- il y a 3 mois
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00:00On va prendre la réaction d'Edwige Diaz qui est en direct avec nous sur Europe 1, députée RN de Gironde.
00:07Bonjour Edwige Diaz.
00:09Bonjour, merci pour votre invitation.
00:11Même question qu'Alma Dufour pour les réactions politiques.
00:15Est-ce que vous avez accordé quelques crédits à cette interview, à ce que nous a dit François Bayrou ce soir ?
00:21Non, moi j'ai assisté au naufrage, au crash du Premier ministre.
00:26J'étais sur le terrain tout le week-end dans mon département en Gironde
00:28et le ressenti, ce que les Français m'ont dit, ce que les Girondins m'ont dit,
00:33c'est qu'il est temps que M. Bayrou parte.
00:36Et après avoir écouté cette interview, je me pose une seule question, c'est mais dans quel monde vit-il ?
00:42Donc oui, moi je serais fière de voter la semaine prochaine contre la confiance à M. Bayrou
00:46qui clairement ne la mérite pas.
00:50Qu'est-ce que vous souhaitez pour le lendemain ?
00:53Parce que certes, bon, là tout le monde tire à boulet rouge sur François Bayrou, j'entends.
00:58Je vais me faire l'avocate du diable.
01:00Oui, mais après, qu'est-ce qui va se passer pour le 8 septembre, après le 8 septembre ?
01:05Oui, pour mettre fin à la guerre des générations que M. Bayrou est en train d'instaurer,
01:09pour mettre fin à la guerre entre le peuple et les représentants que M. Bayrou essaye aussi d'instaurer,
01:15il y a deux solutions.
01:16Il y a la dissolution de l'Assemblée nationale,
01:19ou alors il y a la démission du Président de la République.
01:23En tout cas, l'exercice qu'il nous a présenté ce soir, c'est vraiment une faillite morale.
01:29Et je vous dis vraiment, les Français sont agacés tout le week-end.
01:32J'étais sur le terrain en Chiron, et les gens n'en peuvent plus.
01:35En fait, ils ne supportent plus François Bayrou, ils ne supportent plus Emmanuel Macron.
01:40Il est véritablement temps de tourner la page,
01:42et c'est la raison pour laquelle nous, avec Jordan Bardella et Marine Le Pen,
01:44nous tenons prêts en cas de dissolution de l'Assemblée nationale.
01:48Alors, il s'adresse directement au RN, pendant cette interview,
01:53notamment sur la question de la contribution à l'UE.
01:56Il explique clairement que ce n'est pas pertinent, votre demande,
02:00qu'il y a 27 milliards d'euros de contribution à l'UE,
02:03alors que finalement la France en reçoit 32 milliards.
02:09Il parle également de l'immigration.
02:13On va écouter François Bayrou sur ce point, je vous fais réagir après.
02:15S'il y a, pour des étrangers, des avantages,
02:22comme le dit le Rassemblement national, dont les Français ne profiteraient pas,
02:27ça ne serait pas juste, et je suis d'accord pour qu'on les regarde.
02:30Mais je ne suis pas d'accord pour qu'on fasse de l'immigration la cause de la situation du pays.
02:36Et je vais vous dire, je suis absolument persuadé
02:38qu'il faut que notre politique de l'immigration évolue.
02:41évolue dans deux directions.
02:44La première, une capacité à maîtriser les entrées sur le territoire,
02:49une capacité à maîtriser la sortie du territoire,
02:51parce que notre question principale aujourd'hui, avec l'immigration,
02:56c'est que ceux qui sont frappés d'une obligation de quitter le territoire français,
03:01décisions juridiques, au QTF,
03:04ne sont pas exécutées pour un certain nombre de pays.
03:06Voilà donc la réponse qui vous est principalement destinée.
03:10Qu'est-ce que vous lui répondez, Edwiz Diaz ?
03:13Moi, je me demande d'où il sort ces 32 milliards d'euros.
