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  • il y a 3 mois
Le 21 novembre 2014, Johnny Hallyday est l’invité exceptionnel de l’émission C à Vous sur France 5. À l’occasion de la sortie de son album Rester Vivant, il revient avec émotion sur sa carrière, partage ses inspirations et interprète en live un extrait de son nouveau projet. Un moment rare, entre confidences et performance.

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Musique
Transcription
00:00Coucou Louana !
00:02Salut Anne-Sophie !
00:04C'est bientôt l'heure, tu t'en sors ?
00:06Oui, écoute, j'ai presque tout terminé.
00:08Il me manque plus qu'à allumer le feu.
00:10Ah, t'attends bien. Je crois qu'on a quelqu'un.
00:12Johnny !
00:14Johnny ?
00:16Allumer le feu
00:18Allumer le feu
00:20Et faire danser
00:22les câbles et les vieux
00:26Allumer le feu
00:28Allumer le feu
00:30Allumer le feu
00:32Allumer le feu
00:34Et voir mendir
00:36La flamme de vos yeux
00:38Allumer le feu
00:44Bonsoir, bienvenue dans C'est à vous.
00:46Vous l'avez compris, on est extrêmement heureux
00:48car c'est la toute première fois
00:50que Johnny vient dîner à C'est à vous.
00:52Autant vous dire qu'on a essayé
00:54de faire les choses bien pour qu'il ait envie de revenir.
00:56Nous parlerons de lui, de sa carrière
00:58et de son nouvel album
00:59Restez vivant
01:00que les critiques considèrent comme l'un des meilleurs.
01:02Il connaît bien Johnny.
01:04Dave est également notre invité.
01:06L'invité média d'Anne Elisabeth Lemoyne
01:08puisqu'il vient nous parler de son émission musicale sur France 3
01:11du côté de chez Dave.
01:13Nous accueillerons également le meilleur sommelier de France
01:16Jonathan Bauer Monneret
01:18Il a été sacré le mois dernier en Bourgogne
01:20et il nous dira justement s'il faut se ruer sur le Beaujolais nouveau.
01:24Au dessert, un jeune chanteur très talentueux
01:27celui des bébés brunes
01:29Adrien Gallo viendra nous présenter son premier album solo
01:32et chantera pour nous et pour Johnny
01:35On écoute un avant-goût de Crocodile
01:37Un changement d'ambiance
01:39Un changement d'ambiance
01:41Sur un point
01:43Voir la gueule
01:45Qu'est-ce que moi ?
01:47Vous aviez un petit commentaire sur le clip je crois, d'Elisabeth
01:51Oui, c'est vrai !
01:53C'est étonnant !
01:55C'est vrai, vous avez raison !
01:57C'est plein de bon sens !
01:59Bonsoir Louana !
02:01Comment ça va ?
02:02Vous êtes en famille ?
02:03Mais oui, vous êtes en famille !
02:05Je le traque, figurez-vous !
02:07C'est pas vrai !
02:08Ça m'est fait bizarre d'avoir Johnny !
02:11Vous avez l'habitude, il vient dîner chez vous !
02:13À la maison, oui !
02:14Mais pas avec tout ce monde autour de nous !
02:17Oui, c'est ça !
02:18Vous avez l'habitude de le voir dans l'intimité !
02:20Donc là, ça m'est fait un peu bizarre, mais je suis heureuse d'être là !
02:23Nous aussi !
02:24Et contente de le voir !
02:25On va passer sûrement en bande dînée !
02:27Et sachez que vous n'êtes sans doute pas la plus intimidée de la bande !
02:30On est tous un petit peu...
02:32Je ne sais pas, peut-être !
02:34Alors, qu'est-ce que vous allez préparer pour Johnny ?
02:37Johnny, il aime les plats simples !
02:39Oui !
02:40On fait des raviolis !
02:41Raviolis cacio e pepe !
02:42Donc, le cacio, c'est du pecorino romain !
02:44C'est très simple !
02:45D'accord !
02:46100 grammes de farine à neuf !
02:48Donc, vous calculez plus ou moins ça, les doses !
02:51C'est pour ça qu'il y a une petite couleur !
02:52Et le tout, un peu de sel !
02:54Et ça donne une pâte comme ça !
02:55Ah oui !
02:56On va couper des bandes !
02:57On va les farcir avec de l'aricotta, du cacio, donc du pecorino, du poivre !
03:03Et après, ça donne... On travaille les raviolis, des façons de donner en forme !
03:07Il est jaune ! Il est très jaune, votre ravioli !
03:09Oui, parce qu'il faut prendre des œufs spéciaux, des œufs où le jaune est très gros !
03:15D'accord !
03:16Et ça donne cette couleur-là !
03:17C'est ravissant !
03:18Je vous laisse travailler, on est ravis parce que nous aussi, on aime bien les plats simples comme Johnny !
03:22Voilà !
03:23Je vous retrouve tout à l'heure, c'est l'heure du teaser !
03:24À plus tard !
03:30Bonsoir Mathieu !
03:31Bonsoir Mathieu !
03:32Comment allez-vous ?
03:33Tout m'est pas mal et vous-même !
03:34Ben, fort bien !
03:35Nous sommes tous excités comme des puces !
03:38Ce soir, Anne-Sophie, nous tenterons de répondre ensemble à ces questions qui vous brûlent les lèvres.
03:42Peut-on vraiment sarsouiller au champagne dans une émission de télé en affichant très clairement l'étiquette Ruinard de la bouteille sans craindre des sanctions du CSA ?
03:50Comment la coiffure complètement ratée de Patrick va-t-elle miraculeusement s'améliorer entre maintenant et tout à l'heure ?
03:59Enfin, comment Maxime Switek a-t-il réagi mercredi soir quand on lui a annoncé que finalement son 5 sur 5 passait à la trappe, faute de temps ?
04:06Il l'a bien pris !
04:08Il l'a bien pris !
04:09Il l'a très bien pris !
04:10Question subsidiaire, le camelot polonais serait-il allé jusqu'à nous refourguer des infos de son 5 sur 5 de mercredi dans son 5 sur 5 de jeudi ?
04:15Oh là là là !
04:16Ben, on ne peut pas le savoir puisque nous ne sommes pas vraiment vendredi !
04:18Mais nous verrons quand même ça dans un instant !
04:20Mais d'abord ce soir avant qu'on ne s'arrose au champagne en s'auto-congratulant comme le veut semble-t-il désormais la coutume,
04:26j'aimerais souligner une fois de plus le caractère totalement indispensable de Patrick Cohen dans notre émission.
04:31Pas pour son décodeur évidemment, personne n'ayant jamais vraiment compris de quoi il s'agissait,
04:35pas même lui qu'on peut l'avouer Patrick maintenant à ce stade de la saison.
04:38Non, là où Patrick est très fort c'est dans sa capacité à simuler des émotions factices ou à l'inverse à dissimuler ses vrais sentiments pour le salut de l'antenne.
04:46J'ai eu raison parce que notre correctrice après coup nous a appris ce qu'on ne savait pas,
04:50que c'était la meilleure amie de la secrétaire de François Hollande.
04:55Après la surprise surjouée, découvrez maintenant la prestation minimale de courtoisie face à un invité qu'on ne peut pas pifrer.
05:01Bonsoir Edwin Gentil alors !
05:03Bonsoir !
05:08Bonsoir Laurent Vecarrière, vous êtes donc le PDG de la maison d'édition Les Arènes, vous êtes l'heureux éditeur de Valérie Traire-Valleur.
05:16Merci beaucoup Laurent Joffrin et Alain Bauer, on va vous laisser partir.
05:21Je précise que vous êtes les auteurs du terrorisme pour les métiers.
05:26C'est là qu'on réalise que Patrick ne peut pifrer personne en fait.
05:31C'est pas truqué Patrick, pour une fois là c'est des vrais chants de chants.
05:35Je ne sais pas ce qu'il pense à autre chose, il pense à autre chose en fait.
05:38Ben oui, c'est ça, il est ailleurs.
05:39Je ne sais pas pourquoi il me regarde désespérément quand je suis allé.
05:41Il peut l'être quelque chose, c'est cool.
05:45Merci beaucoup Mathieu, on se retrouve donc tout à l'heure avec Johnny dans une vingtaine de minutes.
05:49Tout de suite, c'est l'invité média d'Anne-Elisabeth Lemoyne et c'est un autre chanteur, Dave.
05:54Bonsoir !
06:01Bonsoir !
06:02Sourire !
06:04Méfiez-vous des sourires de Patrick !
06:08Il est parfait celui-là, il est parfait.
06:10Il faut le faire durer.
06:13Oui, Dave, vous êtes chanteur, mais depuis...
06:17J'ai lu quelque part dans un journal ou internet, genre il a bien réussi sa reconversion, ça m'a horrifié quoi.
06:23Ben oui, parce que ça pourrait...
06:25C'est-à-dire qu'on pourrait considérer que vous vous reconvertissez dans l'animation télé,
06:29que vous êtes devenu un animateur télé, puisque tous les dimanches à 17h...
06:32Ben quelle horreur !
06:33Ben quelle horreur !
06:34Vous animez du côté de chez Dave le Rendez-vous musical dominical de France 3.
06:38Quelle horreur de devenir un animateur télé !
06:40Non, non, mais ce n'est pas du tout le même métier.
06:41Je me suis rendu compte, j'avais commencé à faire un peu d'animation à la fin du siècle dernier,
06:46ce qui ne rachénie pas, pour Guy Job, pour ne pas le citer.
06:49Et un jour, en rentrant en avion de Marseille à Paris, il y avait, au moment du Mercato,
06:54il y avait toutes les photos de tous les animateurs de télé, et je me dis, tiens,
06:57je ne me vois pas du tout au milieu de ces gens-là.
06:59Vous mettez plein de chanteurs, et je dis, oui, là, oui.
07:01C'est bizarre, hein, ce n'est pas le même métier.
07:03Et du coup, ça marche mieux, depuis que France 3 a confié cette émission, ce Rendez-vous musical,
07:07à un non-professionnel de la télévision ?
