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  • il y a 3 mois
Le Premier ministre estime que la charge de la dette pèse avant tout sur les jeunes, "alourdis par des engagements qu'on a pris en leur nom sans leur demander leur avis".

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Transcription
00:00Évidemment, je suis quelqu'un de gauche, donc j'aimerais que la gauche soit au pouvoir.
00:03Après, il y a une réalité.
00:05Enfin, je dis...
00:06Enfin !
00:07Il y a une réalité qui est que ce qui compte là, aujourd'hui, maintenant,
00:11c'est de l'avoir, de la stabilité pour le pays.
00:14Moi, ce que je veux, c'est un gouvernement qui dure plus de six mois.
00:18Voilà.
00:18Alors maintenant, je suis extrêmement inquiète des cartouches qui viennent d'être cramées,
00:22pour le dire très clairement,
00:24parce que ce que vient de faire François Béroud est, à mon sens, vraiment irresponsable,
00:28parce qu'il avait des partenaires autour de lui, qui voulaient bien négocier,
00:31parce que ce sont des partenaires qui ont l'intérêt général chevillé au corps.
00:36Là, on se retrouve dans une situation extrêmement compliquée.
00:39Je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir un gouvernement de gauche,
00:42parce que, je suis déjolée, mais en fait, je suis quelqu'un qui compte les voir toute la journée.
00:47Je sais ce que c'est qu'une majorité au Parlement européen.
00:49Et là, je ne vois pas de majorité de gauche.
00:53J'aimerais...
00:54Ça n'existe pas à l'Assemblée nationale.
00:55Donc, il va falloir trouver une solution à un moment,
00:59pour pouvoir réussir à gouverner.
01:02Mais un gouvernement de gauche, il nous faut une majorité.
01:05Enfin, je veux dire, il y a un moment, il y a une réalité démocratique,
01:09il y a la réalité des urnes.
01:10Elle nous plaît, elle ne nous plaît pas, elle est comme ça.
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