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Les débats de l'été avec Amaury Brelet, Jérôme Dubus, Rémi Branco, Emmanuelle Brisson.

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-29##

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News
Transcription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:00:30Cette tendance de l'interdiction de la voiture dans les centres-villes.
00:00:33On en parlait ce matin à 10h avec le président et le fondateur de MonAviCitoyen.
00:00:37C'est en tout cas un chiffre très marquant.
00:00:3972% des Français sont désormais opposés à l'interdiction des voitures en centre-ville.
00:00:43Est-ce que c'est tout simplement un retour de bâton logique
00:00:45quand on a essayé d'instaurer les ZFE, les ZLT, les limitations ici,
00:00:50les parkings aussi au prix absolument abyssal, ici et là,
00:00:53quand on voulait stationner, je ne vous parle même pas des week-ends.
00:00:55Bref, vous voulez donner votre avis dessus, au contraire, vous trouvez que c'est une bonne idée
00:00:59ou peut-être l'inverse, vous avez vu les centres-villes absolument dépérir
00:01:02depuis les interdictions et les normes concernant les bagnoles dans les centres-villes.
00:01:06Venez en discuter avec nous.
00:01:08Faut-il croire aussi Gérald Darmanin, ministre de la Justice, s'il vous plaît, messieurs-dames.
00:01:12Et le but est tout simplement de créer une réforme pénale en France.
00:01:16Réforme pénale, pourquoi ? Pour dire qu'il faut une révolution.
00:01:19Ce n'est pas possible, que ce soit les courtes peines, que ce soit les peines minimales,
00:01:22que ce soit la fin du sursis dans certains cas.
00:01:25Est-ce que vous pensez qu'en France, on peut réussir à atteindre justement cet objectif de révolution pénale
00:01:31où, malheureusement, les promesses de tolérance zéro, de sûreté partout,
00:01:35on a vu, on a vu et on a re-revu.
00:01:38Résultat, peanuts, au contraire, la violence n'a jamais été aussi élevée dans notre pays.
00:01:43On en parlera et j'attends bien sûr vos réactions, vos interactions, amis auditeurs.
00:01:47Mais tout de suite, le sujet qui nous intéresse concerne un sujet qui est évidemment qui vous concerne,
00:01:52auditeurs de Sud Radio, c'est le prélèvement à la source.
00:01:55Qu'est-ce que vous nous avez dit quand on avait instauré l'impôt à la source ?
00:01:58On nous avait dit, mais ce sera fluide, ce sera normal, tout ira bien.
00:02:01Vous verrez, vous n'aurez plus de déclaration à faire.
00:02:03On va simplifier le tout.
00:02:04Le but, pour la majorité, en tout cas pour une grande partie de contribuables,
00:02:0813,1 millions, trois fois rien, il y a désormais un reliquat à payer dans les prochaines semaines
00:02:13avec en moyenne une régularisation de 1 900 euros, ce qui est absolument considérable.
00:02:19Pour en parler aujourd'hui, Amory Brulé, rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, bonjour.
00:02:23Bonjour Maxime.
00:02:23Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
00:02:25Jérôme Dubu, membre du pôle ID Horizon, vice-président de l'association France Israël.
00:02:30Bonjour mon cher Jérôme, merci d'être avec nous.
00:02:32Rémi Branco, vice-président socialiste du département du Lot et auteur de Loin des villes, loin du cœur.
00:02:36On aura l'occasion d'en reparler avec cette question des voitures, mon cher Rémi.
00:02:39Emmanuel Brisson, président de l'association Vivement Demain et porte-parole des jeunes républicains.
00:02:44Bonjour ma chère Emmanuel et merci beaucoup d'être avec nous.
00:02:47Tour de table concernant d'abord ce reliquat à payer.
00:02:54C'est un grand article aujourd'hui en France.
00:02:56C'est le service économique du ministère, c'est les directions générales des finances publiques qui nous la prend.
00:03:0213,1 millions de foyers fiscaux ont un reliquat de 1901 euros en moyenne à régler au fisc.
00:03:09J'imagine qu'auditeurs de Sud Radio, vous êtes sûrement dans ce cas.
00:03:12Si vous voulez témoigner de cela, de cette surprise, comment vous observez cela Jérôme Dubu autour de la table ?
00:03:18C'est vrai qu'on nous avait dit quand même le prélèvement à la source.
00:03:20Vous ferez votre déclaration tranquillement et puis ce sera automatisé.
00:03:24Vous n'aurez pas d'argent à ressortir.
00:03:25Là, on a quand même une somme considérable.
00:03:28Alors qu'on est peut-être, on prépare la rentrée, les vacances d'été arrivent, ce n'est pas rien.
00:03:32Alors d'abord, il faut se replacer dans le contexte.
00:03:35On nous avait promis l'enfer.
00:03:37On nous avait promis l'enfer.
00:03:39Ça n'allait pas marcher.
00:03:40Le prélèvement à la source allait être une catastrophe.
00:03:44Informatiquement, on n'était pas prêt, etc.
00:03:46En réalité, ça s'est plutôt pas mal passé globalement.
00:03:50Maintenant, on a un peu de recul.
00:03:51Donc, on peut considérer que ça s'est plutôt pas mal passé.