03:15Moi, ce que je sais, et c'est disponible dans le budget de l'État,
03:19c'est qu'en 2023, la France a contribué à hauteur de 26 milliards d'euros
03:25au budget de l'Union européenne.
03:27Et elle n'en a reçu en retour que 16 milliards.
03:31Ça veut dire que nous avons perdu 10 milliards d'euros au passage
03:33et n'ont été bénéficiaires de 32 milliards, comme François Bayrou le dit.
03:39Sur la question de l'immigration, il serait bien d'écouter des Français,
03:43l'immense majorité des Français estiment qu'il y a trop d'immigration dans notre pays.
03:47Il n'est pas le contraire, François Bayrou.
03:50Mais qu'a-t-il fait depuis qu'il est au pouvoir ?
03:53Alors, est-ce qu'il a décidé de remettre en question les aides au bénéfice des clandestins, par exemple ?
04:01Est-ce qu'il a décidé de toucher aux milliards d'euros que touchent chaque année les associations immigrationnistes ?
04:07Est-ce qu'il a décidé de toucher à l'aide médicale d'État,
04:10qui permet aux clandestins d'être soignés gratuitement,
04:13alors qu'on demande toujours plus d'efforts aux Français ?
04:15Non, il ne l'a pas fait.
04:16Donc là, il nous dit, pour essayer de gagner du temps, peut-être qu'il faut regarder.
04:19Ça suffit. On a vu, les Français veulent des actions.
04:23Et vraisemblablement, ce n'est pas M. Bayrou qui sera à la hauteur de leurs actions.
04:27Vous restez avec nous, puisque vous avez encore des choses à nous dire,
04:30j'imagine, sur ce que vous avez pensé de cette interview.
04:33Et vous, chers auditeurs, vous êtes peut-être de retour de vacances,
04:36vous avez peut-être écouté sur Europe 1 l'interview de François Bayrou.
04:41Vous avez certainement votre avis aussi.
04:43On se retrouve dans quelques instants avec nos débatteurs.
04:46Europe 1 soir week-end.
04:48Et c'est le grand débriefing après l'interview de François Bayrou que vous avez suivi en exclusivité
04:52sur la seule radio qu'il diffusait, Europe 1 et sur CNews.
04:57Également, on est en compagnie de Gilles Boutin,
04:59Eliott Maman, les débatteurs de la deuxième heure,
05:01Alexis De La Fontaine du service politique,
05:04Edwige Diaz, député RN de Gironde,
05:06qui est également avec nous juste avant le journal permanent.
05:10Edwige Diaz, vous nous disiez, le RN est prêt à gouverner.
05:13Alors, c'est vrai qu'on voyait un sondage ce matin,
05:16un sondage Elab qui expliquait que vous arriveriez en tête en cas de législative avec 31%.
05:24Pour autant, Edwige Diaz, ce n'est pas une majorité absolue.
05:28Avec qui gouverne Vaurier si vous arriviez en tête de ces législatives,
05:34s'il y avait une dissolution ?
05:36Là, ça n'est qu'un sondage.
05:38Donc, on ne va pas commenter les résultats d'une élection qui n'a pas encore lieu.
05:41Non, mais vous dites que vous êtes prêts à gouverner.
05:43Exactement, nous sommes prêts à gouverner avec les Français
05:46parce que je crois qu'ils nous donneront la majorité absolue
05:49à l'occasion de la prochaine dissolution de l'Assemblée Nationale.
05:51Pourquoi ? Parce qu'on leur a fait le coup aux Français l'année dernière
05:54de « c'est nous ou c'est le chaos du Rassemblement National ».
05:57On leur a fait le coup de la menace de la pluie de sauterelles.
06:00Sauf que le désordre que nous voyons aujourd'hui,
06:03il a été provoqué par les barrages qui ont eu lieu l'année dernière,
06:07entre les alliances contre nature qui ont eu lieu entre LFI et les Républicains, par exemple.
06:12Et l'obstruction dont s'épreuve Emmanuel Macron en ce moment,
06:16en s'accrochant à son siège, est aussi responsable du chaos auquel nous assistons.
