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  • il y a 4 mois
300 personnes se sont rassemblées dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 août, en marge du premier jour du festival de rue d'Aurillac. Des émeutes et des heurts avec les forces de l'ordre ont alors éclaté.

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Transcription
00:00Il faut dissocier, à mon sens, ce qui s'est passé hier soir avec le festival lui-même,
00:05puisque les spectacles, depuis 40 ans maintenant, quasiment, se déroulent en toute sécurité, en toute liberté.
00:13C'est même l'essence de ce festival qui est d'offrir des spectacles de théâtre et de représentation du riz.
00:22Et donc les violences commises la nuit dernière ne remettent absolument pas en cause le festival.
00:28Je voudrais donc remercier à nouveau l'organisation avec laquelle nous travaillons, l'ensemble des pouvoirs publics,
00:35mais aussi les commerçants, la médiation, la sécurité privée, très importante,
00:41cette coordination de tous les acteurs qui s'effectuent depuis plusieurs mois maintenant.
00:46Donc je condamne pour ma part très fermement ces agissements et de ceux qui profitent d'un événement culturel, populaire, familial et festif
00:56pour provoquer le désordre et troubler l'ordre public.
01:00C'est inacceptable de mettre en danger la sécurité des festivaliers, des familles qui viennent profiter de cet événement culturel
01:08qui a lieu, comme je le disais, chaque année depuis maintenant 40 ans.
01:11Les auteurs de ces violences ne sont pas venus à Aurillac pour participer au festival,
01:18mais pour se servir de l'affluence du festival, près de 200 000 personnes, je le rappelle, sur 4 jours,
01:24pour troubler l'ordre public.
01:26Or, l'ordre républicain est une condition indispensable pour la liberté d'expression et la création artistique.
01:33Merci.
01:34Merci.
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