07:10Bah, vous savez, on vient que de commencer, il faut faire savoir que cette émission existe.
07:15Les gens de, avant de dire, entre 15 et 30 ans, me disent, alors, vous faites un créateur talent.
07:19Bref, ils n'ont pas le courant.
07:20Ça, c'est sur M6 jusqu'à l'année dernière.
07:21Les gens aussi de 60 ans, disant, on regarde votre émission.
07:24Qu'est-ce que vous voulez dire ?
07:25Pour moi, c'est des jeunes, les gens de 60 ans, j'en ai 70.
07:28Non, c'est vrai qu'on sait que sur France 3, que c'est moins jeune que sur M6.
07:33Mais ça marche bien.
07:34Ah, ça marche très très bien.
07:35Ça marche très très bien.
07:36Ça marche mieux que les précédentes.
07:37Ah oui, mais j'ai perdu du mal des autres, c'est pas dans mes habitudes du tout.
07:40Non, vraiment, franchement.
07:41Jamais, jamais, jamais, jamais.
07:42Non, non, c'est vrai qu'on est très très contents de nos audimates.
07:46C'est vrai que l'audimate, c'est un truc horrible, le matin à 9h07, quoi, quand ça sonne pas tout de suite, c'est vraiment malade.
07:52Et quand c'est mauvais, je suis mal pendant au moins un jour.
07:55Après, ça va mieux.
07:56Ah oui, quand même, ça va, vous en remettez vite.
07:57Oui, tout à fait vite.
07:58D'accord.
07:59Vous en riez vite, cette émission de télé ?
08:00Oui.
08:01Depuis longtemps.
08:02Depuis...
08:03C'est horrible à dire, mais quand...
08:05Je crois que Pascal est mort il y a 6 ans environ.
08:08Et je me dis ça, j'aimerais le faire.
08:11Parce que je pense, j'aurais dit le mot, avoir une certaine légitimité, l'âge...
08:15Pascal Sevant, oui.
08:16Et puis...
08:17Mais vous avez grenouillé pour l'obtenir, cette émission ?
08:19C'est quoi grenouiller ?
08:20Vous avez fait...
08:21Vous avez frappé au port.
08:22Vous avez intrigué.
08:23Vous avez intrigué.
08:24Grenouillé.
08:25Vous avez tragué.
08:26Non, j'ai fait comme Chaban Delmas, mais il n'y avait plus de résultats.
08:29J'ai fait savoir que j'étais disposé.
08:30Vous avez fait campagne.
08:31Ça a mieux marché que Chaban Delmas.
08:32Et vous vous trouvez bon, animateur télé ?
08:34Ça commence à aller mieux.
08:36C'est-à-dire que moi, ma grande joie, c'est qu'il y a certains chanteurs avec lesquels
08:40j'étais bourrié à cause de toutes les conneries.
08:42Comme je parle beaucoup, je dis beaucoup de conneries.
08:44Et donc, j'étais bourrié avec pas mal de gens.
08:46Qui, par exemple ?
08:47Qui, par exemple ?
08:48Mais, par exemple, avec Patrick, avec Bruel.
08:50Oui.
08:51Et ça va mieux depuis l'émission.
08:52Vous avez reçu ?
08:53D'autres, c'est con, hein, mais c'est un petit peu groupi.
08:56Je connais Julien Clerc depuis très longtemps.
08:59On s'est toujours sur la main.
09:00Et à la fin de l'émission, la dernière fois, il m'embrassait.
09:02C'était un peu trop tard, mais c'est quand même agréable.
09:05Après, il y a 30 ans.
09:06Si, si.
09:07Mais, c'est pas gérantophile du tout.
09:09Ça y est.
09:10De nouveau, on va nous en dire avec lui.
09:11En tout cas, vous n'avez pas de prompteur.
09:13Vous n'avez pas de prompteur.
09:14On vous écrit pas de prompteur.
09:15Qu'est-ce que j'ai de prompteur ?
09:16Deuxièmement dit.
09:17Qui ne connaît pas ?
09:18Je ne sais pas.
09:19Vous n'avez pas de prompteur.
09:20On ne vous écrit pas des textes.
09:22Non.
09:23Tout ça, voilà.
09:24Et l'autre énorme différence entre vous et un animateur télé,
09:26c'est que souvent, un animateur télé est prudent dans ses propos.
09:29Moi aussi.
09:30Et langue de bois.
09:31C'est clairement pas votre cas.
09:33C'est que quand je suis invité dans une émission, je peux dire ce que je veux.
09:37Je peux même regretter.
09:38C'est déjà le cas.
09:39Je peux être caustique.
09:40Mais quand tu reçois des gens, tu ne peux pas les casser.
09:42C'est pas possible.
09:43Mais non.
09:44Là, il faut être plus proche de Drucker.
09:45D'ailleurs, Drucker est beaucoup plus caustique qu'avant, Sylvie.
09:49Le temps a changé.
09:50Mais il y a des choses...
09:51On n'est pas en direct, non.
09:52Il y a des choses que je regrette et que je ne retrouve d'ailleurs pas dans l'émission
09:55parce que le mec qui fait le montage, il travaille bien.
09:57Il ne faut pas.
09:58Ah oui, oui.
09:59Mais vous avez passé plus de temps là depuis votre arrivée sur France 3.
10:02Excusez auprès de gens que vous avez blessés en différentes interviews
10:04qu'à faire la promo de l'émission.
10:05Non, non.
10:06Je ne m'excuse pas.
10:07C'est juste à travers l'émission.
10:08Parce que ça, ce n'est pas comme émission.
10:09Non, mais je parle de ce que vous avez dit dans la presse.
10:11Vous avez blessé Daniela Lambroso parce que vous avez dit...
10:15Si.
10:16Vous avez dit qu'elle vous avait piqué ce rendez-vous que vous espériez obtenir.
10:19Elle l'a obtenu avant vous.
10:21Qu'elle fait facturer France Télévisions beaucoup trop cher.
10:23Du coup, vous avez dû faire un petit mot pour vous excuser.
10:26Vous, vous êtes moins cher, Dave.
10:27Ah, je ne sais pas.
10:29Non, parce que c'est pas mal.
10:30C'est pas la production, en tout cas.
10:31C'est pas la production.
10:32Moi, j'ai toujours dit quand on fait quelque chose...
10:34Il y a trois choses.
10:35Avoir envie, être légitime et être bien payé.
10:38Là, j'ai déjà deux sur trois.
10:39Épuisage aussi.
10:40Ah, génial.
10:41On n'arrête pas de surveiller les textos depuis.
10:43Ah, depuis, parce que ça avait mal démarré votre histoire.
10:45Oui, parce que...
10:46Vous aviez déclaré qu'elle ne se rasait pas ou...
10:47Non, j'ai dit que comme ma mère, j'ai dit c'est le genre de fille
10:51qui doit avoir des poils sous le bras comme ma mère.
10:53J'adore ma mère, évidemment.
10:54Donc, c'était pas du tout méchant.
10:56Il y a mieux comme compliment.
10:57Oui.
10:58C'est vrai.
10:59Vous savez pas que vous saviez parler pendant qu'il y avait des médias.
11:02Ah, si ?
11:03J'ai pris une option.
11:04Vous avez pris.
11:05On m'a donné le droit de...
11:06Non, mais ça, c'est très bien rangé.
11:09C'est vrai que c'était une connerie, mais c'était un journal qui dit que des conneries
11:13et qui m'avait dit qu'on avait droit à la rélecture et comme par hasard, j'ai
11:16oublié de me faire relire.
11:17Oui, comme par hasard.
11:18Ce qui est assez remarquable, c'est que la programmation de notre émission, elle
11:20est très variée.
11:21C'est-à-dire que voilà, ça change beaucoup de Josie Andrieux et des invités habituels
11:26de Pascal Serron.
11:27Pas du tout, c'est plutôt jeune.
11:28Josie Andrieux.
11:29Non mais si, c'est vrai, c'est plutôt jeune.
11:31Et on a eu droit à un bœuf très sympa avec Yannick Noé et Garou.
11:34Regardez.
11:36J'ai fait partie de mes invités les semaines prochaines, les Garou d'ailleurs.
11:54C'est pas très jeune, vous disiez ?
11:56Si, pour moi c'est des gamins.
11:58Mais il n'y a pas de rap, pas de rap encore à la programmation.
12:01Ah ben le rap, j'y comprends rien au rap.
12:03Donc j'aurais dit mal.
12:04Je voudrais quand même aimer un peu ce qui vient chez moi.
12:08Moi j'ai dit c'est la chanson française.
12:10Alors il y a une vraie discussion, est-ce que le rap est de la chanson ?
12:14Pour moi c'est de la poésie, dans le meilleur des cas, métrique, mais pas rythmique, mais
12:18pas mélodique.
12:19Moi j'aime des mélodies.
12:20Donc j'aime bien les gens qui chantaient mélodies.
12:21Alors quand vous parlez de l'âge, pardon.
12:22Maestro par exemple, ça vous va parfaitement.
12:24Maestro par exemple, ça vous va parfaitement.
12:25Maestro.
12:26Maestro, pardon.
12:27Maestro, vous avez raison.
12:28Maestro, non mais c'est bien.
12:29Maestro, non mais c'est bien.
12:30Maestro, c'est génial.
12:31Maestro, c'est bon bon histoire, c'est bon bon histoire.
12:32Maestro, c'est bon bon histoire.
12:33Excusez-moi.
12:34C'est vrai, c'est bon bon histoire.
12:35Avec plaisir.
12:36Un artiste qui a du talent, n'importe comment.
12:37Il y a chez moi, enfin chez moi, c'est un peu prétentieux.
12:40Dans l'émission, il y a des gens confirmés, mais j'aime bien être avec eux.
12:45Quand il y avait Morane, il y a Vizold qui était une chanteuse qui débute.
12:48Qui est la Noël star.
12:49Et qui fait un duo avec elle dans son album.
12:51On l'a reçu cette semaine, donc on sait tout.
12:52Oui, je l'ai regardé.
12:54Je vous regarde en faisant la cuisine.