00:03:54Alors, il y a effectivement ce problème de reliquat.
00:03:56Mais ce reliquat, il n'est pas nouveau.
00:03:58C'est-à-dire qu'en réalité, tous les ans, il y a un rappel en septembre
00:04:03qui fait que vous payez, vous êtes un peu remboursé.
00:04:06Il faudrait d'ailleurs demander combien de gens sont remboursés.
00:04:09Parce qu'il y a aussi des gens qui sont remboursés.
00:04:11Et puis, il y a des gens qui payent un peu plus.
00:04:13Alors, tout ça, effectivement...
00:04:14C'est à peu près le même montant.
00:04:15C'est-à-dire qu'on est à 50-50.
00:04:1613,1 millions qui vont payer le reliquat.
00:04:18Je pense que c'était important de le dire.
00:04:20Parce que ça rééquilibre un petit peu les choses.
00:04:22Donc, finalement, moi, je pense...
00:04:23J'étais moi aussi très contre.
00:04:25Et puis, maintenant, je suis très pour.
00:04:27Parce que je trouve que ça fonctionne plutôt pas mal.
00:04:29Et que c'est plutôt pratique.
00:04:30Vous pouvez même...
00:04:31Donc, vous n'êtes pas interpellé par le fait que tout d'un coup...
00:04:34Mais le fait qu'il y ait des reliquats à payer...
00:04:36Oui, qu'on ait 200, 300 euros de reliquats.
00:04:38C'est logique.
00:04:38Oui, mais avant, ce n'était pas des montants aussi élevés.
00:04:41Là, ce qui peut marquer, c'est 1 900 euros.
00:04:43Mais ça, il faudrait regarder les cas particuliers.
00:04:45C'est très compliqué.
00:04:45Sur 13 millions de personnes, de regarder les cas particuliers.
00:04:48C'est quasiment impossible.
00:04:49Donc là, on est sur une moyenne.
00:04:50Mais bon, moi, je pense que ce n'est pas nouveau.
00:04:52Et que ça ne condamne pas le prélèvement à la source.
00:04:56Rémi Branco.
00:04:57Oui, même remarque d'ensemble.
00:04:59On promettait l'enfer.
00:05:00Je me souviens, c'était à la fin du quinquennat Hollande.
00:05:01Et au début du quinquennat Macron.
00:05:03Moi, j'étais très favorable à cette mesure.
00:05:05parce que je trouve qu'elle rend l'impôt plus clair.
00:05:07Le rapport à l'impôt plus clair.
00:05:08C'est plus clair, non ?
00:05:09Et sur le principe, oui.
00:05:11Je précise à penser que oui.
00:05:13Simplement, évidemment, l'impôt à la source a cette difficulté
00:05:16qu'il n'est pas totalement adapté à la situation au mois près.
00:05:19C'est-à-dire, quand vous avez de l'inflation, des salaires,
00:05:21ça se répercute derrière sur l'imposition.
00:05:23Et effectivement, on est dans une période assez instable
00:05:25d'un point de vue économique.
00:05:25Ce qui fait que, comme on vient de le dire, Michel,
00:05:27ce n'est pas la première fois que ça arrive.
00:05:29Mais c'est la première fois, peut-être.
00:05:30Qui est Michel ?
00:05:31Pardon, Jérôme.
00:05:32Je n'ai rien dit par élégance, mais ce n'est pas grave.
00:05:35Pardon, l'absusse.
00:05:38Michel Barnier.
00:05:39Michel Barnier, voilà, exactement.
00:05:41Bon courage pour votre campagne.
00:05:43Non, mais effectivement,
00:05:44le fait qu'on ait une situation économique très variable en ce moment
00:05:48crée ces difficultés.
00:05:49Mais effectivement, il y a deux types de personnes.
00:05:51Il y a celles et ceux qui vont recevoir un beau chèque
00:05:54dans les prochains jours.
00:05:56Et ceux-là, en général, ils n'ont pas de surprise
00:05:58parce qu'ils maîtrisent parfaitement l'outil fiscal.
00:06:01Et puis, il y a ceux qui, effectivement, voient comme une surprise
00:06:03ces sommes qui sont un peu plus élevées que d'habitude.
00:06:05Maintenant, chacun sait depuis plusieurs années
00:06:08qu'on peut avoir cette mauvaise surprise.
00:06:09Il faut mettre un peu de côté,
00:06:11mais on ne revient pas du tout sur la situation d'avant
00:06:13où l'impôt sur le revenu, pardon,
00:06:14mais d'une année sur l'autre,
00:06:15ça crée des décalages entre le niveau de revenu d'une personne
00:06:17et ce qu'elle devait payer l'année suivante
00:06:19qui était parfois en décalage.
00:06:20Absolument.
00:06:20Quand elle avait perdu son travail,
00:06:21elle n'avait plus les moyens de payer son impôt sur le revenu.
00:06:23Donc, je suis d'accord.
00:06:24Ça peut paraître bizarre.
00:06:25Il y a sans doute des choses à modifier.
00:06:26Mais je pense que personne ici
00:06:27ne reviendra à la situation précédente
00:06:29avant l'impôt sur le revenu.
00:06:30Emmanuelle Brisson,
00:06:31vous êtes la présidente de l'association
00:06:32Viment Demain et porte-parole des jeunes républicains.
