- il y a 5 mois
Dans les années 1990, le Québec a connu les deux boxeurs qui ont ouvert toute grande la porte aux matchs de championnats: Stéphane Ouellet et Éric Lucas.
Le premier a failli se rendre jusqu’au championnat mondial, mais il a dû se contenter du titre canadien.
À qui la faute? Lui-même sait exactement pourquoi il n’a pas percé sur la scène mondiale comme son ami et compagnon de gymnase, Éric Lucas. Disons pour les besoins de la cause que Stéphane Ouellet ne s’est pas aidé par moment. Mais il a toujours prétendu qu’on lui avait fait un coup salaud au moment où il était le premier aspirant à la couronne mondiale. On lui avait préféré Dave Hilton.
Quant à Éric Lucas, à force de travail et d’acharnement, il a coiffé la couronne mondiale WBC des super-moyens, et il a fallu une décision douteuse en Allemagne contre Markus Beyer pour lui ravir le titre qu’il chérissait tant.
C’est incroyable de voir comment Stéphane et Éric ont des affinités. Tous deux sont nés en 1971 à huit jours d’intervalle. Éric le 29 mai et Stéphane le 6 juin. Tous deux ont commencé leur carrière professionnelle le même jour dans le patelin de Stéphane Ouellet, à Jonquière.
Tous deux sont sortis victorieux à leur première tentative chez les pros. Éric par décision unanime en quatre rounds et Stéphane par K.-O. technique aussi en quatre rounds. Et tous deux ont effectué un retour avant de finalement accrocher leurs gants.
Frères du ring est un documentaire de la chaîne sportive québécoise RDS, diffusé en 2014 sur l'histoire de ces deux pugilistes.
(Source: https://www.rds.ca/combat/boxe/les-freres-du-ring-1.1347740 )
Le premier a failli se rendre jusqu’au championnat mondial, mais il a dû se contenter du titre canadien.
À qui la faute? Lui-même sait exactement pourquoi il n’a pas percé sur la scène mondiale comme son ami et compagnon de gymnase, Éric Lucas. Disons pour les besoins de la cause que Stéphane Ouellet ne s’est pas aidé par moment. Mais il a toujours prétendu qu’on lui avait fait un coup salaud au moment où il était le premier aspirant à la couronne mondiale. On lui avait préféré Dave Hilton.
Quant à Éric Lucas, à force de travail et d’acharnement, il a coiffé la couronne mondiale WBC des super-moyens, et il a fallu une décision douteuse en Allemagne contre Markus Beyer pour lui ravir le titre qu’il chérissait tant.
C’est incroyable de voir comment Stéphane et Éric ont des affinités. Tous deux sont nés en 1971 à huit jours d’intervalle. Éric le 29 mai et Stéphane le 6 juin. Tous deux ont commencé leur carrière professionnelle le même jour dans le patelin de Stéphane Ouellet, à Jonquière.
Tous deux sont sortis victorieux à leur première tentative chez les pros. Éric par décision unanime en quatre rounds et Stéphane par K.-O. technique aussi en quatre rounds. Et tous deux ont effectué un retour avant de finalement accrocher leurs gants.
Frères du ring est un documentaire de la chaîne sportive québécoise RDS, diffusé en 2014 sur l'histoire de ces deux pugilistes.
(Source: https://www.rds.ca/combat/boxe/les-freres-du-ring-1.1347740 )
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SportTranscription
00:00Stéphane Ouellet, c'était un artiste du ring.
00:03Cette émission est disponible en vidéo description.
00:06Un athlète.
00:07Mon nom, mon corps s'entendent bien.
00:09C'est sûr que j'ai hâte de s'entendre comme ça, parce que je suis moi cette année.
00:12Ce que Stéphane Ouellet a apporté à la boxe québécoise,
00:14il lui a permis de faire le tournant où les Québécois ne visaient plus des combats de championnats canadiens,
00:21mais on visait vraiment des titres mondiaux.
00:24Éric Lucas était un individu extrêmement entêté, extrêmement déterminé.
00:30J'ai senti qu'il y avait quand même un certain avantage sur moi physiquement,
00:34puis au point de force aussi, mais quand même, j'ai tout mon but.
00:37Éric Lucas a apporté à la boxe québécoise le sentiment qu'on avait les ressources requises pour réussir.
00:54Sous-titrage Société Radio-Canada
01:24« Je m'en rende là, je place mes journaux, je m'assure que le ménage a été bien fait.
01:31Après ça, j'ai commencé à préparer les cafés.
01:34Je me suis dit au vendredi, au vestisseur tous les matins,
01:36que je m'en rende, que les cafés soient prêtes pour 6h moins 5,
01:38j'ai du personnel qui rentre à partir de moins quart, moins 20.
01:41Un jour n'est pas comme ça.
01:42Un jour n'est pas comme ça.
02:12À partir du moment que je suis emmené au Lac-Saint-Jean,
02:16je me suis fixé des objectifs.
02:18Donc c'était de finir mon secondaire 5,
02:22d'un tournoi métier qui était intéressant par rapport à ce que je suis.
02:26J'ai fait un DEP en transport par camion
02:29qui m'a amené à la carrière que j'ai aujourd'hui.
02:33Une journée sans course, c'est comme une journée sans soleil pour moi.
02:37Donc, des kilomètres et des kilomètres.
02:42Donc, il y a le travail très important,
02:45mais l'entraînement est primordial.
02:47Très bel équilibre.
02:49Quel bel exercice, gars.
02:51Ça coûte rien.
02:52Il y a des paysages extraordinaires
02:56et des bonnes idées.
03:10Là, il est là.
03:11Ils disent que la boxe, c'est le noble art.
03:24Donc, j'ai toujours dit que moi, la boxe,
03:26si tu pratiquais de manière artistique,
03:27ça me faisait bien plus intéresser que de manière sportive.
03:30Parce que tu crées des choses avec ton adversaire.
03:33C'est ma manière de voir la boxe,
03:34c'est un peu différente des autres.
03:35Mais c'est une manière très imagée de voir la chose.
03:40Puis, moi, c'est ça.
03:43C'est ça.
03:47Sur une note de 10,
03:48maintenant que je suis devant mon père,
03:50un 3000 sur 10.
03:52Puis moi, côté dessin,
03:54je te dirais un 6 sur 10.
03:55Peinture pas au pinceau,
03:56les peintures à spatule.
03:58Donc, des couches de couleurs
03:59qui créatent avec une spatule.
04:02Plus tu créates, plus les couleurs changent.
04:04C'est extraordinaire comme technique.
04:06Ça a l'air bien compliqué,
04:07mais pour eux autres, ça a l'air de facile.
04:09Puis quand il gratte,
04:10tu vas voir les couleurs qui sortent de ça.
04:11C'est couché de soleil.
04:12C'est magique.
04:14Tu sais comment ça sort de là.
04:17Comment ça sort de là.
04:20Moi, je suis en 71.
04:21Dans l'année 70, 80,
04:23j'habitais à Saint-Michel, Montréal-de-Nord.
04:25Ça a été plusieurs années
04:25vivre ici avec ma mère et mon frère.
04:27Moi, on a manqué de toutes sortes de choses.
04:28Moi, on était jeunes, de nourriture,
04:30de vêtements, de ces choses-là.
04:31Dans le fin fond, quand tu regardes ça,
04:33la vie, ce qui est important,
04:34c'est de ne pas manquer d'amour de ta mère.
04:36Dans mon cas, c'est de ma mère
04:37parce que je n'avais pas de père.
04:38Je n'ai jamais oublié
04:39que je m'ai défavorisé de Montréal.
04:41J'habitais un quartier même monoparental.
04:44J'ai eu une belle jeunesse parrain.
04:46Je faisais du sport.
04:46J'avais la chance de faire du sport quand même.
04:48Mais aujourd'hui, j'accorde la vie
04:49que mes enfants ont.
04:50Ce n'est pas quand même la vie que moi j'ai eue.
04:52À l'école, je n'aimais pas ça.
04:53Je n'étais pas très bon.
04:53Ce n'est pas qu'on n'est pas bon,
04:54c'est juste qu'on ne veut pas.
04:55À l'école, je ne voulais pas.
04:57Il y avait une bonne circulation d'enfants chez nous
05:00parce que ma femme,
05:01c'était quasiment l'ange gardien
05:03de tout le monde dans la famille.
05:05Puis on récupérait beaucoup d'enfants des autres,
05:08des séparations, des décès.
05:10Puis je sais qu'à un moment donné,
05:11on avait 11 enfants, mais ça.
05:14Puis dans ce temps-là,
05:14Stéphane, je pense,
05:15il a fait une belle enfance.
05:17Stéphane était différent,
05:20vraiment différent des autres.
05:21Il était rêveur.
05:22Quand il venait au chalet,
05:23il y avait un arbre avec une branche.
05:25Je passais les grands journées
05:26à se balanciner.
05:27Il a regardé le lac.
05:28Les autres jouaient,
05:29mais lui, non,
05:30il était solitaire.
05:32J'ai vécu dans les quartiers
05:33qui aujourd'hui sont beaucoup plus dangereux
05:34que ce qu'il était dans le temps.
05:35Je te dirais que j'étais peut-être
05:36un jeune un peu peu heureux
05:38qui se tenait loin
05:39de ce que ça pouvait brasser.