12:55Vous savez ce que j'aime dans votre émission ?
12:57Qu'est-ce que vous aimez ?
12:58Qu'il n'y a pas de musique.
12:59Ah oui ? Mais il y en a dans votre émission.
13:00Oui, mais il est bien dressé par moi.
13:02Mais ça veut dire quoi exactement ?
13:04Parce qu'il y a eu pas tout le temps pour n'importe quoi.
13:06Ils font des standing conventions à n'importe qui, non.
13:09Alors là, j'ai piqué vraiment ça à Drucker.
13:11Avant que ça commence, je vais perso leur parler.
13:14Et vous leur dites quoi ?
13:15Vous les dressez ?
13:16Qui se calment.
13:17Alors que d'habitude il y a des chauffeurs de salle, vous, vous les calment.
13:19Ils écoutent.
13:20Mais qu'ils réagissent bien quand c'est très drôle,
13:23mais qu'ils ne font pas semblant que c'est un rôle quand ça ne l'est pas.
13:26Qu'ils sont émus quand ils sont...
13:27Mais qu'ils ne font pas semblant.
13:28Ça m'énerve.
13:29Et là, c'est calme.
13:30C'est pour ça que je regarde ça.
13:31Et puis je mets pomme de terre.
13:33Alors, en parlant de public pas calme,
13:35le public de la France a un incroyable talent.
13:37Il n'était pas du genre calme.
13:38Non.
13:39Ça, c'était sur M6.
13:40Vous avez décidé d'arrêter, de peur de faire la saison de trop.
13:42Mais vous êtes fair-play.
13:43Et malgré votre départ et votre présence sur France 3,
13:45vous avez participé à faire la promo de la nouvelle saison
13:47qui démarre là début décembre sur M6.
13:49On regarde la bande-annonce.
13:50Ah oui, il est trop mignon.
13:54Bah, tu vois, j'étais sûr qu'ils allaient dire oui.
13:56Tu es sûr que tu t'en vas ?
13:58Eh oui.
14:05Adieu, chérie.
14:08Il en casse sa biscotte.
14:10Ah oui, c'est celle de la cage de folle.
14:12Ah oui, vous saviez ça.
14:14Bah oui, la référence quand même nous avait pas échappé.
14:17Et je me demandais si vous aviez cassé une biscotte.
14:19On connaissait même le nom Jérontophie, vous savez.
14:21C'est vrai ?
14:22Il adore se faire de la biscotte.
14:25Ça, c'est une réplique de OSS.
14:26Heureusement qu'on est pas en négat.
14:28On regarde tout, vous savez.
14:30On a pas le temps de trier.
14:31Dave, vous avez cassé une biscotte en apprenant...
14:33Non, pas moi.
14:34Non, c'est Gilbert.
14:35Non, mais c'est une autre question.
14:36Vas-y, vas-y, vas-y.
14:37Vous avez cassé une biscotte, ça n'a rien à voir.
14:39En apprenant Nicolas Sarkozy, vous voulez revenir en arrière sur le mariage pour tous.
14:42Est-ce que ça vous a agacé ?
14:44C'est même pas le mot, ça m'a attristé, oui.
14:47Attristé ?
14:48Comment il a pu se faire avoir par le public à ce...
14:50Il était évidemment devant un public qui voulait entendre ça.
14:52D'ailleurs, quand on écoute bien...
14:53On le sent bien qu'il est poussé.
14:54Il dit bon, allez, vous voulez ça, je vous donne ça.
14:56On voulait juste le revoir et vous donner une biscotte.
15:00Ah oui, il faut que je le casse.
15:02On regarde le micro par contre.
15:05La loi Taubira, pour que les choses soient claires et nous en débarrasser tout de suite, devra être réécrite de fond en comble.
15:12Je sais pas si on est d'accord ou pas d'accord, mais je vais...
15:16Parfait.
15:17Parfait, parfait.
15:18Parfait.
15:19Parfait.
15:20Parfait.
15:21Quand on dit qu'il doit être réécrite de fond en comble, si vous préférez qu'on dise qu'on doit l'abroger pour en faire une autre.
15:27En français, ça veut dire la même chose, mais ça aboutit au même résultat.
15:31Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher.
15:37Pardon.
15:38Pardon, excusez-moi de faire aller au bout de ce gag, mais parce que vous parliez sérieusement de cette sortie politique de Nicolas Sarkozy qui vous a profondément exaspéré.
15:47Vous aviez manifesté à l'époque pour soutenir le mariage pour tous.
15:51Vous seriez prêt à descendre à nouveau dans la rue pour le défendre ?
15:54Je suis allé dans la rue pour la première et dernière fois de ma vie parce que j'avais dit...
15:58Enfin, on a repris dans la presse que j'étais contre le mariage et je voulais dire par là, parce que c'était la génération de Bitnik comme à l'époque,
16:04la Bitnik B-E-A-T, qui n'y a pas de malentendu, et on ne voulait pas se marier.
16:10Les hétéros, je parle, ne voulaient pas se marier.
16:12Ils se vivent à la colle, comme on dit si joliment en français.
16:14J'étais contre le mariage.
16:16Maintenant, je suis pour la liberté.
16:18C'est évident que la grande erreur pour moi de la droite, c'est de ne pas avoir aligné le paxe sur le mariage.
16:25Ne serait-ce que sur le plan héritage.
16:26J'ai 70 ans, ça commence à me concerner.
16:28Donc voilà, c'est tout.
16:30Je trouve totalement normal que pour se protéger, on se marie aujourd'hui.
16:34Qu'on soit des hommes ou des femmes, etc.
16:36Donc je regrette que la droite ne l'a pas fait.
16:38C'est fait.
16:39Et on ne va plus en parler.
16:40Ça va.
16:41Basta cosy.
16:42On ne revient pas dessus.
16:43Ben non.
16:44Merci Dave.
16:45On ne parle pas politique le dimanche à 17h sur France 3.
16:47Et là, vous allez faire du spécial Gilbert Bécaud avec Adamo, Chaim et…
16:51Et…
16:52Et…
16:53Bonne question.
16:54Benabar.
16:55Ah oui, formidable.
16:56Alors voilà…
16:57Pour terminer là-dessus, une des raisons pour lesquelles je suis si heureux de faire cette émission,
17:00c'est que je découvre des artistes que je connaissais sur lesquels j'avais…
17:04On aurait même des préjugés et que je découvre et que j'ai pas mal de tout.
17:08Benabar, par exemple.
17:09Entre autres, avec Benabar, j'ai découvert ce côté lumineux et…
17:13Et pareil avec Isabelle, la québécoise qui change.
17:16Boulet.
17:17Voilà.
17:18Pareil, j'ai découvert cette fille…
17:19C'est donc que je pourrais animer du côté de chez Dave, hein ?
17:21Oui, vous connaissez bien vos…
17:22Mais je ne suis pas chanteuse.
17:23Mais l'imprompteur…
17:24Ah non.
17:25Non, pas du tout.
17:26Je sais bien.
17:27Non, mais le dénigrement continue.
17:29Bravo.
17:30Attention, vous allez devoir vous excuser auprès de moi.
17:32C'est très joli.
17:33Faites-moi ça.
17:34Merci.
17:35Merci beaucoup, Dave.
17:37Que faisiez-vous mercredi soir à minuit ?
17:39Mercredi ?
17:40Je dormais, enfin, vous vous rendez compte, à minuit.
17:42Eh bien, certains, ici, que je ne citerai pas, étaient dans les bars, eux, pour fêter l'arrivée du Beaujolais Nouveau.
17:48Est-il bon ? Est-ce un bon cru ?
17:50Pour en parler, nous accueillons le meilleur sommelier de France, Jonathan Bauer Monneray.
17:55Le Beaujolais Nouveau est arrivé, il est arrivé, le Beaujolais.
18:03Bonsoir.
18:04Bonsoir.
18:05Bonsoir.
18:06Bonsoir, Jonathan Bauer Monneray.
18:08D'abord, je précise que vous avez été élu meilleur sommelier de France il y a environ un mois, en Bourgogne, terre du Beaujolais, et vous avez doublé, je crois, même un bourguignon en finale.
18:18Il y avait, on était 50 candidats au départ, et il y a eu une première partie avec une demi-finale, il y avait 10 candidats, et là, effectivement, il y avait un bourguignon.
18:26Quelle pression. Alors, on va regarder les images de votre victoire, c'est toujours un plaisir, regardez.
18:30Je vais lancer tout de suite le candidat qui a remporté ses épaules sur la 28e édition du meilleur sommelier de France à Beaune 2014, et je dis Bauer Monneray.
18:43Alors, vous pouvez nous rappeler quelles sont les épreuves avant de décrocher ce titre ?
18:54Alors, quand on fait des concours de sommellerie, il y a différents points qui sont jugés. D'abord, il y a la dégustation, la dégustation à l'aveugle.
19:00La fameuse.
19:01Et là, il y avait 7 minutes pour 5 vins, c'est ça ?
19:04On a eu 7 minutes pour 5 vins, il y avait d'autres épreuves de dégustation aux sélections précédentes, parce que là, ce qu'on voit, c'est la finale.
19:10Et la finale, elle est en public, il y a 500 personnes en public.
19:13Mais vous devez deviner une année, un vin, pas que la région ou pas ?
19:16Alors, en fait, on a un cœur de vin, il faut se rapprocher au plus près du vin.
19:20Donc d'abord, il faut faire toute une explication, toute une analyse sensorielle, en essayant de décrypter un peu les saveurs, les arômes, avec différentes étapes.
19:28Et puis surtout, de savoir le mettre en valeur après à table, proposer des accords mets vins.
19:32Et la finalité, ça va être de découvrir le vin qu'on a à déguster.
19:35On va regarder ces images aussi, qui sont très impressionnantes.
19:37Des larmes généreuses, un vin qui présente soit des légers signes d'évolution, ou alors avec une présence de sucrosité.
19:47En bouche, c'est un vin demi-sec à moelleux, avec une attaque ample, souple, qui évolue avec cette richesse, cette tonctuosité, cette texture très agréable, mais très vite relayée par une fine fraîcheur.