06:22Donc moi, je le dis aux Français, faites-nous confiance, nous ne vous trahirons pas.
06:27Vous pouvez reprendre en main le destin de votre pays.
06:31Allez voter, c'est la seule réponse qui vaille,
06:33pour redonner de l'oxygène à Cap, une vision à notre pays,
06:37derrière Marine Le Pen et Jordan Bardella.
06:39Alexis de La Fontaine.
06:40Oui, vous parliez de la dissolution.
06:42On a bien compris que François Bayrou n'était pas favorable à cette dissolution.
06:45Mais il a apporté un point assez important.
06:49Il a dit que selon lui, le front républicain ne serait pas aussi efficace
06:52que la dernière fois en 2024 en cas d'une nouvelle dissolution,
06:55qu'il n'y aurait pas forcément des désistements,
06:56notamment à cause de l'éloignement de la France insoumise par ses dernières positions.
07:02Est-ce que, vous aussi, vous vous dites,
07:05le front républicain ne sera plus aussi efficace cette fois-ci ?
07:08Oui, je le pense, parce que beaucoup de Français ont regretté d'avoir réalisé ce barrage.
07:14Mais pourquoi ils l'ont fait ?
07:15Moi, je ne leur en veux pas.
07:16Ils l'ont fait parce qu'on leur a menti,
07:18parce qu'on leur a dit que si Jordan Bardella devenait Premier ministre,
07:20ça serait le chaos en France.
07:22Sauf que la situation dramatique que nous traversons actuellement,
07:26elle est précisément le résultat de ces barrages, de ces alliances de la honte.
07:32Et puis, je voudrais aussi rappeler que nous avons fait nos preuves à l'Assemblée nationale avec Marine Le Pen.
07:37Nous sommes le groupe le plus assidu à l'Assemblée nationale.
07:40Nous sommes le groupe le plus constructif.
07:41Nous votons sans sectarisme, dès lors qu'une mesure va dans le bon sens.
07:46Et nous sommes proches de nos années.
07:47Est-ce que vous trouvez, Gilles Diaz, que c'est constructif aujourd'hui de voter contre la confiance ?
07:53Parce que c'est vrai que j'entends qu'on tire à boule et rouge contre François Bayrou,
07:59mais c'est vrai que vous ne craignez pas une période d'instabilité politique d'une part,
08:03et surtout une période d'instabilité économique qui pourrait être mortifère pour notre pays.
08:09C'est une question que je pose.
08:10Oui, mais l'instabilité économique, malheureusement, c'est exactement la situation que nous vivons actuellement.
08:18Avec une entreprise qui ferme toutes les 8 minutes dans notre pays,
08:22avec le chômage qui repart à la hausse,
08:25avec une perte de confiance des investisseurs dans l'économie française,
08:29l'instabilité, l'effondrement économique, il est maintenant...
08:31Oui, mais écoutez, les entreprises, la semaine dernière, au BEDEF,
08:35c'est vrai qu'ils craignent cette instabilité économique à juste titre.
08:38Ça veut dire plus de commandes, ça veut dire de l'inertie, c'est...
08:43Non, mais...
08:43Pardon, mais l'inertie, elle est aujourd'hui.
08:46Si demain, il y a une majorité stable à l'Assemblée nationale,
08:50eh bien, c'est le destin de la France que nous pouvons reprendre en main.
08:53C'est faire confiance aux entrepreneurs, c'est relancer la croissance,
08:56relancer la productivité, alléger les normes, alléger les charges
09:00et dire aux chefs d'entreprise, allez-y, refaites, rayonnez la France.
09:04Et ça, c'est un discours qui, comment dire, qui satisfait les chefs d'entreprise
09:09parce qu'aujourd'hui, ils sont écrasés par les charges, matraqués fiscalement
09:14et c'est ça qui freine les investissements.