00:06:34Comment vous observez justement ce phénomène
00:06:37et cette régularisation moyenne
00:06:40quand même de 1900 euros
00:06:41qui va toucher, on le disait,
00:06:42plus de 13 millions de personnes ?
00:06:45Moi, je trouve ça complètement injuste.
00:06:46Là, on ne parle pas de 20, de 30 euros.
00:06:48On parle de 500, 800, parfois plus de 1000 euros
00:06:51à sortir d'un coup comme ça,
00:06:53sans prévenir en plein mois d'août.
00:06:54Pourquoi ?
00:06:55Parce qu'en fait, vous le disiez
00:06:56dans votre introduction, Maxime,
00:06:58le prélèvement à la source,
00:06:59qui est d'ailleurs censé éviter
00:07:01les mauvaises surprises,
00:07:02a mal anticipé les revenus.
00:07:05Il s'est basé sur l'année d'avant.
00:07:06Et si vous avez un petit peu mieux gagné
00:07:08l'année d'avant,
00:07:09Bercy, là, bam, va vous tomber dessus.
00:07:11Et ça concerne qui ?
00:07:12Ça concerne encore une fois
00:07:13toujours les mêmes.
00:07:14C'est l'infirmière qui a fait des remplacements.
00:07:17Ça va être l'artisan
00:07:18qui a eu un bon trimestre.
00:07:20Ça va être un étudiant aussi
00:07:21qui a eu un job d'été.
00:07:23Ces gens, je suis désolée,
00:07:24mais ils n'ont pas fraudé.
00:07:26Ils ont travaillé plus.
00:07:28Et là, le signal qu'on voit aujourd'hui,
00:07:30l'État, il est très mauvais.
00:07:31Ça veut dire, tu dois payer.
00:07:33Et c'est injuste.
00:07:35C'est démoralisant aussi pour les gens.
00:07:37Et c'est typiquement français.
00:07:39Moi, je trouve qu'on voit bien
00:07:40le vrai visage, encore une fois,
00:07:42de la Macronie, de l'État,
00:07:43qui consiste toujours
00:07:44à asphyxier les classes moyennes.
00:07:47On ne peut pas dire que c'est injuste
00:07:51parce que c'est de l'argent
00:07:51qui est dû par un contribuable à l'État.
00:07:54Donc certes, c'est un paiement
00:07:54un peu plus tard qui est retardé.
00:07:56On peut le payer et trouver ça injuste.
00:07:58Oui, on peut trouver ça.
00:07:59Moi, quand je vois le montant de ma TVA,
00:08:00mon URSA fait des impôts.
00:08:01Oui, je les paye,
00:08:02mais je ne vous dis pas
00:08:03qu'il n'y a pas un petit moment.
00:08:03Vous avez un rédicat de 2 000 euros.
00:08:05En général, ce n'est pas
00:08:06pour un job d'été d'étudiant.
00:08:07Vous voyez, c'est quand même
00:08:07pour un voulot un peu plus élevé.
00:08:09Mais ce que je veux dire,
00:08:09on ne peut pas dire que c'est injuste.
00:08:10On peut dire que c'est douloureux.
00:08:12Effectivement, que c'est mal fichu.
00:08:13Mais ce n'est pas injuste
00:08:13parce que c'est de l'argent qu'on doit.
00:08:15Rémi Branco, encore une fois,
00:08:17on dit dans ce pays
00:08:18qu'on ne récompense jamais le travail.
00:08:20On ne récompense jamais le travail.
00:08:22Et c'est exactement le signe
00:08:24qui est envoyé aujourd'hui.
00:08:25Ce n'est pas une augmentation d'impôt.
00:08:26Attention, Emmanuel.
00:08:27Dans ce que dit,
00:08:28et je me tourne vers vous,
00:08:29Amory Brulé,
00:08:30vous êtes rédacteur en chef
00:08:30à Valeurs Actuelles,
00:08:31est-ce qu'il n'y a pas un sujet aussi
00:08:32dans ce que disait Emmanuel Brisson,
00:08:34à savoir qu'en réalité,
00:08:35on dit que c'est parce que
00:08:36les salaires ont augmenté en 2024.
00:08:38Donc, vous avez peut-être
00:08:38une hausse de salaires.
00:08:40On dit que notamment dans le privé,
00:08:41ils ont augmenté,
00:08:42ils ont été revalorisés
00:08:43d'un peu moins de 2%.
00:08:45Vous avez l'impression,
00:08:46si vous voulez,
00:08:46qu'on vous aide un peu à mieux vivre.
00:08:48Et je mets le mieux vivre,
00:08:49évidemment, entre guillemets.
00:08:50Et un an et demi après,
00:08:51vous avez le retour de bâton des impôts
00:08:53qui vous disent
00:08:53« Ah, alors, comme tu as un peu mieux
00:08:54gagné ta vie,
00:08:55n'oublie pas de payer
00:08:56ce que tu dois à l'État français. »
00:08:57Est-ce que ce n'est pas ce message-là
00:08:58qui est contradictoire ?
00:08:59Bien sûr.
00:09:00Et ceux qui devront payer plus
00:09:01dans les mois prochains,
00:09:03évidemment,
00:09:03le ressentiront de cette façon.
