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  • il y a 7 semaines
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 31 août 2025.

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00:00RTL, on refait le sport avec le parisien aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:10Bonsoir à toutes et à tous, quel plaisir de vous retrouver pour une nouvelle saison,
00:14une émission un peu spéciale car ce soir nous honorons celui qui nous quitte après 46 ans passés à RTL,
00:21notre chef des sports et surtout ami, bonsoir Jean-Michel Rascol.
00:24Bonsoir Isabelle.
00:25Vous avez mis la petite pochette, la veste et la famille est là.
00:28C'est parfait.
00:29C'est parfait, il y a junior.
00:31On peut basculer, vous savez quand on a connu François Mitterrand en campagne dans cette maison et Léon Citrone,
00:35il est temps à un moment de mettre le clignotant, c'est ce soir.
00:38Alors Jean-Michel vous restez avec nous, dans le dernier quart d'heure nous reviendrons sur votre belle et immense carrière dans la Maison Rouge
00:43avec quelques petites surprises.
00:45A tout de suite, allez boire un petit coup là, prenez des forces.
00:47A tout à l'heure.
00:48Auparavant, retour sur la riche actualité sportive de ce dimanche avec le premier podium d'Isa Akadjar en Formule 1,
00:53troisième du Grand Prix des Pays-Bas, emporté par le leader du championnat, l'Australien Piastri.
00:59L'autre exploit du jour, c'est l'équipe de France de volleyball féminine
01:01qui s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour les quart de finale des championnats du monde.
01:06La capitaine sera en ligne avec nous.
01:08Le volley a l'honneur car nous recevons aussi la star des bleus au masculin,
01:12Irving Nkappet et le capitaine Benjamin Tonjuti.
01:15Les doubles champions olympiques s'envolent ce soir pour l'Asie
01:18où ils tenteront dans deux semaines de remporter le seul titre qui leur manque, celui de champion du monde.
01:23Faux pas des bleus en basket, en revanche, battus par Israël 82-69 pour leur troisième match du championnat d'Europe.
01:30En rugby, en revanche, l'équipe de France féminine est en train d'avaler le Brésil pour son deuxième match du mondial.
01:3784 à 5 pour les bleus.
01:38Pour m'accompagner cette saison, c'est un honneur et je suis ravie de l'avoir avec moi, Léa Quignot.
01:44Bonsoir Léa.
01:45Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
01:46Sans plus attendre, Léa, on attaque par le football.
01:49Troisième journée de Ligue 1 aujourd'hui et ça vient de se terminer.
01:52On retrouve Cédric Chasseur au Paris FC.
01:55Cédric, ça fait 3-2, score final.
01:57Racontez-nous ce match.
01:59Oui, première victoire à domicile de la saison et première victoire depuis 46 ans en première division pour le Paris FC
02:06qui a été mené au score pourtant à la 22e minute.
02:09Le but sur une reprise acrobatique de Sadie Boussane.
02:12Il a fallu attendre quasiment la fin de la première période.
02:16Les arrêts de jeu pour voir le PFC revenir sur un pénalty qu'il avait lui-même provoqué.
02:22Dylan Kebal.
02:23Kebal qui va vraiment être l'homme du match pour le PFC.
02:25C'est lui qui va donner l'avantage une première fois au retour des vestiaires à Paris.
02:29Égalisation très rapide derrière du FC Metz sur une erreur au milieu de terrain du capitaine Maxime Lopez.
02:36Et puis à un quart d'heure de la fin du match sur une récupération de Pierre Lesmélou tout juste recruté par le PFC.
02:44C'est Moses Simon qui va donner l'avantage définitif au Paris FC face au FC Metz.
02:50Le Paris FC qui sort de cette zone rouge après trois journées et qui lance vraiment sa saison.
02:55Merci Cédric Chasseur.
02:57On traverse la France pour rejoindre Monaco, Michael Lefebvre.
03:00Racontez-nous, cette fin de match c'est complètement fou.
03:02Un carton rouge, trois buts à deux.
03:04Qu'est-ce qui se passe là ?
03:06Oui, un match à rebondissement du côté du Stade Louis 2 et de l'Est Monaco.
03:09Des Monegas qui ont d'abord mené 2 à 0 avec Akliouch et Balogoun.
03:14Égalisation, deux buts marqués par Bakwa d'abord et un pénalty de Paniqueli à la 76e.
03:19On se dirigeait sur ce score de deux buts partout.
03:21Et à la 96e minute, c'est Takumi Minamino d'une tête plongeante qui est venu tromper Pander sur un centre de Magnès Akliouch.
03:31Et c'est vrai qu'en fin de match, Enzigoula a été exclue du côté du Racing Club de Strasbourg.
03:37Victoire aux forceps de l'Est Monaco, la deuxième de la saison pour les Monegasques.
03:42Les autres résultats de l'après-midi, Léa.
03:44Et score vierge entre Angers et Rennes après un énorme combat, un partout.
03:48Le Havre sort la tête de l'eau, premier point et première victoire pour les Normands.
03:52Victoire, 3 buts à 1 contre Nice cet après-midi.
03:55Et puis ce soir, un dernier match alléchant à 20h45 avec le choc des Olympiques entre Lyon et l'Olympique de Marseille.
04:00Un match à suivre dans RTL Foot à partir de 20h avec Eric Silvestro et toute sa bande.
04:05Isabelle Langer, on refait le sport.
04:10En Formule 1, premier podium pour Isaac Adjard, troisième du Grand Prix des Pays-Bas.
04:15Bonsoir Frédéric Veil.
04:17Bonsoir Isabelle.
04:18A 20 ans, il est le plus jeune, Fred, le plus jeune Français à monter sur un podium de F1.
04:23Ben oui, à l'issue du Grand Prix, tout le monde est venu le féliciter.
04:26A commencer évidemment par ses parents qui avaient fait le déplacement aux Pays-Bas.
04:30Mais surtout les pilotes, Verstappen, Piastri, Norris, Antonelli et les Français Gasly et Ocon sont venus le féliciter.
04:36Ils étaient heureux pour lui.
04:37Alors certains diront qu'il a profité de l'abandon surprise sur Cast Motor de Landon Norris dans les huit derniers tours.
04:43Mais on ne s'en fiche pas.
04:44Parce que je peux vous dire que ce podium, il n'a pas volé Isaac Adjard.
04:47Hier, il avait réalisé une super qualif et il s'est lancé cet après-midi quatrième sur la grise.
04:51Et surtout, il n'a fait aucune erreur pendant la course en résistant à la pression de Leclerc puis de Russell.
04:56Et même en allant titiller Verstappen de temps en temps.
04:59Alors à 20 ans, 11 mois et 3 jours, vous l'avez dit, il devient le plus jeune, le cinquième plus jeune pilote de F1 monté sur un podium.
05:06Derrière Verstappen, Stroll, Antonelli et Norris.
