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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:01Il est quasiment 9h sur CNews et c'est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle saison de l'heure des pros week-end.
00:00:07A la une ce matin, ne retenez pas de cette semaine seulement vote de confiance, dissolution boomer.
00:00:13Non retenez ses prénoms et ses visages.
00:00:16Elle s'appelle Isabelle, Harmonie, Anne-Laure, Sabéa.
00:00:19Ces quatre femmes ont brisé une loi tacite qui sévit depuis bien trop longtemps en France et dans les médias.
00:00:25La loi du silence alimentée par une culture, celle du déni.
00:00:30Elles ont interpellé directement le président de la République sur l'ensauvagement de la société pour l'une,
00:00:34sur la montée de l'antisémitisme pour l'autre, sur le laxisme judiciaire ou enfin l'impuissance française face au régime algérien.
00:00:42Des appels au secours mais les portes de l'Elysée restent closes.
00:00:45Gardez des œillères pour ne pas voir le réel.
00:00:48Akitator peut entrer en scène pour défendre le bilan de son ancien patron.
00:00:51Les faits sont là, responsables aussi de cette faillite sécuritaire.
00:00:55Je ne parlerai jamais au nom de ces femmes, au courage inouï.
00:00:57Je constate que leur témoignage a bouleversé la France.
00:01:01Dans cet échec sécuritaire, les justes lèvent la tête, refusent la fatalité d'une France qui subit la criminalité.
00:01:08Des millions de Français se sont peut-être reconnus à travers leur prise de parole.
00:01:12Alors plutôt que de parler de tambouilles politiciennes, donnons-leur la parole.
00:01:16Ces Françaises délaissées jusqu'au plus haut sommet de l'État.
00:01:20Et on en parlera ce matin bien sûr dans l'heure des pros.
00:01:22Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec une femme qui a donné des sueurs froides à la concurrence cet été en matinale.
00:01:29Marine Sabourin, bonjour.
00:01:30Bonjour Elotte, merci pour votre message.
00:01:32Bonjour à tous.
00:01:33Nouvelle acte antisémite, abject à Neuilly sur scène.
00:01:36Un individu a été interpellé pour avoir menacé des passants avec un couteau près d'une synagogue.
00:01:42L'agresseur a même été jusqu'à poursuivre un homme qui portait une kippa jusque dans les locaux d'une société.
00:01:48L'homme a finalement été interpellé.
00:01:50L'armée israélienne annonce avoir éliminé le chef du district palestinien de l'organisation terroriste de Daesh.
00:01:56Il se trouvait dans la bande de Gaza.
00:01:57Abu Zoubaïda définissait les politiques, planifiait et supervisait les activités de l'organisation terroriste à Gaza.
00:02:04Et puis dernier week-end de vacances avant la rentrée, Bison fut et Voix-Rouge dans le sens des retours dans le Grand Ouest,
00:02:09le Nord et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:02:11Attention, si vous prenez la route, ça risque d'être compliqué sur la 10, la 11, la 71 et sur l'autoroute à 7.
00:02:17Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
00:02:20Merci beaucoup Marine Sabourin pour le point sur l'information et ravi de vous retrouver.
00:02:26Je suis ravi également de retrouver, parce que c'est bien les vacances, c'est bien l'été,
00:02:29mais je suis ravi de retrouver Charlotte Dornelas.
00:02:31Ah oui, alors je l'aurais quand même dit dans l'autre sens, je vous attends.
00:02:35Je suis ravi de vous retrouver, mais c'est quand même bien les vacances.
00:02:37Et vous m'avez fait une promesse avant l'émission, vous avez dit le samedi matin c'est terminé, j'arrête de vous gonder.
00:02:42C'est terminé, j'ai décidé, les vacances encore, ça m'a fait du bien.
00:02:45Ça va dépendre de vous essentiellement.
00:02:47Charlotte Dornelas est de retour.
00:02:48J'ai eu des nouvelles d'Alexandre Devecchio, qui est encore en vacances.
00:02:52Il fait ses éditos sur Europe 1 par téléphone maintenant.
00:02:55Je lui ai dit mais ça va ?
00:02:56Non mais attendez, vous imaginez, il fait l'édito ensuite, il va piquer une tête.
00:02:59Je lui ai dit c'est fini là, c'est la rentrée.
00:03:00J'ai une pensée pour tous les téléspectateurs que j'ai pu rencontrer tout au long de l'été.
00:03:04Et vraiment merci de nous soutenir, de nous suivre.
00:03:07C'est toujours un plaisir d'échanger avec vous.
00:03:10Et à travers les émissions qu'on vous fait, on essaye toujours de vous donner la parole.
00:03:14Et le plus important c'est d'être au contact avec le réel, au contact avec les priorités des Français.
00:03:19Et notamment les questions de sécurité, mais pas que bien sûr.
00:03:22Georges Fenech est avec nous ce samedi matin.
00:03:24Cher Georges, bonjour.
00:03:25Paul Amard, Noémie Allioua, bonjour à tous les deux.
00:03:29Et puis je suis ravi d'avoir sur ce plateau Maître Gérald Pandelon.
00:03:32Vous êtes avocat et vous êtes l'avocat d'Isabelle Piboulot, qui est notre consoeur, notre collègue et notre ami.
00:03:39Quand je vous dis que la priorité est de parler de la sécurité des Français,
00:03:44parce que cette sécurité aujourd'hui est malmenée,
00:03:47que la criminalité peut toucher n'importe qui, que ce soit dans les grandes villes comme dans les zones rurales.
00:03:52Samedi 23 août, il y a tout juste une semaine,
00:03:56le compagnon de la journaliste Isabelle Piboulot a été grièvement blessé
00:03:59lors d'une violente agression à la station de tramway Porte de Ventre à Paris.
00:04:05Poignardé à sept reprises, il a été hospitalisé en urgence.
00:04:08S'il est encore en vie aujourd'hui, c'est un miracle.
00:04:11Isabelle Piboulot, et je le disais dans l'édito, a eu le courage de prendre la parole.
00:04:16A eu le courage de dire, ce qui s'est passé pour moi, ça pourrait se passer pour n'importe qui.
00:04:20On ne peut pas vivre ce que j'ai vécu en France.
00:04:23Et elle a interpellé directement le président de la République.
00:04:26Elle a interpellé le président de la République en lui disant,
00:04:28ce que je vis, ça n'est pas un fait divers.
00:04:31On n'est pas en train de laver le cerveau des Français.
00:04:34Et aujourd'hui, j'ai une maman qui est apeurée,
00:04:37qui a cru perdre sa fille après ce terrible drame.
00:04:40Avant de rentrer sur le fond du sujet, ma priorité, c'est de savoir comment va Isabelle.
00:04:44Tout d'abord, c'est un immense honneur pour moi d'assurer la défense d'Isabelle Piboulot
00:04:51et de son compagnon, qui ont fait montre en pareilles circonstances
00:04:55d'un extraordinaire courage, mais également de dignité.
00:05:01Alors courage pour Isabelle, certes, mais courage également pour son compagnon
00:05:06qui, au péril de sa vie, s'est interposé pour mettre en sécurité sa compagne.
00:05:15Et compte tenu de l'importance de l'événement et surtout du risque
00:05:21qui était attaché à la fois pour sa compagne et pour lui-même,
00:05:26puisqu'il a perçu sept coups de couteau,
00:05:29je pense que l'acte qu'il a commis à ce moment-là est presque un acte héroïque.
00:05:34Alors, je disais courage, j'évoque également la dignité.
00:05:39Ce ne sont pas des personnes qui sont les concernant dans la haine,
00:05:43dans la colère, au contraire.
00:05:45Ils disent, maître, nous, nous souhaitons uniquement que justice passe,
00:05:50que tout simplement nous soyons restaurés dans notre dignité,
00:05:54au nom du droit, au nom de la vérité et accessoirement au nom de la justice.
00:06:00Bien sûr, et au nom de la sécurité qui est un droit fondamental.
00:06:03Absolument.
00:06:03Et vous avez entièrement raison, vous dites presque un acte héroïque.
00:06:07J'enlèverai le mot presque.
00:06:08Ce qu'a fait le compagnon d'Isabelle Piboulot, c'est un acte héroïque.
00:06:13S'interposer parce qu'il a vu que sa compagne était en danger,
00:06:16il a mis sa vie face à cet homme et ce bro,
00:06:19et il a privilégié la vie de sa compagne plutôt que la sienne.
00:06:23Donc c'est un héros à nos yeux, vous avez entièrement raison.
00:06:26Je voudrais juste qu'on écoute une nouvelle fois Isabelle Piboulot,
00:06:29qui a pris la parole lundi chez Pascal Praud, pour tout vous dire.
00:06:33Moi, lundi, j'étais encore dans le sud-est de la France et au lendemain de son témoignage,
00:06:38des dizaines de personnes sont venues me voir pour me dire ce qu'a vécu votre collègue.
00:06:42C'est un drame absolu, mais quel courage, quel courage a eu Isabelle Piboulot
00:06:47d'interpeller aussi directement le président de la République.
00:06:50Parce que dans la Macronie, la question de sécurité, il y a un bug dans la matrice.
00:06:55Pardonnez-moi de vous poser la question ainsi,
00:06:57mais est-ce que vous savez si l'Élysée, par exemple, a contacté Isabelle Piboulot ?
00:07:00Écoutez, à ma connaissance, non.
00:07:03C'était, à mon sens, tout à fait normal, compte tenu de l'évolution, par ailleurs,
00:07:10de notre délinquance, notre criminalité.
00:07:13Il n'y a pas un seul jour où nous n'ayons à déplorer des attaques au couteau.
00:07:18Les homicides ont augmenté considérablement en huit années.
00:07:22Les tentatives d'homicides, comme en l'espèce, l'attaque au couteau, ont doublé en huit ans.
00:07:29Comment évoquer encore, sans parler de l'Élysée, mais d'un ancien garde des Sceaux,
00:07:34un sentiment d'insécurité ?
00:07:36On y reviendra dans un instant.
00:07:38On y reviendra, mais ma priorité, c'est justement,
00:07:40non pas de donner la parole à ceux qui sont dans le déni, mais au juste.
00:07:44Isabelle Piboulot.
00:07:45Moi, j'ai la chance que mon compagnon soit en vie.
00:07:49J'ai la chance, moi, d'être en vie.
00:07:53Mais il est temps que les consciences s'éveillent, vraiment.
00:07:57Et ma parole, aujourd'hui, elle est pour ça.
00:07:59Parce que ma première agression, j'ai eu honte d'en parler.
00:08:02Des amis proches étaient au courant, mais certains de mes copains l'ont appris là,
00:08:06quand j'en ai parlé sur les réseaux sociaux, un an après,
00:08:09parce que j'avais honte d'avoir été une femme qui touchait dans la rue.
00:08:13Peu importe ma tenue, j'avais un jean, des baskets, peu importe.
00:08:16Mais j'avais honte.
00:08:18Je ne sais pas pourquoi, c'est inexplicable.
00:08:20Il faut le vivre pour le comprendre.
00:08:21Et aujourd'hui, la honte doit changer de camp.
00:08:23La honte, elle n'est pas à nous.
00:08:25Mon copain n'a rien cherché, n'a pas cherché la bagarre.
00:08:27Il m'a juste protégée avec tout le respect que je dois à notre président de la République.
00:08:32Monsieur Emmanuel Macron, est-ce que vous pensez qu'un drame comme ça relève du brainwashing ?
00:08:37Est-ce que vous pensez que les larmes d'une mère qui est inquiète pour son enfant,
00:08:40qui pense que son enfant va mourir, alors qu'elle est rentrée chez elle,
00:08:44c'est du lavage de cerveau.
00:08:45C'est tout.
00:08:49Je me tourne vers vous, Noémie Alouia, parce que c'est la parole d'une femme,
00:08:52mais c'est justement, Isabelle Piboulot a le courage de prendre cette parole-là.
00:08:56Et beaucoup de femmes n'ont pas eu finalement la possibilité de le faire.
00:09:00Ce drame est médiatisé, cette attaque au couteau est médiatisée,
00:09:04fort heureusement, et aujourd'hui on en parle.
00:09:06J'ai juste une pensée, pour tous mes confrères journalistes,
00:09:09et je regarde la caméra, et je pense à toutes les SDJ
00:09:12qui multiplient les communiqués sur les réseaux sociaux
00:09:15quand quelque chose les choque.
00:09:17Ils pourraient aussi prendre la plume pour soutenir Isabelle Piboulot.
00:09:21Il devrait, oui.
00:09:22C'est vrai que quand on entend ce témoignage,
00:09:24d'abord qu'on soit un homme ou une femme,
00:09:25on est vraiment touché par la force de cette femme
00:09:28qui raconte ce qu'elle a vécu avec une force,
00:09:32une force qui vraiment, moi, et je pense comme beaucoup de gens qui l'ont entendue,
00:09:36ont ressenti vraiment de la chair de poule,
00:09:38parce qu'il y a une vérité ultime dans ce qu'elle raconte.
00:09:40Il y a une force, il y a une vérité.
00:09:42Et c'est vrai que quand elle s'adresse au président de la République,
00:09:45c'est un cri du cœur, c'est-à-dire qu'elle a envie de savoir concrètement
00:09:48qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que ça ne se reproduise pas,
00:09:50qu'est-ce que les autorités publiques peuvent proposer
00:09:52pour que demain il n'y ait plus d'agression de ce type,
00:09:55pour que les femmes puissent se sentir simplement en sécurité dans la rue.
00:09:58Parce que lorsqu'on est une femme,
00:10:00on sait que lorsqu'on sort le soir dans certains quartiers de Paris
00:10:03ou dans d'autres endroits, on peut risquer pour sa sécurité.
00:10:06On peut se sentir soi-même en danger.
00:10:09Et ça, il faut que ça cesse.
00:10:10On ne peut pas considérer que c'est normal.
00:10:11Et peut-être un mot, parce que c'est vrai qu'elle s'adresse au président de la République.
00:10:15Je rappelle que le président de la République sait répondre à qui il veut répondre.
00:10:19Souvenez-vous qu'il n'a pas répondu non plus à la femme d'Éric Comine,
00:10:23qui avait expliqué qu'elle n'avait pas eu la réponse du président de la République,
00:10:26qu'elle n'avait pas été contactée.
00:10:27On ne l'entendra dans un instant.
00:10:28Les filles de Boilem-Sensal n'ont pas non plus été contactées par le président de la République.
00:10:32Par contre, le président répond à la chanteuse Zoé du Sac à Zan,
00:10:37lorsqu'elle l'interpelle, souvenez-vous sur Instagram,
00:10:39et qu'elle lui demande de prendre des décisions
00:10:41pour protéger la population palestinienne de Gaza.
00:10:43Ça veut tout dire des priorités du président de la République.
00:10:46Ça veut dire qu'il considère que certaines causes sont justes,
00:10:48il faut s'y atteler, il faut répondre à ceux qui l'interpellent.
00:10:51En revanche, d'autres causes ne méritent pas cette attention.
00:10:53Je veux qu'on revienne sur l'agression et sur le suspect.
00:10:57Maître, évidemment, on va prendre toutes les précautions,
00:11:00puisque la justice et une enquête est en cours.
00:11:03Mais est-ce qu'on en sait un peu plus, et sur le profil, et sur le mobile ?
00:11:08En fait, c'est une agression quasiment gratuite,
00:11:13puisqu'il n'y a pas de mobile particulier.
00:11:16C'est une agression gratuite qui fait que notre pays
00:11:19est devenu, d'une certaine manière, un coup de gorge.
00:11:23Vous ne pouvez pas vous promener sans pouvoir encourir tout ou tard
00:11:28une agression.
