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Au programme de cette édition : Gouvernement à l’agonie cherche économie. Face au déficit public et dans un contexte morose, François Bayrou est à la peine et pourrait finir par recourir à la technique bien connue des hausses d’impôts.

Nous évoquerons ensuite le Forum des BRICS organisé à Rio dans deux jours. Nous parlerons des enjeux et des défis de ce grand rendez-vous du Sud Global.

Et nous reviendrons sur les places manquantes dans les prisons françaises. Malgré les promesses successives des gouvernants, les constructions ne sont pas à la hauteur des enjeux sécuritaires.

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00:00Arriver à TVL en qualité de journaliste et intervenant, je peux témoigner que TVL, c'est du sérieux.
00:09J'ai vu par moi-même la qualité du savoir-faire des équipes, le professionnalisme du matériel, des studios et de l'organisation.
00:17Cela fait 12 ans que TVL existe, 12 ans d'expérience, 12 ans que rien ne serait possible sans nos donateurs.
00:24Certes, le modèle du don n'est pas vraiment le plus facile, mais il permet à TVL de rester libre et de produire de l'information de qualité.
00:32Les donateurs en vérité sont nos seuls patrons. Ils sont les garants et les gérants de la première chaîne alternative de France.
00:39Et cette relation de confiance n'en est qu'à ses débuts.
00:42Notre chaîne n'a jamais eu autant de vues et d'influence et entre maintenant dans une nouvelle phase de croissance
00:47qui ne s'arrêtera que lorsque nous aurons pris le pouvoir et remplacé le JT de France 2 par celui d'Élise Blaise.
00:52Alors, ceci est une invitation.
00:55Une invitation à l'audace.
00:57Soyez les pionniers. Soyez à l'avant-garde de la croissance d'une structure d'expérience qui ne fera que continuer son développement.
01:04Et ce, malgré les pressions du pouvoir et des banques.
01:08Participez dès maintenant à la croissance financière de TVL en faisant un don.
01:12Comme vous investiriez dans une action d'une entreprise patriote d'avenir.
01:17Car au moment où la presse alternative va remplacer les médias de grand chemin, vous pourrez dire
01:22« J'étais là ».
01:23Générique
01:24Générique
01:25Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de vous retrouver au programme de cette édition.
01:54Un gouvernement à l'agonie qui cherche des économies face au déficit public.
02:00Et dans un contexte morose, François Béroux est à la peine.
02:03Et il pourrait finir par recourir à la technique bien connue des hausses d'impôts.
02:07Nous évoquerons ensuite le forum des BRICS organisé à Rio dans deux jours.
02:12Nous parlerons des enjeux et des défis de ce grand rendez-vous du Sud global.
02:16Et puis nous reviendrons sur les places manquantes dans les prisons françaises.
02:20Malgré les promesses successives des gouvernants, les constructions ne sont pas à la hauteur des enjeux sécuritaires.
02:30Où Béroux va-t-il trouver des sous ?
02:32Le gouvernement cherche à tout prix à faire des économies, mais il doit faire des choix.
02:37Il pourrait bien opter pour une hausse d'impôts.
02:39Olivier Frère-Jacques.
02:40Un déficit public à 4,6% du PIB en 2026, une économie morose et un gouvernement qui cherche 40 milliards d'euros d'économies.
02:49Une équation mortelle, car si jusqu'à présent l'exécutif privilégie la réduction des dépenses publiques,
02:55celle-ci, si elle ne prend pas de l'ampleur, ne permettra pas de faire les économies recherchées.
03:00L'une des pistes principales est l'année blanche.
03:03Un gel des dépenses publiques au niveau de 2025 sans revalorisation pour l'inflation prévue à 1,4%.
03:09Cela inclurait les budgets des ministères, des collectivités locales et des prestations sociales comme les retraites ou les allocations.
03:17Une telle hypothèse est néanmoins écartée par les Républicains et particulièrement Laurent Wauquiez,
03:22qui joue opportunément la carte du défenseur des contribuables.
03:26Le numéro 2 LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Jonas Haddad, a ainsi écarté cette hypothèse privilégiant des réformes structurelles.
03:34Si on fait passer la pilule de l'année blanche dans l'opinion publique,
03:39en disant que c'est l'alpha et l'oméga de la solution pour nos déficits, ce sera structurellement faux.
03:45Ces gens-là ne se posent la question de la réforme structurelle de l'État.