05:09Mais il devient surtout le plus jeune Français sur un podium de F1.
05:12Lui qu'on surnomme le petit Prost.
05:14Écoutez sa réaction au micro de Canal+.
05:16Honnêtement, les derniers tours, je les ai sentis, que ce soit physiquement et émotionnellement.
05:20C'était vraiment compliqué de tenir.
05:22Mais quand je suis arrivé dans les trois derniers tours, je me suis juste dit de profiter.
05:25Et voilà, quand j'ai franchi la ligne d'arrivée, j'ai...
05:29Ouais, que de la joie.
05:31Ouais, c'est fou, mais en même temps, c'est quelque chose dont je n'irais pas rêver, mais visualiser depuis que je suis petit.
05:37J'ai toujours voulu être là.
05:38Donc là, c'est mon premier podium en F1.
05:40Et après, il est arrivé plus tôt que prévu.
05:42Mais voilà, j'espère en faire plein d'autres.
05:43Alors, nous aussi, on en entend plein d'autres des podiums d'Isaac Adjard,
05:47qui, de joie, en a cassé son trophée tout à l'heure en célébrant cette troisième place avec toute l'équiverie et Racing Bulls.
05:53Et de la joie, il doit aussi en avoir ce soir dans Lyon, du côté de l'association sportive de karting de Sens,
05:58qui doit être fier du petit, qui a fait ses premiers tours de roue en karting là-bas quand il avait 7 ans.
06:04Adjard, à qui on promet un bel avenir, puisqu'il est de plus en plus pressenti pour être, dès l'an prochain,
06:09chez Red Bull, aux côtés de Max Verstappen.
06:12On rappelle la victoire pour Piastri, qui reste bien leader du championnat du monde, Fred.
06:16Exactement, Piastri qui creuse l'écart désormais avec Lando Norris.
06:22Bon allez, le titre, il va se jouer entre ces deux, on s'en doute évidemment.
06:26Mais ce qu'il y a à peu près certain, c'est que Piastri a pris un gros, gros, gros avantage cet après-midi.
06:30Merci beaucoup, Frédéric Veil.
06:33On refait le sport jusqu'à 20h sur RTL.
06:38Adjard, et puis l'autre exploit du jour, Léa, c'est celui de l'équipe de France Fémini,
06:42de Volleyball.
06:43Incroyable performance, elles ont battu la Chine, cinquième nation mondiale,
06:46et sauf pour la première fois de l'histoire, un quart de finale au Mondial.
06:50Isabelle, vous avez joué il y a quelques minutes la capitaine Héléna Cazotte.
06:54Écoutez.
06:55Bonsoir Héléna Cazotte.
06:57Bonsoir.
06:58Mais dites donc, où est-ce que vous êtes allé le chercher, cet exploit aujourd'hui contre la Chine ?
07:03Très bonne question.
07:05On avait juste envie de montrer que ce n'était pas juste de la chance,
07:09qu'on était capable d'embêter des grosses nations, et on l'a prouvé ce soir.
07:15Je pense aussi que la défaite contre le Brésil nous a aussi servi de leçon.
07:20Je pense que quand on a perdu le troisième set, on a un peu tout pensé au match contre le Brésil,
07:26et on s'est dit qu'on n'a pas le droit de passer à côté.
07:29Et voilà, l'équipe a été capable de réagir au quatrième set,
07:33pour finaliser ce match avec une belle victoire.
07:38Premier quart de finale de l'histoire de l'équipe de France au championnat du monde.
07:43Oui, honnêtement, si on m'avait dit ça il y a quelques mois, je ne pense pas que je l'aurais compris.
07:50Mais là, on y est, on a écrit l'histoire, et honnêtement, on est sur notre petit nuage,
07:55et en fait, on a juste envie d'y croire, de continuer à produire le jeu qu'on est en train de produire.
08:01Et voilà, on n'a pas envie de s'arrêter de rêver, en fait.
08:04Qu'est-ce qui fait la force de cette équipe de France ?
08:08Je pense que notre force, c'est vraiment notre collectif.
08:11Ce soir, on l'a encore vu, des rentrées qui ont été toujours payantes.
08:16On a chacune apportée au moment où il fallait.
08:20Et voilà, c'est ça notre force.
08:21Et je pense aussi que le fait qu'on soit un groupe qui s'entend bien,
08:25on est toujours en train de rigoler ensemble, il y a vraiment une super osmose.
08:29Ça fait penser un petit peu au collectif qu'ont créé les garçons depuis des années.
08:33Et c'est aussi un peu pour nous.
08:35Vous avez quand même fêté cette belle victoire ?
08:38Oui, on a un petit peu fêté. Le coach nous a offert un verre en rentrant à l'hôtel.
08:45Et voilà, ça a duré quelques heures.
08:48Et maintenant, chacune est rentrée dans sa chambre.
08:50Demain, on a un jour off.
08:51Donc, on va pouvoir profiter et aller se balader un petit peu à Bangkok.
08:55Mais on sait que dans deux jours, c'est de retour au travail.
09:00Et je sais très bien que l'équipe sera en rendez-vous.
09:04Merci beaucoup, Hélène. Bonne nuit.
09:06Merci.
09:07Faites de beaux rêves.
09:07Merci.
09:08A bientôt.
09:10Hélène Cazotte, capitaine de l'équipe de France.
09:12Pour atteindre le dernier carré, il faudra battre le Brésil jeudi prochain.
09:16Vainqueur cet après-midi de la République dominicaine.
09:19RTL. On refait le sport.
09:21Avec le Parisien, aujourd'hui en France.
09:23Le volleyball à l'honneur ce soir sur RTL.
09:26Puisque nous sommes en compagnie de la star des Bleus,
09:28Hervé Nenkapet, et du capitaine Benjamin Tognuti.
09:31Bonsoir les garçons.
09:32Bonsoir.
09:32Bonsoir.
09:33Un mot tout d'abord de l'exploit des filles de l'équipe de France.
09:35Benjamin Tognuti.
09:37Bravo à elle.
09:38J'ai suivi le match.
09:39J'ai vraiment bravo parce qu'on sentait qu'il y avait quelque chose depuis le début de la compétition.
09:43Et là, de passer en quart de finale, c'est vraiment un bel exploit.
09:46Et je pense qu'il y a moyen de faire plus.
09:48Merci à tous les deux de nous accorder cet entretien.
09:50Avant de vous envoler ce soir pour l'Asie, pour préparer le Mondial,
09:53qui débutera le 12 septembre aux Philippines.
09:56Avant d'en parler longuement, un petit retour en arrière.
10:07Les Français champions olympiques pour la deuxième fois constitutive.
10:11Ce n'est arrivé que deux fois auparavant dans l'histoire du volet.
10:16Là, c'est une masterclass.
10:18C'est une démonstration de comment être champion.
10:20Comment gagner tellement dans la perfection.
10:23C'est fantastique à voir.