00:11:31S'agissant de son profil, en ressortissant sénégalais,
00:11:36qui désormais fait l'objet d'une OQTF,
00:11:39c'est-à-dire que concrètement, après qu'il ait purgé sa peine,
00:11:43en théorie, il devrait faire l'objet d'une mesure d'OQTF,
00:11:47mais peut-être que cette OQTF ne sera-t-elle pas exécutée,
00:11:53puisque, savez-vous qu'il y a toujours le juge administratif
00:11:57qui peut décider de suspendre cette OQTF ?
00:12:00Mais il y avait également la Cour européenne des droits de l'homme,
00:12:04qui pourrait estimer que le remettre aux autorités judiciaires de son pays
00:12:08pourrait entraîner, que sais-je, des actes de torture.
00:12:13Ce qui est faux, puisque le Sénégal est signataire
00:12:16d'une convention européenne d'extradition,
00:12:19une convention contre la torture, qui a été signée en 1986.
00:12:22Ce qui signifie que, même dans ces conditions,
00:12:25alors même que le Sénégal est signataire de ces deux conventions,
00:12:29le taux d'exécution de l'OQTF sera de 20%.
00:12:33C'est très important ce que vous dites,
00:12:34et c'est très intéressant de voir là aussi toute la difficulté.
00:12:37Quand on revient sur le profil de ce suspect,
00:12:40il y a aussi un énorme tabou, c'est la question migratoire.
00:12:42Pourquoi je vous dis ça ?
00:12:44Ressortissants sénégalais qui arrivent en France
00:12:46pour un visa court séjour en 2011.
00:12:49On est en 2025.
00:12:52En 14 ans, Charlotte Dornelas, il aurait pu s'assimiler.
00:12:55En 14 ans, il aurait pu épouser l'école, les traditions,
00:12:59tout en gardant évidemment son histoire.
00:13:02Française, vous dites lesquelles ?
00:13:03Et en fait, vous avez tellement raison, Charlotte Dornelas.
00:13:06Lesquelles ?
00:13:06Parce qu'en fait, on n'a plus transmis.
00:13:08On ne transmet plus rien à tel point qu'aujourd'hui,
00:13:11vous avez un ressortissant sénégalais qui va prendre un couteau,
00:13:15planter à sept reprises le compagnon d'Isabelle Piboulot,
00:13:18et on va se retrouver sur ce drame-là avec un miracle,
00:13:22c'est qu'il est aujourd'hui sain et sauf.
00:13:25Non, puis là, ça dépasse même la question des codes et des mœurs,
00:13:28sortir un couteau vers une femme qu'on ne connaît pas.
00:13:31Par exemple, j'ajoute qu'on dit beaucoup depuis une semaine,
00:13:33et c'est parfaitement vrai qu'il est dangereux pour une femme d'être seule à certains endroits.
00:13:38Je note que, un, elle n'était pas seule,
00:13:40et que, deux, cette histoire raconte que c'est dangereux pour les hommes aussi.
00:13:43Je le précise quand même,
00:13:45que désormais, les agressions visent absolument tout le monde,
00:13:49parfois sans aucune autre raison que la haine qui anime certaines personnes
00:13:53qui, factuellement, doivent partir aujourd'hui.
00:13:56Ça devrait être une priorité.
00:13:58Il y a des gens qui ne peuvent plus rester ici.
00:13:59On a suffisamment de problèmes pour ne pas s'en rajouter d'autres.
00:14:02Et moi, ce qui m'a le plus choqué dans cette histoire,
00:14:04outre la question de l'évolution, vous venez avec un court séjour,
00:14:07et puis finalement, vous avez un titre de séjour et puis qui est renouvelé,
00:14:11c'est que ce titre de séjour est renouvelé une fois les violences déjà condamnées.
00:14:16Parce que cet homme est récidiviste.
00:14:17Et qu'une fois des premières violences condamnées,
00:14:21donc la justice étant passée,
00:14:23le titre de séjour de cet homme est prolongé.
00:14:25Parce qu'il a une activité professionnelle.
00:14:28C'est-à-dire qu'on privilégie, c'est très intéressant ce que vous dites,
00:14:31on va privilégier son activité professionnelle,
00:14:34plutôt que le fait de savoir si cet homme se tient droit sur notre sol.
00:14:38C'est hallucinant.
00:14:40C'est-à-dire que je pense vraiment que ce qui nous manque le plus sur cette question,
00:14:44en particulier, c'est l'humilité.
00:14:47Qui a pensé que nous avions les moyens dans la situation actuelle
00:14:50de donner une énième chance
00:14:54à des gens qui se sont montrés déjà violents
00:14:58sur un territoire qui n'est pas le leur
00:14:59et qui les accueille, en l'occurrence, depuis des années.
00:15:03Je ne sais pas qui a eu l'idée de se dire que nous avions les moyens.
00:15:06Je pense que c'est de l'orgueil absolument démesuré
00:15:08et, en l'occurrence, dangereux pour la société tout entière
00:15:11et pour, en l'occurrence, Isabelle et son compagnon en particulier, cette fois-ci.
00:15:15Je disais tout à l'heure, plutôt que de parler,
00:15:19on parlera bien sûr parce que c'est un élément important,
00:15:21on vit une crise, une incertitude politique,
00:15:23il y aura le vote de confiance le 8 septembre,
00:15:25on ne sait pas ce qui va se passer ensuite,
00:15:27mais pendant des heures, on a déblatéré sur l'expression
00:15:30et la formule employée de François Bayrou, de Boomer.
00:15:33Plutôt que de donner la parole principalement dans les médias
00:15:36à Harmonie Comine, à Anne-Laure, la sœur d'Ilan Halimi,
00:15:41à Sabéa, la fille de Boilem Sansal,
00:15:43à Isabelle Piboulot.
00:15:46Et vous avez eu raison, c'est-à-dire qu'Harmonie Comine, par exemple,
00:15:49j'ai eu la chance et l'honneur de la rencontrer cette semaine.
00:15:52Vous allez voir cette séquence que vous n'avez pas vue cette semaine,
00:15:55ça a été un entretien qui a duré une vingtaine de minutes,
00:15:57et je lui dis, mais est-ce que vous avez eu un échange
00:16:00avec le président de la République ?
00:16:01Est-ce qu'il vous a rencontré ?
00:16:03Elle me dit, j'ai jamais eu la possibilité d'échanger avec lui,
00:16:05sauf le 14 juillet, ça s'est passé très rapidement.
00:16:08Je rappelle pour les téléspectateurs,
00:16:10Harmonie Comine est la femme du gendarme Éric Comine
00:16:13qui a été tuée il y a quasiment un an, jour pour jour,
00:16:15par un multirécidiviste, un chauffard, refus d'obtempérer,
00:16:19il le percute mortellement.
00:16:21Cet homme n'aurait jamais dû prendre le volant,
00:16:23et pourtant, parce que notre justice est,
00:16:25c'est ce que dit Harmonie Comine est laxiste,
00:16:28eh bien, on se retrouve avec ce drame-là.
00:16:30Et je lui ai posé cette question,
00:16:32si vous aviez la chance de rencontrer Emmanuel Macron,
00:16:35de voir les portes de l'Élysée qui s'ouvrent
00:16:38pour vous entretenir avec lui,
00:16:39vous lui diriez quoi ?
00:16:41Écoutez Harmonie Comine.
00:16:43Si vous avez l'occasion d'échanger plus longuement,
00:16:46si, par exemple, il vous invitait à l'Élysée
00:16:48pour pouvoir parler de votre combat aujourd'hui,
00:16:53vous lui diriez quoi,
00:16:54si vous l'aviez en face de vous ?
00:16:56D'ouvrir les yeux.
00:16:59D'être honnête avec les gens.
00:17:03Parce que vous avez la sensation qu'il y a comme un déni ?
00:17:08Non, je ne pense pas qu'il y a un déni.
00:17:10Je pense qu'ils en sont conscients,
00:17:11mais ils ne veulent pas l'avouer.
00:17:13Avouer, c'est avouer qu'on a échoué.
00:17:17Comprenez bien, Elliot,
00:17:21que la victime n'intéresse pas un certain courant,
00:17:25je dirais, politique et judiciaire.
00:17:27Ce qui intéresse ce courant-là, c'est le criminel.
00:17:31Voilà, c'est d'essayer de comprendre,
00:17:33voire peut-être même d'excuser à un certain moment.
00:17:38N'est-il pas, au fond, le criminel le produit
00:17:41de nos discriminations,
00:17:43de nos injustices sociales, etc.
00:17:45Donc, la victime, elle est oubliée dans ce processus.
00:17:49Et dès lors que vous avez des victimes
00:17:51qui prennent la parole,
00:17:53eh bien, ça secoue les habitudes.
00:17:55C'est vraiment très rare ce à quoi nous assistons.
00:17:58Vous avez raison de rappeler successivement
00:18:00toutes ces victimes qui ont pris la parole.
00:18:03Vous savez, une victime,
00:18:04elle est sur un strapontin, en réalité,
00:18:06dans un procès, voyez-vous.
00:18:07Et sachez aussi, mais vous savez que
00:18:10lorsqu'une victime obtient,
00:18:12après un parcours du combattant,
00:18:13quelques dommages intérêts,
00:18:15elle est obligée elle-même
00:18:16d'aller voir un huissier,
00:18:17je parle sous le contrôle des avocats,
00:18:19ici présent,
00:18:20pour récupérer ces sommes
00:18:22qui lui ont été allouées.
00:18:24Donc, la victime, elle est laissée pour compte.
00:18:26Et elle fait partie de quelques statistiques.
00:18:29C'est ça qui est extrêmement gênant.
00:18:31Vous me permettez juste, vous dites,
00:18:32la victime n'est pas entendue
00:18:34par cette classe politique-là.
00:18:36Pas toutes les victimes.
00:18:37Il y a des victimes qui intéressent
00:18:40Emmanuel Macron et la Macronie.
00:18:42Il y a d'autres victimes
00:18:43qui n'intéressent pas Emmanuel Macron
00:18:44et la Macronie.
00:18:46Ce qui est terrible
00:18:47dans le témoignage d'Harmonie Comine,
00:18:51Paul Amart,
00:18:51c'est qu'elle va dire quoi ?
00:18:52Elle va dire,
00:18:53je vais lui demander juste
00:18:54d'ouvrir les yeux,
00:18:55d'être honnête avec les gens
00:18:57et d'assumer ses échecs.
00:19:00Vous voyez ce triptyque-là ?
00:19:01Mais ce réquisitoire,
00:19:02il est terrible.
00:19:03Ça fait huit ans qu'il est au pouvoir.
00:19:04Et c'est la raison pour laquelle
00:19:05il ne veut pas l'entendre.
00:19:07Parce que le propos même
00:19:08de cette victime,
00:19:09d'autres victimes,
00:19:11le renvoie à sa propre responsabilité
00:19:13dans l'échec qui est le nôtre
00:19:15dans la lutte contre l'insécurité en France.
00:19:18Ce qui m'intrigue énormément.
00:19:21Ouvrir les yeux, dit-elle.
00:19:22Je lui demanderai d'ouvrir les yeux.
00:19:23Mais il a les yeux ouverts.
00:19:25Il voit ce qu'il se passe en France
00:19:26et il voit ce qu'il se passe dans le monde.
00:19:29Et ce qui est curieux,
00:19:30c'est ce contraste entre deux attitudes.
00:19:32Une attitude d'indifférence
00:19:34à l'égard de la France,
00:19:35de ce qui se passe dans son pays,
00:19:37un pays qu'il dirige.
00:19:39Il a été élu pour ça.
00:19:41Et une attention permanente
00:19:44à ce qu'il se passe dans le monde.
00:19:46Il ouvre les yeux
00:19:47sur ce qu'il se passe dans le monde.
00:19:49Et s'il y avait une victime
00:19:51dans votre journal-là,
00:19:52dans votre émission,
00:19:53Gazaoui,
00:19:54qui lui dirait
00:19:55je suis inquiète pour ma famille,
00:19:58les Israéliennes ou mon bar,
00:19:59il l'entendrait aussitôt.
00:20:01Et c'est une des raisons
00:20:02pour lesquelles
00:20:02il va s'adresser au monde,
00:20:04à l'Assemblée Générale de l'ONU.
00:20:06Il s'intéresse aux victimes ukrainiennes.
00:20:08Mais pas un mot
00:20:10sur ce qu'il se passe en France.
00:20:12Et je suis plus qu'intrigué
00:20:14par ce comportement,
00:20:16alors qu'il dirige un pays
00:20:18qui s'appelle la France.
00:20:21Cette énergie qui est la sienne
00:20:22quand il s'agit d'éteindre le feu
00:20:24qui couvre dans le monde.
00:20:26Et cette indifférence qui est la sienne
00:20:28quand il devrait s'agir
00:20:31d'éteindre le feu
00:20:32qui couvre dans notre pays.
00:20:33C'est une responsabilité
00:20:34très lourde qu'il porte
00:20:35et qu'il porte au regard
00:20:36de l'histoire.
00:20:37Et encore une fois,
00:20:38lorsque vous faites cette analyse-là,
00:20:43vous partez sur des faits.
00:20:44Et les Français ne sont pas dupes.
00:20:46Lorsqu'on pose la question,
00:20:47selon vous,
00:20:47le bilan d'Emmanuel Macron
00:20:48en matière de sécurité
00:20:49est-il positif ou négatif ?
00:20:52Sondage CSA qu'on a produit
00:20:53il y a à peine un mois.
00:20:55Vous avez 81% des Français
00:20:57qui sont déçus du Président de la République
00:20:59en matière de sécurité.
00:21:01Et à l'aune du témoignage
00:21:02d'Isabelle Pied-Boulot,
00:21:03à l'aune du témoignage
00:21:04d'Harmonie Comine,
00:21:05quelques jours plus tard seulement,
00:21:07vous avez Akitator,
00:21:09Éric Dupond-Moretti,
00:21:10l'ancien garde des Sceaux,
00:21:12qui reprend sa robe d'avocat
00:21:14pour tenter de défendre
00:21:15le bilan sécuritaire
00:21:17d'Emmanuel Macron
00:21:18plutôt que d'expliquer
00:21:20et de comprendre
00:21:20les raisons de cet échec.
00:21:22Vous pouvez l'assumer aussi.
00:21:23Vous savez, dire
00:21:24que je me suis planté,
00:21:25c'est pas grave.
00:21:26Vous pouvez l'assumer.
00:21:27Non.
00:21:28Vous allez attaquer CNews,
00:21:29vous allez attaquer Pascal Praud
00:21:31et vous allez attaquer,
00:21:32je le cite,
00:21:33ses amis.
00:21:34Écoutons Éric Dupond-Moretti
00:21:35sur ce fameux sentiment
00:21:36d'insécurité.
00:21:37J'ai passé ma vie
00:21:39de ministre de la Justice
00:21:40à dire,
00:21:41à tenter de démontrer
00:21:43chiffre à l'appui
00:21:44que la justice
00:21:45n'était pas laxiste.
00:21:47Mais cette idée
00:21:48de justice laxiste
00:21:49est une idée
00:21:50qui est une idée
00:21:51relayée par le Rassemblement
00:21:53National
00:21:54pour dire
00:21:55puisque la justice
00:21:56est laxiste,
00:21:57elle génère
00:21:58de la délinquance
00:21:59et nous,
00:22:00quand on va arriver
00:22:01au pouvoir,
00:22:01vous allez voir
00:22:02ce que nous allons voir.
00:22:03Le débat,
00:22:04il est tronqué.
00:22:05Il y a mille crimes par an
00:22:06dans notre pays.