00:09:05Ils se sentiront lésés, évidemment.
00:09:07On nous avait quand même vendu,
00:09:08vous parliez tout à l'heure,
00:09:09d'enfer,
00:09:09on nous promettait l'enfer fiscal.
00:09:11Les partisans de la mesure,
00:09:13qui est en principe,
00:09:13d'ailleurs, une bonne mesure,
00:09:15nous promettaient au contraire le paradis.
00:09:17Je rappelle quand même
00:09:17qu'aujourd'hui,
00:09:18au lieu de la simplification,
00:09:19on a toujours une usine à gaz.
00:09:20On a 130 000 fonctionnaires
00:09:22à Bercy
00:09:23qui s'occupent des impôts
00:09:25et autres taxes.
00:09:26C'est considérable.
00:09:27130 000 fonctionnaires.
00:09:28Qui nous pèsent sur l'eau
00:09:29depuis des décennies.
00:09:31Donc, c'est une véritable usine à gaz.
00:09:33Le véritable sujet,
00:09:35si l'on veut simplifier tout cela,
00:09:37c'est évidemment de réduire
00:09:39le nombre d'impôts
00:09:39et donc de baisser les impôts.
00:09:41Je rappelle que l'impôt sur le revenu,
00:09:42vous avez moins de la moitié
00:09:43des Français qui l'équitent.
00:09:45Et vous avez 10%
00:09:46des contribuables les plus aisés
00:09:48qui s'acquittent de 75%
00:09:50des recettes de ce d'impôt.
00:09:51Elle est là, l'injustice fiscale.
00:09:52Il ne faut pas tout confondre.
00:09:53Il ne faut pas confondre
00:09:55la pression fiscale
00:09:56et le moyen de percevoir
00:09:58les impôts.
00:09:58C'est deux choses différentes.
00:09:59Ben non, c'est lié.
00:10:00Ben non, le revenu...
00:10:01Plus vous avez d'impôts,
00:10:02plus vous avez...
00:10:02Mais quelle est votre solution ?
00:10:04Vous voulez qu'on revienne
00:10:05au système précédent
00:10:06avant le prélèvement à la source ?
00:10:07Non, moi je veux le prélèvement à la source,
00:10:09mais je veux beaucoup moins d'impôts.
00:10:10Je veux les équipes de paix qui est armifiées.
00:10:11Ben non, mais ça, on est tous d'accord.
00:10:12On veut tous beaucoup moins d'impôts.
00:10:14On est tous d'accord.
00:10:15L'inflation, c'est normal.
00:10:15Non, on n'est pas tous d'accord.
00:10:16L'inflation, elle touche tout le monde.
00:10:19Si l'État, parce qu'il y a de l'inflation,
00:10:21vous ponctionne un peu plus,
00:10:22c'est parce que l'État
00:10:23va payer un peu plus cher aussi
00:10:24ses infirmières,
00:10:25ses médecins à l'hôpital,
00:10:26ses enseignants...
00:10:27Et vous prenez toujours les mêmes exemples
00:10:28des infirmières, des policiers...
00:10:30Les policiers, bien sûr.
00:10:31Mais ça s'appelle le service public
00:10:31qui est payé par l'État.
00:10:32Oui, mais il n'y a pas que ça.
00:10:33Malheureusement, je vous parle
00:10:33de 130 000 fonctionnaires à Bercy.
00:10:34Ce ne sont pas des policiers,
00:10:35ce ne sont pas des attraveurs...
00:10:36Ce sont des fonctionnaires comme tout le monde.
00:10:37Quand il y a de l'inflation,
00:10:38tout le monde...
00:10:39La vie est plus chère pour tout le monde
00:10:41et l'État doit payer un peu plus ses agentes.
00:10:43La question, c'est la pression fiscale.
00:10:45La mauvaise surprise,
00:10:46ce sera si le projet de loi de finances
00:10:48de M. Bayrou est voté au mois d'octobre,
00:10:52enfin au mois de novembre,
00:10:53avant la fin de l'année,
00:10:54la mauvaise surprise,
00:10:55ce sera 2026.
00:10:57Parce que là, vous n'aurez plus...
00:10:58Donc en fait, chaque année,
00:10:59il y en a deux ans tranquilles,
00:11:00et chaque année,
00:11:01on va avoir une très mauvaise surprise.
00:11:02Les bases vont être gelées
00:11:03et ça veut dire qu'il y a
00:11:04un certain nombre de gens
00:11:05qui ne payaient pas d'impôts
00:11:06qui vont en payer,
00:11:07premier point,
00:11:07et deuxièmement,
00:11:08il y a un certain nombre de gens
00:11:09qui étaient à la limite des tranches
00:11:10qui vont basculer dans une tranche supérieure.
00:11:12Et là, on aura des effets
00:11:13très invariables.
00:11:14Globalement, il suffit de regarder
00:11:15année par année,
00:11:15depuis 30 ans,
00:11:16vous regardez le niveau
00:11:18de prélèvement du gavard en France
00:11:19qui ne cesse d'augmenter.
00:11:21Et pourquoi les impôts
00:11:22sont aussi élevés en France ?