10:24Là, c'était vraiment une démonstration de volleyball à la française.
10:29On a vraiment un groupe très spécial.
10:35On est capable de tout.
10:36Du pire comme du meilleur.
10:37Il y a beaucoup de joie de vivre ce moment ensemble.
10:39Ça dépasse même la finale des Jeux.
10:41C'est vraiment...
10:42Les gars, on vit ce moment.
10:43On prend du plaisir à le vivre ensemble.
10:44Et après, on verra.
10:45Après, on verra, vous disiez, Erwin Nkappé de ce jour-là, sur une petite musique d'ailleurs qui vous appartient.
10:53Qu'est-ce que ça vous fait à tous les deux de revivre ce 10 août 2024 ?
10:56D'entendre Laurent Tilly, qui n'était plus votre sélectionneur,
10:59mais qui était aussi ému que s'il avait été sur le blanc, dire que c'était une masterclass contre la Pologne.
11:04Je pense qu'on a frôlé la perfection pendant un match où tout nous a réussi.
11:12Il y a tout qui fonctionnait.
11:15Il y a le public qui était là, nos familles qui étaient là.
11:17Et ça a été un moment magique.
11:20Je pense que même dans notre plus grand rêve, on ne pouvait pas s'imaginer.
11:23Et finalement, on a réussi à le vivre, c'était top.
11:25Il y a encore des frissons, Benjamin ?
11:27Oui, clairement.
11:29Parce qu'il y a les anniversaires et du coup, les images repassent sur les réseaux sociaux, etc.
11:35Et chaque fois qu'on les revoit, ça donne des frissons.
11:39Et aussi, il y a des gens qu'on n'avait pas vus, qu'on revoit, on va dire, un an après.
11:45Et ils nous en parlent, du coup, on se remet dedans, en fait.
11:47Erwin, un an après, enfin plutôt un an avant, 12 000 personnes étaient derrière vous,
11:52derrière tous ces matchs.
11:53Comment réussir à recréer finalement la magie de ces Jeux-là au Mondial ?
11:58Je pense qu'on en a discuté entre nous.
12:01Je pense que c'est quelque chose d'impossible de recréer ce qui s'est passé à Paris.
12:05Et ce qu'on s'est dit un peu, c'est qu'il faut se réinventer, il faut aller chercher des nouvelles énergies.
12:12C'est jamais la même compétition à Paris.
12:14Ça a été quelque chose d'assez facile, en fait, de préparer des Jeux à Paris.
12:19Ça a été facile de les préparer.
12:20Aujourd'hui, on va jouer un Mondial aux Philippines.
12:23Il faut trouver une autre énergie, se réinventer un peu, essayer que chacun est puisé dans ses ressources
12:30pour trouver ce nouveau truc qui va nous porter.
12:35Mais c'est sûr qu'aujourd'hui, on ne peut pas se mentir.
12:38Recréer ce qui s'est passé à Paris, ce ne sera pas possible.
12:42Mais il y a un an, je me souviens, dans la zone mixte, juste après la victoire,
12:46vous vous projetiez déjà sur 2025 et vous disiez, voilà, l'année prochaine, on sera tous là.
12:53Parce qu'il y en a certains qui auraient pu arrêter dès l'année dernière.
12:57Je l'ai dit sans demander à personne, moi.
13:00On sera tous là pour les Philippines.
13:02Pourquoi c'est important, Erwin Benjamin ?
13:04Je pense que c'est important.
13:06On en a discuté entre nous, aussi avec le sélectionnaire, pendant l'hiver, quand on était dans nos clubs.
13:12Je pense qu'on a tous un peu à cœur d'aller chercher cette médaille
13:15qui nous manque un peu à cette équipe et aussi au volet français depuis 2002, en fait.
13:22Et cette génération, elle a envie d'aller chercher cette médaille.
13:25Et je pense que le coach, aussi, a vraiment envie d'aller chercher cette médaille avec ce groupe-là.
13:31Vous avez tout gagné en dix ans.
13:33Vous avez remporté votre première Ligue mondiale il y a dix ans, justement.
13:36C'est devenu la Ligue des Nations.
13:38Il y en a eu quatre, quand même, au Palmarès, champion d'Europe en 2015.
13:41C'était l'époque de la Team Yavbou.
13:43Comment le groupe a évolué et vieilli depuis ?
13:46Et qu'est-ce qui fait la force de ce groupe ?
13:49Comment il a évolué ?
13:51On a tous grandi.
13:52Je pense qu'on a...
13:54L'époque de la Team Yavbou, on était un peu en tête brûlée.
13:59On était des gamins.
14:01Oui, c'est ça.
14:01On était l'équipe jeune.
14:02D'ailleurs, c'est assez drôle parce que la semaine dernière, on a eu une journée de repos
14:06où Benjamin a organisé un barbecue avec toute l'équipe.
14:09Et c'était super drôle parce qu'il y avait nos enfants, il y avait nos femmes.
14:13Et je repensais quinze ans en arrière où on était tous potes.
14:18On était des ados.
14:20Des ados.
14:20Et là, on a vécu...
14:22Donc voilà, on a...
14:23Mais c'est magique de pouvoir vivre ces moments avec ce même groupe.
14:28Il y a toujours la même ossature et je pense qu'aujourd'hui, au-delà que ce soit un championnat du monde,
14:33c'est un rendez-vous d'équipe qu'on a aux Philippines.
14:35Et voilà, on va essayer d'aller chercher cette médaille pour...
14:40J'ai envie de dire qu'il clôturait, qu'il bouclerait la boucle de toute cette époque qu'on a vécue.
14:47Vous avez justement vécu beaucoup de choses ensemble.
14:49Benjamin, vous avez 35 ans.
14:51Erwin, 34.
14:52Est-ce que vous voyez cette compétition comme une dernière bataille commune
14:56ou vous êtes déjà projeté sur Los Angeles ?
14:59Je pense que là, vraiment, on se concentre sur ces championnats du monde.
15:04Et comme dit Erwin, cette mission en tant qu'équipe et cette génération,
15:07après, il y aura des choses qui seront décidées après le Mondial.
15:11Mais je pense que là, à ce jour, on est vraiment en mode mission championnat du monde aux Philippines
15:15et sans penser trop à la suite.
15:19Je pense que chacun, là, sur ces championnats du monde aux Philippines,
15:22doit donner la meilleure version de soi-même pour aider l'équipe à aller chercher ce résultat.
15:28Mais Erwin, justement, aller donner le meilleur de soi-même, c'est être aussi en forme.
15:33Comment ça va ? Parce que l'été n'a pas été facile.
15:35Ça a été un contre-la-montre.
15:38Tandinopathie, pour expliquer un peu à nos auditeurs.
15:41Ça va, le genou, il est guéri ?
15:43Oui, le genou, ça va.
