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  • il y a 3 mois

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00:00Il y a le fonds, le fonds non, encore une fois c'est 44 milliards, mais contrairement à ce qui est dit d'ailleurs, c'est pas 44 milliards d'économies, dans ces 44 milliards il y a 20 milliards de taxes et d'impôts supplémentaires, enfin stop, alors autant François Bayreau, c'est comme en médecine, il fait un bon diagnostic, mais ça on partage complètement, on est devant un mur de dette et de déficit, mais par contre l'ordonnance elle est nulle, mais elle est complètement nulle, 20 milliards de taxes et d'impôts supplémentaires,
00:28la France est le pays le plus taxé au monde, 46% de prélèvements obligatoires, 56% de dépenses publiques, et on continue comme ça jusqu'où ? Non, donc c'est stop, pas de confiance.
00:37Pas de confiance et vous voulez même aller plus loin du côté du Rassemblement National, c'est-à-dire de nouvelles élections législatives et vous appelez Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:47Allons encore un peu plus loin, imaginons que le Rassemblement National obtienne une majorité relative ou alors absolue, donc post-élection législative.
00:58Les Français ont besoin de savoir, quelles sont vos priorités ? Les 100 premiers jours du Rassemblement National au gouvernement, ça serait quoi par exemple ?
01:06Ah ben là je vous renvoie tout simplement un an en arrière, un peu plus d'un an en arrière, dans les 100 premiers jours de Jordan Bardella à Matignon,
01:14nous avons des priorités, c'est redonner du pouvoir d'achat aux Français, Jordan Bardella avait dit moi j'irai à Bruxelles,
01:20en ce qui concerne par exemple les mécanismes de fixation du prix de l'énergie.
01:25On sort pas du marché européen de l'énergie, contrairement à ce qu'on veut laisser croire, on sort du mécanisme de fixation du prix de l'énergie.
01:32On fait payer aux Français le prix de l'électricité auquel nous le produisons en France.
01:37Mais là ça s'appelle un bras de fer avec Bruxelles, c'est pour le pouvoir d'achat.
01:40Il y avait d'autres mesures, notamment sur une TVA à taux zéro sur son produit de première nécessité.
01:46Et puis en matière de sécurité bien sûr, en matière d'immigration bien sûr,
01:50alors en sachant très bien que nous ne serons pas à l'Elysée dans un premier temps,
01:54donc nous ne pourrons pas par exemple changer la Constitution pour nous mettre à l'abri de toutes ces jurisprudences
01:59qui nous viennent de la Cour européenne des droits de l'homme, de la Cour de justice de l'Union européenne,
02:02et puis on l'a vu récemment, du Conseil constitutionnel, du Conseil d'État.
02:06C'est tout simplement redonner une parole, la parole aux Français.
02:10Ça s'appelle tout simplement la démocratie.
02:12Philippe Ballard, Jules Torres a une question pour vous.
02:14Bonjour Philippe Ballard, finalement c'est un peu le rassemblement national avec l'orientation qui est prise par l'EPS
02:19qui décide si oui ou non on va à une dissolution avec une question extrêmement simple.
02:24si vous décidez qu'il y a censure immédiate sur n'importe quel nom proposé par la gauche, la droite ou même Emmanuel Macron,
02:31on ira quoi qu'il arrive à la dissolution, puisqu'aucun gouvernement ne pourra passer le budget ou éviter une censure.
02:38Mais oui, mais on paye quoi là ?
02:40On paye tout simplement l'entre-deux-tours des élections législatives.
02:43Quand il y a eu ce front républicain qui s'est mis en place,
02:45quand M. Attal a dit « moi je préfère un bulletin LFI à un bulletin Rassemblement national »,
02:50ça nous a donné la situation actuelle.
02:52quand il y a eu cette alliance contre-nature entre les mélenchonistes et les macronistes.
02:56Vous ne répondez pas tout à fait à mesquels ont Philippe Ballard ?
02:59Bah écoutez, je l'ai peut-être un peu oublié au cours de route, rappelez-la.
03:02C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le nom, par exemple, qui circule le plus régulièrement, c'est Sébastien Lecornu.
03:08On sait qu'il entretient des plutôt bonnes relations avec le Rassemblement national.
