:27refusent la fatalité
15:28de nouvelles manifestations
15:29ont eu lieu dimanche
15:30devant des hôtels
15:32accueillant des demandeurs
15:33d'asile,
15:34notamment au Bell Hotel
15:35à Epping,
15:36près de Londres.
15:37Plusieurs centaines
15:37de manifestants
15:38anti-migration
15:39brandissaient
15:39des drapeaux britanniques
15:41et des pancartes
15:42aux messages tels que
15:43« Renvoyer-les chez eux »
15:44ou « Expulser
15:45les criminels étrangers ».
15:47Ces tensions,
15:48exacerbées par l'inculpation
15:49d'un demandeur d'asile
15:50éthiopien
15:51accusé d'une agression,
15:52se sont répétées
15:53tout l'été,
15:54malgré une interdiction
15:55temporaire
15:55d'héberger des migrants
15:56au Bell Hotel.
15:58Levé récemment
15:58par une cour d'appel,
15:59le gouvernement
16:00travailliste
16:01de Kerstarmer
16:01promet de cesser
16:03ce type d'hébergement
16:03d'ici 2029.
16:05A Canary Warf,
16:06des contre-manifestants
16:07ont soutenu
16:07les demandeurs d'asile
16:08dans un contexte
16:09très sensible
16:10alors que de très nombreuses
16:11affaires de viol
16:12de jeunes filles blanches
16:13par des immigrés
16:14secouent le pays
16:15depuis plusieurs années.
16:17La guerre se poursuit
16:19en Palestine.
16:19Samedi,
16:20Israël a annoncé
16:21avoir tué
16:21Abu Obeida,
16:22porte-parole
16:23des brigades
16:23Ezzeddin Al Qassam
16:24pour encharmer
16:25du Hamas
16:26dans une frappe
16:26à Gaza.
16:28Le Hamas n'a pas confirmé
16:29mais déplore
16:29des victimes civiles,
16:30majoritairement
16:31des femmes et des enfants
16:32dans cette attaque
16:32sur un bâtiment
16:33résidentiel.
16:34Abu Obeida,
16:35figure emblématique,
16:36masquée par un kéfier rouge,
16:38était une voix influente
16:39du Hamas depuis 2004,
16:41connue pour ses discours
16:42médiatisés.
16:43Israël,
16:43qui intensifie
16:44ses opérations
16:45à Gaza,
16:45envisage de cibler
16:46les dirigeants
16:47du Hamas
16:47à l'étranger.
16:49Parallèlement,
16:49le Washington Post
16:50révèle un plan américain
16:52inspiré par Donald Trump
16:53visant à déplacer
16:55les 2 millions
16:56de Gazaouis
16:56pour transformer
16:58Gaza
16:58en hub
16:59touristique
17:00et technologique
17:00sous administration
17:01américaine
17:02pendant 10 ans
17:03via la Gaza
17:04Reconstitution Trust.
17:05Les Japonais refusent
17:07la submersion
17:08migratoire.
17:09Samedi à Osaka,
17:10une manifestation
17:10a rassemblé
17:1110 000 participants
17:12opposés à un projet
17:13immigrationniste
17:14du gouvernement.
17:15Quatre localités
17:15japonaises
17:16ont été désignées
17:17comme villes d'accueil
17:19pour nouer des contacts
17:20plus étroits
17:20avec le Mozambique,
17:21le Nigeria,
17:22le Ghana
17:23et la Tanzanie.
17:24Mais la rumeur
17:25sur des visas spéciaux
17:26accordés aux ressortissants
17:27de ces pays
17:28a suscité un tollé
17:29dans la population japonaise,
17:30un dispositif
17:31qui ferait venir
17:32des dizaines
17:33de milliers
17:33d'étudiants
17:34et travailleurs
17:35d'Afrique.
17:36Donald Trump
17:37ralenti par les juges
17:38vendredi aux Etats-Unis.
17:39La cour fédérale
17:40de Washington
17:40a bloqué
17:41la procédure
17:41accélérée
17:42d'expulsion
17:43des clandestins.