20:15Une fois que vous avez reconnu tous ces vins, on vous met en situation avec des clients, et je crois que vous étiez préparé en prenant des cours de théâtre, c'est ça ?
20:23Oui, effectivement. En fait, il faut appréhender cet exercice comme quand on est dans notre restaurant finalement.
20:29Il faut être le plus naturel possible, mais c'est compliqué d'être naturel quand il y a 500 personnes qui vous regardent.
20:34Justement, le Beaujolais nouveau, est-ce qu'il vaut la peine d'être bu en général et en particulier cette année ?
20:39Alors, le Beaujolais nouveau, je pense que c'est un vin qu'il ne faut pas intellectualiser. Il faut le boire pour ce qu'il est.
20:45On ne l'intellectualise pas beaucoup, vous savez.
20:47Il faut le boire pour ce qu'il est, il faut le boire dans un contexte.
20:49Alors moi, j'ai ramené deux Beaujolais, mais je n'ai pas ramené de Beaujolais nouveau.
20:52Oui, d'accord.
20:53J'ai ramené deux Beaujolais pour mettre la lumière sur le reste du Beaujolais finalement.
20:59Cherchez partout.
21:00Alors deux styles très différents.
21:02C'est très...
21:04C'est pour la troisième fois cette semaine ?
21:06C'est pas du Beaujolais nouveau.
21:07Non, c'est pas du Beaujolais nouveau.
21:09Le Beaujolais nouveau, vous aurez tous l'occasion d'en boire ce soir, je pense.
21:12Vous servez d'abord les hommes.
21:14Excusez-moi.
21:15D'abord, à consommer avec évidemment beaucoup de modération, il s'agit uniquement de tester, de goûter un vin.
21:20Merci.
21:21On a le droit de cracher ?
21:22Ouh là !
21:23Ça sent un peu de bruit en tout cas, discrètement.
21:25Voilà.
21:26Ouh là là, ça sent déjà...
21:28Alors ça, c'est pas un Beaujolais nouveau.
21:29C'est un Beaujolais nouveau.
21:30On m'a dit que le sauce c'est pour recracher parce qu'il y a des gens qui sont tant élevés.
21:33C'est un morgon, c'est pas pareil.
21:34C'est un morgon.
21:35C'est un morgon.
21:36Vous y connaissez ?
21:37Oui, oui, oui.
21:38Enfin, je bois depuis 300 ans.
21:39Alors, l'âme est-elle ?
21:40Pardon, excusez-moi.
21:41Est-ce que vous avez 10 ans ?
21:42J'ai commencé à 10 ans.
21:44Comme tout le monde français.
21:45Alors ça, c'est un vigneron les plus talentueux de sa génération.
21:48Ah bon ?
21:49Il fait des vins où il arrive à garder l'appétence, le juteux et la légèreté des Beaujolais.
21:54Mais en même temps, il y a une vraie dimension dans le vin, il y a une vraie profondeur.
21:57Il y a surtout de la longueur en bouche.
21:59On a vu récemment avec les ventes des Hospices de Beaune que...
22:02Le record a été battu.
22:03Voilà.
22:04Et que le vin coûte de plus en plus cher en Bourgogne et que certains d'ailleurs...
22:08Les Hospices de Beaune, il faut prendre des pincettes parce que c'est...
22:11Oui.
22:12Bon déjà, on n'est pas dans le Beaujolais mais on est en Bourgogne.
22:14Non mais là, on parle des prix juste.
22:15Mais c'est une vente caritative.
22:17Donc une vente caritative, je pense que c'est compliqué de tirer des conclusions sur le prix du marché.
22:22Moi, j'ai eu beaucoup de clients cette semaine au restaurant qui y sont allés.
22:25Ça a beaucoup, beaucoup de succès à l'étranger.
22:27D'ailleurs, la pièce la plus chère a été achetée par des Canadiens.
22:30Ah, des Canadiens.
22:31C'était pas du Chinois.
22:32Donc, pas cette fois.
22:33Il y a un vrai engouement à l'étranger.
22:35En Chine.
22:36Et c'est vrai que ça participe à l'inflation des prix du vin aujourd'hui.
22:39Merci beaucoup Jonathan Bauer-Monneray et bravo encore.
22:42C'est sa première télé de sa vie.
22:43C'est vrai.
22:44La première télé de sa vie.
22:45Les cours de théâtre ont bien marché alors parce que vous vous sentez totalement à l'aise sur un plateau.
22:49Tout de suite, je vais chercher notre invité, l'invité le grand, le seul, l'unique.
22:55Johnny Hallyday !
22:57Restez vivant ! Restez vivant !
23:03Wow !
23:04Bonsoir.
23:05Bonsoir Johnny, merci.
23:07Je vous embrasse.
23:08J'en profite.
23:09Quel bonheur.
23:10Quel bonheur pour nous, vous présentez.
23:11Bonsoir.
23:12Je vous présente Maxime.
23:13Enchanté.
23:14Patrick.
23:15Last but not least.
23:16Bonsoir.
23:17Anne-Elisabeth.
23:18Je crois que vous connaissez.
23:19Bonsoir.
23:20Bonsoir.
23:21Bonsoir.
23:22Je vous en prie, asseyez-vous.
23:23On est vraiment, mais vraiment très très...
23:25Attendez, j'ai laissé là parce que sinon on va me gronder.
23:27Je sais pas, vous aimez les fleurs.
23:28J'adore les fleurs.
23:29Vous vous en prie.
23:30Et puis là, vous me gâtez.
23:31En plus, il y a toutes les couleurs.
23:32C'est gai.
23:33C'est beau.
23:34C'est magnifique.
23:35On va le mettre quelque part par là.
23:36On est vraiment content de vous accueillir pour la première fois.
23:37Assez à vous.
23:38Vous avez des jolis yeux.
23:39Merci.
23:40C'est gentil.
23:41Je vous retourne le compliment, si je puis me permettre.
23:43Donc, on est assis à côté de Jenny Hallyday.
23:44Voilà.
23:45On est assis à côté de Jenny Hallyday.
23:46Au moins, on évacue ça.
23:47Voilà.
23:48On est détendu.
23:49Tu colles un peu trop.
23:51Si vous collez trop, vous me le dites.
23:53Parce qu'il a tendance à être un peu collant, Maxi.
23:56Donc, on est vraiment ravis que vous veniez en plus pour cet album,
23:59qui est alors, mais acclamé par la critique.
24:02C'est le 49ème.
24:03Alors, tout le monde dit que c'est le meilleur.
24:04Est-ce que vous aviez une petite crainte quand même ?
24:07Est-ce qu'il y a toujours une crainte par rapport à la critique,
24:10avec l'accueil d'un nouvel album comme celui-là ?
24:12Je ne fais pas tellement attention aux critiques.
24:14Vous savez, je fais surtout attention à ce qui est plus important pour moi,
24:16c'est surtout le public.
24:18Oui.
24:19Mais là, vous-même, vous dites que c'est votre meilleur album depuis 100%.
24:21Oui, je pense.
24:22Oui, je pense.
24:23Oui, parce que je suis revenu un petit peu à la source de la musique
24:27qui m'a donné envie de faire de la musique.
24:29C'est-à-dire le blues, la country, le rock.
24:32Et voilà, c'est en tout cas ce qu'il y a de plus fidèle à ce qui m'a donné envie de faire ce métier.
24:38Est-ce qu'il y a des titres déjà dans cet album qui sont, à votre avis, destinés à finir sur scène,
24:43à être réclamés, des titres obligatoires ?
24:45Oui, il y en a quelques-uns.
24:46Parce que quand j'ai fait cet album, j'ai surtout pensé à la scène.
24:49Oui.
24:50Et voilà, surtout des chansons comme « Rester vivant » et tout ça,
24:53ce sont des chansons à la base qui étaient écrites pour la scène.
24:57Alors, la solitude, on vous en parle beaucoup.
24:59Puis en plus, comme le premier titre...
25:01Oui, bon, on ne va pas parler de la solitude.
25:02Non, mais à la fois...
25:03Il n'y a pas de solitude.
25:04Non, voilà.
25:05Mais à la fois, c'est pas la première fois que vous parlez de solitude dans vos chansons.
25:08C'est quand même un fil conducteur, malgré tout.
25:10Bah parce que...
25:11Dans ses chansons.
25:12C'est joli dans les chansons.
25:13C'est vrai.
25:14Un chanteur abandonné, seul...
25:16Enfin, il y en a beaucoup.
25:17Par jamais seul, en fait, aussi.
25:18Vous avez un bon ressort de chansons.
25:20Vous savez, le bonheur n'a jamais intéressé les gens.
25:22Oui, c'est vrai.
25:23Ce qui intéresse les gens, c'est quand ça va mal.
25:25Alors bon, parlons de ce qui va mal.
25:27Mais tout en étant bien.
25:28Alors, si je vous parle de ça aussi, c'est parce qu'on a retrouvé une archive.
25:31Vous chantiez...
25:32Enfin, vous chantiez...
25:33Vous disiez un texte de Philippe Labreau.
25:34C'était en 1970 dans l'émission.
25:36L'invité du dimanche.
25:37Regardez.
25:38Je crois que chaque personne qui existe de toute façon est seule.
25:43On est tous seuls au milieu d'une société, au milieu de...
25:46Au milieu de la foule.
25:48Allons ne me raconter plus d'histoire.
25:51J'ai besoin de toucher et de voir pour y croire.
25:54Vraiment, c'est vrai.
25:56Le sable était blanc.
25:58Vraiment, c'est vrai.
26:00Il y avait des enfants, des rivières, des chemins, des cailloux, des maisons.
26:05C'est vrai.
26:07Ça a vraiment existé.
26:10Ça a vraiment existé.
26:15Vraiment.
26:17Vous slamiez, en quelque sorte, sur du Beethoven.
26:20Oui.
26:21C'est ça.
26:22Sur la septième, oui.
26:23Sur la septième, exactement.
26:24D'ailleurs, vous écoutez beaucoup de musique classique, parce qu'on vous parle tout le temps de rock.