15:44Après, c'est la première fois pour moi que je fais vraiment deux mois et demi, trois mois
15:47sans toucher un ballon de volet.
15:49Donc, forcément, j'ai encore du retard physiquement par rapport au groupe.
15:56Mais comme on a dit, c'est un contre-la-montre.
15:58Il y avait beaucoup de motivation parce que c'est un rendez-vous d'équipe
16:01et je ne pouvais pas rater ce moment-là.
16:04Donc, j'ai bossé comme un acharné.
16:08Et puis, aujourd'hui, je suis revenu avec l'équipe dans le groupe, en opposition et tout.
16:14Mais j'ai encore quelques semaines pour continuer à bosser, me mettre au niveau surtout physique.
16:21Des championnats du monde qui, on le rappelle, débuteront dans deux semaines.
16:24Enfin, encore à 100% donc, pour l'instant.
16:26Oui, non, pour l'instant, je ne pense pas que je sois à 100%.
16:28Mais c'est un peu ce qu'on s'était dit au départ quand on a fait le choix que je devais m'arrêter.
16:37Et on savait que ça allait être, comme tu as dit, un contre-la-montre.
16:42Et là, on est en plein dedans.
16:43C'est important qu'il soit là quand même, Benjamin Tonjuti, Irvine.
16:47Qu'est-ce qu'il a d'indispensable ?
16:49Déjà, la qualité du joueur.
16:52Et je pense qu'il n'est pas encore à 100%, mais il n'est pas non plus à 20%.
16:57Je pense qu'il doit être à 80% et il reste 20% qu'il va aller chercher avec l'équipe pendant les deux semaines de préparation qui restent.
17:06Mais il est important dans la vie du groupe, dans l'exigence, dans l'entraînement.
17:10Le 6-6, quand il est à l'entraînement, il ne lâche rien.
17:15Même s'il est un peu, des fois, en difficulté, il demande à ce que les gars autour de lui se surpassent.
17:23Et il ne faut pas perdre.
17:25En tant que capitaine, il est facile à gérer tout le temps ?
17:28Ou depuis 15 ans, vous avez le manuel ?
17:31Depuis 15-20 ans, je commence à plutôt le connaître.
17:37Je pense qu'on se connaît tous.
17:38On sait comment Irvine.
17:40Mais voilà, c'est quelqu'un qui est là pour le groupe.
17:42Quand tu vas à la guerre, tu vas à Irvine, parce qu'il sera là.
17:45Donc c'est ça le plus important.
17:47Un mot sur cet été qui n'a pas forcément été très facile avec cette défaite en Ligue des Nations prématurée, j'ai envie de dire, contre la Slovénie.
17:56Vous avez envie de prendre une revanche, clairement, sur ce mondial ?
17:59Oui, mais je pense que cette VNL...
18:03Je pense que si on n'avait pas fini 3e de la phase de groupe, et qu'on avait fini 8e ou 7e, et qu'on avait perdu en quart,
18:08peut-être que ce serait passé, on va dire, différemment.
18:11Mais là, vu qu'on a fini 3e avec beaucoup de rotation, je pense que forcément, on est arrivé au Final 8 avec beaucoup d'envie d'aller chercher encore une autre médaille.
18:20On n'a pas été bon, clairement.
18:21On a fait un mauvais match.
18:23On n'a pas été bon sur la préparation en Chie.
18:24On ne s'est pas bien entraîné.
18:25Du coup, on est en train de bien se préparer.
18:27Maintenant, il reste les derniers détails avant de commencer.
18:30Le premier match, il aura lieu dans deux semaines exactement.
18:32Ce sera contre la Corée.
18:34Ce sera ensuite la Finlande.
18:35L'Argentine.
18:36Trois adversaires moyennement classés, on va dire, pour ce tour préliminaire.
18:41C'est important, j'ai envie de dire.
18:44C'est quelque chose qui va vous aider à rentrer dans la compétition tranquillement ?
18:47Je pense qu'un championnat du monde, c'est un championnat du monde qui est relativement court.
18:51Je pense que les premiers matchs, même s'ils ont l'air très abordables,
18:57c'est important de se rassurer.
19:00Il faut gagner en se rassurant.
19:02Je pense que ça va être important de bien entrer tout de suite dans la compétition
19:05pour se mettre dans le bain.
19:08Effectivement, on a une poule abordable.
19:10Il ne faut pas sortir de cette poule avec des doutes.
19:13Il faut sortir de cette poule en étant sûr de nous.
19:16Ce serait quoi les écueils dans lesquels il ne faut pas tomber, Benjamin ?
19:20Surtout, se dire qu'on va gagner avant de jouer.
19:26Si on ne joue pas, on va rentrer dans les matchs galères.
19:29Comme dit Erwin, on va arriver après au match coup près avec des doutes.
19:34Il faut qu'on rentre dans chaque match avec la même intensité.
19:37En plus, je pense que le niveau des équipes va monter crescendo.
19:41Avec le dernier match de la poule contre l'Argentine, qui va être un gros match.
19:46Ils ont mis 3-0 au Brésil il y a deux jours en préparation.
19:48Ce sera une grosse équipe.
19:52Vraiment bien se préparer pour chaque match.
19:55Comme dit Erwin, on en a parlé il y a 5-6 jours à Cannes.
19:58Il faudra qu'on joue bien.
20:01Ce soir, vous partez pour le Japon.
20:05Vous allez préparer ce mondial.
20:06Même camp de basque en 2021, avant votre premier sacrolympique à Tokyo.
20:10Ça rappelle de bons souvenirs, on imagine ?
20:13Oui, c'est clair.
20:14Avant les Jeux, on était à Cannes.
20:16Avant les Jeux de Tokyo, on était à Okinawa.
20:19Je pense qu'on était dans les meilleures conditions pour préparer...
20:21Vous êtes superstitieux ?
20:23Un peu.
20:24Ce n'est pas nous qui décidons d'où on va en stage.
20:26Je pense que c'est au niveau de la FED qui sont superstitieux.
20:30Mais c'est vrai qu'avant le Mondial, on va à Cannes comme avant Paris.
20:33Et puis on va à Okinawa comme avant Tokyo.
20:35Donc ça rappelle des bons souvenirs.
20:36Quand vous dites que le groupe vit bien, ça veut dire que pas trop de réseaux sociaux,
20:39vous êtes plutôt jeu de cartes, un truc comme ça ?
20:42Il y a un peu de tout ?
20:42Oui, il y a un peu de tout en fait.
20:44C'est du jeu vidéo, c'est du jeu de cartes, c'est un peu de réseaux sociaux.
20:49C'est vraiment une bonne vie de groupe.
20:51Et qui s'occupe de la musique ?
20:53Babar, Erwin...
20:54Moi, moi, moi, qu'avant.
20:56Babar, c'est quand même le DJ depuis quelques années.
21:00Ça compose toujours, Erwin ?
21:01Toujours.
21:02Toujours.
