Présenté sous l'identité d'"Ahmed Ben Ali", un sans-abri algérien, le principal suspect dans cette affaire des quatre cadavres retrouvés à Choisy-le-Roi s'appellerait en réalité Monji et serait de nationalité tunisienne.
00:00Et les peines encourues sont des peines de nature criminelle, en l'espèce des condamnations à la réclusion criminelle à perpétuité, si d'aventure sa culpabilité devait être reconnue.
00:11Et là, ils vont travailler comment les enquêteurs, puisqu'il y a quatre corps qui ont été retrouvés ? D'accord, mais si cette personne mise en examen est une personne habituée des lieux,
00:22est-ce qu'il pourrait y avoir des recherches sur d'autres cadavres retrouvés encore dans la Seine, plus loin ?
00:27Tout à fait. Et là, nous en sommes actuellement au stade de l'instruction judiciaire, c'est-à-dire que le directeur de l'activité judiciaire n'est plus le procureur, mais le juge d'instruction.
00:37Et il lui appartient, au titre de son instruction, de son enquête judiciaire, de mettre en œuvre tout l'arsenal juridique, technique et scientifique
00:46pour consolider les éléments actuellement détruits dans le dossier et, le cas échéant, découvrir des co-auteurs, des complices, voire des receleurs, des infractions.
00:55Est-ce que, dans votre expérience, vous avez peut-être en mémoire des cas similaires ou, en tout cas, qui peuvent y faire penser à cette affaire
01:06et qui nous donneraient peut-être aussi une indication sur la longueur de cette instruction qui va démarrer ?
01:12Alors, en ce qui concerne la nature d'investigation, je peux vous avancer que ce serait une instruction longue, complexe et technique.
01:21Et j'imagine qu'en deçà de deux à trois ans d'instruction, on n'en verra pas le bout parce qu'il y a une multiplicité de mises en cause au titre des victimes.
01:31Et il y a surtout un manque de coopération manifeste de la part de la personne mise en examen.
01:37Autant d'éléments qui vont alourdir les investigations judiciaires à mener.
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