09:16Donc, vous savez, moi, en tant que parlementaire,
09:18je rencontre de très nombreux chefs d'entreprise qui me disent
09:21« il nous faut de la stabilité, il nous faut de la visibilité »
09:24et aujourd'hui, on ne l'a pas.
09:25Je vais vous donner un seul exemple, la question de la CVE,
09:28la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.
09:30Emmanuel Macron avait promis sa suppression.
09:32Finalement, à l'occasion du budget, il y a deux ans,
09:34il a voulu revenir dessus.
09:36Ça, c'est précisément de l'instabilité qui est exactement créée par les macronistes
09:40et c'est contre ces dérives que nous voulons lutter,
09:43nous, avec Marine Le Pen et Jordan Barzella.
09:45Gilles Boutin.
09:45Oui, bonsoir Edwige Viaz.
09:47Ce qui est toujours surprenant, c'est la rapidité
09:51avec laquelle Marine Le Pen a dit qu'elle voterait contre la confiance.
09:54Or, lorsque Michel Barnier était aux manettes,
09:58vous aviez, en vous, en tant que parti RN,
10:00vous étiez présenté comme constructif
10:01et vous aviez jugé sur pièce.
10:04C'est-à-dire que vous aviez fait tomber le gouvernement Barnier
10:06sur la question du remboursement des médicaments.
10:08Sachant que Michel Barnier, vous avez entendu,
10:10il avait reculé sur la dégustation des retraites.
10:12Aujourd'hui, pourquoi ne pas avoir fait la même chose ?
10:15C'est-à-dire avoir attendu de juger sur pièce lors des débats parlementaires
10:19plutôt que de vous précipiter dès maintenant
10:21alors que François Bayrou disait que tout était amendable, discutable.
10:25Bref, ce qu'il dit à chaque fois.
10:27Alors, nous n'avons pas agi dans la précipitation
10:29puisque ça fait quand même quelques mois maintenant
10:32que François Bayrou est au gouvernement.
10:34Donc, nous l'avons jugé sur pièce, précisément.
10:38Et la question qu'il nous pose,
10:40c'est lui qui déjà a décidé de la date du 8 septembre.
10:42Et la question qu'il nous pose, c'est
10:43est-ce que vous avez confiance en moi ?
10:45Donc, nous, nous répondons à la question
10:47non, nous n'avons pas confiance en M. Bayrou.
10:50Il vous demande, est-ce que vous avez confiance
10:52au diagnostic que je fais ?
10:55Et sur ce diagnostic, ça, vous êtes d'accord quand même ?
10:57Ça fait 40 ans que tout le monde est d'accord.
10:59Et précisément, moi, vous savez,
11:01je me suis engagée derrière Marine Le Pen il y a 12 ans maintenant,
11:03déjà parce que je faisais ce constat.
11:06Et puis, je vais vous dire, au mois de juillet,
11:09Marine Le Pen lui a envoyé un courrier à M. Bayrou.
11:12Elle lui a rappelé nos propositions, nos mesures
11:15que nous avions déjà eu l'occasion de présenter
11:17à l'occasion du budget l'année dernière en 2024,
11:20mais aussi l'année d'avant en 2023.
11:22Et donc, ils ont balayé toutes nos mesures
11:24d'un revers de la main.
11:26Il n'a même pas dénié répondre à la lettre de Marine Le Pen
11:29qui est quand même la présidente du premier groupe parlementaire.
11:32Donc, s'il y en a bien un qui fait preuve d'irresponsabilité dans cette affaire,
11:36c'est M. Bayrou.
11:37Et quand il nous pose donc la question,
11:39est-ce que vous avez confiance en moi ?
11:40Oui ou non ?
11:41La réponse est non.
11:42Comme le nom de la majorité des Français en plus.
11:44Mais alors, pourquoi aller le voir à Matignon mardi ?
11:47Parce qu'à chaque fois que la République nous lance une invitation,
11:50nous y répondons.
11:51Mais ça ne fera avancer à rien ?
11:53Il n'y a aucun monde dans lequel vous changez votre vote ?
