Corps retrouvés dans la Seine: "Il y a tout un travail très long qui va être mené par le juge d'instruction", décrit Jacques Dallest, ancien directeur du pôle "cold case" de Nanterre

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Présenté sous l'identité d'"Ahmed Ben Ali", un sans-abri algérien, le principal suspect dans cette affaire des quatre cadavres retrouvés à Choisy-le-Roi s'appelerait en réalité Monji et serait de nationalité tunisienne.

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00:00A priori, on est sur quatre personnes tuées.

00:03Alors, il y a tout un travail très long qui va maintenant être mené par le juge d'instruction.

00:08D'abord, connaître précisément l'identité de la personne mise en examen.

00:12Il y a un débat, apparemment.

00:15Connaître l'identité exacte des victimes.

00:18Là aussi, il faut qu'elles soient absolument identifiées.

00:21Connaître aussi les causes de leur décès.

00:23Comme certaines, l'état de leur corps était vraiment très dégradé.

00:26Donc, il y a aussi un problème sur de quoi sont-elles mortes.

00:29Et puis, évidemment, déterminer, ça c'est un lourd travail, l'implication de l'intéressé dans ses décès.

00:36D'abord, savoir s'il agit seul ou avec d'autres.

00:39Et connaître les mobiles, le mobile de ses actes, de ses actes.

00:44Et là, ça renvoie à tout l'aspect psychiatrie, personnalité.

00:48C'est un travail très long.

00:49Et donc, le cas très particulier, c'est qu'on a affaire à une pluralité de victimes.

00:53Décédé dans des circonstances assez mystérieuses.

00:57Avec une personne en cause qui a un profil très, je dirais, très ordinaire.

01:03Je mets des guillemets au mot ordinaire.

01:05Une espèce de marginal, d'après ce qu'on sait.

01:07Mais qui, pour l'instant, conteste les faits.

01:10Donc, c'est un gros travail qui, maintenant, s'offre au juge d'instruction.

01:13Sous-titrage Société Radio-Canada

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