00:11:23C'est parce que la dépense publique
00:11:24est trop élevée
00:11:25et qu'on est incapable de la revivre.
00:11:26C'est pas trop élevée.
00:11:28Non, mais pardon,
00:11:29en réalité,
00:11:29peut-être que ce sentiment,
00:11:30bien sûr,
00:11:31que c'est la façon
00:11:32de prélever l'impôt,
00:11:32mais peut-être que ça vient renforcer
00:11:34cette difficulté
00:11:36du consentement à l'impôt.
00:11:37Parce qu'en réalité,
00:11:37on vous avait dit
00:11:38le système,
00:11:39ce sera très simple.
00:11:39Déjà, on va vous épargner
00:11:40la paperasse administrative,
00:11:42les déclarations compliquées
00:11:43avec les 3 milliards de cas,
00:11:44etc.
00:11:45C'est vrai.
00:11:45Pas totalement.
00:11:47Vous êtes quand même obligé
00:11:48de faire votre déclaration,
00:11:49de toute façon,
00:11:50ça ne change pas.
00:11:50Et en réalité,
00:11:51ensuite,
00:11:52vous avez derrière l'État
00:11:53qui revient vous demander de l'argent.
00:11:54Donc si vous voulez,
00:11:54la sensation peut-être
00:11:55de voir votre salaire amoindri
00:11:57un peu plus que d'habitude
00:11:58en se disant
00:11:58je n'aurai pas d'impôt à payer,
00:11:59là, ça revient en coup de bâton.
00:12:02Vous pouvez vous-même corriger,
00:12:03si vous ne le faites pas,
00:12:04c'est votre responsabilité,
00:12:05vous pouvez vous-même corriger
00:12:06tous les jours
00:12:07votre montant de prélèvement.
00:12:09C'est quand même incroyable.
00:12:09Les gens n'ont pas que ça à faire.
00:12:11Écoutez,
00:12:11en deux clics,
00:12:12on y est dessus.
00:12:130,826,
00:12:14300, 300.
00:12:15Bonjour Jacques.
00:12:16Très facile.
00:12:17Oui, bonjour.
00:12:17Est-ce que vous faites partie
00:12:19des auditeurs,
00:12:19mon cher Jacques,
00:12:20qui avaient reçu
00:12:21une petite lettre du fisc
00:12:23en disant
00:12:23bonjour monsieur,
00:12:24vous nous devez
00:12:25un montant d'argent
00:12:26ou pas du tout ?
00:12:27Non, pas ce que vous savez,
00:12:28mais généralement,
00:12:31je paye beaucoup plus la banque,
00:12:32oui.
00:12:33Cette année, non, par contre.
00:12:35Cette année, non.
00:12:36Mais est-ce que vous comprenez
00:12:37l'agacement, vous ?
00:12:38La discussion est quand même
00:12:40passionnée autour de la table.
00:12:41Est-ce que vous comprenez
00:12:42l'agacement ?
00:12:42Vous faites partie
00:12:43des personnalités
00:12:44comme Jérôme Dubu
00:12:45ou Rémi Branco
00:12:46qui disent
00:12:46écoutez, de toute façon,
00:12:48ça a simplifié quand même la tâche.
00:12:49Oui, c'est l'argent qui est dû,
00:12:50c'est comme ça.
00:12:52Non, non,
00:12:53je ne comprends pas ça.
00:12:54Ce que je ne comprends pas,
00:12:56c'est...
00:12:56Qu'on puisse,
00:12:59qu'on puisse, pareil,
00:12:59d'un budget,
00:13:00Bainrou a sorti
00:13:04pas mal de choses
00:13:05mais qui sont hors sol,
00:13:06en fait,
00:13:07complètement hors sol.
00:13:08On ne va pas vraiment...
00:13:09On ne s'attaque pas
00:13:11aux finances publiques,
00:13:11en fait.
00:13:12On s'attaque toujours
00:13:13au même,
00:13:13à les retraités.
00:13:14On va leur retirer
00:13:14l'abattement de 10%.
00:13:16Il faut quand même,
00:13:17il faut remettre
00:13:17les familles à l'heure.
00:13:18La retraite,
00:13:19vous gagnez 40% de moins
00:13:20sur votre salaire.
00:13:22Vous gagnez 40% de moins,
00:13:23vous avez des charges,
00:13:24vous avez des bruits.
00:13:25Et vous vous dites,
00:13:26vous avez les 10%.
00:13:27Enfin, bref.
00:13:30Moi, je trouve
00:13:31qu'en France,
00:13:32la problématique qu'on a,
00:13:33c'est les compétences.
00:13:35On est sur les compétences.
00:13:37On le voit bien.
00:13:38On nous fait culpabiliser,
00:13:40on essaie de nous faire culpabiliser
00:13:41que la sécurité sociale,
00:13:43ce n'est pas gratuit,
00:13:43ce n'est pas machin,
00:13:44ce n'est pas prêt,
00:13:45qu'on doit travailler plus.
00:13:47Et on revient au 1er mai,
00:13:49on va mettre des PV
00:13:50à des boulangers
00:13:50parce qu'ils ouvrent.
00:13:51C'est une compétence,
00:13:54mais pas croyable.
00:13:56On n'a jamais eu
00:13:57ce niveau d'incompétence
00:13:58en France, jamais.