11:56Je suis tout à fait d'accord avec vous.
11:58Sauf s'il venait, lui, à rétro-pédaler et à dire à Marine Le Pen,
12:03j'aurais dû vous répondre cet été.
12:04Et oui, je vais reprendre un certain nombre de mesures.
12:08Parce que quand Marine Le Pen propose des mesures,
12:10Marine Le Pen est la porte-voix de 11 millions de Français.
12:13Nos électeurs ne sont pas des sous-citoyens.
12:15Ils ont le droit d'être écoutés.
12:16Ils ont le droit de voir une mise en œuvre des politiques
12:20qu'ils ont souhaitées.
12:21Donc nous allons rencontrer M. Bayrou
12:23parce que nous sommes des démocrates, des républicains
12:27et que jusqu'au 8 septembre au moins,
12:30il est le Premier ministre de la France.
12:31En tout cas, François Bayrou, lui,
12:34c'est vrai qu'il ne l'entend pas de cette oreille.
12:37Il n'a pas voulu évoquer son départ
12:41et il dit vouloir tendre la main à tout le monde.
12:43Je voudrais le faire écouter.
12:45Je tends la main à tout le monde.
12:47La question, c'est est-ce qu'on est d'accord
12:48sur le diagnostic ou pas ?
12:51Si on n'est pas d'accord sur le diagnostic,
12:53aucune politique ne marchera.
12:55Si on n'est pas d'accord sur...
12:57Si on n'a pas un accord minimal
12:59sur la gravité et l'urgence de la situation...
13:04Mais ils vous répondent...
13:05Parce que vous pensez que la crise, elle vient
13:08parce que je demande la confiance
13:09ou parce qu'on me la refuse ?
13:11Alors c'est vrai qu'on voit, Elliot Mamen,
13:13cette stratégie de François Bayrou
13:15à vouloir absolument s'accrocher
13:17sur ce diagnostic.
13:18Mais enfin, c'est vrai qu'il est passé à côté
13:20de ce qu'il souhaitait faire.
13:22Sa stratégie, aujourd'hui,
13:24elle est perdante.
13:26Oui, c'est-à-dire qu'il souhaitait prendre
13:27à témoin l'opinion
13:28pour lui présenter un constat budgétaire
13:30qui serait particulièrement dramatique.
13:32Il espérait que l'opinion
13:32leur gendarait sur ce constat-là.
13:34Et d'ailleurs,
13:34forcé de constater,
13:35selon les enquêtes dont on dispose,
13:36que les Français sont de manière générale
13:38plutôt d'accord
13:39quant aux préoccupations
13:40qu'on peut avoir
13:40à l'égard d'une dette
13:41qui augmente d'année en année
13:44et à l'égard d'un déséquilibre budgétaire
13:45qui est une évidence
13:47au regard des débats
13:49qui sont les nôtres.
13:50En revanche,
13:50il est vrai qu'il ne fait pas
13:51nécessairement l'unanimité
13:52quant aux réponses
13:53qu'il adresse,
13:54qu'il oppose à cette situation.
13:57Et d'ailleurs,
13:57ça m'inspire simplement une question,
13:59Edwige Diaz.
14:00Le Premier ministre
14:01s'est dit opposé
14:03à toute dissolution,
14:03le Président plus encore
14:05et c'est lui
14:05qui en aurait la prérogative
14:06donc c'est tout de même
14:07assez significatif.
14:08Donc,
14:08si vous parvenez
14:09à faire tomber
14:10le gouvernement de Bayrou
14:11et il y a peu de scénarii
14:13dans lesquels
14:13on peut s'imaginer
14:14que le gouvernement Bayrou
14:15survive à la journée
14:17du 8 septembre,
14:19quelle serait votre posture
14:20à l'égard d'un nouveau
14:21Premier ministre
14:22qui serait de toute évidence
14:23désigné à nouveau
14:24par Emmanuel Macron,
14:25qu'il provienne du Bloc central
14:26ou qu'il s'agisse
14:27d'un gouvernement technique
14:28comme on en a entendu
14:29l'hypothèse.