03:49Madame Broun-Pivet parle ce matin potentiellement d'augmenter les impôts dans un pays dans lequel on a le taux d'impôt qui est le plus confiscatoire des pays développés de l'OCDE.
03:59Et en effet, la présidente de l'Assemblée, Yael Broun-Pivet, a ouvert la voie à une hausse d'impôts,
04:04comme pour préparer les esprits, alors que François Béroux dépeignette un tableau noir de la situation il y a déjà deux mois.
04:11Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez.
04:15Nous dépensons trop par rapport à nos recettes.
04:18Et pour cause, en France, moins de la moitié du pays exerce une activité.
04:22Un problème, là encore structurel, que la réforme des retraites n'a fait qu'effleurer.
04:26Une autre proposition sur la table concerne la TVA sociale,
04:30qui consisterait à augmenter les taux de TVA pour réduire les cotisations patronales et salariales,
04:35afin de financer la sécurité sociale, dont le déficit atteint 15,3 milliards d'euros en 2024.
04:41Selon le Haut Conseil au financement de la protection sociale,
04:43un relèvement d'un point des taux de TVA pourrait rapporter 13 milliards d'euros par an.
04:49Toutefois, cette mesure, défendue par le patronat pour son rendement immédiat,
04:53est jugée régressive par la gauche, car elle pèserait davantage sur les ménages modestes,
04:58qui consacrent une part importante de leurs revenus à la consommation.
05:02La suppression de l'abattement fiscal de 10% sur les pensions de retraite est également envisagée,
05:07mais le segment électoral des retraités, crucial pour les boutiques parlementaires,
05:11que sont les partis politiques, rend la manœuvre très improbable.
05:15Autre idée avancée par la présidente de l'Assemblée,
05:18taxer les super-héritages supérieurs à 13 millions d'euros,
05:22ainsi qu'une hausse du taux supérieur de la CSG.
05:24Enfin, le gouvernement explore la réduction des niches fiscales estimées à 85 milliards d'euros
05:30et une rationalisation de la fonction publique,
05:34avec une possible baisse des effectifs ou la fusion d'agences publiques.
05:39Sur ce dernier point, au Sénat, une commission a étudié les fameuses agences de l'État
05:43afin de mettre fin à une partie du millefeuille administratif.
05:47Mais le sénateur communiste Pierre Barros a prévenu que les économies ne seraient pas suffisantes,
05:52toutes plus un demi-milliard d'euros.
05:53Je pense que vous avez compris à travers les propos que ce rapport est vraiment un travail transpartisan.
06:01Et finalement, si je nous replonge un petit peu en arrière,
06:03finalement c'est un peu comme à l'époque du CNR.
06:06L'enjeu direct de la recherche d'économie pour les contribuables français,
06:09notamment les actifs, est de savoir s'ils vont encore devoir payer.
06:13Pour la caste en place, l'enjeu est de se maintenir ou non au pouvoir,
06:18ou dans les assemblées, alors que les manœuvres budgétaires sont très sensibles
06:21et se dérouleront avec le budget à un an et demi de l'élection présidentielle.
06:26François Béroux, qui joue sa tête, tente ainsi la carte de la Concorde.
06:29La division, c'est le plus sûr moyen de couler tous ensemble.
06:35Et c'est pourquoi je plaide, pas depuis aujourd'hui, mais depuis les premiers pas que j'ai faits dans la vie publique,
06:42je plaide pour la réconciliation et pour la mobilisation des énergies,
06:46pour les gens qui se rassemblent plutôt que les gens qui se divisent et qui se séparent.
06:51Enjeu électoral pour les élus, financier pour les français,
06:53le budget de la rentrée devrait largement occuper l'actualité dans les mois à venir.
06:59En fin de quinquennat et avec une assemblée morcelée,
07:01l'hypothèse de réforme structurelle est hautement improbable,
07:04mais la perspective de hausse d'impôts, elle, est hautement explosive politiquement.
07:09Ce sera donc le marteau ou l'enclume.
07:11Les BRICS Plus jouent les cariocas le 6 et le 7 juillet.
07:20Le Sud Global se donne donc rendez-vous à Rio de Janeiro, au Brésil,
07:23pour poursuivre leur projet d'alternative à l'ordre mondial,
07:27rythmé par l'hégémonie américaine pourtant déclinante.
07:30Le point de vue, tout de suite.
07:32Les BRICS sur la brèche.
07:34Alors que les foyers incandescents se multiplient sur la planète,
07:37les pays des BRICS Plus et leurs alliés se réunissent pour deux jours au Brésil.