00:13:59Et Jacques, vous,
00:14:00vous êtes chef d'entreprise,
00:14:02c'est ça ?
00:14:02Oui.
00:14:04Donc, vous,
00:14:04vous voyez,
00:14:05est-ce que pour vous,
00:14:06le prélèvement à la source,
00:14:08parce qu'on dit
00:14:08que ça a été pratique
00:14:08pour beaucoup de gens,
00:14:09que ça a sauvé des vies,
00:14:10pratiquement,
00:14:11est-ce que vous,
00:14:11mon cher Jacques,
00:14:12vous avez vu cette simplification
00:14:14où quand même,
00:14:14vous voyez qu'il y a des difficultés
00:14:16qui viennent encore s'empiler
00:14:17sur le coin du bureau ?
00:14:18Oui, en fait,
00:14:19on a un prélèvement à la source
00:14:21qui est hyper complexe en France.
00:14:22Il faut le savoir,
00:14:23quand vous avez un employé
00:14:25et que vous l'augmentez 100 euros,
00:14:26il faut faire une simulation,
00:14:28il peut en perdre 50,
00:14:29brut,
00:14:30500 euros brut,
00:14:31il va récupérer 20 euros.
00:14:32Donc, ça dépend,
00:14:33c'est tellement complexe
00:14:35plutôt que de mettre
00:14:36un tout marginal
00:14:37qui ne bouge pas, quoi.
00:14:40En fait,
00:14:40c'est 10 fois plus facile
00:14:41à des pays.
00:14:42Nous, chez nous,
00:14:43on complexe tout, en fait.
00:14:45Moi, j'ai travaillé
00:14:45pour le Maroc,
00:14:47c'est un pourcentage
00:14:48terminé par salaire
00:14:50et c'est fini.
00:14:52Nous, en France,
00:14:52c'est une complexité,
00:14:53mais c'est énorme.
00:14:55Même on dit,
00:14:55c'est un clic,
00:14:56on va changer le clic,
00:14:57le taux,
00:14:57mais il faut comprendre ce taux.
00:14:59Pourquoi ?
00:15:00On ne sait pas
00:15:00si on va payer 12,
00:15:0115, 8 ou 20 %.
00:15:03C'est très complexe.
00:15:06Effectivement,
00:15:06c'est très rapide aujourd'hui,
00:15:09mais les gens ne savent pas
00:15:09combien ils peuvent payer.
00:15:11Ils regardent les tranches,
00:15:12mais c'est que...
00:15:13Oui, c'est très complexe.
00:15:15C'est très complexe, évidemment.
00:15:16Merci beaucoup,
00:15:17mon cher Jacques,
00:15:17d'avoir parlé vrai
00:15:18au micro de Sud Radio.
00:15:19Ne quittez pas,
00:15:19on poursuit le débat
00:15:21ici en direct en studio
00:15:22avec Amoribre,
00:15:23Jérôme Dubu,
00:15:23Rémi Branco,
00:15:24Emmanuel Brisson.
00:15:25Cette question du prélèvement
00:15:26à la source,
00:15:26c'est le reliquat quand même
00:15:27considérable de 1 900
00:15:29et 1 euro à payer,
00:15:311 900 1 euro à payer
00:15:32pour une grande partie
00:15:34des contribuables français,
00:15:3413,1 million de contribuables.
00:15:36C'est quoi ce que c'est l'avis ?
00:15:38C'est le fonctionnement
00:15:38du prélèvement à la source ?
00:15:39Au contraire,
00:15:39il y a quand même
00:15:40un problème de système
00:15:41et surtout quand on nous dit
00:15:42que c'est parce que
00:15:42les salaires ont augmenté,
00:15:43on est dans une sensation
00:15:44d'injustice fiscale délirante
00:15:46et de pression fiscale
00:15:47qui ne cesse de s'accroître
00:15:48sur les épaules
00:15:49et qui plus est toujours les mêmes.
00:15:50Vous avez le numéro
00:15:510826 300 300.
00:15:53On vous prend au Stadar
00:15:54dans quelques instants
00:15:54et vous êtes bien sur Sud Radio.
00:15:56A tout de suite.
00:15:57C'est votre radio
00:15:57et vous avez le bon numéro
00:15:590826 300 300,
00:16:01l'application Sud Radio,
00:16:02bien sûr,
00:16:03et les réseaux sociaux aussi
00:16:04où vous sont posés
00:16:04les différentes questions
00:16:06de nos débats ce matin
00:16:06toujours en compagnie
00:16:07Damori Brélé,
00:16:08rédacteur en chef
00:16:09à Valeurs Actuelles,
00:16:10Jérôme Dubu,
00:16:10membre du Pôle ID d'Horizon,
00:16:12vice-président de l'association
00:16:13France-Israël,
00:16:14Rémi Branco,
00:16:15vice-président socialiste
00:16:16du département du Lot
00:16:17et auteur de
00:16:17Loin des villes,
00:16:18Loin du cœur,
00:16:19et Emmanuel Brisson,
00:16:19président de l'association
00:16:20Vivement Demain
00:16:21et porte-parole
00:16:22des jeunes républicains.
