Jean-Louis Borloo, ancien ministre, président fondateur de l’UDI, et ancien maire de Valenciennes était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce lundi 1er septembre. Il est revenu sur le déficit de la France.
00:00Vous n'en sortirez pas. Les ajustements à la marche, les rustines, quels que soient les efforts de bonne foi des uns et des autres, ce n'est plus possible.
00:08Rendons aux Bretons leur destin en matière de logement. Rendons-leur leur destin en matière d'écologie.
00:15Rendons-leur leur destin en matière éducative, en matière de soutien aux mamans isolées, aux mineurs isolés, à l'éducation, à la jeunesse.
00:22Vous m'avez parlé à l'instant d'un pays émietté et vous me dites qu'il faut que chacun se débrouille sur l'éducation.
00:27C'est-à-dire qu'il n'y a plus de terreau commun ? C'est-à-dire qu'il n'y a plus de programme commun ?
00:30Vous n'avez pas compris. Qui fait quoi ? Il n'y a aucune organisation au monde qui peut fonctionner avec 50 000 fièvres de plein d'exercices.
00:37Ça n'existe pas. C'est simple les organisations. Où vous avez une organisation centralisée, on peut y revenir.
00:44Où vous avez une organisation fédérale. C'est-à-dire, il y a des sujets qui relèvent de la province et il y a des sujets qui relèvent de l'État central.
00:54Qu'est-ce qu'on laisse à l'État ? Qu'est-ce qu'on donne aux provinces ?
00:56L'État, c'est assez clair. La perspective, la recherche, l'espace, le balistique, la sécurité, la justice, l'anticipation, la représentation.
01:07Moi, je veux un État fort, agile et efficace. Et la province, c'est les peines et soins.
01:15C'est-à-dire, l'éducation, la santé, le logement, la proximité, tout le reste.
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