05:40Je n'étais pas un brasseux.
05:41Même si j'étais dans la boxe,
05:42c'est quand même des fois,
05:43c'est surprenant que je disais ça.
05:44J'étais boxeur,
05:45je me battais tout le temps dans le ring,
05:47mais en dehors du rin,
05:48je ne courais pas après les problèmes.
05:49J'étais pas un gars d'équipe.
05:56J'étais pas un gars d'équipe.
05:57J'adorais ça,
05:59j'ai bien aimé ça.
05:59Stéphane était ganté beaucoup
06:01par rapport à Eric.
06:02Mon premier contact avec la boxe,
06:04c'était à l'âge de 11 ans.
06:05J'avais un ami qui faisait de la boxe.
06:07Comme je t'ai dit,
06:08j'aimais beaucoup les sports.
06:09À un moment donné,
06:10j'ai dit qu'on allait essayer ça.
06:12Et fil en aiguille,
06:13je suis arrivé au club de boxe
06:13Georges-enaud,
06:14Cartier-Saint-Michel,
06:15j'avais 11 ans.
06:16C'est mes premiers pas dans la boxe.
06:17Puis à partir de là,
06:18j'ai commencé à aimer ça.
06:20Puis la première année,
06:21c'était très dur.
06:21C'est bizarre de dire
06:22que j'ai aimé ça à l'âge de 11 ans,
06:23mais j'ai mangé mes premiers vrais volets
06:25dans le ring,
06:26puis je sortais de l'embroyant,
06:27mais je revenais tout le temps
06:28au gymnase le lendemain pareil.
06:30Je n'ai continué jamais à abandonner.
06:31Autant dit que les coups font pas mal,
06:33mais ma première année de boxe,
06:34mes premiers sparrings que j'ai fait
06:36dans le gymnase,
06:37ça faisait mal,
06:38ça me faisait faire mal,
06:39mais je sais pas pourquoi
06:40je retournais tout le temps.
06:41Je suis arrivé des scouts un soir,
06:43ma soeur arrivait de l'école,
06:47des gros bras,
06:48des filtres sur toi et tout ça.
06:49Puis j'avais 12 ans,
06:50puis j'avais 12 ans avant ce bar.
06:51Bon, c'est pas, c'est pas intéressant.
06:54Fait que je ne sais pas pourquoi.
06:56Avec le kick,
06:57j'ai un petit boxeur,
06:59puis elle avait convaincu Stéphane
07:01d'aller s'inscrire à la boxe.
07:02Puis ça a commencé le même.
07:04Il s'appelait Robert Gagnon,
07:06puis elle a voulu aller le voir,
07:07puis il fallait une raison pour y aller,
07:08puis donc je suis devenu la raison.
07:10Fait qu'elle m'a apporté là,
07:11puis elle s'en a pas fait avec son boxeur,
07:12parce que pour X raisons,
07:14puis moi, avec la boxe,
07:15ben ça a fait.
07:15Fait que tranquillement comme ça.
07:18Puis ma femme ne voulait pas.
07:20C'est moi qui l'ai convaincu,
07:21parce que jeune,
07:22j'en avais fait un petit peu.
07:23Pas longtemps, là.
07:25On avait 15 ans.
07:26Tous les deux,
07:27on s'en a jamais quand même dit
07:27que je viendrai,
07:28que c'était pour aller à Ottawa.
07:29Je pense que c'est nos premières
07:30vraiment connexions qu'on a eues.
07:31On était dans la même chambre,
07:32tout le temps,
07:33on cheminait tous les deux,
07:34puis ça plaisait.
07:35Il a été très juste,
07:36il a dit juste des bons souvenirs, là.
07:37Éric, qui était deux ans chez nous,
07:39il a passé l'été au chalet.
07:41Éric, c'est évident que c'est son sérieux
07:45dur à emmener, là.
07:48Mais c'était deux grands amis.
07:51Je pense qu'il était encore
07:51des grands amis, là.
07:54Il se donnait bien,
07:55mais deux caractérêts différents.
07:57Des fois, il était dans la maison,
07:58je le voyais pas.
07:59Il était assis, puis...
08:00Il avait un chien,
08:01il s'appelait T-Boy,
08:02il était avec le chien,
08:03puis bien tranquille.
08:05Stéphane, bien, il avait des amis,
08:07puis il bougeait, puis là.
08:10Ouais, dans ce temps-là, ouais.
08:11Ça plaisait, puis tranquillement,
08:13tranquillement,
08:13puis un moment donné,
08:14je suis en 86,
08:15je crois,
08:15eu un combat en Montréal
08:16contre Pierre-Giroir,
08:17puis c'est là que ça a comme débloqué,
08:18puis qu'il était supposé
08:19d'amener une volée.
08:21Puis le combat,
08:21j'ai perdu,
08:22mais le combat était serré.
08:23Puis c'est là,
08:23j'ai vu, hein,
08:23les aptitudes naturelles
08:25ont commencé à venir à la surface
08:27de ce que j'étais,
08:29puis j'ai commencé
08:29à développer ça tranquillement.
08:31Puis les gens à l'entour
08:31aussi ont commencé
08:32à mettre des efforts
08:33après le développement de tout ça.
08:34Puis c'est ce qu'il a fait lentement.
08:36J'ai toujours quelque chose
08:36que j'étais un boxeur ordinaire,
08:37tu sais, correct.
08:38avec ce qu'il fallait
08:39pour se débrouiller.
08:41J'avais un bon cardio,
08:42je pouvais bien encaisser.
08:44Déjà là,
08:44j'encaissais beaucoup.
08:46Mais tu n'as jamais été
08:46un boxeur exceptionnel.
08:48Quand j'ai gagné
08:48le premier championnat canadien
08:49en 16 ans,
08:50en Uyukun,
08:51en 86,
08:52moi,
08:52j'ai vu le meilleur boxeur
08:53du tournoi.
08:54Pour personne,
08:55je pense,
08:55au Québec,
08:55il y avait autant de talent
08:56que ce gars-là.
08:56De 84 à 90,
08:58j'ai fait 105 combats.
09:00Bien, les voyages,
09:01puis les 17 nationaux,
09:02puis deuxième moment
09:03en 89.
09:05Chez les amateurs,
09:05il était incroyable.
09:06Il gagnait tous les tournois
09:07qu'il faisait.
09:08Cinq années de suite,
09:09cinq fois champion canadien.
09:10Puis là,
09:11bien, tu sais,
09:11Yvon Mouchel,
09:12tranquillement,
09:14ça s'est entouré,
09:15puis les paroles
09:15se sont dit
09:16à m'encourager.
09:17Il n'y a pas grand monde
09:17qui courait aussi vite que lui,
09:18les 1500 mètres,
09:20qui avait parfois
09:21des push-ups à répétition,
09:22des chin-ups à répétition
09:23comme lui,
09:23il les faisait.
09:24Il était vraiment
09:24un super athlète.
09:25Yvon me disait à un moment donné
09:26que c'était à faire
09:27une petite atout
09:27de devenir un petit tard.
09:29Puis c'est que j'étais à l'ouïe.
09:30C'était à la fin des gens,
09:31oui.
09:31Quand un petit gars de même,
09:33jeune,
09:34devient populaire comme ça,
09:37il faut qu'il s'y a orienté
09:38parfaitement,
09:39tu sais,
09:39pour dire,
09:40diriger.
09:41Ça fait que ça devient
09:42des vedettes
09:43dans le milieu.
09:44C'est trippant,
09:45tu sais.
09:46T'es le meilleur
09:47dans ce que tu fais.
09:48T'es tant censé
09:49de tout bas,
09:49de tout court.
09:50Qui aimerait pas ça?
09:51Ça a commencé à 15 ans,
09:52donc j'étais habitué
09:54à savoir des éloges
09:56par rapport à mon talent.
09:57Donc tu te souviens
09:58que tu t'es habitué
09:58un petit peu par rapport à ça.
10:00Sauf que c'est tout un
10:01jointement
10:01de te faire dire
10:02des compliments,
10:03on s'entend là-dessus.
10:04Donc c'était ça.
10:05C'était une habitude
10:06de même tout le temps.
10:07C'était un...
10:08Ça allait bien.
10:09Ça allait bien.
10:09Fait qu'il fallait suivre
10:10la vague,
10:11le tsunami.
10:11Fait que j'embarque là-dedans
10:12puis la vague allait farler.
10:13Le temps que ça allait farler.
10:14Fait que là,
10:15comme parrain,
10:16c'était une carrière amateur
10:18qu'on souhaitait.
10:20Quand Stéphane Ouellet
10:21m'a annoncé
10:22qu'il voulait pas aller
10:23aux Jeux olympiques,
10:24c'est une décision
10:25qu'il a prise lui-même.
10:26La boxe amateur,
10:27en fin de compte,
10:27c'est un cheminement.
10:28C'est une place d'apprentissage
10:31pour obtenir
10:32une carrière professionnelle.
10:33Puis je pense que
10:33j'ai le bagage
10:34de ce serre maintenant.
10:35Stéphane Ouellet,
10:41quand il a décidé
10:42d'aller chez les professionnels,
10:45il est venu me voir
10:47puis il m'a dit
10:48« Je veux aller chez les professionnels
10:49puis j'aimerais que ça
10:50que ce soit avec toi. »
10:51Oui, ils vont, ils vont.