00:16:23On était en train
00:16:23de se poser la question
00:16:24de ce reliquat
00:16:26que vont devoir payer
00:16:27quand même une grande partie
00:16:28des Français
00:16:28avec une somme
00:16:29qui n'est quand même pas considérée,
00:16:31enfin qui est considérable,
00:16:321901 euros.
00:16:34Tout ça parce que quoi ?
00:16:34Le prélèvement à la source
00:16:35ne marche pas ?
00:16:36Est-ce qu'il faut revoir le système
00:16:37ou est-ce que tout simplement
00:16:38il faut changer le système ?
00:16:39Parce qu'en réalité,
00:16:40ça fait comprendre.
00:16:41Parce qu'on nous dit
00:16:42les salaires ont un peu trop augmenté,
00:16:43on ne l'avait pas vu venir.
00:16:45Est-ce que ça n'agrandit pas
00:16:46l'incompréhension générale
00:16:48qui est qu'en France,
00:16:49de toute façon,
00:16:49on n'arrive pas à bien vivre
00:16:51de son travail 0826 300 300 ?
00:16:53Bonjour Jany.
00:16:55Bonjour.
00:16:55Je vous remercie
00:16:56de prendre ma question.
00:16:58J'écoute avec intérêt
00:16:59votre émission.
00:17:01Effectivement,
00:17:02on se fait absolument écraser
00:17:04par les impôts
00:17:04de « je ne reviendrai pas
00:17:05sur tout ce qui a été dit ».
00:17:07Mais j'aimerais aussi
00:17:08que l'on parle de la TVA.
00:17:10Parce que quoi que l'on achète,
00:17:12ce sont des impôts indirects,
00:17:15que ça passe de la baguette de pain
00:17:17à la quittance de loyer,
00:17:19à tout ce que l'on peut acheter.
00:17:22Et moi, j'aimerais qu'on m'explique
00:17:24ce que veut dire TVA,
00:17:26taxe sur la valeur ajoutée.
00:17:28Ajoutée en quoi ?
00:17:30À qui profite cet argent ?
00:17:33Comment est-il distribué ?
00:17:34Même si, à titre personnel,
00:17:36j'ai quand même quelques réponses
00:17:37à la question.
00:17:39Et visiblement,
00:17:39je ne dois pas être la seule.
00:17:41Mais on parle des impôts directs.
00:17:43Mais bon,
00:17:44s'en parlons,
00:17:44des impôts indirects
00:17:46qui, eux aussi,
00:17:46nous écrasent,
00:17:48dont le taux augmente
00:17:49de plus en plus
00:17:50et qui est passé sous silence.
00:17:52J'aimerais savoir
00:17:53ce que les débatteurs
00:17:55que vous avez près de vous
00:17:57en pensent et de vous remercier.
00:17:59Eh bien, Jany,
00:17:59ils vont vous répondre
00:18:00autour de la table.
00:18:01C'est vrai,
00:18:01mais ce que dit Jany,
00:18:02c'est important quand même.
00:18:03C'est la sensation
00:18:04que non seulement
00:18:04on a tous les impôts
00:18:05qu'on paye,
00:18:05on va dire,
00:18:06avec un consentement inouï
00:18:08chaque année
00:18:08en faisant notre petite déclaration,
00:18:10mais aussi tous les impôts
00:18:11dits indirects,
00:18:12la TVA et autres,
00:18:13Jérôme Dubu.
00:18:13Là où vos auditeurs ont raison,
00:18:15c'est que le taux
00:18:15de prélèvement obligatoire
00:18:16en France
00:18:17est beaucoup trop élevé.
00:18:18Bon, ça,
00:18:18on le sait depuis des années.
00:18:20Malheureusement,
00:18:21je vois à la fois
00:18:22les gouvernements de gauche
00:18:23et, malheureusement,
00:18:24les gouvernements de droite
00:18:25augmenter les prélèvements
00:18:27obligatoires.
00:18:28Donc, c'est qu'il y a un problème.
00:18:30Et pour baisser
00:18:31les prélèvements obligatoires,
00:18:32c'est ce que vous disiez
00:18:33tout à l'heure,
00:18:33il faut baisser
00:18:34les dépenses publiques.
00:18:35Or, aujourd'hui,
00:18:36personne...
00:18:37Enfin, j'ai vu des gouvernements
00:18:38qui annonçaient
00:18:39on va baisser
00:18:40les prélèvements obligatoires,
00:18:41on va baisser
00:18:42les dépenses publiques,
00:18:43ils ne l'ont pas fait.
00:18:44Mais sur ce que j'ai déjà dit,
00:18:46c'est intéressant sur la TVA.
00:18:47C'est-à-dire qu'il y a en plus
00:18:48tous les impôts
00:18:48qui sont payés comme ça ?
00:18:49La TVA, c'est l'impôt
00:18:51qui rapporte le plus.
00:18:52Enfin, c'est la taxe
00:18:52qui rapporte le plus aujourd'hui
00:18:54dans les recettes fiscales
00:18:55de l'État.
00:18:55C'est la taxe qui rapporte le plus.
00:18:57Contrairement à ce qu'elle a dit,
00:18:58les taux n'ont pas augmenté.