21:03Un peu de studio, un peu de musique.
21:06Il y a un album qui est prêt au cas où on est champion du monde.
21:09Que champion ?
21:10Que champion.
21:11Non, pas de truc.
21:13Et puis il y a une BD qui est sortie il n'y a pas très longtemps.
21:15Il y a une BD qui vient de sortir.
21:16Qu'on attend, les joueurs.
21:17Non plus, je ne l'ai pas eu.
21:19Erwin, il y a une capette, monsieur magique.
21:21Oui, il y a une BD qui est sortie, c'est top, je suis super heureux.
21:24On a bossé pendant longtemps, on a bossé deux ans.
21:28Et on avait laissé 20 pages de libre pour les jeux.
21:32Donc on avait fait un stop, on a fait les jeux.
21:35Et ça s'est bien passé, donc on a fini la BD.
21:37Donc elle vient de sortir, c'est cool.
21:39Il y aura peut-être un nouveau chapitre à ajouter ?
21:40Peut-être, peut-être.
21:41Il faut l'espérer.
21:42Ça vient de sortir aux éditions Marabulle dans la collection Sport Factory.
21:46Merci Nervine Henkapet, merci Benjamin Tonioti.
21:49Bon voyage, on se donne rendez-vous au retour des Philippines pour fêter ça ?
21:53Le 29.
21:55Voilà, avec une belle médaille autour du cou.
21:56Une belle médaille.
21:57Il faut qu'elle soit bien dorée.
21:59Merci beaucoup.
22:00Merci.
22:01Vous écoutez RTL, il est 19h38.
22:04Après la pause, retour sur la défaite des Bleus du basket.
22:07Et surtout, ne manquez pas l'hommage à Jean-Michel Rascol,
22:09pilier du service des sports depuis 46 ans,
22:11qui tire sa révérence ce soir.
22:14Jusqu'à 20h.
22:16On refait le sport sur RTL.
22:19Avec Isabelle Langer.
22:20Et l'actualité sportive de ce dimanche,
22:22les Aquino, c'est aussi le roadbasket.
22:24Oui, combat perdu pour les Bleus contre l'Israël.
22:2713 points d'écart.
22:2869-82, première défaite du mandat de Frédéric Fautou.
22:32Elie Okobo, l'arrière de l'équipe de France,
22:34s'est montrée très déçue au micro de Beansport.
22:36On a frisé la balle, on n'arrive pas à bouger,
22:38à exécuter, à les punir sur les switches
22:40et donner la balle à l'intérieur.
22:41C'est quelque chose qu'il va falloir travailler.
22:42On ne veut pas montrer de faiblesse pour les équipes suivantes.
22:44On n'a rien à exécuter ce soir.
22:46Il va falloir se reprendre, se reposer et être prêt pour le prochain match.
22:49Quand l'attaque ne passe pas, quand on n'a pas d'adresse,
22:50il faut défendre.
22:51On n'a pas défendu comme il faut.
22:53Ils ont mis 82 points, c'est beaucoup trop.
22:55Il fallait les agresser, on ne les a pas fait.
22:57Ils étaient à une faute dans le quatrième quartan,
22:59à une nuit de la fin.
23:00Ce n'est pas quelque chose de normal.
23:01On est une équipe athlétique qui est capable de pénétrer,
23:03ressortir les ballons.
23:04Ce soir, on est resté autour de la ligne, on n'a fait que shooter.
23:07Elie Okobo, l'arrière de l'équipe de France.
23:09Prochain match, mardi contre la Pologne.
23:11En rugby, l'équipe de France féminine, elle, a surclassé le Brésil.
23:15Festival d'essai pour les Françaises, 84 à 5 scores finales.
23:19Les Bleus sont qualifiés pour le quart de finale.
23:22Les huitièmes de finale de l'US Open ?
23:24Oui, avec Adrienne Manarino qui affronte actuellement le Tchèque,
23:27l'Eka.
23:28Il est battu sur les deux premiers sets, 6-7, 4-6,
23:31mais il mène actuellement le troisième set.
23:33Et puis on retrouvera Arthur Rinderknek face à Carlos Alcaraz.
23:36Le match commence.
23:37Le cycliste, la neuvième étape de la Vuelta.
23:40Jonas Vingegaard en démonstration.
23:41Avec 30 secondes d'avance sur Ton Piccoc,
23:43le Norvégien remporte une deuxième étape sur cette Vuelta
23:46et creuse l'écart avec les autres favoris.
23:48Il devra en revanche patienter pour le maillot rouge de leader au classement général.
23:53Obligatoire depuis toujours.
23:55J'ai commencé très jeune et je ne m'arrêterai pas.
23:57Là, je vais me remettre à courir une fois par semaine
24:00et sûrement un petit peu nager aussi.
24:02La santé, la partie mentale et physique, c'est très important.
24:05Je pense qu'une fois par semaine, ce n'est pas assez.
24:07Je pense qu'il faudrait un peu plus que ça.
24:10Il faut aller dans cette direction-là, d'essayer de faire de plus en plus de sport.
24:13Je pense que c'est important pour la santé.
24:14Pas forcément perdre du poids, mais garder la ligne.
24:16Ça fait du bien et aussi au mental, surtout pour moi.
24:20350 euros par mois.
24:21C'est un sacré budget.
24:22Les Français et le sport, c'est le baromètre de la rentrée réalisé par Odoxa pour Winamax et RTL.
24:29Bonsoir Émile Leclerc.
24:30Vous avez aimé le petit micro-trottoir réalisé par Léa ?
24:33Oui, parfaitement.
24:34Bonsoir Isabelle.
24:35Effectivement, vous allez voir dans les résultats, ça représente assez bien ce qu'on a dans le sondage.
24:39Vous êtes le directeur d'études d'Odoxa.
24:41Justement, Émile, est-ce que l'on peut dire que la France est enfin une nation sportive ?
24:45On peut dire en tout cas qu'une bonne partie des Français sont des sportifs.
24:49Alors, on entendait que pour certains, une fois par semaine, ce n'est pas suffisant.
24:52Mais on a quand même 46% des Français qui nous disent faire du sport au moins une fois par semaine.
24:57En 2019, il n'était que 42%.
24:59Donc, on voit que ça progresse.
25:00Et puis, en cette rentrée, il y en a 20% qui nous disent compter faire davantage de sport cette année.
25:06Alors, on sait bien que les bonnes résolutions ne sont pas toujours tenues.
25:08Mais peut-être qu'une partie d'entre eux tiendront sur la longueur.
25:12Et pourquoi les Français font-ils du sport ?
25:14Eh bien, on l'a entendu sur le micro-trottoir.
25:17Il y a deux raisons principales qui arrivent en tête.
25:19C'est rester en bonne santé et améliorer sa condition physique.
25:22On voit parfois les exploits.
25:24Mais le fait de réaliser des performances ou de se dépasser, c'est assez minoritaire.