10:52On s'est assis tous et d'autres.
10:53On ne sait pas, c'est le temps.
10:54J'y vais.
10:55Fait qu'il s'est dit
10:56« C'est bon,
10:56on se structure tout ça
10:58pour faire de ça une réalité. »
11:02Ils ont décidé
11:02de créer une compagnie
11:03pour Stéphane
11:04pour la faire monter
11:04chez les professionnels.
11:05Je ne veux pas
11:06le laisser aller tout seul.
11:07On avait une relation
11:09qui était au-delà
11:10d'athlète-entraîneur.
11:12Je l'aimais beaucoup.
11:13J'avais beaucoup d'estime
11:14pour Stéphane.
11:15On a regroupé
11:17les actionnaires
11:17puis on a commencé
11:19la compagnie boxeur
11:20avec Lucca.
11:21Ils ont demandé
11:22de me joindre à eux
11:23comme titre de partenaire
11:24d'entraînement de Stéphane.
11:25C'est un arrangement
11:25de deux athlètes
11:26qui voulaient progresser ensemble.
11:28On habite
11:28pas loin de Saint-Claude-Ravière
11:29pour loin de l'entraînement.
11:30On s'est dit
11:30« C'est bon,
11:31on habite ensemble
11:31pour faire les efforts
11:32nécessaires pour y arriver. »
11:33C'était ça
11:34notre entente au début.
11:36Le modèle qu'on a pris,
11:37c'est un peu
11:38ce que j'avais appris
11:39de ce qui s'était passé
11:40de Sugary Leonard
11:41quand Leonard est passé
11:42chez les professionnels.
11:44Et donc,
11:44pour vous dire,
11:45la comparaison que j'avais
11:46pour moi,
11:47Stéphane Ouellet,
11:48c'était notre Sugary Leonard,
11:50c'était notre Guy Lafleur.
11:52Une bonne journée
11:52matin le matin,
11:53c'était la course,
11:55poise à l'altère,
11:556h à 8h le matin.
11:57On en revenait à la maison
11:58puis on faisait rien,
12:00dans le fond.
12:00Puis on a un entraînement
12:02de 4h à 8h le matin.
12:05Donc c'était une journée,
12:076 jours passamment.
12:08On est en mes collègues
12:09de la première année professionnelle
12:10et comme je disais,
12:11on a eu du plaisir
12:12dans cette année-là.
12:14Mais je te disais
12:14que malgré le fait
12:15que ce soit Montréal,
12:17on avait plus de fun chez nous.
12:19Stéphane était un rassembleur,
12:20le monde l'aimait.
12:21Il avait amené des amis
12:22à la maison du monde
12:23que je connaissais même pas.
12:25Mais il s'est amené
12:25chez nous faire la fête.
12:26On avait tous les sortes.
12:27Même des fois,
12:28je me demandais
12:28d'où ce qui arrivait
12:29ce moment-là.
12:29on restait,
12:30puis il avait un chum
12:31avec tout le monde.
12:31On allait prendre une bière
12:32à la taverne du coin,
12:33il avait un chum
12:34avec du monde.
12:34Tu sais, c'était incroyable.
12:35Mais il avait un charisme
12:37avec tout le monde.
12:38Tout le monde l'aimait.
12:39Puis c'était quoi?
12:40Ça, Stéphane.
12:40Du coup, il avait une constance
12:41parfaite.
12:42Il avait l'aptitude
12:42parfaite par rapport à ça.
12:44Il avait des aptitudes aussi.
12:45Il avait l'attitude
12:46puis la constance
12:47qu'il avait avec.
12:48Donc, c'est ça.
12:49Moi, la seule chose
12:50que j'avais,
12:50c'était l'aptitude.
12:51Aucune constance,
12:52aucune attitude.
12:53J'ai toujours dit
12:54que moi,
12:55ce qui m'a tenu,
12:57c'est que j'étais obligé
12:58de m'entraîner plus fort
12:58pour pouvoir me faire former.
13:00Alors que Stéphane,
13:00pendant longtemps,
13:02son naturel l'a amené
13:03beaucoup,
13:03l'a amené très loin
13:04dans sa carrière.
13:05Mais à un moment donné,
13:06la boche,
13:06c'est un sport
13:07que tu peux pas tricher.
13:08Quand t'es prédisposé,
13:09en plus,
13:10quand t'aimes la fête
13:11puis le party
13:11puis le monde,
13:12oui, oui,
13:13c'était comme ça.
13:13J'adorais m'amuser
13:14avec les substances
13:15puis créations
13:17puis tout ça.
13:17Donc, j'avais une vie
13:18de rockstar
13:19quand il fallait
13:19que je mène
13:20une vie d'athlète.
13:21Puis c'était ça,
13:22c'était ça,
13:23les rôles ont été
13:24inversés un petit peu.
13:25Je me suis trompé.
13:26On disait dans le temps
13:27que c'était des professionnels
13:29qui dirigeaient les amateurs
13:31puis c'était des amateurs
13:32qui dirigeaient les professionnels.
13:33La boxe professionnelle,
13:34c'est à la terre.
13:35Donc, nous autres,
13:36on arrivait avec
13:36un produit nouveau.
13:38J'étais à la tête de ça,
13:39oui,
13:40mais je sais pas si...
13:41L'École était à côté de moi,
13:42pareil,
13:43on vivait ça ensemble.
13:45On rêvait vraiment
13:47que Stéphane Ouellet
13:48domaine chez les professionnels.
13:50C'est une nouvelle image
13:51de la boxe
13:51qu'ils font donner
13:52à la société.
13:54Stéphane, c'était à la Vendette,
13:55c'était à lui,
13:55tout l'esprit était sur lui.
13:56Peut-être que c'est des fois
13:57qui sont capables
13:58de bien vivre avec ça,
13:59peut-être que lui,
14:00d'un côté,
14:00il ne vivait pas bien avec
14:01puis on ne s'en jamais
14:02vraiment le dire.
14:0553 secondes
14:05avant la fin
14:06de son premier rencontre.
14:07Le long des câbles,
14:07maintenant,
14:08Vendette.
14:09Oh, les coups!
14:11On est de l'autre côté.
14:12Des deux,
14:13des deux,
14:14des deux!
14:14On vise pas de combat technique.
14:16J'arrivais dans le ring
14:18puis que je voyais
14:18les gens qui étaient debout,
14:19je pense que ça m'a vraiment aimé.
14:20Si on n'a pas pris de la pression,
14:20j'étais vraiment très, très heureux.
14:22Sauf qu'il ne fallait pas
14:22que ça dérange
14:23ma concentration.
14:24Il viendrait bien
14:25d'en porter par le chaos.
14:26Oh! Oh!
14:28Et la gauche,
14:29bien envoyé!
14:30Pour le fil.
14:31Oh! Oh!
14:34À ce fois,
14:34je n'étais pas stressé.
14:35J'ai boxé pour moi,
14:36j'ai boxé pour apprendre,
14:37pour progresser,
14:37pas pour plaire au monde.
14:38Oh! Oh!
14:40Oh! Oh!
14:41Oh! Oh! Oh!
14:42Oh! Oh! Oh! Oh!
14:43Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh!
14:46J'étais des coups précis.
14:47J'étais joué à mon choix.
14:48Avant ça,
14:48je jouais n'importe où dans la face.
14:49Je me suis pas croissant
14:50d'envoyer ça sur le Kodak.
14:51Moi, de mon côté,
14:52le fait que je n'avais pas
14:53les Kodak sur moi
14:54dans ce temps-là
14:55a peut-être bien servi
14:57parce que j'ai pu faire
14:57mes affaires
14:58en arrière
14:59puis monter ma carrière
15:00puis tout le temps
15:01bien m'entraîner
15:03mais ça a été vraiment
15:04sur le spot
15:04puis ça m'a peut-être
15:05bien servi.
15:06Je ne pense pas
15:07que la pression
15:09que j'ai eu de plus
15:09à jouer
15:10en avoir à mettre des faveurs.
15:12Non. C'était comme ça.
15:14On a avancé chacun avec notre pression.
15:16Lucas avait une pression
15:17de performer parce qu'il gagnait
15:20un salaire, donc il fallait qu'il performait
15:22pas le choix. Éric, Lucas,
15:24c'était au départ
15:25un bon support avec Stéphane,
15:28donc un bon modèle de quelqu'un
15:29qui pourrait le tirer dans la bonne direction.
15:32Un bon partenaire d'entraînement
15:34pour mettre les gants avec.
15:40Tout le combat, maudit, je l'ai mangé tout le long,
15:54cette main droite-là. C'est arrivé des bouchons-là
15:55que vous avez pensé que quand vous avez dit
15:57« Maudit, moi, il va tomber », pas question.
15:59J'ai mangé des coups, mais j'étais là
16:01et c'était pas question que j'arrête là.
16:03J'ai eu une bonne série de victoires
16:05et un combat de 2002 entre ça.
16:08Tout allait bien, tout était parfait,
16:10mais le temps, puis ce qui se passe,
16:12c'est que tu t'amuses d'un certain
16:13de la grippe, là, tu sais que tu t'amuses trop.
