«Le ministre de l’Intérieur ne veut rien faire contre les black-blocs», a affirmé le criminologue Xavier Raufer ce jeudi 21 août sur CNEWS dans 180 Minutes Eté. S’il le demandait ils «seraient tous arrêtés dans les 24h».
00:00Oui, un mot sur les Black Blocs. J'affirme de la façon la plus formelle que dans toute la région parisienne, la direction du renseignement de la préfecture de police les connaît un par un.
00:12Demain, le ministre de l'Intérieur demande au directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris de faire arrêter les Black Blocs en question.
00:22Ils sont tous arrêtés dans les 24 heures parce qu'ils ne veulent rien faire. Voilà, on ne les arrête pas, c'est un fait.
00:28Ils ont accompli des actes...
00:30C'est grave ce que vous dites sur le papier, c'est grave ce que vous dites. Pourquoi ils ne veulent pas ? Pourquoi ils ne voudraient pas les mettre hors d'épendance ?
00:37C'est à eux qu'il faut demander. J'ai l'impression que le président Macron a décidé une bonne fois pour toutes qu'il avait une seule sorte d'ennemi qui était à droite.
00:44Alors vous êtes identitaire, vous vous grattez le nez, vous filez en prison.
00:47Autre exemple, c'est une déclinaison des Black Blocs. On n'est pas loin des mêmes individus.
00:52Au moment des Jeux Olympiques, on a saboté des voies de chemin de fer, on a saboté la colonne vertébrale de l'Internet.
01:00Ce sont des actes extrêmement graves.
01:02Vous faites ça dans un pays et le risque potentiellement grave de trains qui peuvent dérailler
01:08ou de services vitaux comme les hôpitaux qui peuvent être coupés de toute espèce de communication.
01:14Depuis 2017, il n'y a pas eu une arrestation.
01:19Pas une arrestation sur les saboteurs qui ont accompli ces actes-là.
01:22Je parle sous le contrôle de la police.
01:24Je suis ces actes-là au jour le jour.
01:26J'en ai la liste complète.
01:28Il y en a des centaines, des pylônes qui sont sabotés encore récemment dans la région de Nice et dans la région de Marseille.
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