25:27Les Français font du sport pour surtout être en bonne santé.
25:30Éventuellement, diminuer leur stress et se détendre.
25:33Et pourquoi ils n'en font pas ?
25:35Eh bien, pour une raison qui est simple.
25:37Alors, pour la plupart du temps, c'est aussi parce qu'ils ne sont pas motivés.
25:40Mais certains n'ont tout simplement pas le temps.
25:43Ou bien, pour certains aussi, c'est une question de coût.
25:45Les activités qui les intéressent sont trop coûteuses.
25:48Donc, il y a encore des éléments, des freins à lever pour que davantage de Français puissent s'y mettre.
25:52Allez, tous au sport cette année.
25:54Merci beaucoup, Emile Leclerc.
25:56Merci.
25:56Vous écoutez RTL.
25:58Il est 19h45.
25:59Restez avec nous.
26:00Après une dernière pause, nous revivons 46 années de Jean-Michel Rascol à RTL.
26:04Isabelle Langer, on refait le sport.
26:09Alors, je vous le disais, cette émission est un peu spéciale ce soir.
26:12Car après 46 ans passés à RTL, notre ami Jean-Mimi, à nous, Jean-Michel Rascol, tire en effet sa révérence.
26:19Et nous, au service des sports, il nous semblait indispensable d'honorer, de célébrer celui qui a été l'un des piliers de ce service et son chef depuis trois ans.
26:27Alors, Jean-Michel, je sais que le moment est délicat et pas que pour vous, je vous rassure.
26:31Mais vous êtes bien entouré.
26:32Votre famille est là.
26:33Et je m'adresse à toi, Marin, là-bas.
26:35Tu vas pouvoir te rendre compte que ton papy, il a passé 46 années magiques dans cette belle maison qu'est RTL.
26:42Alors, dommage, on ne peut pas vous montrer des photos quand Jean-Michel a débarqué à Rue Bayard.
26:48Il était à peine plus grand que son petit-fils.
26:51Il avait des lunettes qui lui mangeaient le visage.
26:53Il avait des cheveux.
26:54Merci, Henri Leclerc de le dire.
26:55Et il avait surtout une bouille de gamins.
26:58Alors, c'était comment RTL en 1979, Jean-Michel ?
27:02C'était déjà une très très belle maison.
27:04Et en 1979, vous savez, il y avait la campagne électorale.
27:06Et François Mitterrand, qui sortait d'une émission, m'a un jour demandé son chapeau.
27:10Il m'avait pris pour un journaliste vestiaire.
27:12J'étais effectivement un jeune journaliste qui allait doucement grimper les échelons.
27:17Et quelques semaines plus tard, il y a les championnats du monde de judo à Paris.
27:20Et Jean-Jacques Bourdin, à qui on demande de vulgariser la discipline, a besoin d'un guide.
27:24Je lève timidement le doigt.
27:26Je lui dis, moi je connais un peu tatami.
27:28C'est quoi tatami ?
27:29Kimono, c'est quoi ?
27:29C'est ce costume tout blanc qu'il met.
27:31Oui, oui, je vais vous expliquer.
27:32Emmenez-moi.
27:32Il m'emmène.
27:33Et il se trouve que ce furent de formidables championnats.
27:36Et d'ailleurs, Thierry Ray a été champion du monde en 1979.
27:39Et on en a tous un très très bon souvenir.
27:41C'est comme ça que vous intégrez le service des sports.
27:43Et votre ami Fabien Canut, qui est avec nous, il a tenu à être là ce soir parce que Jean-Michel et le judo, c'est une histoire incroyable.
27:51C'est déjà un pratiquant de bon niveau parce que Jean-Michel venait s'entraîner à l'INSEP.
27:55C'est comme ça en fait que je l'ai connu avant qu'il soit journaliste.
27:58L'INSEP était ouvert à des gens d'un certain niveau.
28:01Et Jean-Michel avait un ultimata en cercle redoutable.
28:05Les connaisseurs savent ce que c'est.
28:07Et voilà, c'est comme ça qu'on a lié connaissance.
28:09Et puis effectivement, après, il est rentré dans un RTL pour les choix du monde de 1979.
28:15Et puis surtout, ça a été un grand défenseur de notre discipline.
28:17C'est-à-dire que tout au long de ces années, merci Jean-Michel, il a beaucoup fait pour le judo.
28:20A tel enseigne qu'il y a même eu un partenariat à Mondeville, entre la Fédération française...
28:23Pendant 15 ans.
28:24Pendant 15 ans.
28:25Voilà, c'est un défenseur du judo et un défenseur des sports olympiques, de manière générale.
28:30Il n'y a pas eu que le judo.
28:31Et ça, c'est important pour les sports comme les nôtres, qui ne sont pas des plus télégéniques.
28:35On ne voit pas non plus régulièrement.
28:37Un grand merci, Jean-Michel.
28:38Directeur de l'INSEP, Fabien Canut, double médaillé d'or mondial notamment.
28:42Le judo avec Jean-Michel à l'antenne, c'est comme ça.
28:47Et la championne olympique !
28:49Avec Ochi !
28:50Teddy Rinder, formidable !
28:52C'est le plus grand judoka de tous les temps !
28:55Et voilà !
28:55Ça a gagné !
28:56Ochi Gari !
28:58La France est championne olympique par équipe !
28:59Teddy Rinder au châtain !
29:01Golden score incroyable !
29:02Vient à nouveau de plaquer Saïto !
29:05Bravo Teddy !
29:06You are the first ! You are the best !
29:09Jean-Michel, des champions en judo, vous en avez côtoyé.
29:12Mais des Rinder, il n'y en a qu'un seul.
29:14Il n'y en a qu'un seul.
29:15Comme il y avait un seul douillet, un seul canut.
29:17Les générations forment leur propre champion XXL.
29:20Mais la personne que vous entendez derrière en train d'hurler, c'est Henri Lecomte.
29:22Qui est venu au dojo olympique et qui, lui, n'avait plus de mots.
29:27C'était assez drôle d'ailleurs parce que tous les midis, nous déjeunions dans un bon restaurant en face de le dojo.
29:31Et le premier jour, on se retrouve avec toute la fédération.
29:35Et à la fin, au moment de payer, on lui dit non, non, c'est le président qui a pris l'addition.
29:37Donc bon, on remercie, on est un peu gêné.
29:39Et puis le lendemain, on revient, on se met un peu à l'écart, on déjeune.
29:42Et puis au moment de partir, on dit non, non, non, là, c'est le DTN qui a pris l'addition.
29:45Le troisième jour, je dis Henri, on va se mettre complètement à l'écart.
29:48Et puis, ils ne nous verront pas.
29:50Donc, on va à l'écart, on déjeune, on paye enfin.
29:53Et le quatrième jour, on se met à nouveau à une table.
29:56Et là, le président nous voit, il vient vers nous, il dit vous, c'est pour moi.
