L'expérience de Tykhon, réfugié ukrainien en France

#Ukraine #Russie #guerre

Transcript

00:00J'habitais à Kyiv, la capitale d'Ukraine.

00:03Le 24 février, je m'y rêvais plus tôt parce que ma mère est rentrée dans la chambre de moi et mon frère.

00:11Elle m'a dit qu'à moi et mon frère, qu'on s'est fait envahir, qu'il y a des avions qui sont dans l'Ukraine,

00:16on a pu les entendre, qu'il y aura probablement déjà des bombardements.

00:21Et donc il faut vite faire nos valises pour éventuellement quitter Kyiv.

00:29On va descendre dans ce sol.

00:31La première chose qu'on a fait, on est descendu pour faire des courses au cas où, si on doit rester plusieurs jours chez nous.

00:38On l'a fait, on est rentré chez nous et notre père, elle a très attentivement regardé la situation militaire et politique.

00:44Ces jours-là, les troupes russes, elles ont vite avancé.

00:47Littéralement, dans deux jours, elles étaient déjà dans le banlieu nord du Kyiv.

00:52Il y avait aussi les parachutistes qui se sont parachutés au sud.

00:57On pouvait être encerclés.

00:59Je ne dirais pas que j'étais très stressé parce que je n'ai réalisé pas l'échelle.

01:04Ma famille, moi, on est resté pendant trois jours.

01:06Soit chez nous, soit en se sourire en fonction des situations aériennes.

01:10Est-ce que vous aviez des informations ? Il y avait les journaux, il y avait la presse, il y avait la radio ?

01:15Oui, il y avait les chaînes mainstream de l'Ukraine. Ils ont créé une chaîne d'information unie.

01:24Comment on l'appelle ?

01:25Ah, Télémarathon.

01:27Télémarathon. En gros, c'était, je crois, les quatre ou cinq plus grandes médias ukrainiennes

01:32qui se sont réunis pour faire le reportage 24h sur 16 sur la situation.

01:37Donc, c'est comme ça qu'on a reçu l'information.

01:39Plus, bien évidemment, il y avait Internet et il y avait d'autres sources d'informations.

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