26:26Mais est-ce que vous avez des compositeurs...
26:28Quand j'ai commencé ce métier, je faisais surtout de la guitare classique, avant de faire du blues, de la country et du rock.
26:35Et vos compositeurs préférés, alors ?
26:37Est-ce que vous écoutez plus souvent Bach ?
26:38J'adore Bach, bien sûr.
26:39Wagner, j'adore Wagner, parce que c'est pesant, c'est...
26:42Puissant ?
26:43Oui, c'est puissant, oui.
26:44Et oui, ça vous ressemble forcément.
26:45On va continuer à parler de votre nouvel album, mais d'abord nous devons accueillir Mathieu Noël pour le débrief.
26:52Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
26:57Oh, les filles salauds.
26:59Oh, Mathieu Noël, quelle musique des circonstances.
27:02Oui, des circonstances, hein.
27:04Bon, pour une fois que vous vous foutez de ma gueule et que c'est pas l'inverse.
27:06C'est vrai.
27:07Accordez-nous ça.
27:08Ce soir, Anne-Sophie, c'est un immense honneur d'accueillir sur notre plateau la deuxième plus grande star française après Patrick Cohen, Johnny Hallyday.
27:15Cher Johnny, quel bonheur de vous recevoir pour la première fois dans cet à vous autour de cette table.
27:20Croyez bien qu'on était tous surexcités à l'idée de vous rencontrer.
27:23Bon, sauf peut-être Maxime Switek qui me disait tout à l'heure en maquillage, je cite,
27:27Ouais, enfin Johnny, Johnny, ça vaut pas Eddie Mitchell, mais ce n'est que son point de vue.
27:30Ce n'est que son point de vue.
27:31Vous verrez ça avec lui tout à l'heure en coulisses, vous réglerez ça entre hommes.
27:34Mais j'adore Eddie Mitchell.
27:35Mais oui, ça tombe bien.
27:37Alors, ce soir, je vais d'abord vous présenter la bande par ordre de salaire décroissant.
27:41Nous avons donc Patrick Cohen, le journaliste le plus écouté et accessoirement le mieux payé de France.
27:46À ses côtés, attention Johnny, cette nana-là, elle est terrible.
27:49Je peux vous dire que quand sa bouche se fait douce et que son corps se fait dur,
27:52Patrick a tendance à oublier qu'il est marié.
27:54Enfin, vous avez là, vous avez là le fan...
27:58C'est une chanson, c'est une chanson de quelqu'un d'assez connu.
28:01C'est ça, c'est ça.
28:03Enfin, vous avez là le fan d'Eddie Mitchell justement.
28:05Comme vous Johnny, il est né dans la rue, mais lui au sens propre.
28:08Sa mère, Magdalena Switek, Nesubrovska n'ayant en effet pas eu le temps de rejoindre l'hôpital de Lodz
28:13après avoir perdu les eaux de vie, équivalent en biologie polonaise de perdre les eaux.
28:17Maxime a été éjecté comme ça à même le pavé.
28:19Bref, comme vous le voyez, Anne-Sophie a su s'entourer.
28:22Vous pouvez en être sûr, ici on sait recevoir.
28:25Ce soir, vous nous interprétez la terre et le père.
28:27Ah non, pas du tout.
28:28Pas du tout.
28:29Les accueils 5 étoiles de C'est à vous, c'est d'abord des invités bien mis en valeur.
28:33Roberto Alagna, fini la récréation, Luis Mariano.
28:36C'est pas de la récréation, hein, Mariano.
28:38Des interviews bien documentées.
28:41Vous prenez tous les airs, enfin des airs qui vous ont porté bonheur ?
28:44Non, pas du tout.
28:45Des services exclusifs comme le service ont fini vos phrases.
28:48Je me disais que les questions étaient violentes et qu'il fallait qu'il y ait une...
28:52Sa douceur.
28:53Voilà.
28:54Je pense que c'est l'endroit où il était le plus...
28:56Vulnérable.
28:57Voilà, je...
28:58C'est...
28:59C'est génial.
29:00Ou encore le service mimétisme pour que l'invité ne se sente jamais seul.
29:06L'invité tous.
29:08Patrick tous.
29:10L'invité aux autres.
29:12Il fallait coûte que coûte que cette info fort.
29:14Onze aux autres.
29:16Et enfin notre spécialité, le rire sur commande.
29:20Et puis Mathieu Ricard arrive et il me dit mais qu'est-ce que vous avez ?
29:23Donc j'explique 2-0 et tout.
29:29Ah, il y a parfois un petit décalage mais le rire sur commande fait toujours son petit effet, ça dépanne de temps en temps.
29:35Bref, vous voyez Johnny, c'est à vous, c'est une équipe de pros à votre service.
29:38Même si, attention, il faut quand même se méfier de certains chroniqueurs qui dissimulent derrière une avenante physionomie de poupons joufflus,
29:44une incroyable aptitude à la médisance, voire même à la vilainie.
29:47Je pense à une personne en particulier.
29:49Il y a 2 hommes en France capables de guider une femme jusqu'à l'orgasme sans la toucher simplement avec la puissance érotique de leur voix.
29:55Il y a vous et Patrick Cohen.
29:57Patrick qui aurait pu lui aussi noter devenir l'idole des jeunes mais qui a préféré devenir l'idole des vieux qui écoute France Inter vous laissant le champ libre.
30:03Ce qui est assez chic de sa part.
30:05Patrick, Patrick qui aujourd'hui partage son temps entre ses deux passions, le journaliste politique et les demoiselles de Rochefort.
30:11Il a en effet mis au point avec son collègue Maxime Switek un étonnant numéro basé sur la symétrie parfaite de leur mouvement.
30:17Vous qui connaissez l'art difficile de la chorégraphie, vous apprécierez certainement le colossal travail qui se cache derrière le désormais fameux numéro des...
30:24Les sœurs jumeaux !
30:26Les sœurs jumeaux !
30:27Les sœurs jumeaux !
30:28Les sœurs jumeaux !
30:29Je pense que c'est pas normal, je reviens avec une question.
30:30Si c'est quelqu'un...
30:32Mi façale à mi réde !
30:34On va regarder chez moi, hein !
30:36Et mi façale, seul, seul, rédeau !
30:38On va faire de mieux !
30:39Tu prends dans la sœur elle, de la fantaisie à gogo !
30:44C'est incroyable !
30:46Mais c'est là !
30:48Imaginez les derrière vous au stade de France, un à droite, un à gauche, pendant que vous chantez l'image.
30:52Un à droite, un à gauche, pendant que vous chantez l'hymne à l'amour, avouez que ça aurait quand même de la gueule !
30:57Enfin ce soir, les amis, avant de vous quitter, cher Johnny, j'ai une faveur à vous demander, une petite faveur.
31:02Tout à l'heure au dîner, il tentera timidement de vous poser une question.
31:05Il le fait tous les soirs, mais la plupart du temps, les invités ne le voient pas.
31:08Et Maxime reste là, le doigt en l'air, la bouche entre-ouverte, attendant humblement le moment propice pour intervenir.
31:13Un moment qui, bien sûr, ne viendra jamais, puisque Patrick lui coupera la parole.
31:16Alors de grâce, ce soir Johnny, n'oubliez pas, Maxime Switek existe !
31:20C'est complètement dans le collectif, il n'y a plus de... c'est une vraie collectivité.
31:26C'est devenu le joueur, pardon, c'est devenu le petit bémol quand même.
31:28Oui, quand même.
31:29On est dans une douche euphorie parce qu'on est à se dire que...
31:31Le polonais invisible.
31:33Sur les autres aussi.
31:37Il semble que Nicolas Sarkozy a un peu de mal à l'autodérision.
31:43Sauf quand c'est avec vous.
31:45Je ne sais pas, en tout cas...
31:47Il n'aime pas trop.
31:49Il ne s'en fout pas de Maxime Switek.
31:51On ne s'en fout pas de Maxime Switek.
32:05On ne s'en fout pas de Maxime Switek.
32:07Je n'écoute pas la parole.
32:08C'est tout à l'heure, vous pouvez l'écouter, écouter sa question et si possible lui dire bonne question Maxime.
32:13Pour vous c'est pas grand chose, pour lui ça lui fait la journée.
32:15Pour toute sa famille qui le regarde.
32:16Il serait un demi-dieu là-bas.
32:17Et on salue Miroslav.
32:19Et Magdalena.
32:20Et Magdalena, c'est vrai.
32:21Merci beaucoup Mathieu.
32:23Alors Johnny, une fois de plus, on revient à l'album.
32:25Vous êtes entourés des meilleurs auteurs et compositeurs du moment.
32:29Alors parmi eux, il y a Burgo, Myosek, Yodelis ou encore Jeanne Chérald.
32:34Ce sont eux qui vous draguent toute l'année, qui vous proposent des textes, des musiques.
32:38Ou c'est vous qui êtes tout d'un coup les convoqués.
32:40C'est moi qui vais les chercher.
32:41C'est vrai ?
32:42Oui.
32:43Mais parce qu'ils vous proposent leur service quand même.
32:45Il y a quand même une phase de...
32:46C'est-à-dire que quand on écrit des chansons, je travaille avec eux sur les thèmes que j'ai envie de faire.
32:52Oui.
32:53Je leur donne en général le début des histoires que je veux raconter.
32:57Donc ils font un premier jet.
32:59Là-dessus, je les corrige.
33:00Ils font un deuxième jet.
33:01Puis quand je suis en studio, je recolorige encore moi.
33:04Ça veut dire que la qualité principale des auteurs, c'est qu'ils savent vous écouter, comprendre ce que vous voulez...
33:09Oui, oui.
33:10Ils écrivent mieux que moi.
33:11Alors je leur donne des idées.
33:12Oui.
33:13C'est ça.
33:14Regardez le clip de Seul, bien sûr, pendant qu'on se déplace.
33:17Seul, sans dormir seul, quand le pire vous arrive le meilleur.
33:30Seul, arriver seul, au bout du chemin, sans avoir peur des lendemains.
33:46Et s'endormir seul.
33:47Et s'endormir seul.