00:22:07Donc vous avez
00:22:07pour les chaînes
00:22:08d'info continue
00:22:09matière tous les jours
00:22:10à nous parler
00:22:12d'un crime
00:22:12et 50 fois
00:22:14dans la journée
00:22:14ce qui finit
00:22:16à la fois par
00:22:17comment dirais-je
00:22:19nous inquiéter
00:22:20légitimement
00:22:21et ça nourrit
00:22:22l'insécurité
00:22:23bien sûr
00:22:23pour ceux qui la vivent
00:22:24pour les victimes
00:22:25pour les témoins
00:22:26mais aussi
00:22:27mais aussi
00:22:28le sentiment
00:22:30d'insécurité.
00:22:31Et ça on ne peut pas le nier.
00:22:32C'est un fait.
00:22:32Il existe ce sentiment
00:22:33d'insécurité.
00:22:35Écoutez,
00:22:35allez dire ça.
00:22:36à monsieur Praud
00:22:36et à ses amis
00:22:37et vous verrez
00:22:38ce qu'il vous répondra
00:22:39et vous répondrez
00:22:39mais non pas du tout.
00:22:40C'est vous qui êtes déconnecté.
00:22:42Mais qu'il vienne nous le dire
00:22:43sur le plateau
00:22:43et qu'il vienne nous le dire
00:22:45en face de Charlotte Dornelas
00:22:46en face de Georges Fenech
00:22:47en face d'une victime
00:22:48justement
00:22:49de cette insécurité
00:22:50qui lui dise
00:22:51les yeux dans les yeux
00:22:52mais madame, monsieur
00:22:53c'est un sentiment
00:22:54la France n'est pas
00:22:56un coup de l'orge.
00:22:57Pardon mais
00:22:58là il s'amonde un peu
00:23:00on va dire
00:23:00par rapport à sa phrase
00:23:01où il expliquait
00:23:01qu'il y avait un sentiment
00:23:02d'insécurité
00:23:03il explique qu'il y a d'abord
00:23:04une insécurité réelle
00:23:05ça fait du bien de l'entendre
00:23:06et que par ailleurs
00:23:07le récit médiatique
00:23:09et le fait de parler
00:23:10des crimes
00:23:10je le cite
00:23:11alors qu'il y en a beaucoup
00:23:12à disposition
00:23:12et que donc
00:23:13on ne peut parler que de ça
00:23:14alimente un sentiment
00:23:16d'insécurité.
00:23:17Moi j'aurais une question
00:23:18pour lui.
00:23:18C'est un avocat
00:23:19tout le monde le sait
00:23:20c'est comme ça
00:23:20qu'on l'a tous connu
00:23:21extrêmement médiatique.
00:23:23Donc quand il a pris
00:23:24des dossiers
00:23:24il a jugé bon
00:23:26de se rendre
00:23:27sur des plateaux de télévision
00:23:28de prendre des micros
00:23:29de rencontrer des journalistes
00:23:30pour parler
00:23:31et pour médiatiser
00:23:32ces dossiers.
00:23:33J'ai une seule question
00:23:34de quel crime
00:23:35on n'a pas le droit
00:23:35de parler ?
00:23:36De quel crime
00:23:37de trop parle-t-on en fait ?
00:23:38Puisqu'il dit lui-même
00:23:39que ces crimes existent
00:23:40et que nous en parlons
00:23:41alors lesquels
00:23:42doit-on taire
00:23:43et lesquels doit-on médiatiser ?
00:23:44Une question à l'avocat
00:23:45extrêmement médiatique
00:23:46qu'il a été.
00:23:47Non mais au fond
00:23:47monsieur Dupond-Moretti
00:23:49dit la même chose
00:23:50autrement
00:23:51que ce qu'avait dit
00:23:51le président de la République.
00:23:53C'est du branch washing
00:23:54c'est-à-dire
00:23:54de la manipulation mentale
00:23:56c'est ça.
00:23:57Nous sommes en train
00:23:57de manipuler l'opinion
00:23:59en lui faisant croire
00:23:59qu'on est un pays
00:24:00où il n'y a pas de sécurité.
00:24:02Je rappelle qu'il y a
00:24:02à peu près 3 millions et demi
00:24:04de crimes et délits
00:24:04par an en France
00:24:05ce qui représente
00:24:07beaucoup de victimes
00:24:08et d'après
00:24:09les statistiques officieuses
00:24:10il y a beaucoup
00:24:12beaucoup beaucoup
00:24:12de victimes
00:24:13qui ne déposent pas plainte
00:24:14et qu'on pourrait considérer
00:24:16sans risque de se tromper
00:24:17largement
00:24:18qu'il y a environ
00:24:1915 millions de victimes
00:24:20par an en France.
00:24:21Je pèse mes mots.
00:24:21Donc ce n'est pas
00:24:22un phénomène anodin
00:24:24accessoire
00:24:24c'est un pays
00:24:25qui est tombé
00:24:26dans la délinquance
00:24:27et aussi
00:24:28sous les mafias
00:24:29de la co-trafique
00:24:30etc.
00:24:31On en parlera dans cette émission.
00:24:32La publicité
00:24:33on revient dans un instant.
00:24:34Maître,
00:24:34restez un tout petit peu
00:24:35avec nous
00:24:35parce que je sais
00:24:36que vous avez envie
00:24:36de répondre
00:24:37en tant qu'avocat
00:24:38mais également
00:24:39en tant qu'avocat
00:24:39d'Isabelle Piboulot
00:24:40à Éric Dupond-Moretti.
00:24:42On écoutera
00:24:42Reda Bellage
00:24:43responsable syndicale
00:24:45Unité Île-de-France
00:24:46qui s'est dit dégoûtée
00:24:47par les propos
00:24:48d'Éric Dupond-Moretti
00:24:49vous dites 15 millions
00:24:50de victimes.
00:24:51Il y a un fait factuel
00:24:51c'est les chiffres
00:24:52du ministère de l'Intérieur
00:24:53450 000 victimes
00:24:55de violences physiques
00:24:55enregistrées en 2024
00:24:57277 000
00:24:58en 2016
00:24:59Expliquez-moi l'erreur
00:25:01450 000 victimes
00:25:03de violences physiques
00:25:04c'est plus
00:25:05que la population
00:25:06de Nice
00:25:06c'est plus
00:25:07que la population
00:25:08de Montpellier
00:25:08c'est plus
00:25:09que la population
00:25:10de Strasbourg
00:25:10c'est juste
00:25:11la cinquième ville
00:25:12de France
00:25:12donc respectons
00:25:13les Français
00:25:13et respectons
00:25:14les victimes
00:25:15C'est parce qu'il y a
00:25:17beaucoup de victimes
00:25:17qui ne déposent plus
00:25:18de plainte
00:25:18La publicité
00:25:20on revient dans un instant
00:25:21Il est 9h30
00:25:26sur CNews
00:25:26et on poursuit
00:25:27l'heure des pros
00:25:28week-end
00:25:29c'est la rentrée
00:25:30pour l'heure des pros
00:25:31week-end
00:25:31on parlait d'Éric Dupond-Moretti
00:25:32juste avant la publicité
00:25:34on l'a entendu
00:25:35l'ancien ministre
00:25:36de la justice
00:25:37parler du sentiment
00:25:38d'insécurité
00:25:39reprendre en quelque sorte
00:25:41la théorie
00:25:42d'Emmanuel Macron
00:25:43sur Breno Haché
00:25:44sur les faits divers
00:25:45et plutôt que de penser
00:25:46aux victimes
00:25:46Akitator a préféré
00:25:49attaquer CNews
00:25:50Pascal Praud
00:25:50et ses amis
00:25:51ça tombe bien
00:25:52Pascal Praud
00:25:52il en a beaucoup
00:25:53d'amis
00:25:54Je vous propose
00:25:55d'écouter Reda Bellach
00:25:56parce que c'est toujours
00:25:56intéressant d'avoir
00:25:58le regard de ceux
00:25:59qui sont sur le terrain
00:26:00qui au quotidien
00:26:01vivent cet ensauvagement
00:26:02de la société
00:26:03Reda Bellach
00:26:03il est responsable
00:26:04syndical unité
00:26:05il soutient les forces
00:26:07de l'ordre
00:26:08il est lui-même policier
00:26:09écoutez
00:26:09il était très en colère
00:26:10hier après les propos
00:26:11d'Éric Dupond-Moretti
00:26:12Ses propos me dégoûtent
00:26:15parce que quand vous avez
00:26:16sauvé des vies
00:26:17quand vous étiez sur le terrain
00:26:18ou encore mes collègues
00:26:19qui sauvent des vies
00:26:20tous les jours
00:26:20malheureusement
00:26:22qui des fois aussi
00:26:22dans le cadre de leur travail
00:26:23en prennent
00:26:24mais c'est le risque du métier
00:26:25et bien
00:26:26ils s'assisent
00:26:27ils allument leur télé
00:26:29puis ils voient
00:26:30un ancien garde des Sceaux
00:26:31en fait
00:26:31qui a absolument rien compris
00:26:32qui est complètement déconnecté
00:26:34de la réalité
00:26:34parce que lui
00:26:35il ne s'est jamais fait
00:26:36caillassé
00:26:37lui il n'a jamais
00:26:38il n'a jamais
00:26:39offert un café
00:26:39à une victime
00:26:40qui arrive voir
00:26:41un chef de poste
00:26:41pour qui rien n'est prévu
00:26:43contrairement à un garde à vue
00:26:44c'est des gens en fait
00:26:45qui vivent dans
00:26:46pour lui je ne dirais pas
00:26:48qu'il vivent dans un autre monde
00:26:49parce qu'il sait très bien
00:26:51c'est un avocat
00:26:52chevronné quand même
00:26:53il sait très bien
00:26:54la réalité
00:26:54comment elle est
00:26:55mais en fait
00:26:55il manque de respect
00:26:56aux victimes
00:26:57il manque de respect
00:26:58à la société
00:26:59vous êtes très nombreux
00:27:00à réagir
00:27:01sur les réseaux sociaux
00:27:02hashtag
00:27:03HD Pro Weekend
00:27:05Georges Fenech
00:27:05a raison
00:27:06lundi dernier
00:27:07j'ai été victime
00:27:07d'une agression
00:27:08et pourtant
00:27:08je n'ai pas porté plainte
00:27:09je ne crois pas
00:27:10en la justice
00:27:10je n'y crois plus
00:27:11en tous les cas
00:27:12ce qui me choque
00:27:13Angèle
00:27:14qui dit
00:27:14ce qui me choque
00:27:14énormément aussi
00:27:15au delà de l'agression
00:27:16subie
00:27:16c'est qu'aucune autre
00:27:17chaîne d'information
00:27:18n'a parlé
00:27:19de ce qui est arrivé
00:27:20à Isabelle
00:27:20et son compagnon
00:27:21même pas
00:27:22un bandeau
00:27:22rien
00:27:23bonjour
00:27:23la solidarité
00:27:25maître Gérald Pandelon
00:27:26vous êtes l'avocat
00:27:27d'Isabelle Piboulot
00:27:28et lorsque vous avez
00:27:29entendu Eric Dupond-Moretti
00:27:35quel paradoxe
00:27:35de voir
00:27:36un ancien gardesson
00:27:37un ancien confrère
00:27:38qui s'est battu
00:27:39durant 40 années
00:27:41dans les prétoires
00:27:42notamment
00:27:43dans les cours d'assises
00:27:44pour la présomption
00:27:45d'innocence
00:27:46la vérité etc
00:27:46et de faire montre
00:27:49d'une telle
00:27:50mauvaise foi
00:27:51intellectuelle
00:27:52je dirais
00:27:53ses propos
00:27:54sont scandaleux
00:27:55sont scandaleux
00:27:56et indécents
00:27:57pour le coup
00:27:57pourquoi ?
00:27:58parce qu'il fait montre
00:28:00d'une double
00:28:01un double déni
00:28:02c'est d'abord
00:28:02un déni des faits
00:28:04puisque force est d'admettre
00:28:05que la criminalité
00:28:07n'a fait qu'augmenter
00:28:08c'est par conséquent
00:28:09c'est attentatoire
00:28:10même à la vérité
00:28:11empirique
00:28:12et il fait montre
00:28:13également
00:28:14d'un renversement
00:28:15accusatoire
00:28:16c'est-à-dire que
00:28:17ce sont ceux
00:28:17qui dénoncent
00:28:18qui doivent être
00:28:20mis au pylori
00:28:21c'est presque
00:28:22pour sortir
00:28:24un tout petit peu
00:28:25de l'analyse juridique
00:28:26c'est presque
00:28:27une rupture
00:28:27anthropologique
00:28:28puisque le langage
00:28:29politique
00:28:30que ce soit celui
00:28:31de notre chef d'état
00:28:32en pareille circonstance
00:28:34et celui
00:28:34de notre ancien
00:28:35garde des Sceaux
00:28:36n'a pas vocation
00:28:38à dire le vrai
00:28:39n'a plus vocation
00:28:40à dire la réalité
00:28:42et même une forme
00:28:44d'aliénation cognitive
00:28:45puisque
00:28:45est considéré
00:28:47comme dingue
00:28:48celui qui vit
00:28:49une infraction
00:28:50dont il est
00:28:51réellement victime
00:28:52c'est très grave
00:28:53à Noémie
00:28:55oui un petit mot
00:28:55parce qu'il y a
00:28:56quand même
00:28:56une dimension
00:28:57très politique
00:28:57dans les propos
00:28:58de M.