07:41A Rio, dimanche et lundi, c'est un peu plus de la moitié de la population mondiale
07:47qui sera donc représentée dans un forum souvent perçu comme une alternative au G7.
07:52Désormais, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud
07:56ont été rejoints par l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie, les Émirats Arabes Unis et l'Indonésie.
08:02Plus de 32% du PIB mondial sont donc réunis à Rio,
08:06hors pays observateur ou invité.
08:08C'est donc une part supérieure à celle du G7,
08:11depuis 2023.
08:13Huit mois après la réunion de Kazan en Russie,
08:16le président brésilien Lula da Silva sait d'ores et déjà que deux grands absents
08:20se feront sentir.
08:22D'abord, Vladimir Poutine.
08:24En effet, comme ce fut le cas pour la réunion de Johannesburg en Afrique du Sud,
08:28il y a deux ans, le président russe a renoncé à se déplacer
08:32en raison du mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale
08:36à laquelle souscrit Brasilia.
08:38Un autre géant incontournable des BRICS a également tourné le dos au rendez-vous,
08:43le président chinois.
08:45Si Pékin l'explique, par une incompatibilité d'agenda,
08:48tout en rappelant que le Premier ministre Li Qiang sera sur place,
08:52à l'instar du ministre des Affaires étrangères,
08:54Sergei Lavrov,
08:55d'autres voix plus polémiques ont émis l'hypothèse que la Chine n'aurait pas goûté
08:59la présence du Premier ministre indien,
09:01Narendra Modi comme invité d'honneur du dîner d'État donné par Lula.
09:06Un président brésilien qui n'aura donc pas su créer l'engouement pour ce sommet.
09:10Il faut dire que l'ancien détenu a le don pour troubler les pistes.
09:14D'abord, l'organisation prématurée de ce sommet
09:17pour ne pas empêcher la tenue de la cérémonie du greenwashing mondial,
09:22la COP30, organisée à Belém en Amazonie fin octobre,
09:26moment où aurait dû se tenir la rencontre des BRICS.
09:29En réalité, tout porte à croire que ce sommet du Sud global
09:33devrait mettre en relief davantage de failles que lors de celui de Cazan.
09:37Parmi les raisons évoquées, une forme de crise de croissance.
09:41En effet, c'est désormais un ensemble de 10 pays qui se sont réunis
09:45et il semble former une masse critique à la croisée des chemins.
09:48Les projets complexes de monnaie commune ont avant tout contribué
09:51à une forme de dédolarisation de l'espace,
09:54incitant certes les échanges à se faire en roubles, en roupies,
09:57et bien sûr en yuan.
10:00Des tendances qui ont d'ailleurs été largement favorisées
10:03par les sanctions occidentales diverses et variées.
10:06C'est ce qu'expliquait déjà Vladimir Poutine l'an passé à Cazan.
10:08Le commerce international et l'économie mondiale,
10:13nous l'avons constaté, est en grande évolution.
10:19Ce qui est positif, c'est que le centre des activités économiques
10:23se trouve maintenant dans des marchés en développement.
10:28Se forment des nouveaux modèles économiques
10:30qui connaissent une nouvelle croissance,
10:32notamment dans le sud et l'est du monde
10:36et donc dans tous les états des BRICS.
10:40Bien sûr, tout ceci revêt un potentiel de crise
10:43et de tensions géopolitiques.
10:46La croissance chronique se poursuit,
10:52se renforce la poursuite du protectionnisme,
10:56des sanctions et d'une concurrence déloyale.
10:58Pour ce qui est des économies des BRICS,
11:01elle démontre une certaine stabilité
11:05grâce à des politiques macroéconomiques
11:10et des décisions d'investissement stables.
11:12Toutefois, si de très nombreux partenariats sont tissés entre les membres,
11:16de plus en plus de dissensions naissent à mesure de l'élargissement.
11:19Bien sûr, l'objectif des BRICS est de rassembler
11:21des pays qui se concentrent sur leur convergence
11:24et leurs envies de coopération.
11:26Mais la volonté de mettre les désaccords de côté
11:28ne les efface pas pour autant.
11:30Dans ce cadre, ils sont aussi un frein à l'élargissement.
11:33Ainsi, l'Inde refuse catégoriquement l'arrivée du Pakistan
11:36quand le Brésil s'oppose à l'entrée du Venezuela.
11:39Les candidatures sont toutefois devenues des gestes politiques très forts.
