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  • il y a 3 mois
Le Premier ministre François Bayrou veut croire en ses chances de convaincre les oppositions de lui voter la confiance le 8 septembre prochain. Même si la gauche et le RN voient sa démission comme actée, le chef du gouvernement dit rester ouvert au dialogue sur "tous les sujets".

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Transcription
00:00– Non, pas du tout.
00:00– Ceux qui s'en fichent un peu de la dette en disant
00:02« j'essaie de retrouver là ». T'en fais pas Simone,
00:04le bateau flotte encore, pour reprendre les mots du Premier ministre.
00:06– Vous savez, moi, ça fait des années et des années
00:08que je lance l'alerte sur la dette.
00:10J'appartenais à la Commission nationale sur la dette publique
00:13parce que je considérais que les choix qui est politique
00:16fait par Emmanuel Macron et par Bruno Le Maire à l'époque
00:19étaient désastreux pour le pays et qu'il fallait une autre orientation.
00:23– Sur le constat au moins, même si sur les moyens d'en sortir,
00:26vous n'êtes pas d'accord, mais sur le constat c'est oui.
00:27– Sur les économistes et y compris la Cour des comptes
00:31devant la Commission d'enquête, c'était que la hausse du déficit public
00:38était due à la baisse des recettes.
00:39On avait baissé de 1,57 point les recettes publiques
00:42et ça avait produit 1,7 point de déficit public supplémentaire.
00:46Donc la cause était identifiée, c'était les baisses d'impôts
00:49en série, en cascade, menées par Emmanuel Macron
00:51et les gouvernements successifs.
00:52– Donc si vous arriviez un jour au pouvoir,
00:54l'un de vos objectifs serait de réduire la dette.
00:58On a entendu un son de cloche un peu différent
01:00chez Jean-Luc Mélenchon il y a quelques jours
01:02disant après tout ce sont des investisseurs étrangers
01:04qui possèdent la dette française, ça n'est pas une priorité.
01:06– Non, alors on a pondu, nos experts ont travaillé
01:10pendant tout l'été pour produire un plan de redressement,
01:15y compris sur le plan budgétaire,
01:16où on affiche qu'on veut une réduction de la dette
01:18pour l'année prochaine de 0,7 point.
01:21Donc c'est deux fois moins que les 44 milliards de François Béroud
01:24mais évidemment on veut cette réduction-là
01:26parce que c'est mauvais pour le pays aujourd'hui.
01:30Ça signifie quoi ?
01:31Ça veut dire que l'ancier, au fond à la place de construire
01:34des écoles et des hôpitaux, paye des rentiers et des financiers.
01:37C'est pas ce qu'on souhaite.
01:39Donc il faut une réduction de la dette.
01:40Elle ne peut pas se faire de manière aussi brutale
01:43que le souhaite François Béroud,
01:44mais François Béroud il faut en parler au passé.
01:46C'est fini pour vous François Béroud ?
01:48Oui, son sort est scellé, les dés sont jetés.
01:51À Matignon, je pense qu'il doit préparer ses cartons
01:53et prendre un billet d'avion maintenant.
01:54Donc c'est le passé.
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