00:29:00Éric Dupond-Moretti
00:29:01parce qu'au fond
00:29:02il est obsédé
00:29:04par le Rassemblement
00:29:04National
00:29:05mais ça depuis toujours
00:29:06c'est-à-dire que
00:29:06pour lui
00:29:06la grande menace
00:29:08qui guette la France
00:29:09ce n'est pas
00:29:10l'insécurité
00:29:10ce n'est pas
00:29:11l'immigration
00:29:12c'est le Rassemblement
00:29:13National
00:29:14et comme le Rassemblement
00:29:15National
00:29:15c'est peut-être
00:29:16l'un des premiers
00:29:17partis
00:29:17à avoir pris
00:29:18à bras-le-corps
00:29:19ce problème
00:29:19de l'insécurité
00:29:20et bien il considère
00:29:21qu'il faut faire
00:29:22une sorte de déni
00:29:23de ne pas regarder
00:29:24ce réel
00:29:25qui pourrait contribuer
00:29:26à la victoire
00:29:28du Rassemblement
00:29:28National
00:29:29et donc ce qu'il fait
00:29:30c'est un combat politique
00:29:31et au nom d'un combat politique
00:29:32il est prêt à nier
00:29:33la souffrance des victimes
00:29:34il est prêt
00:29:35à mettre du sable
00:29:36sur toute cette souffrance-là
00:29:38que les policiers
00:29:39eux vivent au quotidien
00:29:40et c'est pour ça
00:29:41Crédabellage dit
00:29:42ces propos me dégoûtent
00:29:43oui il le disait
00:29:43il disait
00:29:43nous on est les premiers
00:29:44à apporter cette fameuse
00:29:45tasse de café aux victimes
00:29:47c'est nous qui les côtoyons
00:29:48au quotidien
00:29:48cette réalité-là
00:29:49c'est notre quotidien
00:29:50donc les propos des policiers
00:29:52on comprend qu'ils soient révoltés
00:29:53par ce que dit
00:29:54l'ancien ministre
00:29:55vous mettez
00:29:55Eric Dupond-Moretti
00:29:57il avait perdu au régional
00:29:58si je ne m'abuse
00:29:59mais vous le mettez
00:30:00n'importe où
00:30:00sur une élection
00:30:01je peux vous assurer
00:30:01qu'avec ce discours-là
00:30:02il est balayé
00:30:04d'un revers de la main
00:30:05par les français
00:30:06alors il a pignon sur rue
00:30:07dans tous les médias
00:30:08évidemment
00:30:09évidemment
00:30:10il s'attaque à CNews
00:30:11il s'attaque à Pascal Praud
00:30:12il a une petite médaille
00:30:14il a la médaille
00:30:15de la bien-pensance
00:30:16évidemment
00:30:16simplement
00:30:17si demain
00:30:18il veut s'engager
00:30:19une nouvelle fois en politique
00:30:21je lui souhaite
00:30:21bon courage
00:30:22et je l'invite évidemment
00:30:23il est le bienvenu
00:30:24pour répondre
00:30:26juste un mot
00:30:26moi je me souviens
00:30:27Jacques Chirac recevait des victimes
00:30:29Nicolas Sarkozy
00:30:31j'étais député à l'époque
00:30:33recevait des victimes
00:30:34il intervenait
00:30:36il parlait des victimes
00:30:37c'est ce que d'ailleurs
00:30:38les juges à l'époque
00:30:39et la classe politique de gauche
00:30:40lui reprochaient énormément
00:30:41en considérant
00:30:42qu'il instrumentalisait
00:30:44qu'il en faisait
00:30:44un marche-pied
00:30:45comme avait dit
00:30:46Eric Dubon-Barris
00:30:47sur votre liste
00:30:47je ne sais plus
00:30:48non mais attendez
00:30:49Eric Dubon
00:30:50quelle victime
00:30:50parce que
00:30:51souvenez-vous François Hollande
00:30:52quand il avait reçu
00:30:53Théo qui était victime
00:30:54de violences policières
00:30:55bien sûr
00:30:55l'objectif c'était
00:30:56de parler
00:30:56de violences policières
00:30:57la Fernelle
00:30:58la Fernelle
00:30:59la Fernelle
00:31:00Emmanuel Macron
00:31:03a réagi rapidement
00:31:04et finalement
00:31:05il a clôt le dossier
00:31:06très rapidement
00:31:06la Fernelle
00:31:07oui en s'asseyant
00:31:08sur la présomption
00:31:09d'innocence du policier
00:31:10alors ce qui est très intéressant
00:31:11c'est que François Bayrou
00:31:12n'a pas le même discours
00:31:13qu'Eric Dubon-Moretti
00:31:14sur la question de la sécurité
00:31:15il faut avoir une lecture politique
00:31:17du propos d'Eric Dubon-Moretti
00:31:19il est trop avisé
00:31:20pour ne pas voir la réalité
00:31:21là il agit en hussard
00:31:22de la Macronie
00:31:24il agit en soutien politique
00:31:26de Macron
00:31:26qui est de plus en plus seul
00:31:27et quand je dis
00:31:28de plus en plus seul
00:31:29c'est si vrai
00:31:29et vous avez raison
00:31:30de le souligner
00:31:31que François Bayrou
00:31:32a dit exactement
00:31:33le contraire
00:31:34de ce qu'a dit
00:31:34Eric Dubon-Moretti
00:31:35il a dit
00:31:36il y a une réalité
00:31:37d'insécurité
00:31:38donc c'est presque sacrificiel
00:31:40ce que vient de faire
00:31:41l'ancien avocat
00:31:42Dubon-Moretti
00:31:43il va au secours
00:31:44tout simplement
00:31:45d'Emmanuel Macron
00:31:46ou il parle à un autre électorat
00:31:48moi vous savez
00:31:49aujourd'hui
00:31:49Emmanuel Macron
00:31:50et François Bayrou
00:31:51c'est le tandem
00:31:51le plus impopulaire
00:31:52de la 5ème République
00:31:53mais vous savez
00:31:54la popularité
00:31:55est conjoncturelle
00:31:56quand vous appuyez
00:31:57sur certains combats
00:31:58je peux vous assurer
00:31:59j'ai mon nez
00:32:01je me dis
00:32:01qu'il va peut-être
00:32:02gagner quelques points
00:32:02après les combats
00:32:04qu'il a menés
00:32:05ces dernières semaines
00:32:06et notamment la volonté
00:32:07par exemple
00:32:08de reconnaître
00:32:09l'état de Palestine
00:32:10je vous propose
00:32:11d'écouter François Bayrou
00:32:12qui a répondu
00:32:13indirectement
00:32:14à Eric Dupond-Moretti
00:32:16sur la question
00:32:16de la sécurité
00:32:17et du sentiment
00:32:17d'insécurité
00:32:18c'est un débat
00:32:20qui a eu lieu
00:32:20100 fois
00:32:21sur les 30 dernières années
00:32:24sur la dette aussi
00:32:25non sur la dette
00:32:26hélas il n'y a pas eu le débat
00:32:27parce qu'on n'a pas réussi
00:32:28à faire prendre conscience
00:32:29j'ai fait ce que je pouvais
00:32:30à titre personnel
00:32:32de candidat
00:32:33de citoyen
00:32:34pour qu'on en prenne conscience
00:32:35je pense qu'il y a
00:32:38une réalité
00:32:39de l'insécurité
00:32:40et que cette réalité
00:32:42elle est ressentie
00:32:42par les Français
00:32:43et je pense que
00:32:46nous ne devons pas
00:32:49sous-estimer
00:32:54ce que les Français
00:32:57ressentent
00:32:57sur ces sujets
00:32:58alors je ne dis pas
00:33:01que la France
00:33:01soit un pays
00:33:02livré totalement
00:33:03à la mafia
00:33:04c'est le contraire
00:33:05de ce que je pense
00:33:06mais par exemple
00:33:07sur le trafic de drogue
00:33:09oui il y a un problème
00:33:10immense
00:33:11parce qu'il se répand
00:33:12dans le pays
00:33:13le trafic de drogue
00:33:14entraîne
00:33:15des exactions
00:33:18des attentats
00:33:19des meurtres
00:33:20on ne peut pas le nier
00:33:21et donc
00:33:22en règle générale
00:33:25je pense que
00:33:26lorsque les Français
00:33:26ressentent quelque chose
00:33:28il y a de la vérité
00:33:30dans leur ressentir
00:33:31Un monde c'est par la déclaration
00:33:33de François Bayrou
00:33:33de celle d'Éric Dupond-Moretti
00:33:35Un monde sépare
00:33:36l'idéologie d'Éric Dupond-Moretti
00:33:37de celle de Gérald Darmanin
00:33:39et on voit
00:33:40qu'en quelques mois
00:33:40Place Vendôme
00:33:41Gérald Darmanin
00:33:42a fait plus
00:33:42qu'en 4 ans
00:33:43pour Éric Dupond-Moretti
00:33:45Charlotte Dornelas
00:33:45mais parce qu'il n'y a pas
00:33:46la même culture
00:33:47ni la même définition
00:33:48de la justice
00:33:48dans ces deux
00:33:49dans ces différents
00:33:51on va dire
00:33:51camps politiques
00:33:52Éric Dupond-Moretti
00:33:53je pense qu'il pense
00:33:54sincèrement ce qu'il dit
00:33:55à savoir
00:33:56parce que le vrai
00:33:57cœur de son propos là
00:33:59c'est de dire
00:33:59la justice répond correctement
00:34:01il nie pas l'existence
00:34:02de l'insécurité
00:34:03il dit on en fait trop
00:34:03médiatiquement
00:34:04c'est une partie de son propos
00:34:05et il dit
00:34:06j'ai passé mon temps
00:34:07au ministère de la justice
00:34:08à convaincre les gens
00:34:09que la justice
00:34:10n'était pas laxiste
00:34:11mais je pense qu'il y a
00:34:11un énorme malentendu
00:34:12là-dessus
00:34:13c'est pas une question
00:34:14de personne
00:34:14c'est une question
00:34:15de système
00:34:16et de fonctionnement
00:34:17et quand vous avez
00:34:19Éric Dupond-Moretti
00:34:19je me souviens très bien
00:34:20en effet
00:34:21quand il était garde des Sceaux
00:34:22il n'a cessé de dire
00:34:23la réponse pénale
00:34:24est de plus de 90%
00:34:27en France
00:34:27c'est fou
00:34:28simplement
00:34:29qu'est-ce que ça veut dire
00:34:30surtout
00:34:30ce chiffre il existe
00:34:32Éric Dupond-Moretti
00:34:33c'est un homme
00:34:33très engagé à gauche
00:34:35culturellement
00:34:36sur la vision de la justice
00:34:38et par ailleurs
00:34:38c'est un avocat
00:34:39de la défense
00:34:40ce qui vous donne
00:34:42une vision
00:34:42évidemment
00:34:43il a défendu des gens
00:34:44et c'est pas du tout
00:34:44une critique de ma part
00:34:45il a défendu des gens
00:34:46qu'il a rencontrés
00:34:47qu'il a accompagnés
00:34:48qui étaient eux-mêmes
00:34:49qui n'étaient pas des victimes
00:34:51ça vous forge aussi
00:34:52une manière de voir
00:34:53et de concevoir la justice
00:34:54et là il arrive
00:34:55et il nous dit
00:34:56plus de 90%
00:34:57de réponses pénales
00:34:58mais c'est quoi
00:34:58une réponse pénale ?
00:35:00c'est par exemple
00:35:00une fois que vous arrivez
00:35:01devant la police
00:35:02c'est le parquet
00:35:02qui ne poursuit pas
00:35:03c'est une réponse pénale
00:35:04le parquet a répondu
00:35:06il a dit qu'il ne poursuivait pas
00:35:07il a dit qu'il classait sans suite
00:35:08il a dit qu'il prenait
00:35:10une alternative aux poursuites
00:35:11tout ça
00:35:11ce sont des pourcentages
00:35:12énormes
00:35:13et ça fait partie
00:35:14de la réponse pénale
00:35:15et ensuite
00:35:16vous avez une peine
00:35:17qui est prononcée
00:35:17elle est immédiatement
00:35:19aménagée au tribunal
00:35:20ou alors
00:35:20vous avez des remises de peine
00:35:21c'est tout ce fonctionnement
00:35:23qui génère une impunité
00:35:25pourquoi ?
00:35:25parce que le système
00:35:26dans son intégralité
00:35:27et je dépasse la justice
00:35:29à dessein
00:35:30parce que ce n'est pas
00:35:31une question de tel
00:35:32ou tel magistrat
00:35:33c'est aussi une question
00:35:34du politique
00:35:34qui pense la justice
00:35:35et qui la vote
00:35:36et qui l'écrit
00:35:37on va dire
00:35:38la manière dont fonctionne
00:35:39la justice
00:35:39en plus de la question
00:35:40du manque de moyens
00:35:41et d'une justice
00:35:41absolument dépassée
00:35:42et donc des délais
00:35:43et donc à la fin
00:35:44même quand une peine
00:35:46est prononcée
00:35:46le système veut
00:35:48qu'elle ne soit pas
00:35:49prise au sérieux
00:35:49par elle-même
00:35:50le vrai pourcentage
00:35:52pas de 90%
00:35:53de la réponse pénale
00:35:54il est de 11%
00:35:55de la peine
00:35:56alors ça
00:35:57de la peine
00:35:57ça chiffre à l'appui
00:35:59mais en fait
00:35:59des syndicats
00:36:00c'est 11% seulement
00:36:01vous vous rendez compte
00:36:02un dernier mot avec vous
00:36:04Gérald Pandelon
00:36:06je rappelle que vous êtes
00:36:06l'avocat d'Isabelle Piboulot
00:36:08je veux qu'on revienne
00:36:09justement
00:36:09sur cette attaque
00:36:12au couteau
00:36:13vous attendez quoi
00:36:14aujourd'hui
00:36:15de la justice ?
00:36:17tout simplement
00:36:18pour mes clients
00:36:19réparation
00:36:19réparation
00:36:21et un dernier mot
00:36:23s'agissant des propos
00:36:24de notre garde des sceaux
00:36:26en pareille circonstance
00:36:28ex-garde des sceaux
00:36:29parce que le nouveau
00:36:29il ne pense pas
00:36:30que la justice
00:36:30n'est pas laxiste
00:36:31il pense que le système
00:36:32judiciaire est laxiste
00:36:33absolument
00:36:33c'est-à-dire que
00:36:34certes
00:36:35Dupond-Moretti
00:36:35a toujours été
00:36:36engagé à gauche
00:36:37je préférais
00:36:38qu'il soit engagé
00:36:39pour la vérité
00:36:41parce que
00:36:42voyez-vous
00:36:42sans la vérité
00:36:43il ne peut pas
00:36:44y avoir de justice
00:36:45à croire que
00:36:46ce qui est à l'oeuvre
00:36:47c'est constamment
00:36:47ce qu'on pourrait qualifier
00:36:48de discours écran
00:36:50c'est-à-dire qu'un décalage
00:36:51constant
00:36:52entre la réalité
00:36:53qui est observée
00:36:54et sa propre idéologie
00:36:56qui vient
00:36:56tout simplement
00:36:57falsifier
00:36:58cette réalité
00:36:59et bien écoutez
00:37:00merci d'être venu
00:37:01sur le plateau
00:37:02de CNews
00:37:03c'était votre première
00:37:04intervention média
00:37:05je rappelle que
00:37:06vous êtes l'avocat
00:37:06d'Isabelle Piboulot
00:37:07et de son compagnon
00:37:08et à travers
00:37:09votre passage
00:37:10sur notre plateau
00:37:11on a une tendre pensée
00:37:13pour Isabelle
00:37:14et pour son compagnon
00:37:15dans l'actualité
00:37:16également
00:37:17je voudrais qu'on revienne
00:37:18et c'est très intéressant
00:37:19là aussi le climat
00:37:20on va parler de l'antisémitisme
00:37:21on va parler de l'islamo-gauchisme
00:37:23France Université
00:37:24qui réclame la reprise
00:37:26de l'accueil
00:37:27des étudiants palestiniens
00:37:28ils appellent le gouvernement
00:37:30à lever la suspension
00:37:32de l'accueil
00:37:32des étudiants gazaouis
00:37:33après la polémique
00:37:34autour d'une jeune palestinienne
00:37:35désinscrite de Sciences Po
00:37:37Lille
00:37:38accueillie à bras ouverts
00:37:39et par Sciences Po
00:37:40et par le quai d'Orsay
00:37:41et on a découvert
00:37:42en quelques clics
00:37:43qu'elle avait relayé
00:37:44des messages
00:37:45faisant l'apologie
00:37:46du terrorisme
00:37:47l'apologie du nazisme
00:37:49et la haine
00:37:51des juifs
00:37:52France Université
00:37:53aujourd'hui
00:37:54mais pour qui
00:37:55se prennent-ils
00:37:56les directeurs
00:37:57des universités
00:37:59pour dire
00:37:59au gouvernement
00:38:00maintenant vous allez
00:38:01recommencer
00:38:01d'accord ?