30:00Parce qu'hier, je n'ai pas payé, on n'a pas gagné de médaille.
30:04Comme quoi, on comporte des chances.
30:07Jean-Michel, vous m'excusez, mais je crois qu'il y a quelqu'un qui a quelque chose à vous dire.
30:10Oui, allô ?
30:11Allô ?
30:12Oui, je suis bien au RTL Rascol Show ?
30:16Oui, très bien, très bien.
30:18Non, je voulais juste en profiter pendant quelques secondes pour remercier Jean-Michel,
30:24parce qu'il m'a accompagné, je crois, à mes débuts, tout au long de ma carrière.
30:29Et c'est le premier à quitter le navire.
30:31Donc voilà, je tenais à le surligner en rouge.
30:35Parce que moi, je continue jusqu'à Los Angeles.
30:37Et puis, dire à quel point ça a été du bonheur, des émotions,
30:41et le remercier, et le remercier très fort et chaleureusement,
30:44parce qu'il a toujours retranscrit comme il le pouvait le mieux à tous les auditeurs.
30:51Donc voilà, merci pour ça, merci pour toutes ces émotions.
30:53Parfois, j'entends des passages qui repassent.
30:56Donc merci pour ça, Jean-Michel, à bientôt.
30:58Et puis, de toute façon, on est toujours en contact.
31:00Donc bon vent à toi, profite bien de ta retraite.
31:03Kiffe bien ton canapé devant ta télé en regardant encore et encore les futures compétitions.
31:11Et puis, merci à vous tous.
31:13Allez, bonne fin de journée.
31:13Pour les auditeurs qui ne l'auraient pas reconnu, c'est Teddy Riener ?
31:17On peut dire un mot parce qu'à la fin des Jeux Olympiques, j'avais un rêve que vous partagiez d'ailleurs, Isabelle,
31:23et que j'ai confié à Henri, c'était de dire le dernier jour des Jeux Olympiques,
31:26au matin du lendemain des Jeux Olympiques, il faudrait avoir au micro Marie-Josée Pérec et Teddy Riener.
31:31Teddy, pendant les Jeux, il a gagné deux fois et puis il est parti chez lui.
31:35Il n'était plus à Paris.
31:36Et quand il est revenu, c'était simplement pour les finales de basket le dernier jour.
31:39Et j'ai discuté avec lui et je voyais bien que ce n'était pas facile.
31:42Puis un jour, je lui ai dit, tu sais, je vais partir à la retraite, ça serait un formidable cadeau.
31:45Alors, bon, il a décidé de venir, ça a été compliqué.
31:49Henri était là, on a cru qu'il ne venait pas, c'était 15h, et puis à 16h, il n'était toujours pas là.
31:53Et puis, on a entendu tout d'un coup des sirènes, porte-maillots.
31:56Il est arrivé avec des motards dans une limousine.
31:58Il est sorti, on a fait une formidable émission où il a dit, j'irai à Los Angeles en moonwalk s'il le faut.
32:03Et derrière, il est quand même sorti du studio, il m'a dit, tu pars vraiment à la retraite ?
32:06Je lui ai dit, bah, dans quelques mois.
32:08Enfin, voilà, maintenant, on est au terme de ces quelques mois.
32:11Oui, c'était un argument sentimental que j'avais utilisé.
32:14Je m'en excuse auprès de lui, mais cette fois, c'est vrai, je m'en vais.
32:16C'est tous les cas, quand Laurence Dacoury, qui a été ma fidèle et partenaire sur ce défi-là, lui a demandé,
32:23elle a reçu le message dix minutes après.
32:26Rignard, c'est aussi un souvenir cocasse entre vous, Jean-Michel,
32:29et celui qui m'a longtemps accompagnée dans On refait le sport, Quentin Vasselin.
32:32Bonsoir, Quentin.
32:32Bonsoir, Isabelle. Bonsoir à toutes et à tous.
32:34Je vais vous demander d'être rapide parce que j'ai encore plein de choses.
32:36Il n'a pas toujours été en limousine, Teddy Rignard, en tant qu'il n'aurait pas dû y être toujours.
32:41Il faut savoir, en préambule, que j'avais la voiture la plus pourrie d'Hertel pendant cinq ans à peu près.
32:45Un Scénic cabossé, scotché et tout, donc voilà, ce n'était pas terrible.
32:47Et Jean-Michel a réussi à faire comprendre à son attaché de presse qu'à un moment, il fallait que ce monsieur Rignard monte...
32:53Au retour de Tokyo.
32:54Voilà, monte au retour de Tokyo du Trocadéro pour venir à Hertel dans ce fameux Scénic pour venir faire une émission.
33:00Et il s'avère que j'étais un peu jet-lag, les émissions, la matinale, etc.
33:04Et je n'ai jamais réussi à retrouver mon Scénic qui était garé proche du Trocadéro.
33:07Les rues sont très similaires et je n'ai jamais réussi à le retrouver.
33:10Et donc, ça ne s'est jamais fait, mais il aurait apprécié, je pense, beaucoup plus que cette limousine surcotée, à mon sens.
33:16Alors Jean-Michel, le judo, mais aussi l'athlétisme.
33:20Vous nous l'avez fait longtemps vivre avec un autre grand champion, Alain Blondel.
33:23Bonsoir, Alain.
33:25Salut Isabelle.
33:25Ah, Blonblon.
33:26Eh oui, vous en avez vécu, des championnats, des JO ensemble.
33:30On va justement se replonger avec Alain le 16 août 2009 à Berlin.
33:34Finale du 100 mètres, l'épreuve reine des Jeux, des championnats du monde, pardon.
33:38Duel Asafa Powell, champion en titre, et Usain Bolt, le triple champion olympique.
33:42La suite, c'est vous qui l'a raconté, Alain ?
33:45Non, non, alors racontez-la d'abord.
33:47Ah d'accord, je l'ai raconté.
33:48En fait, j'avais un pari avec quelques amis, quelques jours avant, où il m'avait dit
33:53« t'es incapable de placer deux noms un peu pourris lors de la finale des championnats
33:57du monde du 100 mètres ». Et j'ai pris le pari parce que je me doutais que c'était
34:02jouable.
34:02Je devais placer François Pichon et Claude Tequila lors de la finale.
34:06J'avais prévenu Jean-Michel, je lui avais dit « écoute, j'ai un truc un peu pourri
34:09à faire, je vais essayer de le faire le plus proprement possible, t'inquiète pas,
34:13c'est pas grave, ça va bien se passer ». Et puis, il s'est passé ce qui s'est passé.
34:16Ushen Bolt a été champion du monde, avec le record du monde, mais on va vous mettre
34:20la preuve à l'antenne de ce que dit Alain Blondel.