17:44Cette procédure
17:44devait permettre
17:45d'expulser rapidement
17:46des clandestins
17:47arrêtés
17:48près de la frontière
17:49mexicaine
17:49s'ils étaient entrés
17:50aux Etats-Unis
17:51au cours des deux semaines
17:53précédentes.
17:54Deux jours plus tard,
17:55dimanche,
17:55c'est une autre juridiction
17:56fédérale
17:57qui a suspendu
17:57l'expulsion
17:58de 600 mineurs
17:59isolés
17:59guatémaltèques.
18:01Le programme
18:01était pourtant organisé
18:03de concert
18:03avec le gouvernement
18:04du Guatemala.
18:10Et voilà,
18:10nous approchons déjà
18:11de la fin de cette édition.
18:13Dès à présent,
18:13retrouvés politiques et échos,
18:15Pierre Bergerot
18:16reçoit l'analyste financier
18:17Philippe Béchade.
18:18Ils évoquent
18:19la menace
18:19d'une mise sous tutelle
18:20de la France
18:21par le FMI.
18:22Et les marchés financiers
18:24et les créanciers,
18:25ils n'ont pas du tout peur
18:26d'une dette
18:27de 3 300,
18:283 400,
18:293 500 milliards
18:30en France.
18:31Il y a 37 300 milliards
18:33aux Etats-Unis.
18:34Il y a 240%
18:36de dettes
18:36sur PIB
18:36au Japon.
18:37Ça ne fait pas peur
18:38aux créanciers,
18:39ça.
18:40Ce qui leur fait peur,
18:40c'est l'incertitude.
18:42C'est pour ça
18:42qu'à priori,
18:44il n'y a aucune raison
18:45qu'avec notre niveau
18:45d'endettement,
18:46on soit un jour
18:48mis sous tutelle.
18:49Mais l'incertitude politique
18:51qui, là,
18:51est un facteur
18:52qu'on ne retrouve
18:53ni aux Etats-Unis,
18:54ni en Italie,
18:56plus endettés que nous,
18:58ni au Japon,
18:59c'est ça
19:00le vrai danger.
19:01Ce n'est pas du tout
19:02l'endettement
19:03tel qu'on nous le décrit.
19:05Demain,
19:05à partir de 7h du matin,
19:07découvrez également
19:08un nouveau Zoom.
19:08Bertrand Alliot,
19:09docteur en sciences politiques,
19:11évoque avec son ouvrage
19:13« Comprendre l'incroyable écologie,
19:15l'analyse d'un éco-traître ».
19:17Contrairement à ce qu'on dit,
19:18il n'y a pas de consensus scientifique
19:21sur le fait que c'est une catastrophe,
19:23sur le fait que,
19:25sur le, comment dire,
19:27ce que sera le climat
19:29dans 20, 30 ou 50 ans.
19:31En fait,
19:31il y a des modèles
19:32qui donnent des données,
19:33mais qui sont extrêmement différents
19:34entre les autres.
19:34– Oui, des modèles mathématiques.
19:35– Donc, l'avenir
19:38est largement indéterminé
19:40sur la question climatique.
19:42– Donc, on ne peut pas dire
19:43que la science a dit que.
19:44C'est ce que vous expliquez.
19:45– La science, elle a dit que…
19:46– Il n'y a pas une science,
19:48il y a plein de scientifiques
19:49qui n'aboutissent pas
19:51à un consensus, en fait.
19:53– Oui, sur plein de choses,
19:55il n'y a pas de consensus.
19:55Il y a un consensus sur le fait
19:57que le climat a augmenté…
19:58– La température, oui.
20:00– La température moyenne
20:00de la Terre a augmenté,
20:02mais pas sur, je ne sais pas,
20:03ce qui se passera dans 100 ans,
20:04dans 50, etc.
20:05– Et voilà, c'est à présent
20:07la fin de cette édition.
20:08Merci à tous pour votre fidélité.
20:10Rendez-vous demain,
20:11même mieux, même heure.
20:12En attendant, portez-vous bien.
20:13Bonsoir.
20:13– Sous-titrage ST' 501
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