11:43Ainsi, la Turquie a envoyé un message clair à l'UE
11:45en faisant état de sa volonté de rejoindre les BRICS+.
11:49L'objectif ? Tourner le dos à l'hégémonie occidentale
11:53sous domination américaine.
11:56Les BRICS sont aussi à l'épreuve de la guerre.
11:58La Russie avec l'Ukraine, mais aussi plus récemment l'Iran face à Israël
12:02renforcent l'impression de bloc contre bloc.
12:06Un sentiment amplifié au sein des BRICS à cause d'un véritable fléau géopolitique,
12:12l'obsession de la géométrie variable dans le droit international.
12:16Un problème capital auquel les BRICS n'ont pour l'heure pas véritablement trouvé
12:21de solution alternative pour fonder un nouvel ordre mondial.
12:25Retour en France où la question de la surpopulation carcérale a été ravivée par la canicule.
12:34Alors que les promesses sur ce dossier sont devenues de véritables serpents de mer,
12:38le ministre Gérald Darmanin patauge toujours.
12:41Renaud de Bourleuf.
12:42Ça chauffe dans les prisons.
12:43Après plusieurs jours de canicule, les centres pénitentiaires se sont retrouvés dans le viseur.
12:47En cause, la situation insoutenable pour les détenus dans des bâtiments vétustes
12:51où les prisonniers sont parfois à trois dans une cellule de 7 mètres carrés.
12:55Une situation qui devient très vite ingérable.
12:58Le personnel pointe une montée des tensions
12:59avec des difficultés pour assurer un approvisionnement en nourriture
13:03et un accès supplémentaire aux douches.
13:05A titre d'exemple, dans une note interne adressée au magistrat,
13:07le directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse
13:10a prévenu qu'il ne pourra bientôt plus incarcérer de nouveaux détenus.
13:13Le problème fait en effet ressurgir le serpent de mer de la surpopulation carcérale.
13:1784 000 détenus pour 62 000 places, soit une densité d'environ 160%.
13:23Plus de 5 000 personnes dorment sur des matelas au sol.
13:28La promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017 n'aura donc pas vraiment porté ses fruits.
13:31Nous devons construire l'avantage de places de prison.
13:3415 000 places de prison seront construites,
13:37ce qui permettra de respecter l'exigence légale d'incarcération dans ces lumières individuelles.
13:41Non seulement les 15 000 places n'ont pas été livrées à la fin du quinquennat,
13:44mais deux ans après l'échéance, en 2024,
13:46un tiers seulement avait été réalisé.
13:48Je dis le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, énonçait ces justifications.
13:52Parce qu'Emmanuel Macron n'a pas tenu sa promesse de construire 15 000 places.
13:54Vous oubliez le Covid qui nous a empêchés pendant un an et demi de travailler correctement.
13:58Si le Covid a toujours eu bon dos en Macronie,
14:01rappelons que dès la première année du quinquennat d'Emmanuel Macron,
14:04bien avant la crise sanitaire donc,
14:06les exigences étaient déjà revues à la baisse.
14:09En réalité, 10 000 places à la fin de ce quinquennat 2022.
14:14Et dès l'année suivante, les objectifs sont une nouvelle fois rabaissés.
14:18Donc 7 000 dès 2020-2022.
14:21Le chantier avance plus lentement qu'il ne recule.
14:24Ainsi, le nouveau centre pénitentiaire de Caen a été ouvert en octobre 2023.
14:28Aujourd'hui, le taux d'occupation du centre pénitentiaire est déjà de plus de 110% pour les femmes
14:33et de 115% pour les hommes.
14:34Pendant ce temps, Gérald Darmanin tâtonne pour trouver des solutions.
14:38Après les locations de places à l'étranger,
14:40difficiles à mettre en œuvre pour des raisons juridiques,
14:43mais aussi à cause de l'éloignement des détenus de leur famille,
14:45une nouvelle idée a été mise sur la table.
14:48Le ministre de la Justice lance un plan de 3 000 places supplémentaires
14:51dans des prisons modulaires destinées aux détenus peu dangereux.
14:55Déli routier, violences conjugales ou courtes peines.
14:58Ces 3 000 places vont prétendument être construites en 18 mois sur des terrains pénitentiaires,
15:02mais à l'extérieur des enceintes actuelles pour limiter les risques de sécurité.
15:07L'autre proposition, non moins savoureuse,
15:09est la réhabilitation des pads fermés en centre pénitentiaire temporaire.