33:48Et s'endormir seul.
33:49Et s'endormir seul.
33:50Et s'endormir seul.
33:51Bienvenue à notre table, Johnny.
33:52Nous sommes quasiment chez vous, puisqu'il y a Loana.
34:06C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, on sait qu'on est voisins.
34:09Oui.
34:10Et puis c'est bien famille, on est très proches.
34:13C'est vrai, très proches.
34:14C'est la marraine d'une de mes filles.
34:15Ah oui.
34:16Et Laetitia, c'est la marraine d'un de mes garçons.
34:18Et vous connaissez depuis combien de temps ?
34:22Ça fait 30 ans que je connais Paul et ça fait un peu plus de 20 ans que je connais Loana.
34:25Et vous connaissez bien sa cuisine, j'imagine ?
34:27Oui.
34:28Mais bien sûr.
34:29Ça c'est pas le plat qui mange dans la maison.
34:30En général, elle me fait les spaghettis à l'olio peperoncillo.
34:33Non mais Loana, enfin ?
34:35Non mais parce que je voulais changer un peu, parce que tu aimes aussi le cachet pépé.
34:38Ah oui, le cachet pépé, c'est bon.
34:39Et comme je suis rentrée de Rome, j'en ai le cage.
34:42J'en ai le cage.
34:43Si, j'en ai le cage.
34:45Ok, c'est un pegorino romain.
34:46Et je t'ai fait des raviolis maison.
34:48Depuis 6 heures du matin, elle faisait mes cuisines.
34:50Oui, oui, merci.
34:51C'est vrai, d'ailleurs.
34:53Et Loana, vous nous dites souvent que Laetitia est un incroyable cordon bleu ?
34:59Oui.
35:00Elle fait bien toutes les cuisines.
35:02Quand j'allais en tournée, elle venait me rejoindre uniquement pour aller chez les grands chefs,
35:08après les spectacles où on allait dîner, pour prendre des cours de cuisine avec les grands chefs.
35:12Et donc maintenant, elle a appris un peu de ce qu'il y a de mieux chez tout le monde.
35:15Et c'est les 3 étoiles à la maison ?
35:17Personne.
35:18C'est quelque chose qu'elle déteste aller au restaurant parce qu'elle dit, je veux manger à la maison parce que la cuisine de maman, c'est tellement mieux.
35:24Et la cuisine de ma reine aussi.
35:26D'ailleurs, je crois que c'est Loana qui leur a donné ce goût des pâtes.
35:31Ah oui.
35:32Elles adorent les pâtes.
35:33Nous aussi, elle nous a donné le goût des pâtes.
35:35Je ne mange que les pâtes.
35:37J'ai faim.
35:38Mais on peut commencer.
35:39Et on va écouter, bien sûr, votre album pendant le repas.
35:43Vous savez que cette semaine, on a reçu...
35:44Moi, j'ai déjà entendu.
35:45Oui, c'est vrai.
35:46Mais nous, ça nous fait plaisir quand même.
35:48Vous réécoutez de temps en temps.
35:49Vous savez, moi, quand j'ai fini un album, je ne l'écoute plus.
35:51Ah du tout ?
35:52Je pense au prochain.
35:53Alors, cette semaine, on a reçu un de vos admirateurs.
35:55Il y en a.
35:56Ils sont nombreux, évidemment.
35:57Mais ça, c'est un admirateur qui a une particularité.
35:59C'est qu'en plus, il vous imite.
36:00Alors, je ne sais pas.
36:01Quel est votre meilleur imitateur, d'ailleurs ?
36:03Déjà, il y a Laurent.
36:04Laurent Gérard.
36:05Ça tombe bien parce que c'est lui qu'on a.
36:06Arrêtez-vous là.
36:07Arrêtez-vous là.
36:08C'est lui qui est venu nous voir.
36:09Et il a laissé, bien sûr, un petit message pour Johnny Hallyday.
36:11Regardez.
36:15C'était à Gérard-Mé pour le festival du film fantastique.
36:20Et on s'est retrouvés au buffet, tous les deux.
36:24Je lui ai dit que j'adorais ce qu'il faisait.
36:26Et comme à chaque fois, Johnny, quand on lui fait un compliment,
36:31il baisse les yeux et dit, ça va, toi ?
36:36C'est la première fois qu'on a chanté, qu'il m'avait invité à chanter avec lui au Parc de Sous.
36:41On chantait Gabriel.
36:42Et ça, ça a été un moment pour moi.
36:44Même j'avais les larmes aux yeux en sortant de scène.
36:45J'ai dit, mais c'est pas possible, j'ai chanté avec Johnny.
36:50C'est lui qui m'a appris à chanter.
36:52Tu chantes trop avec la gorge.
36:55Il faut chanter avec le ventre.
36:56Il m'avait fait une démonstration.
36:58Et depuis, j'y pense tout le temps.
36:59J'ai dit, c'est vrai, mais j'ai pas pris de cours de chant.
37:01Je suis content d'avoir un professeur de chant gratuit en la personne de Johnny.
37:07Johnny, bonjour, c'est Johnny.
37:12Quand est-ce qu'on mange ?
37:17On mange tout de suite.
37:18Il nous expliquait qu'il avait la trouille la première fois qu'il vous avait rencontré.
37:21Ça arrive souvent.
37:22Vous ressentez parfois le trac des personnes comme ça qui vous connaissent pas,
37:25mais qui ont vécu, qui ont grandi en vous écoutant.
37:28Quand ils s'approchent de vous, quand ils vous parlent.
37:30Ben oui, c'est vrai.
37:31On s'est rencontrés au festival des films fantastiques.
37:33Et je me sentais un petit peu mal à l'aise.
37:36Alors, je me suis avancé vers lui et je lui ai dit, t'inquiète pas, on va aller bouffer ensemble et tout ira bien.
37:41Et finalement, on a passé une très bonne soirée.
37:44Ben oui.
37:45La bu du bon vin, surtout.
37:46Ben oui.
37:47Ça, on imagine aussi.
37:48Il aime bien le vin.
37:49Il aime bien le vin, alors.
37:50Et vous, ça vous arrive d'être impressionné par des personnalités que vous connaissez pas, que vous rencontrez ?
37:56Alors, maintenant, bon, à vous dire les...
37:58Oui, bien sûr.
37:59Les gens qu'on admire, on est toujours impressionné.
38:01Moi, la première fois que j'ai rencontré Elia Cazan, parce que je suis un grand fan de Elia Cazan,
38:05c'était à la Cinémathèque de Paris.
38:08Et j'avais acheté son bouquin, 15 ans par 15 ans, qui était dans la poche de mon par-dessus.
38:12Et on me présente Cazan dans la salle.
38:14Et j'ai tellement le trac devant lui que j'ai pas osé sortir mon livre pour lui faire dédicacer.
38:19C'est pas vrai.
38:20Alors, j'ai dit, je suis très heureux de vous connaître, tout bêtement.
38:22Et puis, il est parti.
38:23Et puis, une semaine plus tard, je fais une émission de télévision.
38:27Je m'en rappelle plus exactement laquelle.
38:30Et on me dit, on a une surprise pour vous.
38:33Et là-dessus arrive Cazan, avec son bouquin dédicacé.
38:36Il me dit, vous n'avez pas osé vous le demander, mais je vous l'ai apporté.
38:39Oh, c'est venu.
38:40Vous aviez quel âge ?
38:41Je devais avoir une trentaine d'années.
38:43Qui vous aimeriez rencontrer, maintenant, que vous n'avez pas encore rencontré ?
38:46À part Patrick Cohen.
38:48Spielberg, que je connais pas.
38:49Ah ben voilà !
38:50Et puis il y a un rôle, au passage.
38:52Ah non, pas pour ça.
38:53Non, parce que j'admire beaucoup.
38:54J'admire beaucoup ce qu'il fait.
38:55C'est drôle, c'est encore un cinéaste.
38:57Mais j'aime bien le cinéma.
38:58Je passe mon temps dans ma salle de cinéma à regarder des films sur des films.
39:05Le cinéma, je m'évade au cinéma.
39:07Je suis très bon public en général.
39:10C'est vrai ?
39:11C'est-à-dire que les comédies vous font rire, les choses romantiques vous font pleurer.
39:14Les drames me font pleurer.
39:16C'est ça.
39:17Les films d'action, j'ai envie de prendre un flingue.
39:20La flingue est...
39:21Enfin, je vais pas jusqu'à là, quand même.
39:23Non, ben oui, mais on est...
39:24On a bien compris.
39:25On espère...
39:26Alors, on vous parlait de ce succès que vous connaissez depuis longtemps, puisque vous avez
39:29connu le succès très très jeune.
39:30À 20 ans, vous rouliez en Ferrari et on vous acclamait partout où vous passiez.
39:37On a des images de cette période.
39:38Regardez, c'est assez amusant.
39:39Johnny Hallyday a 20 ans.
39:42Et à 20 ans, il est déjà comblé.
39:45Cette Ferrari n'est même pas un cadeau d'anniversaire.
39:48Il se l'est acheté il y a près d'un an avec ses cachets.
39:55À votre avis, qu'est-ce qu'une bonne chanson ?
39:58Une bonne chanson, c'est une chanson que...
40:01Une bonne chanson, pour moi, c'est une chanson qui plaît au public.
40:04Vous pensez chanter de bonnes chansons, vous, dans votre tour de chant habituel ?
40:08C'est-à-dire, jusqu'à présent, mes chansons plaisent assez au public.
40:11Donc, je suppose qu'elles ne sont pas trop mauvaises.
40:13Johnny, est-ce que vous pensez être au sommet de votre carrière ?
40:15Non.
40:16Vous pensez que vous pouvez encore, dans le domaine des variétés,
40:19dans le domaine de la chanson, monter encore ?
40:21Oui, certainement. En tout cas, j'espère.
40:23C'est bien, parce que vous étiez très optimiste.
40:25Vous frimiez un petit peu ?
40:26Non, j'étais très timide à l'époque.
40:28Enfin, je suis toujours, mais un peu moins quand même qu'à cette époque-là.
