Comme toutes les fins de mois d'août, les partis politiques se mettent en ordre de bataille pour l'année qui s'ouvre. Mais ces universités d'été prennent un goût très particulier avec le spectre de la dissolution qui menace et la course à Matignon qui agitent les esprits.
00:00Il faut faire attention à ne pas perdre la proie pour l'ombre, c'est-à-dire qu'il ne faut pas se tromper de diagnostic.
00:05Les institutions de la Ve République, à mes yeux, sont encore un des piliers solides de notre pays.
00:11Et aller vers autre chose, que ce soit l'accentuation des effets de Ve République que nous avons déjà, nous mènerait à des paralysés encore plus grandes.
00:20On y est à cause du régime des partis, c'est le paradoxe, je le reconnais avec vous, c'est-à-dire depuis 2022 et surtout depuis la dissolution,
00:27nous sommes rentrés dans le régime des partis, dans une atmosphère à la 1958, si vous voulez,
00:31où en effet, le fait majoritaire qui accompagnait la stabilité gouvernementale sous la Ve République a été en quelque sorte abîmé.
00:41Ça, vous avez évidemment raison. Mais quand il y a une maladie, il ne faut pas se tromper de diagnostic, parce que sinon on fait deux fois mal.
00:47Et donc, je pense qu'au contraire, il faut tenir plus que jamais à nos institutions.
00:51Bien sûr, il y a des réformes, nous en avons parlé aussi, notamment sur le référendum, pour que le peuple soit beaucoup plus consulté,
00:56pour passer les réformes qui sont nécessaires. Donc il y a des choses à faire.
00:59Je ne suis pas du tout un avocat de l'immobilisme, mais je suis un avocat du bon diagnostic, pour faire ensuite le bon pronostic.
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