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  • il y a 4 mois
Seulement une journée après l’officialisation de sa signature au club phocéen, l’international américain de 25 ans Timothy Weah s’est avancé devant les médias ce jeudi en fin d’après-midi, pour la traditionnelle présentation, où il a beaucoup été question de son choix de quitter la Juventus… et ainsi marcher dans les traces de son père George Weah, ancien Olympien. Extraits.
"C’est un rêve d’être ici"
Alors que plusieurs clubs étaient intéressés par l’ancien du PSG, le choix de celui-ci semble vite avoir été fait : "Pour moi, ça a toujours été Marseille. Dès qu’on m’a appelé, je savais que c’était ici que je devais venir. C’est chez moi maintenant. Marseille c’est un grand club qui cherche à faire des grandes choses, qui a de l’ambition. Puis, il y a évidemment les supporters, le stade, la compétition… C’est tout simplement un rêve d’être ici."
L’influence de son père George Weah
Timothy Weah n’est pas le premier "Weah" à porter le maillot du club phocéen : il y a 25 ans, George, jouait déjà sous les couleurs marseillaises. Ce qui a conforté le fils, "à 100%" dans son choix de quitter la Juventus. "C’est un honneur de jouer ici après mon père. Il avait joué 6 mois ici et c’était parfait, il m’a rapporté que c’était une ville et une équipe formidable. Cela a donc été d’autant plus facile de prendre la décision. Même si, il faut le dire, lorsque j’avais appelé mes parents pour annoncer que j’avais une offre de l’OM, m’a décision avait de facto déjà été prise."
Outre son père, ce sont également ses anciens coéquipiers devenus amis qui ont pesé dans la décision du jeune américain de se décider pour le club olympien, à commencer par Angel Gomes : "(Angel) Gomes c’est mon meilleur pote dans le monde du foot, et mon arrivée lui est également due. Lorsque j’avais reçu l’offre du club, je l’ai immédiatement appelé, et j’étais de facto déjà devenu Marseillais". Quant à Adrien Rabiot, "c’est mon frère. Quand tu as tes frères, ta famille au club, cela devient ta maison."
Joueur polyvalent, Timothy Weah "arrive sans avoir de position qu'(il) préfère. Droite ou gauche, je suis là pour gagner". De là à devoir subir de la concurrence sur certains postes, notamment d’être le back up de Mason Greenwood et de Amir Murillo ? "J’arrive ici pour être compétiteur. Murillo est un excellent joueur et je veux montrer que je suis capable de jouer dans la même classe. Et si je ne joue pas, alors je soutiendrai l’équipe."
Évoluant depuis deux saisons en Serie A avec la Juventus, Timothy Weah arrive transformé par cette expérience. "C’était incroyable en Italie. J’ai eu beaucoup de chance de jouer dans un club comme la Juventus. Le football est différent, et j’ai appris beaucoup de choses tactiquement. Ce passage en Serie A m’a transformé."

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Transcription
00:00Est-ce que tu as envie de faire un peu l'agent infiltré pour le pousser à venir à l'OM ?
00:04Bien sûr, je vais aider avec ça, mais je pense qu'il n'y a pas trop besoin.
00:08Le ministère, le coach, la direction Mehdi, le président sont très très forts.
00:13Quand ils vont parler avec lui, c'est 100% Marseille.
00:16Voilà, on va être un trio encore.
00:26Sûrement, il y avait d'autres clubs, mais pour moi, c'était toujours Marseille.
00:28Dès qu'on m'a appelé, c'était ici, mais c'est chez moi maintenant.
00:33Je suis très fier d'être là.
00:35Voilà, quand tu vois l'effectif d'aujourd'hui, quand tu vois le coaching staff, quand tu vois la direction,
00:43c'est clair que Marseille, c'est un grand club et ils cherchent à avoir de grandes choses.
00:50Pour moi, c'était parfait.
00:52Il y a de la compétition ici et voilà, on connaît l'histoire du club, des supporters, du stade.
00:58Pour moi, c'est un rêve d'être là.
01:00Oui, c'est mon agent, il m'a appelé, il a dit, bah, le même, il s'en est intéressé.
01:05Donc, j'ai appelé ma mère qui est juste devant.
01:08Elle a appelé le papa et voilà, il a tout dit.
01:11Il a parlé de la ville, passion de tous les supporters, du club.
01:17Et après cette conversation, pour moi, c'était sûr que j'allais venir ici.
01:21Il n'y avait pas d'autre choix pour moi, si ça ne marchait pas ici, franchement, j'allais vraiment triste.
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