00:38:02c'est nous qui décidons
00:38:03maintenant vous allez
00:38:03recommencer
00:38:04Félix Perola
00:38:05c'était en juillet dernier
00:38:08Noura Tala
00:38:09une étudiante gazaouis
00:38:11qui devait rejoindre
00:38:12Sciences Po Lille
00:38:13à la rentrée
00:38:13avait vu son inscription
00:38:15annulée
00:38:16après la découverte
00:38:17de publications
00:38:18antisémites
00:38:19sur les réseaux sociaux
00:38:19une polémique
00:38:20qui avait poussé
00:38:22l'état à suspendre
00:38:23l'accueil des étudiants
00:38:24gazaouis
00:38:24mais l'association
00:38:26France Université
00:38:27qui regroupe
00:38:28les dirigeants
00:38:28des établissements
00:38:29publics de l'enseignement
00:38:31supérieur
00:38:31appelle aujourd'hui
00:38:32le gouvernement
00:38:33à revenir
00:38:34sur cette décision
00:38:35France Université
00:38:36demande au pouvoir
00:38:37public
00:38:37que la suspension
00:38:38de l'accueil
00:38:39des étudiantes
00:38:40et des étudiants
00:38:40palestiniens
00:38:41inscrits dans
00:38:42les établissements
00:38:42d'enseignement
00:38:43supérieur français
00:38:44soit levée
00:38:44dans les meilleurs délais
00:38:45au delà
00:38:46de l'urgence humanitaire
00:38:47l'université
00:38:48a pour mission
00:38:49d'offrir à toutes
00:38:50et à tous
00:38:50les moyens
00:38:51de s'émanciper
00:38:52par le savoir
00:38:52les universités françaises
00:38:54entendent demeurer
00:38:55des espaces d'ouverture
00:38:56et de solidarité
00:38:57internationale
00:38:58ce communiqué
00:38:59intervient alors
00:39:00qu'une enquête interne
00:39:01est toujours en cours
00:39:02pour comprendre
00:39:03pourquoi les publications
00:39:05antisémites
00:39:06de l'étudiante
00:39:06n'avaient pas été
00:39:08repérées plus tôt
00:39:09je rappelle que
00:39:10France Université
00:39:11est une association
00:39:11rassemblant les dirigeants
00:39:12d'universités
00:39:13et d'autres établissements
00:39:14d'enseignement supérieur
00:39:15et de recherche en France
00:39:16ces moyens de fonctionnement
00:39:17sont assurés par le ministère
00:39:19de l'enseignement supérieur
00:39:20et de la recherche
00:39:21le président
00:39:22s'appelle
00:39:22Lamri Hadoui
00:39:23vice-président
00:39:24Hélène Boulanger
00:39:25et Jean-François Huchet
00:39:27alors je pense
00:39:28évidemment
00:39:29au ministre
00:39:30chargé de l'enseignement
00:39:31supérieur
00:39:31qui il y a
00:39:33un peu plus d'un mois
00:39:34nous expliquait
00:39:35l'islamo-gauchisme
00:39:36n'existe pas
00:39:37dans les universités
00:39:38là aussi
00:39:38on est dans le déni
00:39:39de Polamare
00:39:39si vous le permettez
00:39:41je vais faire un détour
00:39:42mais je vais répondre
00:39:43à votre question
00:39:43mais vous restez sur le plateau
00:39:44vous faites un détour
00:39:45intellectuel
00:39:46oui et géographique
00:39:47par le proche orient
00:39:49après la guerre des six jours
00:39:50la Jordanie a accueilli
00:39:52des réfugiés palestiniens
00:39:53et les a très bien accueillis
00:39:54qu'ont-il fait
00:39:55ils ont tenté
00:39:56au bout de quelques temps
00:39:57de renverser
00:39:57le régime jordanien
00:39:59d'où septembre noir
00:40:00un massacre
00:40:01ensuite ils sont allés au Liban
00:40:02très bien accueillis
00:40:03par le Liban
00:40:04qu'ont-il fait
00:40:05ils ont commencé
00:40:07à tuer
00:40:08massacrer
00:40:09des chrétiens
00:40:10d'où l'intervention
00:40:11d'Israël au Liban
00:40:12à ce moment-là
00:40:13et bien je vais vous dire
00:40:14une chose
00:40:14quand des palestiniens
00:40:16militants
00:40:16militants
00:40:17sont accueillis
00:40:19par un pays
00:40:19ils deviennent
00:40:20un poison
00:40:21pour ce pays
00:40:22cette jeune fille
00:40:23qui a été exfiltrée
00:40:24finalement
00:40:24après avoir découvert
00:40:26ses sms
00:40:26il faut tuer les juifs
00:40:27comme Hitler
00:40:28et bien France Université
00:40:30demande son retour
00:40:31pour qu'elle agisse
00:40:32en militante
00:40:33je note d'ailleurs
00:40:34que France 24
00:40:35qui a accueilli
00:40:37un étudiant
00:40:38un journaliste
00:40:39un pseudo journaliste
00:40:40Gazaoui
00:40:41très proche du Hamas
00:40:42l'a toujours gardé
00:40:44malgré la découverte
00:40:45de ses tweets
00:40:46lui aussi
00:40:46il faut tuer les juifs
00:40:47comme Hitler
00:40:48il est toujours
00:40:49journaliste
00:40:50à France 24
00:40:51il n'y a toujours pas eu de réponse
00:40:52parce que moi je me suis arrêté
00:40:53fin juillet
00:40:53il n'y a toujours pas eu de réponse
00:40:55de France 24
00:40:56ni d'intervention d'ailleurs
00:40:57de Reporteurs sans frontières
00:40:58et des journalistes
00:41:00des sociétés de journalistes
00:41:01à propos de ce cas-là
00:41:02et je constate que ce même journaliste
00:41:04qui travaillait pour des médias américains
00:41:06a en revanche été évincé
00:41:08des médias américains
00:41:10ce qui est surprenant
00:41:12parce que vous pouvez avoir
00:41:14des étudiants Gazaouis
00:41:15anti-Hamas
00:41:16qui ne souhaitent qu'une chose
00:41:19c'est de pouvoir
00:41:19étudier en paix
00:41:21et pourquoi pas accueillir
00:41:22ces étudiants-là
00:41:23bien évidemment
00:41:24accueillir des gens
00:41:25qui sont contre le Hamas
00:41:26qui sont pour l'ouverture
00:41:27bien sûr
00:41:28mais aujourd'hui
00:41:30force est de constater
00:41:30malheureusement
00:41:31que le Quai d'Orsay
00:41:32est incapable
00:41:33de filtrer
00:41:35les personnes
00:41:36qu'on souhaite accueillir
00:41:37une seule indication
00:41:38c'est un fait
00:41:39pardon Georges
00:41:40c'est un fait
00:41:40savez-vous combien
00:41:41de Gazaouis ont été
00:41:42exfiltrés depuis le 7 octobre
00:41:44et après 1500
00:41:45savez-vous par qui
00:41:47ces Gazaouis ont été choisis
00:41:48non
00:41:48par le Hamas
00:41:49Georges Fenech
00:41:51c'est ce qui s'est passé
00:41:52pour cet étudiant
00:41:53bien sûr
00:41:53c'est le Hamas
00:41:54qui l'a choisi
00:41:55bien sûr
00:41:55il avait des liens
00:41:56je crois que le chauffeur
00:41:57du chef du Hamas
00:41:58enfin on a découvert
00:41:59pas mal
00:41:59la famille d'un des fondateurs
00:42:01du Hamas
00:42:01a été exfiltré
00:42:02et accueilli en France
00:42:03sous ses proches
00:42:04dans tout ça
00:42:06ce qui est intéressant
00:42:06c'est de voir qu'au fond
00:42:07vous avez des associations
00:42:08en France
00:42:09qui veulent faire plus
00:42:10pour les palestiniens
00:42:11que des états arabes
00:42:12moi je me souviens aussi
00:42:13qu'après le 7 octobre
00:42:14vous avez l'Egypte
00:42:15qui a mis des tanks
00:42:16le long de leurs frontières
00:42:17pour dire attention
00:42:18nous ne voulons pas
00:42:18être submergés
00:42:19par une population
00:42:20en souffrance
00:42:21par cette guerre
00:42:22nous ne voulons pas
00:42:23et vous avez les états arabes
00:42:24qui eux refusent
00:42:25d'accueillir ces palestiniens
00:42:26ça c'est intéressant
00:42:26de voir qu'en France
00:42:27on est quand même
00:42:28à 4000 kilomètres
00:42:29de ce qui est en train
00:42:29de se passer là-bas
00:42:30vous avez des associations
00:42:31qui appellent
00:42:32à accueillir cette population
00:42:33vous avez raison
00:42:34c'est important de le préciser
00:42:35dans ces gens
00:42:36qu'on pourrait potentiellement
00:42:37accueillir
00:42:37il y a des innocents
00:42:38il y a des gens
00:42:39qui ont simplement
00:42:40envie d'avoir une vie meilleure
00:42:41mais il y a aussi
00:42:42un certain nombre d'entre eux
00:42:43qui ont un bagage culturel
00:42:45très emprunt
00:42:46à la fois d'antisémitisme
00:42:48d'islamisme
00:42:48mais il faut le dire
00:42:49aussi d'anti-occidentalisme
00:42:51et d'anti-chrétienté
00:42:52c'est-à-dire que ce sont des bombes
00:42:54pour un certain nombre d'entre eux
00:42:55c'est très important
00:42:56de le préciser
00:42:56ce sont des bombes
00:42:57à retardement
00:42:58qui vont arriver
00:42:59sur notre territoire
00:42:59et qui pourraient potentiellement
00:43:01participer à le déstabiliser
00:43:03cette affaire de Noura Tala
00:43:04elle était passionnante
00:43:05parce qu'effectivement
00:43:05ça a été un fiasco
00:43:06notamment pour le ministère
00:43:08des affaires étrangères
00:43:08qui n'avait pas fait
00:43:09le travail de vérification
00:43:10de base
00:43:11ce sont des internautes
00:43:13qui ont fait ce moment-là
00:43:145 minutes pour regarder
00:43:15une jeune fille de 25 ans
00:43:16qui est accueillie
00:43:17à Sciences Po Lille
00:43:17d'ailleurs souvenez-vous
00:43:18elle avait même été accueillie
00:43:20dans le domicile
00:43:21du chef de l'établissement
00:43:22qu'il a accueilli chez elle
00:43:24par volonté
00:43:24par générosité
00:43:25par naïveté surtout
00:43:26on s'est rendu compte
00:43:27pardon Noémie
00:43:28je n'en suis pas sûr
00:43:29je n'en suis pas sûr
00:43:30les yeux ouverts
00:43:31quand le Quai d'Orsay
00:43:31accueille des Gazaouis ici
00:43:34il sait très bien
00:43:34qui l'accueille
00:43:35je ne suis pas sûr
00:43:35que
00:43:36pour le coup
00:43:37elle a été expulsée
00:43:40manu militari
00:43:41une fois que
00:43:42les informations
00:43:43ont été révélées
00:43:44et que les tweets
00:43:45qu'elle avait repostés
00:43:47ont été mis
00:43:48relayés par les médias
00:43:51n'oubliez pas
00:43:52qu'il y a une décision
00:43:54de justice
00:43:54en France
00:43:55qui dit que
00:43:56tout Gazaoui
00:43:57a vocation
00:43:57à obtenir en France
00:43:59le statut de réfugié
00:44:00oui
00:44:00c'était la décision
00:44:02de l'accord national
00:44:04du droit d'asile
00:44:05décision prise
00:44:06début juillet
00:44:06c'est-à-dire que
00:44:07tous les Gazaouis
00:44:08ont vocation
00:44:08à demander
00:44:09le statut
00:44:10de réfugié
00:44:10en France
00:44:11ce qui lit
00:44:12d'une certaine manière
00:44:13le pouvoir politique
00:44:13cette étudiante
00:44:15Gazaoui
00:44:16a été visée
00:44:16par une enquête
00:44:17pour apologie
00:44:18du terrorisme
00:44:18mais également
00:44:19apologie de crimes
00:44:21contre l'humanité
00:44:22elle a été expulsée
00:44:24elle est désormais
00:44:25au Qatar
00:44:25donc finalement
00:44:26on ne saura pas plus
00:44:28finalement
00:44:29quels étaient
00:44:29ses liens
00:44:30potentiels
00:44:32avec le Hamas
00:44:33si oui ou non
00:44:34elle relayait
00:44:36ses messages
00:44:36pourquoi
00:44:37comment
00:44:38désormais
00:44:38hop
00:44:39elle n'est plus
00:44:40sur notre
00:44:40on ne va pas râler
00:44:41qu'elle soit partie
00:44:42je ne dis pas que
00:44:43je râle
00:44:43je dis simplement
00:44:44qu'on n'aura jamais
00:44:45le fin mot
00:44:46de cette histoire
00:44:46visiblement
00:44:47il y avait une enquête
00:44:47c'est le travail des renseignements
00:44:48j'entends
00:44:49mais il y avait une enquête
00:44:50qui était en cours
00:44:51au quai d'Orsay
00:44:52début juillet
00:44:53pour nous expliquer
00:44:54ce qui allait toujours en cours
00:44:55ils mettent du temps
00:44:57nos amis du quai d'Orsay
00:44:58et là aussi
00:44:59c'est la même chose
00:45:01Jean-Noël Barraud
00:45:02on l'a tenté de l'inviter
00:45:03une quinzaine de fois
00:45:04je réitère ma proposition
00:45:06qu'il vienne
00:45:07pour nous expliquer
00:45:08comment on peut accueillir
00:45:10parce que je suis certain
00:45:11qu'il peut y avoir
00:45:12des étudiants à Gaza
00:45:13anti-Hamas
00:45:14qui aspirent à une chose
00:45:16c'est avoir une vie
00:45:17vous avez entièrement raison
00:45:18Noémie
00:45:18meilleure
00:45:19mais qu'il faut faire
00:45:20très attention
00:45:21et c'est un sujet
00:45:22qui l'histoire
00:45:23nous l'a montré
00:45:24peut être explosif
00:45:25France Université
00:45:27qu'il s'occupe
00:45:28des universités
00:45:29qu'il s'occupe
00:45:30de l'excellence française
00:45:32dans les universités
00:45:33qu'il s'occupe
00:45:34de la lutte
00:45:34contre les discriminations
00:45:35la lutte contre l'antisémitisme
00:45:37et qu'ils évitent
00:45:38de faire la leçon
00:45:39aux responsables politiques
00:45:42ou alors
00:45:42à ce moment-là
00:45:43France Université
00:45:44c'est un parti
00:45:44ça s'appelle
00:45:45la convergence des luttes
00:45:46en tous les cas
00:45:47j'aimerais bien avoir
00:45:48les explications
00:45:49du ministre
00:45:49de l'enseignement supérieur
00:45:52pour savoir
00:45:52si oui ou non
00:45:53finalement
00:45:53l'islamo-gauchisme
00:45:54existe
00:45:55à l'université belge
00:45:57je crois qu'on a déjà
00:45:58la réponse
00:45:59histoire incroyable
00:46:00à l'université belge
00:46:01des étudiants
00:46:02en droit ont choisi
00:46:03le nom de l'eurodéputé
00:46:04LFI ciblé en France
00:46:05par une enquête
00:46:05pour l'apologie du terrorisme
00:46:07visant des propos
00:46:08qu'elle a tenus
00:46:08après le 7 octobre
00:46:09ce qui a causé
00:46:09la colère de personnalités
00:46:10françaises et belges
00:46:11promotion
00:46:12Rima Hassan
00:46:14et alors
00:46:15là aussi
00:46:16c'est très intéressant
00:46:17le peu de personnes
00:46:18qui ont le courage
00:46:19de parler
00:46:19Alain Destex
00:46:20qui est sénateur
00:46:21honoraire belge
00:46:22il dit quoi
00:46:23l'université libre
00:46:24de Bruxelles
00:46:25devient un foyer
00:46:26de l'intolérance
00:46:27l'ULB
00:46:28s'est peu à peu
00:46:29transformé
00:46:30en un foyer
00:46:30d'intolérance
00:46:31de communautarisme
00:46:31musulman
00:46:32et d'antisémitisme
00:46:33il y a encore
00:46:33quelques années
00:46:34le port où l'affichage
00:46:34de signes religieux
00:46:35sur le campus
00:46:36était impensable
00:46:37désormais
00:46:37le voile islamique
00:46:38est omniprésent
00:46:39des prières
00:46:40sont organisées
00:46:40dans les couloirs
00:46:41et sous les escaliers
00:46:41des invités favorables
00:46:42à la présence de l'islam
00:46:43dans l'espace public
00:46:44comme Tariq Ramadan
00:46:45récemment condamné
00:46:46par la justice suisse
00:46:47où Rima Hassan
00:46:48sont accueillis
00:46:48sans incident
00:46:49en revanche
00:46:50les conférences
00:46:51de la journaliste
00:46:51française laïque
00:46:52Caroline Forest
00:46:53sont perturbées
00:46:54au point qu'elle a dû
00:46:55à une occasion
00:46:56y renoncer
00:46:57voilà ce qui se passe
00:46:58en Belgique aujourd'hui
00:46:59Georges Fenech
00:47:00est-ce que ce qui se passe
00:47:01en Belgique aujourd'hui
00:47:02va se passer
00:47:03demain en France
00:47:04c'est déjà le cas
00:47:05c'est déjà le cas
00:47:07vous voyez ce qui se passe
00:47:08à Sciences Po
00:47:09à Paris
00:47:10c'est déjà le cas
00:47:11et ailleurs
00:47:11rappelez Grenoble
00:47:12par exemple
00:47:13donc je crois
00:47:15que là
00:47:15véritablement
00:47:16ce qui se passe
00:47:16en Belgique
00:47:17nous guette
00:47:18nous guette de près
00:47:19je voudrais simplement
00:47:20rappeler
00:47:21que la Belgique
00:47:22qui a été frappée
00:47:23aussi très sévèrement
00:47:25par les attentats
00:47:26islamistes
00:47:27c'est depuis la Belgique
00:47:29qui est parti
00:47:29le convoi du 13 novembre
00:47:302015
00:47:31qui nous a frappés
00:47:32voyez vous
00:47:32donc il y a eu
00:47:33une telle tolérance
00:47:34un tel aveuglement
00:47:36notamment à Molenbeek
00:47:37qui est dans
00:47:37la périphérie
00:47:38et à Bruxelles même
00:47:39qu'aujourd'hui
00:47:40la Belgique
00:47:41ne peut plus
00:47:42ne peut plus
00:47:43je dirais
00:47:45ne serait-ce
00:47:46qu'organiser un match
00:47:47dans son pays
00:47:48parce qu'il y a
00:47:49de telles tensions
00:47:50communautaristes
00:47:51qu'il n'y arrive plus
00:47:51vous avez raison
00:47:53de dire que c'est déjà
00:47:54en France
00:47:54puisque déjà en France
00:47:56aujourd'hui
00:47:56Rima Hassan est légéré
00:47:57d'une partie
00:47:57de la jeunesse française
00:47:58il faut le voir
00:47:59vous avez cité Sciences Po
00:48:00je me souviens
00:48:01quand j'avais été couvert
00:48:02le blocus
00:48:03qui avait été fait
00:48:03à Sciences Po
00:48:04par des étudiants
00:48:04pro-palestiniens
00:48:05vous m'avez invité
00:48:06d'ailleurs Elliot
00:48:06à l'époque
00:48:07elle avait été accueillie
00:48:08comme une rockstar
00:48:09elle était arrivée
00:48:09je me rappelle très bien
00:48:10elle était anti-urbanée
00:48:12dans son turban palestinien
00:48:14et elle avait été
00:48:15vraiment accueillie
00:48:16avec des you you
00:48:16avec des applaudissements
00:48:18etc.