34:23J'ai un peu peur que pour tous ceux qui sont derrière, il y aura pratiquement la moitié
34:26des athlètes qui vont, je ne vais pas dire passer pour des touristes, mais ils pourraient
34:30s'appeler Dwayne Chambers, Mike Burns ou Richard Thompson, ils pourraient s'appeler François
34:35Pichon ou Claude Tequila, ça serait la même chose pour eux.
34:38Il paraît que vous n'en êtes pas rendu compte.
34:41Non, je trouvais que dans sa voix, tout est crédible.
34:43J'ai menti comme un arracheur de dents.
34:47Et comme Jean-Michel, c'est un professeur en matière de commentaires en direct en radio
34:51sur les épreuves de Sprint, je voulais que sur ce fameux record du monde, vous écoutiez
34:56cette masterclass d'un commentateur.
34:58Vous avez vu, Bolt a fait signe qu'il allait s'envoler, il a montré au public avec
35:03la paume de sa main qu'il allait prendre la direction du ciel.
35:06Il est à la fois sûr de lui et il va peut-être réciter quelque chose que d'autres ne sont
35:10pas capables de réciter.
35:12Il est au couloir numéro 4 avec Gay au 5, Powell au 6, trois garçons qui vont partir
35:17très probablement très très vite à Saint-Papowell, très concentrés.
35:21Ils sont sous les ordres du starter.
35:22C'est parti, c'est bien parti pour Tyson Gay, Powell est devant, attention à l'exténération
35:26de Bolt, Bolt est là, Bolt accédeur, Bolt va gagner, Bolt s'enfuit, Bolt continue
35:30son effort et Bolt, pas le record du monde !
35:329,58 ! 9,58 pour Usain Bolt, une performance inimaginable, il a gagné, il a poursuivi son
35:41effort, il est allé au bout de lui-même, il le savait.
35:44Ça, c'est masterclass pour moi en commentaire, vous avez 10 secondes pour raconter une course
35:49et tout y est, tout y est ! Est-ce que vous savez, les garçons, que lors de cette
35:54finale, Bolt aurait pu ne jamais réaliser cette performance ? Vous vous en souvenez
35:57de ça ?
35:58Ah, on pourrait dire non !
35:59Petit quiz Alain Blandel, Michel ! Il avait causé deux faux départs en demi-finale
36:05et quelques mois plus tard, cette règle n'était plus autorisée, c'est un faux départ et
36:09vous sortez !
36:10En tout cas, pour prolonger l'histoire, dans les tribunes des Jeux Olympiques, je crois
36:15que c'était à Athènes, à 2h30 du matin, on travaille tard en radio, avec Alain, on a
36:19revu Usain Bolt revenir dans le stade, il n'y avait plus personne, il était champion
36:24olympique, triple champion olympique, il est revenu pour disputer un concours de javelot
36:28avec les gens qui étaient là, les jeunes qui étaient là, les volontaires, il était
36:332h30 du matin, il a fallu que le gardien du stade coupe les lumières pour qu'il veuille
36:38bien s'arrêter, c'était incroyable, n'est-ce pas Alain ?
36:40Oui, c'était à Londres, c'était à Londres parce qu'il avait un pari avec ses agents,
36:43avec ses copains, et il était arrivé, on l'avait vu arriver avec Jean-Michel,
36:48parce qu'on travaille tard en radio, Henri connaît ça aussi, salut Henri, tu vas bien,
36:54et puis quand on est arrivé, je connais très bien l'agent d'Usain, je suis descendu,
36:59j'ai été les voir, et j'ai eu la chance de coacher Usain Bolt au javelot, et c'était
37:03un moment assez exceptionnel.
37:05On a été le voir mixer après.
37:07Ah vous avez fait la totale ?
37:09Et on a fait l'interview, pratiquement l'interview du siècle, parce qu'après les Jeux en 2017,
37:18Usain Bolt se blesse lors de la finale du 4x100m, personne ne le voit en zone mixte, parce qu'il
37:23est envoyé directement à l'infirmerie, il a une conférence de presse à 18h, et nous
37:27on avait réussi à caler avec Jean-Michel une interview exclusive avec lui et Nicolas Hierbolo
37:32de l'équipe, et on a fait une interview avec lui à 15h, on a réussi à avoir un son
37:36fabuleux avant tout le monde.
37:38En parlant de blessures, j'ai rencontré un grand musicien tout à l'heure qui s'appelle
37:41Joël, et qui m'a dit, après les vacances, quand je me remets au piano, j'ai du mal à
37:46faire les premiers accords.
37:47Alors moi je trouve que c'est bien aujourd'hui, parce que je ne voudrais surtout pas manquer
37:50mes prochains accords, et je vous les laisserai bien volontiers Isabelle, vous qui êtes
37:54en pleine forme.
37:55Mais comme il est 19h59, qu'on n'a pas envie de manquer les impôts, mais qu'on n'a surtout
37:59pas envie de conclure trop rapidement, on va faire d'abord un petit détour du côté
38:04de notre partenaire, le Parisien.
38:06Bonsoir Benoît Lallement.
38:08Bonsoir Isabelle, et bonsoir Jean-Michel.
38:10Salut Benoît.
38:11C'est un vrai plaisir de passer par là pour te faire un salut amical.
38:18Un passionné de ski comme moi, un passionné de natation comme Isabelle.
38:22Exactement, voilà, un vrai plaisir d'avoir partagé quelques moments, quelques pistes,
38:26quelques reportages, quelques soirées, on ne dira pas tout, mais voilà, c'était un
38:31vrai plaisir, et je suis d'accord sur la masterclass de la radio, une voix, et bien plus que ça,
38:36donc merci pour tout Jean-Michel, et puis à très bientôt j'espère.
38:39Et Benoît quand même, qu'est-ce qu'on pourra lire demain dans les pages du Parisien ?
38:43Un peu de foot, un peu de foot évidemment avec la première victoire du PFC en Ligue 1,
38:47et une belle ambiance à Jean-Bouin, évidemment un peu de nevesse après son incroyable soirée,
38:55et puis une belle histoire du cyclisme Eric Boyer, je pense que vous vous souvenez,
38:58Eric Boyer, cinquième du Tour 88, et qui a décidé de terminer son dernier tour
39:05parce qu'il avait abandonné en 95, et il repart pour les cinq dernières étapes, mais on rapide.
39:09Voilà.
39:09Merci Benoît Lallement, le Parisien, que les abonnés numériques peuvent lire dès 22h30 sur leur tablette.
39:14Restez avec nous, après les informations, on revient sur la carrière de Jean-Michel Rascol,
39:19ce sera aussi RTL Foot, mais Eric me donne un petit peu de temps.
39:21Il n'y a pas le foot là, 20h ?
39:22Non, pardon, d'accord. C'est pour Jean-Mi, ça va.
39:25Jean-Mi, c'est la DER, vous pouvez donner le temps pour l'heure ?
39:27RTL, il est 20h.
39:32Les informations vous sont présentées par Guillaume Dominguez.
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