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  • il y a 4 mois

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Transcription
00:00Le lendemain de l'annonce surprise par François Bayrou de solliciter un vote de confiance de l'Assemblée le 8 septembre.
00:05Le Premier ministre qui a mis en quelque sorte sa tête sur le billot, tant ses chances de demeurer sont faibles.
00:10Marine Le Pen ayant déjà affirmé que le RN voterait contre cette confiance.
00:14Tout d'abord, Sébastien Chenier, pourquoi ce vote contre est-il devenu, est-il désormais une évidence aux yeux du RN ?
00:20Bien sûr, qui peut avoir confiance en François Bayrou, en réalité ?
00:24Qui peut avoir confiance dans un bilan qui est celui aussi d'Emmanuel Macron,
00:29mais finalement, le bilan de 40 années d'une même politique ?
00:33Ce sont les mêmes politiques qui sont menées dans notre pays depuis 40 ans, avec des degrés différents.
00:38Mais c'est les mêmes logiques, logique mondialiste, logique européiste, logique de soumission.
00:44Et finalement, qui peut encore avoir confiance dans ces politiques-là ?
00:47Donc François Bayrou tente une ultime manœuvre, il rencontrera un ultime échec.
00:53Mais qu'est-ce qui a changé ? Pardon, Nui, parce qu'au RN, le RN se voulait constructif,
00:57le RN se voulait responsable, le RN se voulait raisonnable.
01:00Vous-même, ici, l'été et avant l'été, vous ne cessiez de dire qu'il ne s'agit pas de censurer
01:04pour le plaisir qu'il fallait discuter avant de censurer ?
01:07Oui, vous avez raison, c'est parce que nous sommes responsables,
01:10c'est parce que les électeurs, d'ailleurs, du Rassemblement National...
01:13On ne s'est pas responsable que de partons des gouvernements.
01:14Mais bien entendu, parce qu'il faut écouter ce qu'a dit François Bayrou.
01:17Moi, j'ai repris ce qu'a dit François Bayrou.
01:19François Bayrou dit d'abord, un mensonge énorme, il dit,
01:21la dette, c'est celle de chacun d'entre nous.
01:24Elle est due à chacun d'entre nous, la dette.
01:28Non, pas du tout.
01:28La dette, elle est due à ceux qui nous gouvernent.
01:31Et ensuite, il dit, je continuerai, nous continuerons un projet budgétaire
01:35avec la même logique et la même cohérence.
01:37Eh bien, il est là le nœud du problème.
01:39C'est que ceux qui nous gouvernent, les Bayrou, les Macron, les Attal, les Born,
01:44sont dans la même logique.
01:46Cela, vous le saviez avant hier, avant cette annonce surprise.
01:49Mais nous avons fait des propositions.
01:52Marine Le Pen a écrit fin juillet, pardon, mi-juillet à François Bayrou
01:59avec des propositions en lui disant,
02:01Monsieur le Premier ministre, nous sommes une opposition responsable et constructive.
02:05Nous considérons qu'il y a des chemins, si par exemple,
02:08vous vous attaquez à la contribution de l'Union Européenne.
02:10Celle-ci a baissé.
02:12C'était donc possible.
02:13Cela veut donc dire que ce que nous proposons était possible.
02:15Nous disons, allez plus loin.
02:17Attaquez-vous au tabou de l'immigration.
02:19Attaquez-vous aux dépenses toxiques de l'État.
02:23Même pas une réponse.
02:24Pourtant, il y a une sorte de ligne directe entre Marine Le Pen et François Bayrou.
02:28Vous confirmez que les relations sont plutôt cordiales entre les deux ?
02:31Marine Le Pen connaît François Bayrou depuis toujours.
02:33C'est un homme politique qui est dans le paysage depuis 50 ou 60 ans.
02:37Il est comme un meuble dans le paysage.
02:39D'ailleurs, son but était de demeurer.
02:41Ça peut s'appeler l'expérience, sinon.
02:42Oui, enfin là, ça s'appelle une sorte d'immobilisme.
02:45D'ailleurs, Jordan Bardella l'a très bien dit.
02:47C'est une sorte d'immobilisme satisfait.
02:49François Bayrou, c'est l'ibomilisme satisfait.
02:52Il est content.
02:52Il a toujours voulu durer.
02:53Et je vous le dis, c'était une ultime manœuvre
02:56pour pouvoir gagner du temps, durer,
02:58qui rencontrera un ultime échec,
03:00comme l'échec de leur politique.
03:02Il a dit...
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