00:48:18mais l'islamo-gauchisme
00:48:20n'existe pas
00:48:20à l'université française
00:48:21bien sûr que ça existe
00:48:22mais vous savez
00:48:22ce qui est très intéressant
00:48:23de remarquer
00:48:24c'est qu'au fond
00:48:24cette femme-là
00:48:25elle incarne quelque chose
00:48:27qui existe déjà en France
00:48:28c'est la haine de la France
00:48:30il y a une partie de la France
00:48:31qui se déteste
00:48:32et qui considère
00:48:33que la Palestine
00:48:34est plus importante en France
00:48:35que la France elle-même
00:48:36mais là on parle de la Belgique
00:48:37c'est ce qu'on représente aujourd'hui
00:48:38mais c'est très intéressant
00:48:39parce que vous faites
00:48:39un trait d'union entre les deux
00:48:41parce qu'elle est aussi populaire
00:48:41en Belgique qu'en France
00:48:42croyez-moi
00:48:43chez une partie de la jeunesse
00:48:44alors il n'y a pas encore
00:48:45d'amphithéâtre
00:48:45qui s'appelle Rima Hassan
00:48:47il n'y a pas encore
00:48:47d'université
00:48:48qui s'appelle Rima Hassan
00:48:49mais je peux vous assurer
00:48:50que demain
00:48:50elle continuera d'être
00:48:52encore plus starisée
00:48:53qu'elle ne l'est aujourd'hui
00:48:54parce qu'elle est soutenue
00:48:55par une partie de la population
00:48:56qui malheureusement considère
00:48:57que la Palestine
00:48:58est plus importante
00:48:59que la France
00:49:00Et je précise qu'Alain Destex
00:49:01a été visé par une plainte
00:49:02de l'Université libre de Belgique
00:49:06parce qu'il a eu le malheur
00:49:07de montrer et de présenter
00:49:09les prénoms qui étaient présents
00:49:11dans ce master à l'université de droit
00:49:15de l'Union libre belge
00:49:16en disant
00:49:17regardez il y a évidemment
00:49:19une évolution démographique
00:49:21et sociologique en Belgique
00:49:23qui fait qu'aujourd'hui
00:49:24vous avez des gens
00:49:25qui sont plus proches de Rima Hassan
00:49:27que d'autres combats
00:49:28qui correspondaient plus
00:49:29à l'histoire de la Belgique
00:49:30et à l'histoire occidentale
00:49:32La publicité Polama
00:49:33je sais que vous avez envie de réagir
00:49:35on reviendra dans un instant
00:49:36avec Noël Lenoir
00:49:37Noël Lenoir
00:49:38est l'ancienne ministre
00:49:38présidente du comité de soutien
00:49:40à Boilem Sansal
00:49:41qui va évidemment
00:49:42nous donner des nouvelles
00:49:44et des enfants de Boilem
00:49:46il y a eu une grande mobilisation
00:49:47jeudi soir
00:49:48et là aussi
00:49:48les enfants de Boilem Sansal
00:49:50qui disent
00:49:50ça fait neuf mois
00:49:51qu'il est derrière les barreaux
00:49:53détenus par le régime algérien
00:49:55qu'il est otage
00:49:56est-ce qu'une seule fois
00:49:57les portes de l'Elysée
00:49:58se sont ouverts
00:49:59jamais
00:50:00donc on va en parler
00:50:01on parlera de ce nouvel acte
00:50:02antisémite à Neuilly
00:50:02sur scène
00:50:03restez avec nous
00:50:03Il est 10h sur CNews
00:50:08l'information Marine Sabourin
00:50:09Rebonjour Elliot
00:50:10bonjour à tous
00:50:11on commence avec ce nouvel acte
00:50:13antisémite à Neuilly
00:50:14sur scène près de Paris
00:50:14un individu a été interpellé
00:50:17pour avoir menacé des passants
00:50:18avec un couteau
00:50:19près d'une synagogue
00:50:19l'agresseur a même été
00:50:21jusqu'à poursuivre
00:50:21un homme qui portait une kippa
00:50:23l'homme a finalement été
00:50:24interpellé par les forces de l'ordre
00:50:26la foire de Chalon en Champagne
00:50:28dans la Marne
00:50:28avait des airs de rentrée politique
00:50:30hier le premier ministre
00:50:31s'y est rendu
00:50:31et il prévient
00:50:32si rien ne change
00:50:33le bateau va couler
00:50:34François Bayrou sera interrogé
00:50:36ce dimanche
00:50:36demain par notre journaliste
00:50:38Sonia Mabrouk
00:50:39et ce sera évidemment
00:50:40à suivre sur CNews
00:50:41à partir de 18h
00:50:43et puis la Russie
00:50:44a bombardé plusieurs régions
00:50:45ukrainiennes
00:50:46ce matin
00:50:46au moins une personne
00:50:47est morte dans la ville
00:50:48de Zaporizhia
00:50:49au sud-est du pays
00:50:50des dizaines d'immeubles
00:50:51et des maisons
00:50:52sont toujours sans électricité
00:50:53ni gaz
00:50:54ces attaques surviennent
00:50:55alors que des efforts diplomatiques
00:50:56pour régler le conflit
00:50:58s'enlisent
00:50:59voilà pour l'essentiel
00:51:00de l'actualité
00:51:01Merci beaucoup
00:51:02Marine Sabourin
00:51:03pour le point sur l'information
00:51:04on est toujours avec
00:51:04Georges Fenech
00:51:05avec Charlotte Bornellas
00:51:06avec Paul Amard
00:51:07on est très heureux
00:51:08de recevoir Noël Lenoir
00:51:09merci d'être avec nous
00:51:10ce samedi matin
00:51:11vous êtes ancienne ministre
00:51:13vous êtes présidente
00:51:14du comité de soutien
00:51:15Boilem Sansal
00:51:15et c'est une semaine
00:51:17ô combien importante
00:51:18puisque l'une des filles
00:51:20de Boilem
00:51:20a pris la parole
00:51:22en interpellant directement
00:51:24le président de la République
00:51:25et ce matin
00:51:26je disais
00:51:26il y a des femmes
00:51:26qui sont d'un courage absolu
00:51:28en France
00:51:29vous avez Isabelle Poulot
00:51:30qui a fait la même chose
00:51:31cette semaine
00:51:32vous avez Harmonie Comine
00:51:33qui a interpellé
00:51:34une nouvelle fois le président
00:51:35vous avez la soeur
00:51:36Dylan Alimi
00:51:37qui l'a fait
00:51:38sur l'antisémitisme
00:51:39et donc la fille
00:51:40de Boilem Sansal
00:51:40on va en parler dans un instant
00:51:42mais Marine l'évoquait
00:51:44dans son journal
00:51:45ce nouvel acte
00:51:46antisémite
00:51:47abject
00:51:48à Neuilly-sur-Seine
00:51:48un individu a d'ailleurs
00:51:50été interpellé
00:51:50pour avoir menacé des passants
00:51:52avec un couteau
00:51:52près d'une synagogue
00:51:53une enquête est en cours
00:51:55trois personnes dont un fidèle
00:51:57portant une kippa
00:51:58ont été victime
00:51:59de cet individu
00:52:00Inès Alican
00:52:01vous êtes sur place
00:52:02merci d'être en direct
00:52:03avec nous
00:52:03pour l'heure des pros
00:52:05quelles sont les premières
00:52:06informations
00:52:07dont on dispose
00:52:07Inès
00:52:08et j'imagine que vous avez pu
00:52:09échanger un peu
00:52:10avec les riverains
00:52:11que vous disent-ils
00:52:12oui Elliot
00:52:17alors écoutez
00:52:18c'est dans cette rue
00:52:19où il y a une synagogue
00:52:20qui est un homme
00:52:21d'une quarantaine d'années
00:52:22donc a menacé
00:52:23trois personnes
00:52:24avec un couteau
00:52:26ensanglanté
00:52:26ça s'est passé
00:52:27hier après-midi
00:52:28il aurait proféré
00:52:29donc vous l'avez dit
00:52:30des insultes
00:52:31à caractère antisémite
00:52:32visant notamment
00:52:33un homme portant une kippa
00:52:35alors selon une source policière
00:52:37le suspect a ensuite
00:52:38poursuivi les victimes
00:52:39qui se sont dispersées
00:52:41la personne
00:52:42qui était particulièrement
00:52:43ciblée
00:52:43a trouvé refuge
00:52:45dans des bureaux
00:52:45à proximité
00:52:46les policiers
00:52:47sont rapidement intervenus
00:52:48pour interpeller
00:52:49le suspect
00:52:50qui est actuellement
00:52:50placé en garde à vue
00:52:52aucun blessé
00:52:53n'est à déplorer
00:52:54le couteau a été saisi
00:52:55et donc l'enquête
00:52:56est en cours
00:52:56on nous expliquait
00:52:57justement
00:52:58que certains
00:52:59ont ce sentiment
00:53:00de résistance
00:53:01malgré la peur
00:53:02quotidienne
00:53:03alors sur les réseaux
00:53:04le maire de Neuilly
00:53:05Jean-Christophe Fromentin
00:53:06a salué
00:53:07l'intervention immédiate
00:53:08des forces de l'ordre
00:53:09tout en alertant
00:53:10sur l'antisémitisme
00:53:12du quotidien
00:53:13cette agression
00:53:14elle n'est pas
00:53:15sans rappeler
00:53:16celle du rabbin
00:53:17début juin
00:53:18place du marché
00:53:19un peu plus loin
00:53:20toujours ici
00:53:20à Neuilly
00:53:22alors on rappelle
00:53:23quelques chiffres
00:53:23selon le ministère
00:53:25de l'intérieur
00:53:25646 faits
00:53:27antisémites
00:53:28ont été recensés
00:53:29de janvier
00:53:30à juin 2025
00:53:32un chiffre en baisse
00:53:33de 27%
00:53:34sur un an
00:53:35mais qui reste
00:53:36en hausse
00:53:36de 112%
00:53:38par rapport
00:53:39à 2023
00:53:39Merci beaucoup
00:53:41Inès Salégan
00:53:41pour toutes les informations
00:53:42et merci à Laurent
00:53:43Sellerier
00:53:43qui vous accompagne
00:53:44on va suivre
00:53:45évidemment
00:53:46ce dossier
00:53:48et on va essayer
00:53:48de déterminer
00:53:50le profil
00:53:51également
00:53:52du suspect
00:53:53on parle beaucoup
00:53:54d'antisémitisme
00:53:55d'atmosphère
00:53:56vous avez les actes
00:53:57antisémites
00:53:58qui explosent
00:53:59mais il y a aussi
00:53:59un autre antisémitisme
00:54:01celui-là
00:54:01on ne peut pas
00:54:02le chiffrer
00:54:03mais vous avez
00:54:03des français
00:54:04de confession juive
00:54:05qui depuis le 7 octobre
00:54:06ont vu leur vie
00:54:07basculer
00:54:08j'en veux pour preuve
00:54:09le témoignage
00:54:09de Steve Suissa
00:54:11c'était hier
00:54:12témoignage bouleversant
00:54:13il est metteur en scène
00:54:14réalisateur
00:54:15comédien
00:54:16il était l'invité
00:54:17de Pascal Praud
00:54:17ce qui est terrible
00:54:19c'est qu'il va expliquer
00:54:19à l'antenne
00:54:20que parce que juif
00:54:22parce que franco-israélien
00:54:24son activité professionnelle
00:54:26a complètement évolué
00:54:28depuis le 7 octobre
00:54:29écoutez
00:54:29c'est une séquence
00:54:30qui fait un peu plus
00:54:30de deux minutes
00:54:31je vous propose
00:54:32de le revoir
00:54:32en replay
00:54:33parce que
00:54:33ça a été un échange
00:54:34absolument passionnant
00:54:35entre Pascal
00:54:36et Steve Suissa
00:54:37c'est un échange
00:54:38qui dure une dizaine
00:54:39de minutes
00:54:39mais il faudrait
00:54:40l'envoyer
00:54:40dans toutes les écoles
00:54:41il faudrait le montrer
00:54:42dans toutes les chaînes
00:54:43d'information
00:54:44pourquoi ?