16:15Les gars, Jean-Claude m'avaient dit
16:16« Stéphane, c'est plus le lendemain,
16:18il va être gâte, même avec la vie
16:19que je mène, je suis capable de me tenir. »
16:21Donc, il dit « Félicitations à ce qui m'avait dit.
16:23Félicitations à ça pour cette fois-là. »
16:25J'ai toujours dit que
16:27moi, ce qui m'a tenu, c'est que
16:28je suis obligé de m'entraîner plus fort
16:30pour pouvoir te faire former.
16:31Et à un moment donné, Stéphane a continué
16:32peut-être à tricher un peu sur le côté,
16:34en dehors du ring.
16:35C'est tout ça au début.
16:36Moi, c'est la fierté d'amener deux vies.
16:38Il y a plein de monde qui me le disaient
16:39« Ça fait un jour, ça va casser.
16:42Fais pas ça. »
16:43Moi, je continuais, je continuais,
16:44puis je gagnais,
16:44puis ça allait bien,
16:45c'était ma fierté.
16:46D'avoir une vie comme ça,
16:48toute décousue comme ça,
16:49que tout le monde m'avertissait
16:50que ça marcherait pas,
16:51puis ça marchait après.
16:54Je pense que 95,
16:55c'était la première défaite,
16:56je pense, de Stéphane,
16:58chez les professionnels.
17:00Pas un gros camp,
17:01c'est toute préparation,
17:03tout dans le négatif, là.
17:05Tout traîné à l'entraînement
17:07tout le temps,
17:07puis ça me tente à l'époque, là.
17:09L'alcool beaucoup,
17:10la poésie, là.
17:11C'est comme, c'est là,
17:12c'est là que je commence
17:13à mélanger tout, là.
17:14Tu comprends-tu?
17:14Je commence à moins bien
17:15dans lesqu'avant, là.
17:16On parle à partir de ici.
17:18Ah, je filais pas dans ce temps-là.
17:20Bien, c'est la première défaite.
17:20Écoute, t'as des actionnaires,
17:21t'as 5 ans d'actionnaires
17:22qui croient en toi
17:23et que tu disais la fête.
17:26Puis là, bien,
17:26tout ce que le monde te dis
17:27va arriver par rapport
17:28à l'attitude,
17:29puis c'est une défaite, là.
17:30C'était un chameleau du monde libéo,
17:31c'était un petit chameleau du monde,
17:32c'était quand même une défaite.
17:33Puis c'était...
17:34Puis dans ce temps-là,
17:36comment j'étais mentalement,
17:37c'était pas des bonnes périodes, là.
17:39C'était le découragement,
17:40c'était de l'obscurité,
17:42puis c'était pas...
17:43C'était pas plaisant pour personne,
17:44ni pour Yvonne,
17:45ni pour ma famille,
17:46ni pour personne.
17:47C'était pas le fun.
17:48Là, ça a commencé, là.
17:49Je suis allé dans le marge,
17:50les actionnaires mécontents.
17:53Ah, c'est ça,
17:54puis tout ça.
17:54Darren Morris,
17:55c'était pas un chameleau du monde,
17:56je suis supposé d'aller le battre,
17:57puis facilement,
17:58puis ça n'est pas arrivé,
17:59donc il a tout fini se replacer.
18:01Ok, il y a pas de danger.
18:05L'impression des intègres,
18:06c'est aussi une maison de thérapie,
18:07ou ce qu'il faut penser
18:08à la superbe,
18:09c'était pas ce que je pensais,
18:10puis ça a été le meilleur
18:11de mes expériences,
18:12une superbelle maison,
18:13la maison Nidoca à Laval.
18:15J'ai tant su que
18:15quand je commençais à consommer
18:17de l'alcool,
18:19à comparer mes amis
18:19ou comparer des gens
18:20avec qui j'avais un problème,
18:22ce qui veut dire que
18:22la première...
18:23la première que je prends
18:24me donnait toujours soif
18:26de plus en plus,
18:27c'est que c'est rien que ça
18:27que j'ai commencé à comprendre
18:28depuis les derniers temps,
18:29je n'étais plus capable
18:30de dealer avec ça.
18:32Le premier mur que tout le monde
18:33m'a dit, il était là.
18:35Il fallait que je compte,
18:35il fallait que je recherche
18:37mon attitude
18:38pour en revenir à l'autre.
18:41Le résultat qui était
18:41que je gagnais,
18:42tu comprends-tu?
18:45Je m'arrêterais toujours
18:46à faire la première défaite.
18:48Ça se passait à Fidelphi
18:48contre Brian Brennan,
18:49qui était champion nord-américain,
18:51qui était un des expériences
18:52numéro un au Petit mondial
18:53à Roy Jones dans le temps.
18:54J'aurais été ordinaire,
18:55je n'aurais pas mangé de voler,
18:57je n'aurais pas donné rien.
18:58C'est-à-dire qu'on pense
18:58que ça n'était pas performé.
19:00Après le combat,
19:01Yvon Michel m'avait dit
19:01« ça va être difficile
19:03de continuer dans la boxe après »
19:04et il m'avait pas me suggéré
19:05de nous trouver un travail
19:06et de penser peut-être
19:08à d'autres choses
19:09que la boxe.
19:10Avec Éric,
19:11il était à la remorque,
19:13encore dans cette période-là,
19:14de boxeur,
19:15de la compagnie de Stéphane.
19:17Et je devais justifier
19:19à chaque fois aux administrateurs
19:21pourquoi on amenait Éric,
19:23qu'il était important
19:24dans la carrière de Stéphane,
19:25mais l'argent qui avait été
19:26accumulé pour Stéphane,
19:28ça baissait,
19:29ça baissait régulièrement.
19:30C'était difficile de justifier
19:33qu'il devait continuer
19:35d'être supporté par boxeur.
19:37J'ai souvent travaillé
19:38dans le textile,
19:38dans le gym shop,
19:40puis j'ai essayé
19:41de travailler quelques temps
19:42puis de m'entraîner,
19:43mais vraiment,
19:44ça marchait pas.
19:45Fait que j'ai revenu vraiment
19:45à la base,
19:46m'entraîner le matin,
19:47m'entraîner le midi,
19:48faire mes affaires,
19:49puis ça marchait pour pantoute.
20:00Moi, en bas,
20:03j'avais un très bon jab,
20:05très rapide,
20:06puis très efficace.
20:08Puis moi,
20:09la philosophie dans la boxe,
20:10c'est quand tu commences
20:11ce combat,
20:12tant que ton jab
20:12n'est pas installé,
20:14t'essaies pas d'autre chose.
20:16Quand je donne des conseils
20:16aux jeunes,
20:17ça, je leur dis,
20:18tu commences le combat
20:19et main haute,
20:20tu te places,
20:22puis t'envoies ton jab.
20:23Tant que ton jab
20:23n'est pas rentré,
20:25t'essaies pas
20:25d'envoyer d'autre chose.
20:26Parce que dès que ton jab
20:27a commencé à toucher,
20:28tu t'as pas reçu
20:29que les autres coups entrent.
20:30Donc,
20:31le jab,
20:32c'est plus important.
20:34Fait que Dieu merci,
20:34j'en avais un astide bon.
20:48On est là,
20:49on est là.
20:51Alain, bon ami,
20:52on va parler des sports de Jonquant.
20:54T'hab,
20:54c'était super.
20:55Grosse tempête de neige dehors.
20:57Un vendredi ou un samedi,
21:00c'est le combat,
21:01tu sais,
21:01le temps t'attendu.
21:09Jean-Pierre,
21:10please welcome,
21:11accueillez s'il vous plaît.
21:13Stéphane,
21:14voilà !
21:14Voilà !
21:16Voilà !
21:17Il est là !
21:18Il est là !
21:18Il est là !
21:19Il est là !
21:20Il est là !
21:22Il est là !
21:23Il est là !
21:24Il est là !
21:25Il est là !
21:26Il est là !
21:27Il est là !
21:27Il est là !
21:27C'est facile !
21:28L'autre !
21:28Tu n'as pas mis ton jab dessus !
21:30Je n'ai pas eu à courir,
21:36j'ai eu une main droie,
21:36il a tombé.
21:40Stéphane !
21:41Super !
21:44C'est super !
21:46C'est un résultat !
21:47Je n'allais pas demander mieux !
21:49Stéphane,
21:53tu vas aller au Disneyland ?
21:55Non, au Disneyland,
21:56tu es qu'à l'autre qu'au Cuba.
21:57Pourquoi j'ai eu la chance de balle contre Fabrice DiCiozo en France ?
22:03Parce que je venais de subir une défaite contre Brian Vernon,
22:06parce que je n'avais pas été vraiment performant.
22:08Mais je venais d'avoir fait un hockey,
22:10donc pour eux autres,
22:11ils se sont dit,
22:11« Hein, une bonne victime pour Fabrice,
22:13pas de danger,
22:13on prend lui ! »
22:14Quelques jours avant d'arriver à Saint-Étienne,
22:16la ville du combat,
22:17je suis allé passer quelques jours à Paris,
22:18elle m'entraînait avec Michel dans un gymnase
22:20qui connaissait par ses contacts.
22:22Juste de vivre cette expérience-là,
22:25c'était quelque chose de spécial pour moi.