03:11Est-ce que si Emmanuel Macron propose Sébastien Lecornu, ou par exemple Bernard Cazeneuve,
03:15le RN dit « censure immédiate », et auquel cas, il n'y a que la dissolution,
03:19maintenant, dans la carte, dans le jeu d'Emmanuel Macron ?
03:22Mais Sébastien Lecornu, ou M. Cazeneuve, serait le premier ministre d'Emmanuel Macron.
03:26Et il ferait une politique macroniste.
03:29Donc, non, ça ne nous convient pas.
03:30Oui, oui, je vous stature.
03:31Donc, pour résumer, parce qu'on a besoin aussi de comprendre et que ça soit clair,
03:38vous enclenchez un phénomène, en quelque sorte, de censure quasi permanente et immédiate.
03:44Oui.
03:44Jusqu'à la dissolution.
03:45Ce n'est pas un problème de personne, c'est un problème de politique qui serait menée.
03:49Quelle politique menerait M. Lecornu ou M. Cazeneuve ?
03:52Celles qui ont mené le pays à la ruine depuis 45 ans.
03:55Donc, vous parliez tout à l'heure du stop ou encore, oui, c'est stop.
03:58Et la seule façon de s'en sortir, c'est, alors, il a redit non,
04:02une démission du chef de l'État,
04:03mais sinon, une dissolution de l'Assemblée nationale
04:06pour enfin doter la France d'une majorité à l'Assemblée nationale.
04:09Eh bien, merci Philippe Ballard d'avoir réagi en direct sur Europe 1,
04:13député RN de l'Oise et porte-parole du Rassemblement national.
04:18Thomas Bonnet, c'est très intéressant, le discours de Philippe Ballard.
04:23C'est-à-dire que j'ai la sensation que maintenant, la machine est en route,
04:28la machine à censure.
04:29C'est-à-dire que François Bayrou a ouvert une boîte de Pandore
04:32et que le Rassemblement national n'attend qu'une chose,
04:35c'est de retourner aux urnes
04:36et c'est d'avoir de nouvelles législatives anticipées.
04:38Absolument, il y a une rupture avec la stratégie qui était celle du RN
04:41parce que je vous rappelle qu'ils n'ont pas voté plusieurs fois
04:43la censure contre François Bayrou, mais là, les choses ont changé.
04:46Alors, la question qu'on peut se poser quand même,
04:48c'est de savoir, par exemple, puisqu'on est dans les scénarios éventuellement de dissolution,
04:52si le Rassemblement national avait une majorité,
04:54mais pas une majorité absolue,
04:55mettons, autour de 230, 240 députés.
04:58Est-ce qu'ils iraient quand même à Matignon ?
05:00Est-ce qu'ils tendraient la main au parti de droite
05:01pour former une coalition ?
05:02Voilà, c'est ça aussi les questions qui vont se poser.
05:05Mais on comprend bien que pour le RN,
05:06l'idée, c'est de gouverner dès cet hiver, dès cet automne.
05:10Après, on peut s'interroger.
05:11Est-ce que c'est pertinent d'un point de vue stratégique
05:12pour le Rassemblement national d'aller aux responsabilités maintenant ?
05:15Ou est-ce que c'est une mission suicide ?
05:16Avec une marche de manœuvre qui va être très restreinte,
05:18avec une situation financière catastrophique.
05:20La question va aussi se poser à un moment donné,
05:23c'est quels sont les résultats qu'ils vont pouvoir obtenir le président ?
05:25J'ai le souvenir, pendant les législatives anticipées,
05:28d'un Jordan Bardella qui disait
05:29« Moi, à Matignon, la première chose que je fais,
05:32c'est une sorte d'audit pour savoir
05:34quelles sont véritablement les finances du pays. »
05:37Et tout le monde s'était moqué de lui,
05:39du côté de la Macronie ou encore de la gauche,
05:42en disant « Oui, il y a quelque chose qui s'appelle la Cour des Comptes »
05:44et à chaque fois, on fait finalement l'état des lieux.
05:46Sauf que, visiblement, la Cour des Comptes
05:48n'a pas suffisamment alerté,
05:50puisqu'aujourd'hui, on se retrouve avec
05:523300 milliards de dettes.
05:542300 ou 3300 ?
05:553300 milliards de dettes.
05:573334.
05:57J'aurais préféré que ce soit 2300.
05:59Avant que Emmanuel Macron arrive, c'était 2300.
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