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  • il y a 4 mois
Le Premier ministre britannique Keir Starmer annonce ce mardi 29 juillet que le Royaume-Uni reconnaîtra l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prend certains engagements entre-temps. On en parle avec : Thierry Arnaud, éditorialiste politique internationale à BFMTV. Laura Kalmus, correspondante de BFMTV au Royaume-Uni, envoyée spéciale à Aberdeen (Écosse). Thomas Grjebine, responsable du programme “Macroéconomie et Finances internationales” du CEPII. Et Tristan Cabello, historien et politologue spécialiste des États-Unis.

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Transcription
00:00Mais on commence donc cette édition de BFM Story avec cette toute dernière information qui nous parvient, qui nous est parvenue.
00:06On va retrouver Laura Calmus dans quelques minutes sur la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien en septembre prochain.
00:15Je me tourne vers vous Thierry Arnaud. On va établir la liaison évidemment avec Laura Calmus dans un instant.
00:20Thierry, donc une initiative et une nouvelle capitale qui s'engage sous condition mais à reconnaître un État palestinien.
00:27Oui et c'est évidemment un engagement très important. On y reviendra.
00:30Keir Starmer, le Premier ministre britannique, qui avait convoqué une réunion d'urgence de son gouvernement cet après-midi
00:34pour précisément mettre ce sujet de l'État palestinien sur la table et qui vient de s'exprimer il y a quelques minutes devant la presse
00:42pour dire qu'effectivement, Jérémie, le Royaume-Uni reconnaîtra l'État d'Israël au mois de septembre,
00:48donc dans le même calendrier que celui du président français, sauf, dit-il, si d'ici là, certaines conditions sont remplies par Israël.
00:56Il y a des étapes substantielles qu'il évoque et décrivant la situation catastrophique à Gaza
01:03et parmi les exigences du Premier ministre britannique, il y a un cessez-le-feu
01:07et l'engagement en faveur d'une paix et d'un processus de paix à long terme
01:12qui aboutit à une solution à deux États.
01:15Donc c'est une façon pour Londres de mettre une pression très forte,
01:18reconnaissance par le Royaume-Uni de l'État d'Israël en septembre,
01:20sauf si d'ici là, il y a une évolution substantielle, concrète.
01:25D'abord un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la mise en place d'un processus de paix
01:28et puis parallèlement l'engagement d'un processus politique pour évoluer vers une solution à deux États.
01:33Et on part tout de suite à Londres, retrouver Laura Calmus, notre correspondante sur place.
01:37Laura, on avait senti Londres un peu réservée après l'annonce du président français la semaine dernière.
01:43Cette fois, le Premier ministre britannique a franchi le pas.
01:45Exactement. Il était réservé, mais il avait une sorte de pression de la part des députés.
01:53Plus de 130 députés, après l'annonce d'Emmanuel Macron, lui avaient demandé d'aussi reconnaître l'État palestinien.
02:01Alors aujourd'hui, cette conférence de presse, on attendait un petit peu cette annonce.
02:06Ce matin, dans le Daily Telegraph, on avait eu déjà quelques informations autour de ça.
02:12Et cet après-midi, le Premier ministre britannique a réuni ses députés, son cabinet,
02:18pour justement parler de la situation à Gaza.
02:21Et à l'issue de cette réunion, il a donc fait cette annonce.
02:25Mais on a aussi l'impression que c'est parce qu'il a reçu, en quelque sorte, le feu vert de Donald Trump.
02:31Car hier, lors de la conférence de presse qu'a donnée le président américain, ici en Écosse,
02:36aux côtés de Keir Starmer, eh bien, ils ont parlé, un journaliste a interpellé Keir Starmer
02:43et lui a demandé s'il allait reconnaître l'État palestinien.
02:46Et c'est Donald Trump qui a répondu en disant, je ne prends pas de position, a-t-il dit,
02:51mais je n'ai aucun problème à ce que vous en preniez une.
02:55C'est donc, en quelque sorte, une sorte de feu vert qui a, peut-être, poussé le Premier ministre britannique
03:02à prendre cette décision.
03:03Merci Laura. Laura Calmus, au Royaume-Uni, pour BFM TV.
03:06On en parle avec nos invités sur ce plateau.
03:09Claude Blanche-Maison, bonsoir.
03:11On est l'ambassadeur de France à Moscou et auteur de fragments d'un parcours aventureux aux éditions Tempor.
03:16Face à vous, Thomas Gébine, responsable du programme macroéconomie et finances internationales CEPI.
03:23Et à vos côtés, Tristan Cabello, historien et politologue spécialiste des États-Unis.
03:28Peut-être une première réaction sur cette toute dernière information,
03:30le fait que le Royaume-Uni emboîte le pas sous condition, on le disait avec Thierry Arnaud à l'instant.
03:39Mais en tout cas, c'est de nature à mettre un peu plus de pression sur l'État hébreu.
03:45Est-ce que c'est votre sentiment, peut-être, Thomas ?
03:48En tout cas, ça montre que l'initiative du président de la République la semaine dernière,
03:52a un certain effet d'impulsion.
03:54Je ne sais pas quel effet ça aura sur Israël.
03:57En tout cas, ça a un effet sur les pays européens.
04:01Moi, je suis économiste, donc je vais peut-être laisser mes collègues répondre plus précisément à la question.
04:06Oui, moi, je suis spécialiste des États-Unis.
04:08En tout cas, aux États-Unis, la population américaine est de plus en plus, bien évidemment,
04:13pour la reconnaissance d'un État palestinien et pour l'arrêt, bien évidemment,
04:18de l'envoi des armes que Donald Trump et, avant lui, Joe Biden ont fourni à Israël.
04:24Donc, il y a quand même un mouvement dans la société américaine qui est vraiment de ce côté-là.
04:29Merci.
04:30Merci.
04:31Merci.
04:32Merci.
04:33Merci.
04:34Merci.
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