40:31Mais en tout cas, vous aviez raison de dire que vous étiez pas au sommet de votre carrière.
40:34C'était que le début, début, début.
40:36Et c'est marrant parce que pendant toute cette époque, vous cultiviez votre ressemblance avec James Dean.
40:41C'est fou.
40:42Ça nous a frappés avec une série de photos qu'on a comparées.
40:45Vous aviez la même façon de poser pour les photographes un peu penchés,
40:49avec la clope comme ça au bord de l'air.
40:51Cette façon de vous pencher.
40:53Vous avez même trouvé le moyen de poser avec une carabine derrière les épaules,
40:57histoire de faire comme James Dean, comme votre idole.
41:00Qu'est-ce qui vous fascine dans le mythe James Dean ? C'est le côté brûler sa vie ?
41:05C'est ça qui...
41:06Je crois que c'est surtout une époque...
41:09James Dean était l'idole de toute une jeunesse quand moi j'avais 14-15 ans.
41:16Et c'était un peu le rebelle sans cause.
41:21Bon, c'était la fleur de vivre.
41:23Je me reconnaissais en lui en tout cas.
41:25Bon, il y a deux personnages de cette époque-là qui pour moi me fascinaient.
41:30C'était James Dean et Elvis Presley.
41:32Alors Elvis pour la voix et James Dean pour le look.
41:35Est-ce que c'est vous qui vouliez ressembler sur les photos à James Dean ?
41:38Ou est-ce que c'était les impressarios, les attachés de presse qui vous disaient ?
41:41Johnny, ce serait bien de cultiver ça.
41:43C'est moi qui me payais.
41:44C'était fort le coup.
41:46Si on peut la voir, cette carabine que vous aviez mise.
41:48Parce qu'il faut le faire pour se mettre une carabine comme ça dans le dos.
41:51Il faut la chercher cette pose-là.
41:53Mais c'était la même que James Dean.
41:55Mais j'avais bien étudié James Dean.
41:57Et juste un petit cadeau.
41:59C'est Philippe Besson qui sort une biographie sur James Dean.
42:02Ça sort en 2015 en janvier mais vous l'avez en avant-première.
42:05Parce que vous êtes Johnny Hallyday.
42:07Sinon vous l'auriez pas vu et il vous l'a dédicacé.
42:09C'est très gentil, merci.
42:11Elvis, je crois que vous l'avez découvert dans des films en fait.
42:13Oui, absolument.
42:15C'est ce qui m'a fait troquer ma guitare classique contre une guitare électrique.
42:19Et vous l'avez vu en concert, vous avez vu cette chance ou pas ?
42:22Alors je l'ai vu vers la fin malheureusement.
42:24J'avais été à Atlantic City pour le voir.
42:28J'avais pris l'avion tout seul, j'étais parti à Atlantic City.
42:31Et il chantait dans l'hôtel où je dormais le soir.
42:34Et je l'ai vu sur scène.
42:37C'était malheureusement un peu vers la fin.
42:39Mais enfin c'était quand même Elvis et j'étais très heureux de le voir.
42:43Et puis je suis rentré dans ma chambre après.
42:45Et puis le téléphone sonne.
42:47Et donc je réponds, je dis qu'il peut m'appeler ici à Atlantic City, je connais personne.
42:51Et c'était Samy Davis qui jouait dans l'hôtel en face.
42:53C'est pas vrai.
42:54Et il me dit qu'est-ce que tu fais là ?
42:55J'ai dit je suis venu voir Elvis et maintenant je repars demain matin à Paris.
43:00Il lui dit mais viens à l'hôtel en face, je chante, je t'invite à la table de ma famille.
43:05Et après on se verra.
43:07Donc je traverse la rue, je vais dans l'autre hôtel.
43:10Je regarde Samy sur scène.
43:12Et après il m'emmène dans sa suite en haut.
43:14Et il me dit écoute je vais appeler Elvis pour qu'il vienne boire un coup avec nous.
43:18Alors bon moi j'étais très heureux.
43:20Il tombe sur son secrétien qui lui dit non Elvis il sentait pas bien, il a été se coucher.
43:25C'était déjà un peu quand il était malade.
43:27Donc j'ai passé la nuit avec Samy dans sa suite.
43:30On a regardé film sur film jusqu'à 7h du matin.
43:32Ensuite je suis rentré chez moi, j'ai pris mon avion, je suis rentré à Paris.
43:35Et vous êtes passé à ça d'une rencontre avec Elvis.
43:38Mais alors c'est temps lorsque j'ai regardé les concerts d'Elvis justement pour voir un petit peu son attitude.
43:42Et c'est vrai qu'on retrouve quand même beaucoup de similitudes avec votre attitude sur scène.
43:46Et puis bon il y a le fameux déhanché quoi.
43:48Je m'entraînais devant une glace avec la guitare.
43:51Justement on va quand même vous regarder le faire.
43:54On met bien début.
43:55Oh Marie si tu savais tout le mal que l'on me fait.
44:03Oh Marie si je pouvais puis dans tes bras nus me reposer.
44:12Les portes du pénitentiaire.
44:18Bientôt mon seul fermé.
44:23C'est la musique qui soit forte.
44:24Puis tu jures entre les deux de cet homme.
44:25Le petit peu vêtement de l'Archino.
44:26C'est la musique qui soit forte.
44:28Puis tu jures entre les deux de cet homme.
44:30Le petit peu vêtement de l'Archino.
44:32Le petit peu vêtement de l'Archino.
44:35Le petit peu vêtement de l'Archino.
44:36Dix ans et cède.
44:39Sauveur de jour.
44:40C'était ma peine.
44:41Consade l'amour.
44:42Dix ans et cède.
44:43Dix ans et cède.
44:44Dix ans et cède.
44:45Pour l'armor acheter.
44:46Dix ans et cède.
44:47On n'a pas eu trop le déhanché, mais il y avait l'attitude malgré tout,
45:13et puis ça ne marche pas effectivement avec toutes les chansons.
45:16Qu'est-ce qui se passe pour vous sur scène ?
45:18Est-ce que vous avez le cœur qui bat à 2000 à l'heure ?
45:20Est-ce que vous avez un peu un flou dans la tête ?
45:23Vous êtes comment ? Qu'est-ce que vous ressentez ?
45:27Je pense surtout à interpréter les chansons que je chante,
45:30et puis à transmettre les émotions que j'ai aux gens dans la salle.
45:37Alors transmettre des émotions en tout cas.
45:39Et pour ça, il faut beaucoup d'énergie, il faut arriver à...
45:43Vous faites quoi ? Vous vous battez intérieurement ?
45:46Non, non, pas du tout.
45:47Non, non, je suis tout à fait normal.
45:49Plutôt très détendu, très calme.
45:50Je pense à quel restaurant je vais aller après une idée ?
45:52Non !
45:53On se fait des idées, et puis finalement...
45:57Qu'est-ce que m'a préparé Luana comme pâte ce soir ?
45:59C'est vrai, c'est ce qu'on est tous en train de penser là.
46:01Puisqu'on voulait du déhanché, moi j'ai du déhanché.
46:05Est-ce que vous vous souvenez, Johnny, ce que vous faisiez le 21 septembre 1969 ?
46:10Vous étiez à Besançon, vous n'étiez pas celle, vous étiez avec Carlos,
46:14avec Sylvie Vartan, avec Jean-Jacques Debout, Palais des Sports.
46:17Un, déhanché, et deux, regardez bien, jeté de chemise.
46:21La classe !
46:52Ça fait du bien, ça, non ?
46:55La pauvre guitare !
46:57Vous avez des regrets ?
46:58Sur la guitare ?
46:59Oui, non, pas trop.
47:01Ça fait du bien de casser une guitare comme ça ?
47:03Moi, je ne savais jamais arriver.
47:03Ah oui, oui, oui, ça calme.
47:05Vous en avez cassé beaucoup ?
47:06Pas mal.
47:08Là, on n'imagine pas que vous pensez au resto où vous allez plus tard.
47:10Là, franchement, moi je voyais plutôt quelque chose d'assez puissant, d'assez violent.
47:15On voit la ferveur de la foule, évidemment, tout autour, enfin devant plutôt.
47:19Pourtant, il vous est arrivé de la traverser, de la fendre pour rejoindre la scène.
47:22C'était Besançon, ça ?
47:23Oui.
47:24Palais des Sports de Besançon.
47:25Ça ne vous a jamais fait peur, cette hystérie comme ça, de la salle, ces gens qui veulent...
47:29Bizarrement, je suis très timide dans la vie, je suis très mal à l'aise quand il y a beaucoup de monde qui...
47:34Comme ça, je me retrouve au milieu de plein de gens.
47:36Et quand je suis sur scène, très bizarrement, je...
47:42Non, je n'ai pas peur de la foule parce que je pense que les gens sont plutôt gentils avec moi.
47:48Je ne sens pas d'agressivité, en tout cas.
47:50Oui, mais parfois, ils vous aiment tant qu'ils sont un petit peu envahissants, pour le coup, un peu tactiles, un peu étouffants.
47:55Oui, la scène fait partie de la scène.
47:57On voit sur les images, on vous voit fendre la foule justement pour rejoindre la scène et c'est assez spectaculaire.
48:03Je suis... La seule chose où je fais attention, c'est qu'on ne me tire pas les cheveux, quoi.
48:08C'est la limite de l'acceptable.
48:10C'est impeccable, quoi.
48:12Ce n'est pas une question pour ça.
48:13Il y a quand même des femmes qui voudraient une mèche.
48:14C'est assez mal, ça va.
48:16Oui, pour ceux qui voudraient conserver une mèche, c'est ça.
48:18Oui, par exemple.
48:19Alors, il y a toujours la même énergie en vous. D'ailleurs, on a hâte de vous retrouver sur scène.
48:22J'ai encore tous mes cheveux, je voulais les garder.
48:26Oui, ben oui.
48:27On a hâte de vous retrouver bientôt sur scène, c'est à partir du mois de juillet, je crois, votre...
48:30Oui, à partir, on fait les festivals et ensuite, en octobre, on fait la grande tournée des Zénith, etc.