22:27Ma femme qui est venue me rejoindre à Saint-Étienne
22:28pour le combat,
22:31la pesée, je me rappelle,
22:32dans un gros casillon qui se passait là-bas,
22:34l'effervescence qu'il y avait à DiCiozo,
22:36c'était dans son endroit,
22:37dans une petite ville de Saint-Étienne,
22:38toutes ces choses-là, je m'en rappelle,
22:39puis c'était magique pour un jeune comme moi
22:41qui ne voulait pas si longtemps,
22:42elle avait conseillé de prendre peut-être
22:44le retraite, il a commencé à travailler.
22:46Champion des Amériques,
22:48Eric Lucas!
22:51On boxait le category plus haut
22:53et vraiment, il était le plus gros que moi.
22:56Je n'ai pas senti l'intimidation,
22:58vraiment, jusqu'à l'heure que j'arrive sur le ring,
22:59puis le regarder sa ramener proche du ring,
23:01puis il a dit, ouais, on est dans un gros dossier.
23:04Paris!
23:04Paris!
23:08J'étais confiant,
23:09j'étais la confiance d'un gars
23:11peut-être inconscient en même temps.
23:12Je suis allé là, puis je me suis battu,
23:14j'étais prêt à me battre.
23:30Je me rappelle très bien,
23:31je viens pour le frapper avec un crochet,
23:33je passe dans le vide,
23:34et en revenant,
23:35il me ramasse avec un coup de poing,
23:36il n'y a rien de pique dans la boxe,
23:38il me rentrait dans un coup de poing,
23:39et là, je suis rentré dedans.
23:41Puis ça m'a frappé, je suis tombé,
23:42et tout de suite, je suis remonté,
23:44dans le même pas d'une fraction de seconde.
23:45Je me suis relevé tout de suite.
23:47J'ai regardé Yvon-Michel dans le coin,
23:48j'ai dit, tout est correct.
23:50On a fini le round.
23:51C'est bon de penser qu'il me donquerait,
23:52il se débarrassait de moi à deux, trois rounds.
23:53J'étais encore là au dixième,
23:54j'étais assez inconscient pour demander à Tiozo.
23:57Le combat était intense,
23:59et à la fin, je lui disais,
24:00frappe-moi, viens-t'en.
24:01Je n'ai jamais été un baveur,
24:02mais la seule fois de ma vie,
24:03peut-être que j'ai provoqué un petit peu,
24:04puis à la fin de ce round-là,
24:05il était frustré,
24:06mais il m'avait repoussé,
24:07puis il n'était pas content.
24:08Mais j'avais fait mon travail,
24:10puis j'étais fier de ce que j'avais accompli.
24:12Il est en train de te grignoter, Fabrice.
24:14Non, mais pas grand-chose.
24:15Il y croit tellement.
24:16Vraiment, il faut l'arrêter net.
24:18Il faut l'arrêter net.
24:18À la fin du combat,
24:37je suis à Saint-Étienne en France.
24:39La fois, c'est quand mon nom,
24:46c'était un moment vraiment privilégié
24:49que j'ai vécu dans ma carrière.
24:52Je t'ai vu pleurer tantôt.
24:54T'as de la peine?
24:55Bien, c'est sûr, tu sais.
24:56Je m'espérais tellement devenir champion,
24:58puis j'ai raté ma chance,
25:00mais je pense pas finir.
25:01J'ai eu 24 ans,
25:02puis je vais avoir encore la chance.
25:06Six mois plus tard,
25:07il arrivait le combat de Roy Jones.
25:09Une invitation à ce battle
25:09contre Roy Jones Jr.,
25:10qui était le meilleur livre pour livre
25:11dans ce temps-là.
25:13Roy Jones, c'était un gars,
25:15si vous avez détruit tous ses adversaires,
25:16c'est assez rapidement.
25:19Vraiment, j'ai mangé des coups de pain
25:21comme j'aimais manger dans ce combat-là.
25:22J'ai toughé jusqu'au 11e,
25:23à la fin du 11e,
25:25l'arbitre, le directeur m'a arrêté
25:26parce que j'avais une bonne coupure.
25:28J'ai pas gagné un round,
25:29mais j'étais là, j'étais présent,
25:30je suis tenu debout.
25:32J'ai essayé quand même
25:33de lui mettre la pression
25:33aussi de le frapper,
25:34mais on parle de Roy Jones Jr.
25:37à son sommet.
25:38C'était un moment de très grande fierté
25:40d'avoir toughé tout ce combat-là,
25:41d'avoir fait ce combat-là.
25:42OK, avec ce bon premier.
25:43Et après ce combat-là,
25:52c'est là que je me suis dit,
25:53un jour, je vais donner
25:54le champion du monde.
25:55J'ai toughé comme Roy Jones,
25:56j'étais là.
25:58Je pense que je vais être capable
25:59de me rendre sur le beau sommet.
26:00Je l'aime pas.
26:05C'était où?
26:06Comme Dieu, oui.
26:07Ça, c'est un danger,
26:07il faut que je fais attention.
26:08En connaissant le danger,
26:09il est amoindri de la moitié.
26:11J'ai aimé dessus
26:11à Alex Hilton deux fois.
26:13J'ai Hilton, je pense
26:14qu'il va tirer leur numéro
26:15pour qu'il s'en vienne
26:17dans la photo.
26:18Dès que je voyais pas de problème.
26:21Le combat, ça arrive là,
26:22parfait, c'est sûr,
26:23c'est stressant.
26:23C'est des gros événements.
26:25Quand t'es dans la chambre,
26:26ta face,
26:27tout le monde crie dans le centre.
26:28Il y avait un mille personnes.
26:29C'est tout qu'un trip.
26:30C'est des émotions
26:31tellement le fun,
26:32c'est tôt.
26:33Aujourd'hui,
26:34c'est la même affaire.
26:35J'écoute ma musique
26:35puis le trip.
26:39On est quand même
26:39le centre d'attention.
26:41La musique,
26:42c'est son là pour toi.
26:43T'es tout seul,
26:43t'es des 20 000 personnes.
26:45C'est des situations
26:46pas courantes.
26:48Quand tu vis ça,
26:49t'es au centre de ça.
26:51Tu te rèpes
26:51puis tu te sens important.
26:52Tu te sens bon,
26:54tu te sens beau,
26:54tu te sens tout.
26:55Tu te sens important.
26:56C'est le fun,
26:56mais pas c'est plaisant
26:57de se sentir comme ça.
26:59C'est vraiment tremendo.
27:00Tout le monde est
27:01standing in this building.
27:02Ce combat-là,
27:03c'était tout comme un combat.
27:03Ce qui m'a impressionné,
27:04lui, en partant dans le combat,
27:06je m'attendais pas à sa première ronde.
27:08Il y a encore un combat
27:09de ton job,
27:09de ton job.
27:09Et lui,
27:10BOOM!
27:11BOOM!
27:11Son job!
27:14Oh, look at that!
27:15One, two, three!
27:16C'est de criss,
27:17il est loin,
27:17puis il me touche.
27:18Je comprends pas pourquoi.
27:19Il me cassait le deuxième.
27:21Je me disais,
27:21pourquoi il me touche?
27:22C'était loin.
27:22C'est parti de hilt.
27:23This crowd is swinging.
27:2520 seconds to go.
27:26Et donc,
27:27puis là,
27:27il se fait de la ronde,
27:28je me disais,
27:29à quoi est-ce que tu fais?
27:30Il avance son pied d'un pouce.
27:32Donc, ça veut dire,
27:33il vient me chercher son jeu.
27:34Ça, ça m'a impressionné tellement
27:35que tout le long du combat,
27:37c'était ça,
27:37il fallait que je régle les distances.
27:40Il fallait que tu es là.
27:41Et donc,
27:41les deux premiers ronds,
27:42c'est à maleté,
27:43puis le reste,
27:43c'était à sans finir.
27:45Jusqu'au douzième.
27:59T'as l'impression,
28:00il a une bonne sorte,
28:01il est incisible et rapide.
28:15Il a une bonne main droite,
28:32je suis branlé,
28:33j'ai mal à la face
28:34depuis le deuxième rond,
28:34je l'ai cassé depuis le deuxième
28:36et je mange des coups de soupir
28:37et des 10 ronds.
28:39Ces deux-là,
28:39tout le temps,
28:40chaque jab,
28:41pendant 10 ronds,
28:41tout le monde est corde.
28:42J'ai tellement mal à la face.
28:44Ça ne s'explique même pas.
28:46T'as l'air cassé,
28:46puis tout le temps,
28:47clac, clac, clac, clac, clac,
28:48pendant 10 ronds de temps.
28:50C'est le douzième,
28:50tu es là,
28:51je me bats de main droite,
28:52je suis branlé.
28:54Quand il arrête le combat,
28:55c'est presque une libération.
28:58Je ne savais même pas
28:58qu'il restait 16 secondes.
29:00Donc, pour moi,
29:00c'était légitime tout ça.
29:01Mais t'arrives dans le coin,
29:02les 10 ou les 16 secondes,
29:04tu reprends la perspective
29:05après ça.
29:05C'est cassé,
29:06j'ai fait l'or.
29:07Pourquoi?