00:54:45pour que les gens comprennent
00:54:46à quel point
00:54:47aujourd'hui
00:54:48être français
00:54:49de confession juive
00:54:50n'est pas
00:54:51la même chose
00:54:52qu'avant le 7 octobre
00:54:54et que leur vie
00:54:55a basculé depuis
00:54:55je monte des pièces
00:54:57depuis 35 ans
00:54:58avant le 7 octobre
00:55:01j'avais à peu près
00:55:01entre 4 et 5 spectacles
00:55:03dans des grands théâtres
00:55:04à Paris
00:55:05et depuis le 15 octobre
00:55:09j'ai été débarqué
00:55:11de mon agence
00:55:11et deux grandes stars
00:55:13françaises
00:55:14ont demandé
00:55:15à ce qu'on boycotte
00:55:17de tous les théâtres
00:55:18et de tous les auteurs français
00:55:19je suis franco-israélien
00:55:22et je me retrouve
00:55:23par le fait
00:55:24que j'ai voulu monter
00:55:25un festival de théâtre
00:55:26il y a 8 ans
00:55:26à Tel Aviv
00:55:27pour faire un pont d'amour
00:55:28entre la France
00:55:29et Tel Aviv
00:55:29où j'ai fait venir
00:55:30de Gérard Depardieu
00:55:32à Aznavour
00:55:32à Huster
00:55:33à l'Hermite
00:55:33à Arditi
00:55:34à qui vous voulez
00:55:34mis sur la touche
00:55:36non pas parce que
00:55:38je ne suis que juif
00:55:39c'est juste parce que
00:55:41j'essaye de faire
00:55:41un pont d'amour
00:55:42entre ces deux pays
00:55:43dans la culture
00:55:44et dans l'éducation
00:55:45et donc tout d'un coup
00:55:47je me suis retrouvé
00:55:48alors que je recevais
00:55:50entre 30 et 40 textes
00:55:51par semaine
00:55:51que je pense être
00:55:53un des seuls metteurs
00:55:54en scène en Europe
00:55:54à avoir fait 200 mises en scène
00:55:56et 10 opéras
00:55:57je me suis retrouvé
00:55:58tout d'un coup
00:55:58à devoir me réinventer
00:55:59et je me suis dit
00:56:01il est hors de question
00:56:01que je perds mon outil
00:56:03parce que le seul endroit
00:56:05où il y a la paix
00:56:06dans le monde
00:56:06c'est une salle de spectacle
00:56:07parce qu'on y va
00:56:08avec son coeur
00:56:08parce qu'on est dans le noir
00:56:09et on est collé à des gens
00:56:10qu'on ne connait pas
00:56:11et on peut se permettre
00:56:12d'avoir des éclats de rire
00:56:13des émotions
00:56:13et c'est ça qui répare
00:56:14et donc personne
00:56:15ne vous propose rien
00:56:18mais comment vous dire
00:56:19recevoir 10 menaces de mort
00:56:21avoir il y a 5 semaines
00:56:234 mecs en bas de chez soi
00:56:24avec des bâtons
00:56:25et être obligé
00:56:26d'appeler 30 motards
00:56:27alors que mon fils
00:56:28est dans le salon
00:56:29uniquement parce que
00:56:30je fais à l'origine
00:56:31le dimanche matin
00:56:32une émission
00:56:33où on m'a permis
00:56:34de mélanger le culte
00:56:35et la culture
00:56:36et parce que je fais
00:56:37un festival
00:56:38où j'amène
00:56:39pratiquement que des artistes
00:56:40non juifs
00:56:41pour leur montrer
00:56:42sur le terrain
00:56:42qu'en fait
00:56:43il y a 200 000 francophones
00:56:44et qui sont en manque
00:56:45de culture
00:56:45bien sûr
00:56:47que j'attendais
00:56:49d'être invité
00:56:49chez vous
00:56:49pour pouvoir le dire
00:56:50bien sûr
00:56:51que c'est une honte
00:56:52bien sûr
00:56:53que les centaines
00:56:55de milliers
00:56:55de gens
00:56:55qui regardent
00:56:56l'émission
00:56:56le dimanche matin
00:56:57ne sont pas juifs
00:56:58parce que les religieux
00:56:59ne regardent pas
00:56:59cette émission
00:57:00et que c'est peut-être
00:57:01ce qu'on peut appeler
00:57:01la majorité silencieuse
00:57:02mais c'est évident
00:57:04qu'aujourd'hui
00:57:05de se retrouver
00:57:06dans une salle
00:57:07de 350 places
00:57:09et de voir
00:57:09en tant que producteur
00:57:10peut-être payer
00:57:113 personnes
00:57:12de la sécurité
00:57:13pour rentrer
00:57:14dans un sas
00:57:15et pour aller voir
00:57:16du théâtre
00:57:16forcément
00:57:17c'est pas top
00:57:19comment on en est arrivé
00:57:23là Noël Lenoir ?
00:57:25je pense qu'on en est
00:57:26arrivé là
00:57:26parce qu'il y a
00:57:27un niveau élevé
00:57:28de corruption
00:57:28en France
00:57:29c'est-à-dire ?
00:57:30alors je parle pas seulement
00:57:31de la corruption
00:57:32financière
00:57:33par l'argent
00:57:33parce que c'est vrai
00:57:35que quand on voit
00:57:36ce qui m'arrive
00:57:37très rarement
00:57:38la propagande
00:57:39qui est diffusée
00:57:40sur Al Jazeera
00:57:41sur AJ+,
00:57:42c'est du venin
00:57:44quotidien
00:57:45contre la France
00:57:47contre les juifs
00:57:48contre Israël
00:57:49je pense qu'il y a
00:57:51cette corruption
00:57:51chez les élites
00:57:52qui n'osent pas
00:57:54par l'acheter
00:57:55ou qui ne veulent pas
00:57:57par antisémitisme
00:57:58de jalousie
00:57:59et d'envie
00:58:00compte tenu
00:58:01de la réussite
00:58:02de l'état juif
00:58:03il faut le dire
00:58:04et qui n'osent pas
00:58:05intervenir
00:58:06et puis il y a
00:58:07un autre phénomène
00:58:08qui rejoint
00:58:09un tout petit peu
00:58:10l'appel
00:58:10je dirais même
00:58:11le cri
00:58:12de la fille
00:58:13de Boilem Sansal
00:58:14Sabea
00:58:15il y a le président
00:58:17de la République française
00:58:18comment un président
00:58:21de la République française
00:58:22qui représente
00:58:24la France
00:58:25la France
00:58:27de l'affaire Dreyfus
00:58:28comment le président
00:58:31de la République française
00:58:32de l'affaire Dreyfus
00:58:34n'intervient pas
00:58:35à 20h
00:58:36Dieu sait qu'il est intervenu
00:58:37souvent
00:58:38durant la crise
00:58:39de la Covid
00:58:40pour l'Ukraine
00:58:42ou contre la Russie
00:58:43etc.
00:58:43il aime beaucoup
00:58:44intervenir très longuement
00:58:45et il est temps
00:58:47qu'il intervienne
00:58:48parce que
00:58:49s'il n'intervient pas
00:58:51malheureusement
00:58:52son bilan
00:58:53portera
00:58:55la haine des juifs
00:58:57assimilée
00:58:58par un état
00:58:59qui ne réagit pas
00:59:00oui mais Noël Lenoir
00:59:01par exemple
00:59:01il a publié une lettre
00:59:03et répondu à Benjamin Netanyahou
00:59:04en disant
00:59:05la lutte contre l'antisémitisme
00:59:07est une priorité absolue
00:59:08j'imagine que vous avez entendu
00:59:09vous qui êtes ancienne ministre
00:59:11et c'est avec ce statut là
00:59:12et également de présidente
00:59:14du comité de soutien
00:59:16que vous témoignez ce matin
00:59:17à Boilem Sansal
00:59:18mais
00:59:18Eric Dupond-Moretti
00:59:21ex-ministre lui aussi
00:59:22dit
00:59:23c'est insupportable
00:59:24d'entendre
00:59:24qu'Emmanuel Macron
00:59:25ne fait rien
00:59:26contre l'antisémitisme
00:59:27en France
00:59:28vous répondez quoi à cela ?
00:59:30alors
00:59:31il faut dire que les forces de police
00:59:32Bruno Retailleau
00:59:33il a fallu que
00:59:35François Béroux
00:59:36fasse un communiqué
00:59:38sur l'arbre
00:59:40qui était
00:59:41près d'un monument
00:59:43en hommage
00:59:44à Iliane Alimi
00:59:45pour que
00:59:46ensuite
00:59:47le président de la république
00:59:48fasse ce même communiqué
00:59:49c'est à dire que
00:59:50en réalité
00:59:51on a l'impression
00:59:52qu'en France
00:59:53on aime les juifs morts
00:59:54on aime les commémorations
00:59:56des juifs morts
00:59:57mais si ces juifs sont morts
00:59:59c'est grâce à l'état français
01:00:00quand je dis grâce
01:00:02c'est à cause
01:00:02et je ne voudrais pas
01:00:04que la France
01:00:04apparaisse de nouveau
01:00:06comme l'est la Belgique
01:00:07comme l'état français
01:00:09c'est à dire
01:00:09un état
01:00:10qui assume
01:00:11par une sorte
01:00:12d'antisémitisme
01:00:13par omission
01:00:14la montée
01:00:16de la violence antisémite
01:00:17il n'est pas normal
01:00:18quand on porte une kippa
01:00:20qu'on encourt des risques
01:00:21qui sont presque aussi grands
01:00:22que quand on parcourt
01:00:23quand on est un juif
01:00:25les tunnels de Gaza
01:00:26et c'est un peu ce qui arrive
01:00:27compte tenu de l'événement
01:00:28que vous avez rapporté
01:00:29à l'instant à Neuilly
01:00:30les propos que vous tenez
01:00:31sont extrêmement forts
01:00:32et vous êtes évidemment
01:00:34maître de ce que vous dites
01:00:36c'est la liberté d'expression
01:00:37en revanche
01:00:40c'est ce que je disais
01:00:40et les forces de l'ordre
01:00:42et le ministre de l'Intérieur
01:00:44et également
01:00:44le président de la République
01:00:47disent
01:00:47vouloir tout faire
01:00:48pour lutter
01:00:48contre l'antisémitisme
01:00:50mais on sent
01:00:51à travers votre témoignage
01:00:53toute la colère
01:00:54que peuvent avoir
01:00:54bon nombre de Français
01:00:55de confession juive
01:00:56aujourd'hui
01:00:57Georges Fenech
01:00:57vous pensez vraiment
01:00:58pour croire ce qui arrive
01:00:59à Steve Suissin
01:01:00en France
01:01:01son témoignage est bouleversant
01:01:02non mais j'y étais
01:01:03moi je vous ai dit
01:01:03je suis sorti différent
01:01:05ce jour là
01:01:05je ne m'y attendais pas
01:01:07je ne m'y attendais pas
01:01:08puisque le président de la République
01:01:10ne fait rien
01:01:11comme vous dites
01:01:12chère Noël
01:01:12mais c'est à dire
01:01:13qu'il ne prend pas la parole
01:01:14il ne prend pas la parole
01:01:15je voudrais
01:01:16s'agissant du milieu
01:01:17de la culture
01:01:18du théâtre
01:01:19ce n'est pas n'importe qui
01:01:20monsieur Steve Suissin
01:01:21c'est un très grand producteur
01:01:22je lance un appel
01:01:24à Rachida Dati
01:01:25qui est ministre de la culture
01:01:26il faut véritablement
01:01:28aller voir ce qui se passe
01:01:29dans ce monde là
01:01:29on a souvent
01:01:31des démonstrations
01:01:32effectivement
01:01:33d'ostracisme
01:01:34mais là
01:01:35qu'un grand
01:01:36comme Steve Suissin
01:01:37sur un péché de travailler
01:01:38aujourd'hui
01:01:38ce n'est pas tolérable
01:01:40je lance un appel
01:01:41à Rachida Dati
01:01:42il se disait
01:01:43très ému
01:01:44d'être sur notre plateau
01:01:45sur le plateau de Pascal Praud
01:01:46et remercier aussi Pascal
01:01:48de pouvoir donner la parole
01:01:51à ces Français
01:01:51qui ont vu
01:01:52leur vie basculer
01:01:54depuis le 7 octobre
01:01:56parce que
01:01:57parce que
01:01:58de confession juive
01:01:58il nous reste quelques minutes
01:01:59et je veux vraiment
01:02:00qu'on parle de Boilem sans salle
01:02:01mais avant cela
01:02:02vous avez la règle ici
01:02:03c'est de parler
01:02:04de témoigner du réel
01:02:05quand on parle de loi du silence
01:02:06c'est parfois le silence médiatique
01:02:08sur des sujets
01:02:09qui sont tabous
01:02:10je suis ravi
01:02:11de vous avoir sur le plateau
01:02:12Félix Perola
01:02:12je voudrais qu'on revienne
01:02:14sur ce qui se passe
01:02:14à Fontenay-aux-Roses
01:02:15ça fait plusieurs vendredis
01:02:17que des prières sauvages
01:02:18ont lieu à l'extérieur
01:02:19d'une mosquée
01:02:20il y a eu un premier courrier
01:02:21adressé au président de la mosquée
01:02:23le 9 août dernier
01:02:24malgré cela
01:02:24les prières ont mis du temps
01:02:27à cesser
01:02:27Félix Perola
01:02:28vous êtes avec nous
01:02:29pour nous détailler
01:02:30racontez-nous
01:02:31ce qui s'est passé
01:02:31Félix
01:02:31oui Elliot
01:02:32et d'après nos informations
01:02:33la mosquée qui a organisé
01:02:35ces prières
01:02:35elle est sous vigilance
01:02:36de l'état
01:02:36et elle est réputée
01:02:38salafiste
01:02:38et en plus de ça
01:02:39il y a une double illégalité
01:02:41à ces prières sauvages
01:02:42à Fontenay-aux-Roses
01:02:43d'une part
01:02:44il s'agit d'une violation
01:02:45des dispositions
01:02:46de code
01:02:47de la sécurité intérieure
01:02:49et d'un trouble
01:02:50à l'ordre
01:02:50à la tranquillité publique
01:02:51et en plus
01:02:52ces prières
01:02:53ont eu lieu
01:02:54sur un parking
01:02:55qui bloque
01:02:56une voie réservée
01:02:56aux pompiers
01:02:57donc ça entrave
01:02:58l'arrivée des secours
01:02:59et ça aurait pu avoir
01:03:00des conséquences dramatiques
01:03:02alors les autorités
01:03:03se sont saisies
01:03:04de l'affaire
01:03:05ces pratiques
01:03:06ont été qualifiées
01:03:07par le préfet
01:03:07d'inacceptables
01:03:08un premier courrier
01:03:10a été adressé
01:03:11sous la forme
01:03:12d'un rappel à l'ordre
01:03:13et au président
01:03:14de la mosquée
01:03:15le 9 août dernier
01:03:16où le préfet
01:03:17demandait évidemment
01:03:18de cesser ses activités
01:03:20mais il y a eu
01:03:20répétition des faits
01:03:22le 15 août
01:03:23et le 22 août
01:03:24et par exemple
01:03:25le 22 août
01:03:26pour vous donner
01:03:26un peu un ordre
01:03:27de grandeur
01:03:28il y avait
01:03:28200 fidèles
01:03:29à l'heure où on se parle
01:03:31Félix Perrault
01:03:32qu'en est-il ?