48:38Et puis, un peu aussi le Canada, l'Angleterre.
48:42Et avant ça, on vous a vus la semaine dernière, la semaine d'avant, avec vos copains pour les vieilles canailles.
48:47Oui, les vieilles canailles, mes vieux complices, oui.
48:49C'était un bonheur absolu pour moi, parce que me retrouver avec mes deux vieux potes, c'était émotionnellement formidable.
48:57Oui.
48:57Alors, on va regarder un extrait de cette réunion des trois...
49:01Surtout quand on chante les playboys, alors avec Jacques, c'est super.
49:04Une fleur séduit, il nous reste l'espoir.
49:11Une fleur séduit, il nous reste l'espoir.
49:18Une fleur séduit, il nous reste l'espoir.
49:24L'Union des trois, deux, trois, ou des trois historiques de l'ascension française.
49:37Qu'est-ce que vous avez en commun avec Eddy Mitchell et Jacques Dupont ?
49:40Déjà, on a commencé approximativement ensemble, à la même époque.
49:45Et puis, Eddy, je l'avais rencontré avant Jacques.
49:47Eddy, je l'avais rencontré au Golfe de Rouault, quand j'allais le samedi, là-bas, le samedi et le dimanche.
49:52Et il faisait partie des... Comme il a un an de plus que moi, il faisait partie des grands.
49:57À cet âge-là, vous savez, un an, c'est beaucoup.
50:00À notre âge, c'est le plus important, mais à cet âge-là, c'est beaucoup. À 14 ans, surtout.
50:05Puis on est devenus potes par la suite. Je lui ai volé quelques disques, on a fait se battre.
50:08Ah, j'ai eu quelques copines, moi.
50:11Alors, caméra à la sortie de Bercy auprès du public de ceux qui ont...
50:17On est allé voir les vieilles canailles, regardez.
50:19Toute la musique que j'aime
50:22Il est fabuleux
50:24La star française
50:25C'est le rock'n'roll
50:26Johnny, c'est une idole
50:28Chanteur, mais surtout en chanteur
50:29C'est une bête de scène
50:31Une bête
50:31Elle vient de là, elle vient du blues
50:35Allumez le feu
50:37Les portes du pénitencier
50:43Et bientôt vont se fermer
50:47Que je t'aime
50:49Que je t'aime
50:50Que je t'aime
50:52Oui, l'amour achaîné
50:54Ce qui est formidable, là, c'est qu'il y a toutes les époques qui sont là
50:59Et le pénitencier, ça revient souvent
51:01C'est sans doute l'une de vos plus vieilles chansons que vous continuez à garder sur scène
51:06Oui, je la garde sur scène parce que le public me la demande
51:08Alors, moi, je fais toujours ce qui plaît aux gens
51:12Mais elle continue de vous plaire, à vous, ou vous la trouvez ?
51:14Oh non, j'aime bien, j'aime bien la chanson
51:16Alors, même question posée à l'Assemblée nationale, aux députés
51:21Comment ils vous voient et ce qu'ils aiment de vous
51:23Regardez
51:24Toute la musique que j'aime
51:27Pour moi, c'est avant tout une bête de scène
51:30Ah, c'est ma jeunesse, c'est un monument national
51:34C'est un grand professionnel
51:35C'est le grand chanteur français
51:37Elle vient de là, elle vient du blues
51:40Il a fait des chansons dans lesquelles on pourrait retrouver parfois un peu le parcours des politiques
51:46Vous savez, par exemple, il a fait le chanteur abandonné
51:47Voilà, il se retrouve seul sur scène
51:49J'aime bien quelque chose en outre Tennessee
51:51Vous voyez que ça commence à dater un petit peu
51:52Pfff, le pénitencier
51:54Il y en a tellement que je ne sais pas lesquels choisir
51:56Voilà
51:57Ce serait cavalier de vous demander de chantonner le début du pénitencier
52:00Ce serait très cavalier parce que je chante horriblement fou
52:03Horriblement faux
52:05Et ça serait tout à fait fou de faire ça
52:07Voilà, vous faites l'unanimité
52:08Y compris chez les politiques
52:10Y compris chez les politiques, y compris chez les présidents
52:13Je crois que tous les présidents ont essayé de
52:15C'est une obligation
52:15De au moins faire une photo avec vous, de se rapprocher de vous
52:18Je crois que vous les avez tous connus
52:20Oui, il y en a un qui vous a résisté
52:21Euh, non
52:24Je ne cherche pas trop, moi
52:27Oui, pas forcément vous
52:29Et vous savez que vous semez, sans le savoir, la zizanie parmi certains artistes
52:33Parce que François Hollande s'est brouillé avec une partie de son comité de soutien
52:36Parce qu'il n'avait pas le temps de déjeuner avec eux
52:38Et avec certains artistes
52:39Et ils ont découvert qu'il n'avait pas le temps
52:41Pourquoi ? Parce qu'il déjeunait avec vous
52:42Non, il dînait avec moi
52:43Il dînait avec vous
52:44Ah, vous étiez au courant de cette histoire
52:46Elle était au dîner, c'est-à-dire
52:47Il n'avait pas de temps pour personne
52:50Non, mais vous étiez au courant du fait qu'il n'avait pas de temps
52:52Il n'avait du temps pour personne, sauf pour vous
52:53Comment vous expliquez ça ?
52:55Il faut s'attirer les faveurs de Johnny ?
52:57Non, mais moi je ne cherche pas ça du tout
52:59Mais je me suis retrouvé dans un dîner où le président était là
53:04Enfin, il n'était pas encore président
53:05Mais c'était un homme très intelligent, fort sympathique
53:09Et très agréable
53:11J'ai passé une très bonne soirée
53:12Le président dont vous avez été le plus proche
53:15C'est quand même Nicolas Sarkozy
53:16Puisque vous étiez même à la fameuse soirée du Fouquet
53:18Enfin, il faisait partie d'un cercle assez proche
53:21Moi j'ai connu Sarkozy, pas au culot de courte
53:24Mais à l'époque, même avant qu'il soit maire de Neuilly
53:27Il venait souvent me voir en concert
53:29Donc je le connais depuis très longtemps
53:30C'était un vrai fave
53:31Et c'est devenu un ami sort
53:34Oui, c'était un frère qui est devenu un ami
53:36En tout cas, il n'hésitez pas à donner de vos nouvelles
53:38Quand tout le monde était inquiet pour vous
53:39A l'époque où vous étiez hospitalisé à Los Angeles
53:42C'était lors d'un sommet à Bruxelles
53:44Regardez
53:45J'ai eu cette nuit au téléphone son fils David
53:48Que je connais bien, qui est un de mes amis
53:51Qui m'a donné des nouvelles rassurantes
53:55De la santé de son père
53:56Sans me cacher la peur qu'ils ont éprouvée pour lui
54:02J'étais heureux de savoir que ça allait mieux
54:04Et je suis sûr que tous les Français seront d'accord
54:07Pour lui former des voeux de prompt rétablissement pour lui
54:11Et puis on lui fait confiance
54:12Et ça c'est quand même la conférence de presse
54:14D'un sommet à Bruxelles
54:16C'est vrai que c'est toujours surprenant
54:18Il faut dire que tout le monde a eu très très peur pour vous
54:21A ce moment là
54:22Vous aussi c'est une des plus grandes peurs de votre vie
54:24Cette hospitalisation
54:25J'ai pas eu le temps d'avoir peur
54:26Parce que dans le coma je me suis pas vraiment rendu compte
54:29De ce qui se passait
54:29Mais après c'est vrai
54:32Je me suis dit que je l'avais échappé belle
54:34C'est vrai
54:35Et que bon voilà
54:36C'est une chose qui arrive dans la vie
54:37Mais d'ailleurs le mot qui revient le plus
54:39Dans la presse pour parler de votre album
54:41C'est le mot survivant
54:42Vous vous sentez dans la peau d'un survivant
54:44Ou pas du tout
54:45C'est quelque chose
54:46C'est un mot qui est utilisé à votre corps
54:48Vous avez eu beaucoup d'accidents dans votre vie
54:49Comment ?
54:50Vous avez eu beaucoup d'accidents dans votre vie
54:52D'accidents de voiture
54:53Des problèmes de santé
54:54Oui mais je suis toujours là
54:54Tout va bien
54:55Je suis en pleine forme
54:56Non mais survivant comme disait Anne-Elisabeth
54:58Vous vous sentez dans la peau d'un survivant ?
55:00Non pas vraiment
55:01Vous savez les mauvais souvenirs en général
55:03Je m'en rappelle
55:04On n'oublie plus facilement les mauvais souvenirs
55:07Que les bons
55:08Alors moi je ne me rappelle que des bons moments
55:09Vous faites cette rire ?
55:11C'est une bonne philosophie
55:12Eh si ok
55:13Si elle invite à l'Hemel
55:15Elle invite à l'Hemel alors
55:16Mais du coup ce qui est un peu peut-être usant
55:19Et agaçant c'est que régulièrement
55:20Il y a des rumeurs sur votre état de santé
55:22Qui inquiètent votre entourage
55:24Ça ça vous agace ?
55:25Oui ça m'agace
55:25Ça m'agace parce que ça va très bien
55:27Je suis en pleine forme
55:28Et bon il faudrait qu'on passe à autre chose
55:30Oui next
55:31Oui
55:32Alors nous aussi on va passer
55:33Parlons de ma bonne santé plutôt que la mauvaise
55:35Jolie ma bien
55:36Nous aussi on va passer à autre chose
55:37On va passer au dessert
55:38On va faire une petite pause de 3 minutes
55:40Et on va se retrouver avec Adrien Gallo
55:42Qui est l'ancien chanteur
55:43Enfin qui est toujours chanteur de Bébé Brune
55:45Mais en tout cas qui fait une carrière solo également
55:46Et qui nous parlera de ce nouvel album
55:48On se retrouve avec Johnny dans 3 minutes
55:50A tout de suite
55:55Sous-titres par Jérémy Diaz
55:57Sous-titres par Jérémy Diaz
55:58Sous-titres par Jérémy Diaz
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