29:08En sachant ça,
29:09il m'a donné compte
29:10de 8 secondes,
29:10je me serais déplacé
29:11un peu le combat
29:12dans la poche facile,
29:13parce que quand je me suis
29:14enlevé des cordes,
29:15je n'étais pas tombé,
29:16je suis encore debout,
29:16je marchais bien droite.
29:19Fait que, c'est ça,
29:20mais sur le coup,
29:21j'étais content.
29:22Sur le coup,
29:22ah, c'est fini.
29:23Un combat de boxe,
29:24quand ça finit,
29:25le ding, ding,
29:26il y a des tonnes
29:28de pressions qui s'enlèvent.
29:31J'avais mal à la face
29:32et je m'en rappelle,
29:32puis j'étais content.
29:34Mais quand je l'ai su,
29:34après ça,
29:35ça fait une 13 ou 16 secondes,
29:36ils vont être capable.
29:37Ah non,
29:38tu n'as pas fait
29:39tous tes essais d'efforts-là
29:40pour ça.
29:41Oui,
29:41tu as fait tout ça pour ça.
29:44Fait que, c'est ça.
29:44Celle-là,
29:45c'est ta carrière
29:47après un coup.
29:48C'est difficile à accepter,
29:50tu sais,
29:51comme un deuil.
29:5216 secondes,
29:53ça change toute ta vie
29:54quelque part.
29:55Parallement,
29:55de subir des efforts
29:56comme ça,
29:57si je veux pas,
29:57c'est difficile.
29:58Now,
29:59my nose is tired.
30:05Le combat avant,
30:07je voulais le soir même.
30:08J'avais appelé mon Michel,
30:10je m'en trompe pas
30:10le même dans la nuette.
30:12J'avais dit,
30:12il faut encore voir avant,
30:13je me dis,
30:13tout est là pour ça.
30:16Il dit,
30:17demain,
30:17on va pas avoir plus de ça.
30:18Ça s'est fait assez rapidement,
30:20je pense.
30:20J'ai dit,
30:21j'ai beau,
30:21je le battais,
30:23je suis bon,
30:23on va l'en batte
30:23une deuxième fois.
30:24Très bon calentraînement,
30:25physiquement parfait.
30:28Mais mentalement,
30:29peut-être,
30:29comme il disait.
30:30Si il me le disait,
30:31je te le veux dans la tête,
30:32voilà,
30:33t'es plus le même.
30:34À force de le dire,
30:35peut-être,
30:35ça va,
30:36peut-être,
30:36elle laisse affaire un peu.
30:38Mais,
30:39non,
30:39c'était pas,
30:41il y avait eu raison.
30:42Juste au deuxième combat,
30:45je voyais ça dans la chambre,
30:47des clips du premier combat,
30:49donc,
30:49tu préfères,
30:50voilà,
30:50ton deuxième,
30:51j'avais pas dû voir ça.
30:52Je me rappelle,
30:52je savais de monter,
30:53il ouvrait la porte,
30:55puis il y avait une grosse crève,
30:56tu me voyais tomber,
30:57le premier câlisse.
30:59Le deuxième combat était pire,
31:00mais c'était non-c'au deuxième.
31:02Donc là,
31:02c'était là,
31:03qu'il y a tout ce qu'il y avait,
31:04David Tell avait dit
31:05par rapport à,
31:07mais,
31:07qu'il m'avait joué dans la tête.
31:10J'ai comme donné raison
31:11par rapport à cette défaite-là.
31:12Là où elle est,
31:13on va être de 10 minutes de pierre,
31:14ça va lever.
31:15Regardez bien,
31:16il est juste devant nous,
31:17il regarde son point,
31:19et c'est...
31:20terminé.
31:22Voilà.
31:23Là,
31:23ça a pas été facile.
31:25Dans la vie,
31:25il arrive de faire plate,
31:26il faut se relever
31:26à la place de s'écraser.
31:28C'est ça qui fait le différent
31:28des hommes,
31:29puis des pleurs.
31:30Après cette défaite-là,
31:34j'ai fait trois petits combats
31:35que j'ai gagnés
31:38pour rester vivant.
31:39Pourquoi exactement,
31:40je ne savais pas.
31:42Puis là,
31:42Lucas se battait
31:43contre Dave Hilton.
31:45Lucas,
31:45son combat était annulé
31:46pour une blessure,
31:47je crois.
31:48Puis j'ai pris la place
31:49à Lucas pour Dave Hilton
31:50pour une troisième fois.
31:52C'était ma chance.
31:54Là,
31:54tout le monde disait,
31:54«Voilà,
31:54t'es fou,
31:55voilà,
31:55t'es fou,
31:55voyons d'or,
31:56voilà. »
31:57Même si tout le monde
31:57mettait la tête fou,
31:58tu sais.
31:59«Voilà,
31:59pourquoi tu fais ça?
32:00T'as pas un peu
32:00un pan à tout.
32:02Je sais ce que je veux
32:02m'en voir. »
32:02Stéphane qui m'appelle,
32:04qui vient au bureau,
32:05qui veut absolument
32:06se battre contre Dave Hilton.
32:12Fait que là,
32:12j'ai été...
32:13J'étais tellement concentré
32:14et tellement prêt
32:15puis il fallait pas
32:16qu'il arrive à rien.
32:17Fait qu'il n'y a rien
32:18arrivé,
32:18puis j'avais même
32:19en haut,
32:19puis j'étais agressif.
32:20puis c'est comme ça
32:21que c'est comme ça.
32:22C'est comme j'ai fait
32:22le premier combo.
32:25C'est agressif
32:26puis dominant,
32:27puis ça a été
32:27super,
32:28super,
32:28super.
32:29J'étais tellement
32:30content de ça.
32:31Hé,
32:31c*** !
32:50mon fils Jim
32:56que j'avais apporté.
32:58J'avais dit à ma main,
32:59« Jim,
32:59je sais qu'il est jeune,
32:59mais il faut qu'il vienne
33:00avec moi absolument.
33:01J'ai besoin de lui,
33:02j'ai besoin de sa force
33:02puis qu'il soit là. »
33:04Il était tout petit,
33:05il savait pas quoi.
33:05Il était juste là
33:06puis moi,
33:07le fait qu'il soit là,
33:07j'étais content.
33:08Il fitait pas là-dedans.
33:10Il était tout petit,
33:10un bébé à travers
33:11de sa foule d'adultes.
33:13Puis après,
33:14il est venu dans la ring
33:15et je dis,
33:15il était content.
33:16C'était des très beaux moments.
33:20« Papa a gagné. »
33:22Moi, j'étais vraiment,
33:22j'ai moins...
33:24Puis il m'a appelé,
33:25j'avais une petite coupure
33:26et celui qui a gagné,
33:27il s'en foutait,
33:27lui, il était là,
33:29il était fait mal.
33:31C'est juste pour dire
33:32que par rapport à lui,
33:33c'est juste ça
33:33qui était important.
33:35Ça m'avait bouleversé.
33:37J'avais réussi l'impossible.
33:39Puis quand même dans ma tête,
33:40à tous les jours,
33:40les deux défautes,
33:41je me travaillais depuis deux ans.
33:44Puis là,
33:44c'est d'aller rencontrer ça.
33:47C'était carrément.
33:49J'ai réussi à le battre,
33:50bien, rien que ça,
33:50bien, t'es content,
33:51c'est évident.
33:52T'es content qu'il ait réussi.
33:55C'est là, là.
33:56C'est là que là,
33:56c'est arrivé le vendredi.
33:58Le lundi,
33:59après, je vais être dans le gymnase.
34:00Le lundi,
34:01trois jours après,
34:02c'est « gars, là,
34:02je vais te faire
34:03ma plus grosse victoire. »
34:05Tu t'entends à partir de là
34:06puis tu finis tes Jeux objectifs.
34:08Il y a deux côtés
34:08de la médaille là-dedans.
34:09Quand il gagnait,
34:10bien, souvent,
34:11il était aussi inquiète
34:11quand il part d'elle.
34:14Il avait ici 35 000
34:15pour mon troisième
34:16quand il tente.
34:16C'est pas gros, là.
34:18Et si je gagnais,
34:18il me donnait 70 000.
34:20Juste ça,
34:21parfaitement, là.
34:23Gagne le combat le lundi matin,
34:24j'étais dans un bureau
34:25de l'interbox,
34:26j'ai une valise.
34:27Ils m'ont mis 70 000
34:28piastres dans la valise
34:28et là, je suis très parencé.
34:30Fait que là,
34:31c'est là,
34:31c'est la valise,
34:32je pense,
34:32c'est, voilà,
34:33c'est là,
34:33en liquide, mec.
34:36Quand je pense à ça,
34:37c'est la valise-là,
34:37des fois,
34:37elle serait sur la table ici,
34:38là.
34:40Tu sais,
34:40ça serait bien mieux reparti.
34:43Ah,
34:43c'est la 3 semaines.
34:45Zéro.
34:46Zéro pour la santé,
34:47le moral,
34:48là,
34:48j'étais viré.
34:48Là,
34:49la job,
34:49la job de destruction,
34:50c'était ça,
34:52c'était ça.
34:52C'est ça.
34:52C'est comme ça.
34:54C'était ça,
34:54c'est comme ça.
34:56Ouais.