01:03:34Alors déjà
01:03:34ces réitérations
01:03:35elles n'ont pas été
01:03:36sans conséquence
01:03:36parce que le président
01:03:37de la mosquée
01:03:38a été mis en demeure
01:03:39sous 8 jours
01:03:40pour cesser ses activités
01:03:42et selon nos informations
01:03:43la situation
01:03:44a également été signalée
01:03:46au procureur
01:03:47de la république
01:03:48et hier
01:03:48le 29 août
01:03:49donc
01:03:50le président de la mosquée
01:03:51a répondu à la préfecture
01:03:52en prétendant
01:03:53ne pas avoir reçu
01:03:54le premier courrier
01:03:55qui selon nos informations
01:03:57lui avait également
01:03:58été transmis
01:03:58par mail
01:03:59alors le président
01:04:01de la mosquée
01:04:01a répondu
01:04:02qu'il allait s'engager
01:04:03au respect des règles
01:04:05affaire à suivre
01:04:05donc
01:04:06Bon Charlotte
01:04:06Darnelas
01:04:07moi ce qui m'intéresse
01:04:07c'est que
01:04:08vous savez
01:04:08les arguments
01:04:09qui vont être utilisés
01:04:10ces troubles
01:04:11à l'ordre public
01:04:11c'est qu'on entrave
01:04:13une voie
01:04:13pour les pompiers
01:04:14pardonnez-moi
01:04:16mais des images
01:04:17comme celle-ci
01:04:17ça témoigne aussi
01:04:19d'une évolution
01:04:20sociologique en France
01:04:21et ça
01:04:21personne ne veut le voir
01:04:23et je ne vais pas voir
01:04:24la LDH
01:04:26la ligue des droits
01:04:26de l'homme
01:04:27qui mène des combats
01:04:28contre des crèches
01:04:29dans des mairies
01:04:30communiquer en disant
01:04:32vos prières de rue sauvage
01:04:34c'est non
01:04:35c'est interdit
01:04:36et on va d'ailleurs
01:04:37se mobiliser
01:04:38on va se porter peut-être
01:04:39parti civil
01:04:39s'il y a plainte
01:04:40jamais vous verrez
01:04:41les tartuffes
01:04:42de la LDH
01:04:42faire ça
01:04:43non mais
01:04:44au-delà de la LDH
01:04:45la question
01:04:47c'est le nombre
01:04:48depuis le début
01:04:49et d'ailleurs
01:04:49je relis ça
01:04:51à notre sujet précédent
01:04:52donc maintenant
01:04:53qu'on en est là
01:04:53et que tout le monde
01:04:54a défendu
01:04:54au nom des droits
01:04:55individuels
01:04:56et des droits
01:04:57de chacun
01:04:58à venir s'installer ici
01:04:59qu'on a façonné
01:05:00toute notre politique
01:05:01migratoire
01:05:02en l'occurrence
01:05:02depuis des années
01:05:03entre les injonctions
01:05:05supranationales
01:05:06et la volonté
01:05:07des individus
01:05:09au nom de leurs droits
01:05:09individuels examinés
01:05:11par nos différentes cours
01:05:12et bien
01:05:13vous avez le nombre
01:05:14or le nombre
01:05:14fait la loi
01:05:15dans l'histoire
01:05:15le nombre fait la loi
01:05:17donc on n'a pas pris
01:05:18au sérieux
01:05:19l'idée
01:05:19relativement simple
01:05:21pourtant
01:05:21et relativement humaine
01:05:23qui prend en compte
01:05:24la patte humaine
01:05:24que les gens
01:05:25n'arrivent pas
01:05:26comme des numéros
01:05:27on ne remplace pas
01:05:28quelqu'un
01:05:30qui a grandi en France
01:05:31par quelqu'un
01:05:32qui a grandi
01:05:32en Afghanistan
01:05:33au Pakistan
01:05:34ou au Chili
01:05:35ou je pourrais prendre
01:05:36mille exemples
01:05:37de pays différents
01:05:38de la même manière
01:05:39ils ne portent pas
01:05:40la même vision du monde
01:05:41la même manière
01:05:41d'être au monde
01:05:42la même manière
01:05:42de se comporter
01:05:43la même manière
01:05:44en l'occurrence
01:05:45de prier
01:05:45et on arrive
01:05:46au bout de 50 ans
01:05:47et on dit
01:05:47ah oui alors
01:05:48on vous a dit
01:05:48venez comme vous êtes
01:05:49pendant des années
01:05:49alors en fait
01:05:50comme vous êtes
01:05:51on va revenir
01:05:51un peu sur le sujet
01:05:52c'est un peu tard
01:05:54et je pense que
01:05:54ça explique d'ailleurs
01:05:55dans une très large mesure
01:05:56le fait qu'au sommet
01:05:58de l'Etat
01:05:59il y ait eu
01:05:59une crise de tétanie
01:06:02comment on fait
01:06:03parce que vous évoquiez
01:06:05l'affaire Dreyfus
01:06:05là on n'a pas
01:06:06un président de la République
01:06:07qui a une résurgence
01:06:08de l'affaire Dreyfus
01:06:09il ne s'adresse pas
01:06:10à une partie
01:06:11de la population française
01:06:12comme si tout ça
01:06:13était évident
01:06:14il y a un décrochage
01:06:16d'une partie
01:06:16de la population
01:06:17qui vit en France
01:06:17qui dans une certaine mesure
01:06:19est française
01:06:20pour une partie d'entre elles
01:06:21mais qui ne se sent pas
01:06:22extrêmement concernée
01:06:23par ce que pourrait dire
01:06:24le président de la République
01:06:25et c'est un vrai
01:06:26un vrai défi
01:06:28monstrueux
01:06:29et le symbole
01:06:30de cette tétanie
01:06:31c'est l'incapacité
01:06:32du président de la République
01:06:33ou même
01:06:34de sa femme
01:06:35de marcher
01:06:37pour lutter
01:06:38contre l'antisémitisme
01:06:40lors de cette grande marche
01:06:41contre l'antisémitisme
01:06:42il y a désormais deux ans
01:06:43et c'est cette bascule là
01:06:45c'est à dire
01:06:45que vous répondez
01:06:46aux sirènes
01:06:47de monsieur Bellatar
01:06:49qui vous expliquait
01:06:50que ça pouvait mettre
01:06:51le feu aux poudres
01:06:51que de marcher
01:06:52pour lutter contre
01:06:53l'antisémitisme
01:06:53mais on s'est inquiété
01:06:54de l'importation
01:06:55de ce conflit en France
01:06:56il est de fait
01:06:56un portail
01:06:57de tous côtés
01:06:57absolument
01:06:58et il est au coeur
01:06:59de notre actualité
01:07:00comme s'il était
01:07:01charnellement le nôtre
01:07:02un grand merci
01:07:03Félix Perraoula
01:07:03vous restez avec nous
01:07:04il nous reste quelques minutes
01:07:05mais Noël Lenoir
01:07:05je veux vraiment
01:07:06qu'on puisse parler
01:07:07parce que personne ne le fait
01:07:08ou trop peu de monde le fait
01:07:09de Boilem Sansal
01:07:10voilà neuf mois
01:07:10que Boilem Sansal
01:07:11est enfermé
01:07:13dans les geôles
01:07:13du régime algérien
01:07:15cette semaine
01:07:16il y a eu une grande mobilisation
01:07:17en hommage
01:07:19à Boilem Sansal
01:07:19et puis il y a eu
01:07:20surtout un tournant
01:07:21c'est la fille de Boilem
01:07:22qui a interpellé
01:07:23le président de la république
01:07:25que se passe-t-il
01:07:26déjà est-ce qu'on a
01:07:26des informations
01:07:27est-ce qu'il va bien
01:07:28est-ce qu'on sait
01:07:29dans quel état
01:07:29il est aujourd'hui
01:07:30alors on a très peu
01:07:31d'informations
01:07:32parce qu'il est à l'isolement
01:07:33c'est-à-dire qu'il n'a pas
01:07:35le droit d'échanger
01:07:36avec qui que ce soit
01:07:36ni même son épouse
01:07:38alors il voit son épouse
01:07:39de manière très épisodique
01:07:41et très peu de temps
01:07:43les parents de Christophe Gleiz
01:07:46qui est l'autre otage français
01:07:47qui est détenu
01:07:48ont été étonnés
01:07:48de voir leur fils rasé
01:07:49mais on rase
01:07:51les détenus
01:07:52dans les prisons algériennes
01:07:54donc ce qu'on sait
01:07:56c'est son âge
01:07:58sa maladie
01:07:59puisque sa femme
01:08:00ne s'exprime pas
01:08:01au téléphone
01:08:02elle dit que ça va
01:08:03et donc RAS
01:08:05ça veut tout dire
01:08:06c'est un monsieur
01:08:08qui est atteint d'un cancer
01:08:09qui est dans une prison
01:08:10qui n'est certainement
01:08:11pas climatisée
01:08:12où il doit faire
01:08:13une chaleur épouvantable
01:08:15et qui est ostracisé
01:08:16dans sa prison
01:08:17puisque la presse algérienne
01:08:19ne cesse
01:08:20de diffuser
01:08:22des informations
01:08:22tout à fait fantaisistes
01:08:23il appartiendrait
01:08:25à un complot
01:08:25d'extrême droite
01:08:26c'est-à-dire
01:08:27qu'il y a une espèce
01:08:28d'hystérie
01:08:29anti-boilem sans salle
01:08:30qui est propagée
01:08:32par la presse
01:08:34qui n'est plus
01:08:35que la presse
01:08:35du pouvoir algérien
01:08:36et donc nous sommes
01:08:37extrêmement inquiets
01:08:38même si
01:08:39et cette fois-ci
01:08:40je ne vais pas être
01:08:41aussi critique
01:08:42même si
01:08:43on a tout essayé
01:08:43on a essayé
01:08:45la diplomatie
01:08:46de la main tendue
01:08:47je ne dis pas
01:08:48la joue tendue
01:08:49mais la main tendue
01:08:51c'est-à-dire
01:08:51d'essayer
01:08:52de calmer le jeu
01:08:53on ne sait même plus
01:08:54quel est le pouvoir
01:08:55de monsieur Tebboune
01:08:56qui est le président
01:08:57de l'Algérie
01:08:58qui vient de licencier
01:08:59sans coup faire rire
01:09:01son premier ministre
01:09:02on ne sait pas pourquoi
01:09:04est-ce que c'est une reprise
01:09:05en main de l'armée
01:09:07qui en fait dirige ce pays
01:09:08c'est totalement opaque
01:09:10ce que l'on sait
01:09:11c'est qu'il faut
01:09:13changer de braquet
01:09:14parce que vous dites
01:09:15on a tout essayé
01:09:16pardonnez-moi
01:09:16vous le comité
01:09:17de Boilem sans salle
01:09:18vous avez tout essayé
01:09:19le ministre de l'intérieur
01:09:21Bruno Retailleau
01:09:22a tout essayé peut-être
01:09:23avec les moyens qu'il a
01:09:26en revanche pardonnez-moi
01:09:27au plus haut sommet de l'état
01:09:28vous avez la sensation
01:09:29est-ce que vous avez la sensation
01:09:30qu'Emmanuel Macron
01:09:31a tout essayé
01:09:32et si selon vous
01:09:33il n'a pas tout essayé
01:09:34que doit-il faire maintenant
01:09:36et ce sera ma dernière question
01:09:38alors la dernière question
01:09:39c'est que
01:09:39on ne connaît pas la stratégie
01:09:41qui est retenue
01:09:43par le président de la République
01:09:44qui ne nous a pas reçu
01:09:45qui n'a pas répondu
01:09:46non plus
01:09:47à la fille
01:09:47et aux deux filles
01:09:49de Boilem sans salle
01:09:50donc pour l'instant
01:09:51c'est un peu le trou noir
01:09:52et quand on appelle
01:09:53on a quand même des contacts
01:09:54avec le Quai d'Orsay
01:09:55on n'en sait pas beaucoup plus
01:09:56nous nous allons passer
01:09:58à un stade supérieur
01:09:59nous avons saisi hier
01:10:01la Croix-Rouge
01:10:02nous avons contesté
01:10:04fortement
01:10:05et très étonné
01:10:06qu'au niveau européen
01:10:08ils commettent
01:10:09une erreur
01:10:10de droit majeure
01:10:11c'est-à-dire que
01:10:12nous avons saisi
01:10:13la médiatrice européenne
01:10:15pour qu'elle tense
01:10:17pour qu'elle réprimande
01:10:18madame Callas
01:10:19qui est chargée
01:10:20de la protection consulaire
01:10:21des citoyens européens
01:10:23ce qu'est Boilem sans salle
01:10:24puisqu'il est français
01:10:25il est donc citoyen européen
01:10:27et elle nous dit
01:10:28que l'Algérie
01:10:29ne veut pas reconnaître
01:10:30la protection consulaire
01:10:31c'est-à-dire la possibilité
01:10:32de visiter en prison
01:10:33Boilem sans salle
01:10:34pour voir dans quel état
01:10:36il se trouve
01:10:37de la part des agents
01:10:38consulaires français
01:10:39il en reste quelques-uns
01:10:40pas beaucoup
01:10:40mais il en reste quelques-uns
01:10:41et elle nous dit
01:10:42bon ben puisque la France
01:10:43ne peut pas
01:10:44moi je ne peux pas
01:10:44c'est faux
01:10:45il y a
01:10:46et je veux le dire ici
01:10:47devant les téléspectateurs
01:10:48une directive du 20 avril 2015
01:10:50qui indique que
01:10:51quand un état
01:10:52européen
01:10:54ne peut pas assurer
01:10:55la protection consulaire
01:10:57c'est-à-dire visiter en prison
01:10:58un de ses ressortissants
01:10:59et bien c'est l'Europe
01:11:01qui doit s'en charger
01:11:01via peut-être
01:11:03un autre ambassadeur
01:11:04alors que
01:11:04la médiatrice
01:11:06qui a certainement
01:11:06des services extrêmement étoffés
01:11:08fasse cette erreur de droit
01:11:09ça nous inquiète
01:11:10et nous allons
01:11:10c'est pas une erreur de droit
01:11:11qu'elle fait
01:11:12malheureusement
01:11:14je ne fais pas
01:11:15de la psychologie de comptoir
01:11:16mais je pense que
01:11:16c'est une erreur idéologique
01:11:18et c'est plus par lâcheté
01:11:20que par méprise
01:11:20du droit
01:11:21et pardonnez-moi
01:11:22en patriote
01:11:24et en chauvin
01:11:25je me dis
01:11:25que je n'ai pas besoin
01:11:26de demander à Bruxelles
01:11:27de venir sauver Boilem Sansal
01:11:29et que nous la France
01:11:30on devrait
01:11:30si on écoute
01:11:32le président de la République
01:11:33cet été
01:11:34il nous a dit quoi
01:11:34pour être libre
01:11:36il faut être craint
01:11:37et le régime algérien
01:11:39aujourd'hui
01:11:40nous rit au nez
01:11:41nous sommes craints
01:11:42ni par les russes
01:11:43ni par les américains
01:11:44et ni a fortiori
01:11:45par les algériens
01:11:45un grand merci
01:11:46madame la ministre
01:11:47d'être venue sur le plateau
01:11:48de l'heure des pros
01:11:49merci à tous les quatre
01:11:50d'être venus ce matin
01:11:52c'était un plaisir
01:11:52de vous retrouver
01:11:53pour cette rentrée
01:11:54de l'heure des pros
01:11:55dans un instant
01:11:55c'est Brigitte Millot
01:11:56qui nous parlera
01:11:57des bienfaits
01:11:58des vacances
01:11:58sur notre santé
01:11:59ça fait du bien
01:12:00et au moral
01:12:01ça peut faire du bien
01:12:02au coeur
01:12:03ça peut faire du bien
01:12:04aux muscles
01:12:04et nous expliquera
01:12:06pourquoi à peine rentré
01:12:07on est déjà fatigué
01:12:08pas tous
01:12:09Brigitte Millot
01:12:10on est déjà en pleine forme
01:12:11et on est heureux
01:12:11de retrouver l'antenne
01:12:13en tous les cas
01:12:14moi je suis très heureux
01:12:15de vous retrouver
01:12:15vous êtes très nombreux
01:12:16à m'envoyer
01:12:17alors là c'est très drôle
01:12:18c'est un sujet
01:12:20qu'on va peut-être
01:12:20faire ce soir
01:12:21et si les parisiens
01:12:22faisaient la paix
01:12:23avec les rats
01:12:24c'est le souhait
01:12:25de Grégory Moreau
01:12:26adjoint au maire
01:12:27du 11ème arrondissement
01:12:28de Paris
01:12:28sur Mulot
01:12:29sur l'épaule
01:12:30c'est France Info
01:12:31qui met sur Mulot
01:12:32ils mettent pas rat
01:12:33sur Mulot
01:12:34sur l'épaule
01:12:34l'élu distribue
01:12:35au riverain
01:12:36une brochure
01:12:36pour casser l'image
01:12:37sur l'épaule
01:12:38sur l'épaule
01:12:39sur l'épaule
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