15:14Ces fois suscitent déjà des critiques liées au manque de personnel.
15:177 000 agents manquent déjà.
15:19C'est en effet un autre problème.
15:20Les établissements sont à 88% de leurs effectifs,
15:23alors que toutes les prisons souffrent de surpopulation.
15:25Peut-être y a-t-il aussi un autre problème de manque d'effectifs,
15:28quelqu'un à la tête du ministère de la Justice.
15:32Et nous continuons à présent avec le rapide Tour de France.
15:40Cacher ces victimes de meurtres qui gênent le gouvernement.
15:44Fin juin à l'Assemblée nationale,
15:45un amendement défendu par des élus de gauche,
15:48parmi lesquels les députés écologistes Clémentine Autain et Sandrine Rousseau,
15:52s'est penché sur le traitement des faits divers.
15:55L'amendement appelle à, je cite,
15:57une réflexion éditoriale sur la place qu'occupent les faits divers dans la couverture de l'actualité.
16:02Dans l'exposé sommaire, les députés pointent une instrumentalisation de ces faits,
16:07un domaine qu'ils connaissent bien,
16:09et nomment explicitement des victimes.
16:11Le meurtre de Lola à Paris en 2022 est celui de Thomas Acrépole en 2023.
16:16Des propos qui visent probablement Bruno Retailleau,
16:29en effet le ministre de l'Intérieur s'est exprimé sur la question des énergies intermittentes,
16:33affirmant qu'il faudrait abandonner le soutien public envers l'éolien et le photovoltaïque.
16:37Un domaine qui ne relève pas de sa compétence ministérielle.
16:40Reste que Bruno Retailleau est aussi le chef d'un parti.
16:43Ce qu'Emmanuel Macron comprend très bien, lui qui a fondé son propre parti en 2016,
16:47tout en étant encore ministre de François Hollande.
16:51Jeudi, le 39e dîner annuel du Conseil représentation des institutions juives, le CRIF,
16:56s'est tenu au carousel du Louvre à Paris.
16:59Comme le veut la tradition, le Premier ministre était invité à faire un discours,
17:02après le président du CRIF, Jonathan Arfi.
17:05François Béroud a donc occupé la tribune pendant une trentaine de minutes.
17:08Il a notamment déploré l'antisémitisme en France.
17:10Beaucoup pensaient, y compris dans cette salle,
17:15que le monstre millénaire de la haine des Juifs,
17:18cette bête délirante et meurtrière comme la vision de Daniel,
17:24était terrassée à jamais.
17:27À ces mouvements, soudains et meurtriers pourtant,
17:31nous aurions dû comprendre que la bête dormait seulement.
17:35Ces réveils en France se sont fait de plus en plus fréquents,
17:40de plus en plus mortels.
17:42François Béroud a également rappelé son attachement à l'âme juive,
17:44citant Charles Péguy et expliquant que certains de ses enfants
17:47avaient appris l'hébreu à Jérusalem.
17:49Ce 39e dîner du CRIF était bien sûr marqué par le conflit aux proches au Moyen-Orient.
17:54Jonathan Arfi a ainsi déclaré à l'assistance
17:56Le président du CRIF a également critiqué les positions de LFI
18:08en dénonçant le travail d'hystérisation des débats de Jean-Luc Mélenchon
18:11et ses camarades, dont l'influence devrait être rendue résiduelle.
18:14Et c'est parti pour la grande boucle.
18:16La 112e édition du Tour de France s'élance samedi de Lille
18:19pour s'achever le 27 juillet avec trois passages spectaculaires par Montmartre
18:23avant l'arrivée sur les Champs-Elysées.
18:25Le Slovène Tadjet Pogakar, triple vainqueur,
18:28part favori après un début de saison dominateur
18:31mais le Danois Jonas Vingegaard, double lauréat,
18:34promet un duel intense malgré une préparation perturbée.
18:37Les Français, orphelins de Bardet et Gaudu,
18:40misent sur des victoires d'étapes avec Julien Alaphilippe,
18:43Leni Martinez ou Arnaud Desmarres.
18:45Le parcours Crescendo réserve la haute montagne pour la deuxième moitié
18:48avec des étapes clés dans les Pyrénées, le Mont Ventoux et les Alpes.
18:52La Grande Boucle rassemblera cette année 23 équipes pour 184 coureurs.
19:00Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
19:03La Big Beautiful Bill est passée.