34:58Mais à ce temps-là,
34:58quand je travaille,
34:59c'est ça.
35:00Ma paye que j'ai,
35:01je l'ai déjà dit,
35:03je tenais la valeur
35:04de l'argent maintenant.
35:05C'est une chose
35:06que j'avais à faire avant.
35:07C'est normal,
35:07j'avais tout à l'habitude
35:08de l'abondance,
35:09puis quand il ne l'a,
35:10ça n'arrivait pas.
35:13Ça arrive d'une place,
35:14puis je fais attention.
35:15Mais là,
35:15le temps a passé.
35:17Mais moi,
35:17est-ce que Stephen a fait
35:18après sa victoire,
35:19peut-être?
35:20C'est pas ça là
35:20qu'il a fêté un peu.
35:23Mais il était content,
35:24je pense.
35:26Dernièrement,
35:27il a célébré la victoire
35:29contre Dave Elton
35:29un petit peu longtemps.
35:31C'est à partir de là,
35:31après ça,
35:32tout par la suite,
35:33c'était plate.
35:34On s'est servi de moins
35:35pour permettre d'être
35:36de dire oui,
35:36j'accepte ça.
35:37C'est vaut 5 000,
35:37c'est correct.
35:38Pendant que là,
35:38t'as demandé juste
35:3935 000, monsieur.
35:40à cause de mes consommations
35:42dans le temps
35:42trop déchimique,
35:44mon comportement a changé.
35:45Moi, c'est un cas bon,
35:46bon, bon,
35:46bon, à ce qu'il y a en paix.
35:47C'est pas, tu gars.
35:48Tout le temps.
35:48Puis là, je suis devenu
35:49le paranoïaque,
35:50puis là,
35:50ma personne a changé.
35:52Donc, monsieur M. M. Leroy,
35:53il m'a promis,
35:53il m'a promis,
35:54il m'a promis.
35:55Puis, mon Michel,
35:55non, non, non,
35:56t'avais promis,
35:56t'avais promis.
35:57J'ai dit,
35:57oui, tu m'as promis quoi?
35:58Tu m'as promis plus ça,
35:59j'ai parlé.
35:59Il a dit,
35:59tu m'as promis
36:00plein, plein d'affiches
36:01qui sont jamais arrivées.
36:02Comment je t'aurais promis
36:03d'aller en camp
36:03un mois dans le bois,
36:04aller loin de tout le monde
36:05que j'aime?
36:06Non, non, non,
36:06c'est pas vrai,
36:07tu seras pas.
36:08Il dit,
36:08monsieur Mulek,
36:09j'ai dit,
36:09t'y manges de la mort,
36:10monsieur Mulek.
36:11Mulek, j'avais dit,
36:12j'aurais pas été gentil.
36:13Je m'en excuse encore aujourd'hui,
36:15j'aurais pas été gentil avec lui.
36:16Mulek,
36:17si tout ce qui existe aujourd'hui,
36:19la boxe est en santé
36:20comme on la connaît aujourd'hui,
36:21si la boxe est ce qu'elle est
36:22aujourd'hui,
36:23c'est grâce à monsieur
36:24Hans Mulek.
36:25C'est triste que ce soit
36:26terminé aujourd'hui,
36:27peut-être entre Stéphane
36:28et Interbox,
36:28mais Stéphane reste quand même
36:30mon chum,
36:30c'est mon chum avant tout,
36:31puis je souhaite bonne chance
36:32puis j'espère qu'il va donner
36:32les champions du monde.
36:33Mais on peut s'entendre
36:34pour dire que c'était
36:35dans mon temps chimique,
36:37mon comportement avait
36:37complètement changé,
36:38mon caractère,
36:39c'était plus le gentil Stéphane.
36:41Donc, je m'en pardonne
36:43tout dans ce temps
36:43à cause de ça.
36:44J'étais pas là,
36:45c'est tout.
36:51Oh!
36:51Regas!
36:52Moi, la seule affaire
36:53je me rappelle,
36:54c'est quand j'ai pissé,
36:55c'est niaiseux,
36:56hein?
36:56Puis le combat,
36:57on m'en fout,
36:58c'est quand avant,
36:58je m'en rappelle,
36:59j'étais à peser,
37:00j'attends à peser,
37:02il reste 10 minutes,
37:03j'ai envie de pisser,
37:03il me pogne,
37:04je suis moi,
37:05pas juste,
37:05il faut que j'aille pisser,
37:06puis moi,
37:06c'est un casino,
37:07tu sais pas.
37:08Je ne me souviens pas
37:09qu'il y a des arbres,
37:10qu'il y a des arbres,
37:11parce que je suis dehors,
37:12je n'arrivais pas plus loin,
37:13en haut,
37:14puis il y a une extreme
37:14une varieuse.
37:16J'étais en intérieur encore,
37:17il m'a installé
37:18un petit sapin,
37:19je ne me suis pas pissé,
37:20mais personne ne tient pas,
37:21je suis là,
37:22je m'en suis pas pissé,
37:23je suis de l'arcable,
37:24je m'en met dans le journal,
37:25où elle a tapissé
37:26le casino à l'ESBG,
37:27donc en partie,
37:28j'étais perdu déjà.
37:29C'était de la chicanes
37:30à l'interboi,
37:30avec les bonnes michelles,
37:32c'était tapissé
37:32de négatif,
37:33mur à mur.
37:35Fait comment veux-tu,
37:36ici,
37:37réussir quelque chose
37:38entouré de négatif?
37:39Peu pas,
37:40peu pas.
37:41Les gars,
37:42j'étais rendu trop loin
37:43dans mon négatif
37:43pour être capable
37:45d'espérer sortir
37:46quelque chose de positif
37:47de tout ça.
37:47Là, il fallait que
37:48l'AGHQ au bout de ça.
37:49Puis j'ai été mec
37:50d'ablon.
38:01Là, il y a des espoirs,
38:02il a défendu
38:03Lucas.
38:03Lucas commençait à émerger,
38:05il travaillait fort
38:06tout le matin, Eric.
38:08Puis son travail
38:09qu'il faisait,
38:10commençait à payer.
38:10Donc, il commençait
38:12à surpasser
38:14le maître.
38:20On était devenus
38:20des aspirants
38:21obligatoires.
38:21C'est l'anstar-là,
38:22c'était Interbox.
38:23On fait les mouvements
38:24pour avoir le combat
38:25chez nous.
38:25Et vraiment,
38:26j'étais arrivé
38:27dans ce combat-là
38:28fin et prêt.
38:29Je n'avais pas
38:29le bout de défaite,
38:30je ne pensais pas.
38:31Je viens de venir là,
38:31c'est sûr que je sens
38:32que mon temps est à moi.
38:33C'est ma soirée.
38:34sixième ronde,
38:40l'envoyer au plancher
38:41à deux reprises.
38:42Il est salé.
38:52Il est salé.
38:52Il est déchiré.
38:54Il frappe de ce qui bouge.
38:57Le public est devant
38:58le carré.
38:59Il est au sol.
39:00Deux fois,
39:01le carré.
39:03OK,
39:04il s'en suit
39:04le carré.
39:04Il va serrer.
39:06Il va serrer.
39:06Il va serrer.
39:07Là, je sens que
39:08un, l'adrénaline
39:10en moyen cherché,
39:11c'est sûr,
39:11un peu plus que l'écho.
39:12Puis après ça,
39:13la foule aussi
39:13qui embarque.
39:15C'est sûr que là,
39:15tout ce que je souhaite,
39:16c'est de le passer
39:17carré au septième.
39:17On savait qu'il est
39:18encore fragile.
39:19Ils sont capables
39:20de récupérer
39:20assez rapidement.
39:22Ah, non, non!
39:23Mais cette fois,
39:23c'est la bonne!
39:24Cette fois,
39:25c'est la bonne!
39:26Éric, c'était
39:27un aboutissement
39:28des rêves,
39:29du travail acharné.
39:32Oh!
39:33Quel coup, hein!
39:35Un peu de courage.
39:37Quel coup, hein!
39:39On avait préparé
39:39une stratégie
39:40parfaite avec Stéphane,
39:42la rouge,
39:42puis vraiment,
39:42à ce moment-là,
39:43le coup de poing,
39:44il est sorti tout seul.
39:46Il est tombé
39:46entre mes deux jambes.
39:47Et puis, je savais
39:48que c'était terminé.
39:48Je me suis mis
39:49à tourner autour du ring.
39:51Il m'a sauté
39:52dans les bras.
39:53Quand je s'entasse,
39:54j'en ai encore
39:54des frissons.
39:55C'était un moment magique.
39:57Je ne sais pas
39:57que c'était un jeu
39:58extraordinaire.
39:59Tu fais ça,
39:59tu montres là.
40:00Serpent et chien.
40:01Puis, tu tombes.
40:02Tu sais,
40:03c'est des similitudes.
40:07Quand il passe trop vite,
40:08c'est mon plus beau moment
40:10en carrière.
40:10C'est certain.
40:11Même si après,
40:12j'ai gagné trois autres
40:13combats de championnat du monde,
40:142001, je lui ai,
40:15on n'oubliera jamais ça.
40:17Ça fait 10 ans
40:17en décembre
40:18que j'ai fait
40:18mon premier combat pro.