14:30Est-ce que vous seriez
14:31un peu comme la France insoumise
14:32dans une opposition
14:33systématique,
14:34permanente et intransigeante
14:35ou est-ce que vous accepteriez
14:37de réentreprendre
14:38des débats
14:38auxquels vous avez opposé
14:40une fin de non-recevoir
14:40immédiate au gouvernement actuel ?
14:42Imaginez-vous
14:43Sébastien Lecornu
14:43par exemple ?
14:45En fait,
14:46ça fait trois ans
14:47qu'on perd du temps.
14:49Trois ans
14:49qu'Emmanuel Macron
14:50enchaîne
14:51les premiers ministres.
14:52C'est d'ailleurs
14:53une opération très coûteuse
14:54pour les Français
14:54au passage.
14:55Donc maintenant,
14:56M. Bayrou
14:57et M. Macron
14:58doivent faire preuve
14:59de responsabilité.
15:00Leur politique,
15:01les Français leur disent non.
15:03Donc il faut changer
15:04le personnel politique.
15:06Donc ils ont le choix
15:06de sortir la France
15:07de ce blocage.
15:09Et s'ils disent non,
15:10pardonnez-moi,
15:10à tous les partis,
15:11un dernier sondage
15:13ce matin indiqué
15:13que les Français
15:14souhaitent en majorité
15:15à 39%
15:17qu'aucun parti politique
15:19ne soit nommé.
15:20Et ils souhaitent
15:21un premier ministre
15:22issu de la société civile
15:23et du monde
15:24de l'entreprise.
15:24ça vous inspire quoi
15:26comme réflexion
15:26Edwige Diaz ?
15:28Écoutez,
15:29moi je ne me suis pas
15:29engagée en politique
15:30pour mettre
15:31à la plus haute fonction
15:32politique de notre pays
15:33quelqu'un qui soit
15:34un conseiller technique.
15:35Donc je voudrais juste
15:36terminer ce que je vous disais
15:37sur l'appel
15:38à la responsabilité
15:40que je lance
15:40à M. Bayrou
15:41et M. Bayrou,
15:43c'est qu'ils ont
15:44la possibilité
15:45de sortir la France
15:46du blocage.
15:47Si M. Bayrou
15:48quitte Matignon
15:49le 8 septembre,
15:50Emmanuel Macron
15:51peut immédiatement
15:52annoncer la dissolution
15:53de l'Assemblée nationale
15:54et convoquer
15:55des élections législatives
15:56avec une campagne
15:57très courte
15:58comme il l'a fait
15:59en 2024.
16:00Ça veut dire
16:00qu'au mois d'octobre
16:01on peut avoir
16:02un gouvernement
16:03et que même d'ici
16:04le 31 décembre
16:05date limite
16:06pour voter un budget
16:07non seulement
16:08on peut avoir
16:09un budget 2026
16:10mais en plus
16:11nous pouvons avoir
16:12un budget 2026
16:13qui soit
16:14pas imposé
16:15par 49-3
16:16mais qui soit
16:17voté
16:18par le Parlement
16:19je pense que ça
16:19ferait beaucoup de bien
16:20aux Français
16:21et en tout cas
16:22avec Jordan Bardella
16:23nous nous y tenons
16:24vrai.
16:25Merci Edwige Diaz
16:26Edwige Diaz
16:27député RN
16:28du Géant
16:28d'avoir été avec nous
16:29on aura dans quelques instants
16:31la réaction de
16:32Pierre-Henri Dumont
16:33secrétaire général
16:34adjoint
16:34des Républicains
16:36et on est toujours
16:37en compagnie
16:38de nos débatteurs
16:39et d'Alexis de La Fontaine
16:40du service politique
16:42en attendant
16:42il est 20h45
16:44sur Europe 1
16:45si vous nous rejoignez
16:46chers auditeurs
16:47et c'est le journal
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