19:08Le projet de loi budgétaire de Donald Trump a été adopté jeudi
19:11par le concret américain, approuvé par la Chambre des représentants
19:15avec 218 voix contre 214 après un vote serré au Sénat.
19:19Ce texte qualifié de grande et belle loi par Trump
19:22prolonge les crédits d'impôts de 2017,
19:24supprime l'imposition sur les pourboires
19:26et augmente les budgets de la défense et de la lutte contre l'immigration.
19:29S'il est probable qu'il limite le déclassement des Américains,
19:32il pourrait creuser la dette de 3400 milliards de dollars d'ici 2034,
19:37selon le bureau budgétaire du Congrès.
19:38Les démocrates menés par Hakim Jeffries
19:40dénoncent une monstruosité favorisant les riches
19:43et amputant Medicaid et SNAP,
19:46privant des millions d'Américains d'assurance santé et d'aides alimentaires.
19:49Le texte avait aussi ravivé les tensions entre Elon Musk et Donald Trump.
19:53C'est peut-être un tournant pour la politique migratoire européenne.
19:57Le ministre autrichien de l'Intérieur, Gerhard Karner,
20:00a annoncé le 3 juillet l'expulsion directe vers la Syrie
20:03d'un réfugié syrien condamné pour terrorisme,
20:06une première dans l'UE depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011.
20:09Âgé de 32 ans et arrivé en Autriche en 2013,
20:12il avait perdu son statut de réfugié
20:14après une condamnation à 7 ans de prison en 2018
20:17pour appartenance à l'État islamique.
20:18Les ONG immigrationnistes dénonçaient un risque de torture
20:21et de mauvais traitement en Syrie.
20:23La Cour européenne des droits de l'homme
20:25a pourtant revu sa jurisprudence
20:27et rejeté la demande de protection du réfugié en juin,
20:30alors que 9 pays européens avaient demandé en mai à la juridiction
20:33plus de latitude pour expulser les étrangers criminels.
20:36Face à la contestation, celle-ci a visiblement écouté.
20:40Depuis le 1er juillet,
20:41les Danoises pourront être appelées sous les drapeaux.
20:44En effet, le pays scandinave a adopté
20:45le service militaire obligatoire pour les femmes.
20:47Jusque-là, l'engagement était volontaire
20:49et le beau-sexe représentait 24% des recrues en 2024,
20:52mais elles n'étaient pas soumises au tirage au sort
20:54qui désigne les conscrits.
20:56Le Danemark veut passer de 4700 recrues
20:58formés en 2023 à 6500 d'ici 2027,
21:02une décision qui serait moins marquée
21:03par une logique d'égalité des sexes
21:05que par des angoisses géostratégiques.
21:07La supposée menace russe en Arctique et en mer Baltique
21:10et la fin de la protection américaine
21:12qui se profile avec Trump
21:13pousse donc le pays de 6 millions d'habitants
21:15à reconstruire son armée qu'il espère fonctionnelle.
21:17Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
21:24Au programme de votre soirée,
21:25un nouveau numéro de Tétaclash
21:26sur la crise de la Ve République.
21:30Demain, pour le samedi politique,
21:31j'ai reçu le journaliste indépendant Frédéric
21:33Aiguille quelques heures avant son départ à Rio
21:37pour le sommet des BRICS pour TV Liberté.
21:40Et nous observerons ensemble
21:41cette proposition alternative à l'ordre mondial
21:44encore dominée par les Etats-Unis.
21:45Dimanche, vous pourrez également retrouver
21:48les conversations.
21:49Paul-Marie Couteau s'est entretenu
21:51avec le colonel Sesma
21:52sur les nouveaux rebondissements
21:54de l'affaire du petit Grégory.
21:56Et dans Terre de Mission,
21:57Jean-Pierre Maugendre fait le bilan
21:59du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté.
22:02Lundi, dès 7h, c'est un rendez-vous
22:05Zoom avec le professeur Jean-Paul Brighelli
22:08sur son dernier roman,
22:10Les Nuits de Topkapi,
22:11une aventure de Baltazar Herrero,
22:13médecin du Roi Soleil.
22:15Et voilà, c'est à présent la fin de cette édition.
22:18Merci à tous pour votre fidélité.
22:20On se retrouve lundi.
22:21En attendant, portez-vous bien.
22:23Bonsoir.
22:23Sous-titrage Société Radio-Canada
22:30Sous-titrage Société Radio-Canada
22:39Sous-titrage Société Radio-Canada
22:40Sous-titrage Société Radio-Canada

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