40:20Honnêtement,
40:20quand j'ai commencé pro,
40:21je ne pensais pas
40:21devenir champion du monde.
40:22La conquête du titre,
40:23tous les efforts
40:24avec Stéphane Laroche
40:25puis Yvon-Michel
40:26qu'on a vécu ça.
40:27C'est le plus beau souvenir
40:28que j'ai dans ma vie
40:30professionnelle,
40:31cette victoire
40:31d'Éric Lucas.
40:32Daventon s'est abattu
40:37avec Tobella
40:38quelques mois avant.
40:39Il avait gagné
40:40une décision extrêmement serrée,
40:41une décision partagée
40:42ici au Québec.
40:44Et là,
40:45quand j'ai eu la chance
40:45d'abattir contre Tobella,
40:46ce que je voulais prouver
40:46aux gens,
40:47c'était que j'étais
40:49dans une autre classe
40:49que Daventon
40:50parce que beaucoup de monde
40:52disait
40:52« Ah, Daventon,
40:53Daventon, c'est les meilleurs. »
40:54Je voulais prouver
40:54que je pouvais comme être
40:55vraiment dominé Tobella
40:57puis gagner plus facilement.
40:59Et c'est ce qui s'est produit.
41:13J'ai gagné
41:14le subiron avec.
41:15Je l'ai arrêté
41:16au huitième round
41:17et je l'avais dominé.
41:19Et pour moi,
41:19ce combat-là m'a amené
41:20cette satisfaction
41:20de pouvoir dire
41:21« Regardez,
41:23Hilton,
41:23c'était très serré.
41:25Moi,
41:25je l'ai déclassé.
41:27Ça fait que
41:28j'avais ce petit côté
41:29c'était l'une des défenses
41:30les plus valorisantes
41:30pour moi
41:31à ce niveau-là.
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45:47Quand je file le bain, je file le bain boniment, ça ne marche pas.
45:52Et quand je suis tout triste, tout malheureux, on dirait que je veux me créer un monde à moi.
45:56C'est un monde différent.
45:58Parce que Stéphane n'a pas eu la chance de faire.
46:01Alcine s'est passé au décembre 2004.
46:03Au mois de mai 2005, j'étais déjà sur les chantiers de construction pour travailler,
46:07les make-up.
46:08Ce n'était pas facile, ça venait juste d'arriver.
46:10Sauf que c'est là, il a cru que je me lève tout de suite en partie.
46:12Après, après, tout ça, il a cru que je me lève, aller travailler pour ma subsistance.
46:16Donc, tu sais, ce n'est pas plouf.
46:17Là, tu es renvoyé dans le public complètement.
46:20Ils ont tous une opinion de toi.
46:21Il faut tout dire avec ça.
46:23Il ne faut pas que tu t'entendes à rien de personne.
46:25Tu fais tes affaires.
46:26Ils ne t'aiment pas, c'est correct.
46:27Ils t'aiment parfait, mais ce n'est pas gravement fou.
46:29Je ne veux pas que les autres m'aiment.
46:31Je veux vivre, c'est tout simplement.
46:37Au départ, ce n'était pas un retour juste pour faire un retour.
46:40Ça, c'est vraiment de mettre avec le combat, l'idée d'entrader.
46:43T'entrader, tu en penses?
46:45Je suis avec Stéphane, ça pourrait être tough.
46:46Ils n'avaient pas vénorgué par personne.
46:48Ils disaient, crème, ça va être dur.
46:49Puis le combat a eu lieu.
46:51J'étais vraiment content.
46:52Puis ça a bien été.
46:53Le combat était serré.
46:54C'est un combat vraiment enlevant.
46:55Le genre de combat que je n'ai jamais fait.
46:57Malheureusement, encore une fois, la coupure, une coupure à mon avis,
46:59il est venu comme arrêter ça.
47:00J'étais obligé d'aller à l'hôpital après ce combat-là.
47:22Là, on m'a dit, on fait un examen pour checker ton oeil, voir si.
47:25Puis là, voir si, je ne sais pas ce qu'il voulait avoir, mais ça m'a comme bien inquiété.
47:29J'ai dit, tu sais, t'es assez stupide.
47:31Il m'a dit, je recommence.
47:32Puis je tombe avec une glaceuse sérieuse à un oeil, perdre un oeil ou je ne sais pas quoi.
47:35Finalement, il n'y avait rien de grave.
47:37Je suis sorti de l'hôpital.
47:37C'était sûr dans ma tête que c'était terminé, qu'il n'y avait plus de retour possible.
47:40On venait de perdre.
47:41Puis terminé.
47:42On remballait tout ça, on s'est résouté.
47:45Quand on dit accrocher ses gants, c'est exactement ça.
47:49Puis à l'image, je vois mieux le mot.
47:50Donc, je me rappelle avec ça.
47:52Des fois, ça me tente de partir avec conquérir des nouvelles contrées.
47:58Trop lointaines, sûrement.
48:12C'est une très belle région, Magog, avec le Mont Harford, le lac ici, le lac Mimphrey-Magog, qui est d'une beauté, avec un beau centre-ville.
48:26Je suis privilégié de rester par ici.
48:33Quand je suis parti du Saint-Denis à l'âge de 18 ans, je ne m'étais toujours pas venu d'en venir.
48:39Puis chaque année, pendant les 20 ans que j'étais à Montréal, ça me tentait de revenir ici.
48:47Il y avait un petit mur de honte qui s'était dressé, puis qui m'empêchait d'en venir.
48:52Puis j'ai fini par l'enjamber, ce mur-là.
48:56Je me suis rapproché de mes parents, de mes enfants, puis de la terre que j'aime.
49:02On a chacun nos places, puis moi, la mienne, c'est ici.
49:06C'est pas plus compliqué que ça.
49:07C'est évident que quand il est revenu, il est revenu de bord d'ici un peu.
49:11Nous autres, on l'a reçu comme un grand champion pour nous autres.
49:15On a mis de côté les défaits qu'il aurait pu avoir.
49:22Moi, à ma maison depuis six mois, puis j'aime tellement ça.
49:27Quand on a su ça, j'aime ça comme ça.
49:30Ça fait longtemps que je m'en serais acheter une.
49:32Puis c'est le meilleur investissement qu'il y a pas.
49:35Au moins, tu perds pas rien.
49:36Des fois, c'est mieux de rire d'une caverne que pleurer d'un château.
49:40Ça fait longtemps qu'on s'est vus, malheureusement, mais je suis certain que quand on se reverrait, ça serait comme si on ne se serait jamais quittés depuis des années.
49:48Stéphane a un lien aussi avec la vie que j'ai aujourd'hui, parce que ma femme, je l'ai connu en l'heure concernant d'un camp d'entraînement en Floride, en avion, avec Stéphane Ouellet.
49:56Je t'en dis que si Stéphane n'avait pas été là, j'aurais pas eu l'opportunité de monter comme boxeur professionnel.
50:02Il y a quelque chose qui a été démarré avec lui, et moi, j'ai profité de cette porte-là qui s'est ouverte en étant avec lui dans ce temps-là, et de connaître la carrière que j'ai connue.
50:10Il y a son numéro de téléphone, tout de suite.
50:12Quelqu'un me l'a donné tantôt, ça fait dix ans que je n'ai pas parlé, sinon ça fait 14 ans.
50:16Puis Lucas, moi, c'est tantôt que j'ai failli de l'appeler, mais j'avais pas de courage.
50:19Il m'a attendu une couple de jours, et Stéphane Ouellet m'a l'appelé.
50:22« Salut, mon ami du corps. »
50:24Je m'étais très content de s'y parler, puis il m'allait faire un tour à son café.
50:27Il m'allait prendre un café, il demandait s'il vint juste du café.
50:31Peu importe, on a réussi.
50:35On a... Je regarde ça, je suis heureux de ce qu'on a fait ensemble, de ce qu'on a accompli ensemble.
50:40Je me suis donné pendant, au total, pratiquement 25 ans de boxe.
50:45Je calcule mes années en matembre, mes années professionnelles.
50:48Non, aujourd'hui, j'ai vraiment fait... C'est vraiment comme...
50:53J'essaie de m'entraîner pour le plaisir, puis de me garder dans une certaine forme,
50:59mais disons que le côté compétitif, je l'ai complètement perdu.
51:03Maintenant, c'est vraiment... On essaie de faire des affaires,
51:06puis de se créer de l'emploi pour moi-même, puis de... pour le futur.
51:15Moi, j'ai envie de pourvoyer.
51:16C'est ça que j'aurais acheté, c'est sûr, à 100 %.
51:19Je me serais décidé, parce que moi, j'étais un gars de bois, j'adore la pêche, je déteste la chasse,
51:23mais il y a une pauvairie de pêche.
51:24Ça, là, puis il y aurait une belle maison dans le bois, puis je sortirais pas là-dedans souvent,
51:29puis il y aurait un avion, puis là, il y aurait le monde qui irait à la pêche,
51:32puis l'hiver, ça serait d'autres choses.
51:34Ça serait de vivre dans le bois.
51:35Ça serait une belle pauvairie.
51:37Puis qui c'est, gars?
51:37Qui c'est?
51:44Merci, Lato-Québec.
51:51Être capable d'aimer la vie pareil, à travers ça, c'est ça, l'objectif, là.
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