00:18:59Ils ont plutôt baissé
00:19:00puisqu'il y a des TVA dérogatoires,
00:19:02par exemple,
00:19:02sur les travaux de bâtiments
00:19:03qui sont passés
00:19:04de 19 ou 20 à 10 %.
00:19:07Mais on voit quand même
00:19:07à quel point c'est symbolique.
00:19:08Pardon, j'ai en début de la TVA.
00:19:09Rappelez-vous,
00:19:10pendant les campagnes présidentielles
00:19:11et les différentes campagnes,
00:19:12je me tourne vers vous,
00:19:13Emmanuel Brisson.
00:19:13Il y avait une volonté
00:19:14pendant un temps
00:19:15de ramener la TVA,
00:19:16de l'ABC
00:19:17sur les produits
00:19:18dits de première nécessité.
00:19:19Ce qui a été fait
00:19:20sur le bâtiment, par exemple.
00:19:21Oui, mais sur le bâtiment.
00:19:22Mais le bâtiment,
00:19:23ça ne nous a pas échappé
00:19:23que ce n'est pas quelque chose
00:19:24de quotidien
00:19:25pour beaucoup de Français.
00:19:27Ben non, j'ai entendu.
00:19:28Tous les travaux du bâtiment
00:19:28sont passés de 19 à 10.
00:19:30Oui, les travaux du bâtiment.
00:19:31Ce que je veux dire,
00:19:31c'est que dans la vie,
00:19:32beaucoup de nos auditeurs
00:19:33ne se disent pas
00:19:34« Yes, j'ai beaucoup moins de TVA,
00:19:35super,
00:19:35parce que c'est les travaux
00:19:37du bâtiment.
00:19:37On parle de la TVA
00:19:38sur les produits
00:19:38de première nécessité,
00:19:39notamment.
00:19:40Comment vous observez
00:19:41ce que disait notamment
00:19:42Jani, notre auditrice,
00:19:43Emmanuel Brisson ?
00:19:44Vous, sur la TVA,
00:19:45est-ce que c'est par exemple
00:19:45une taxe qu'on doit ajuster,
00:19:47qu'on doit moduler ?
00:19:50Oui, bien sûr.
00:19:51Moi, je pense qu'effectivement,
00:19:52c'est une taxe
00:19:53qu'on doit ajuster, moduler.
00:19:54Mais aussi,
00:19:55quand j'entends
00:19:55vos deux auditeurs,
00:19:56Jacques également,
00:19:58tout à l'heure,
00:19:58je remarque une chose
00:19:59que pensent énormément
00:20:00de Français aujourd'hui.
00:20:01Et ce qu'on disait
00:20:02un petit peu tout à l'heure,
00:20:05c'est devenu une punition.
00:20:08Depuis tout à l'heure,
00:20:08on a une conversation
00:20:09qui est très technique
00:20:10peut-être pour nos auditeurs.
00:20:11Mais quand on vulgarise
00:20:12un petit peu tout ça,
00:20:13je pense qu'il faut penser
00:20:14à des solutions concrètes.
00:20:16Aujourd'hui,
00:20:16il faut récompenser le travail.
00:20:18Ce qui n'est plus du tout
00:20:19le cas actuellement.
00:20:21Il faut exonérer
00:20:22totalement les heures supplémentaires.
00:20:24Donc, qu'est-ce qu'on fait,
00:20:24par exemple, Emmanuel Brisson,
00:20:25sur la TVA ?
00:20:26Parce que Jani posait cette question.
00:20:28Est-ce que vous,
00:20:28vous seriez partisan
00:20:30en tant que porte-parole
00:20:31des jeunes républicains,
00:20:32par exemple,
00:20:33sur un certain nombre de produits,
00:20:34a baissé la TVA ?
00:20:36Ça avait été proposé ?
00:20:38Évidemment qu'il faut baisser
00:20:40la TVA aujourd'hui.
00:20:41Les Français ne savent même pas
00:20:42à quoi sert cette TVA.
00:20:44Mais pardon,
00:20:45mais le parti dit l'inverse.
00:20:46LR dit l'inverse.
00:20:47La TVA sociale,
00:20:48c'est précisément
00:20:49une augmentation de la TVA.
00:20:51Non ?
00:20:51Vous savez,
00:20:51chez LR,
00:20:52on a 18 personnalités,
00:20:53on a 18 lignes politiques.
00:20:54Vous nous rappelez
00:20:58quand vous aurez clarifié
00:20:59le Parti Socialiste.
00:21:00Parce que je suis aussi
00:21:01porte-parole du Parti Socialiste
00:21:02aujourd'hui au niveau national.
00:21:03On a aussi plusieurs lignes,
00:21:04mais quand même sur l'impôt,
00:21:05on a une petite cohérence.
00:21:07C'est qu'il y a un problème
00:21:08aujourd'hui de justice
00:21:09face à l'impôt.
00:21:10Et vous le savez,
00:21:10on ne paie pas autant d'impôts.
00:21:11Et là,
00:21:12je vais peut-être rejoindre
00:21:12Emmanuel,
00:21:13ça va la surprendre.
00:21:14Mais on ne paie pas autant d'impôts
00:21:15quand on est artisan,
00:21:16quand on est un jeune cadre,
00:21:18quand on est ouvrier,
00:21:19que lorsqu'on est un cadre supérieur
00:21:22qui fait l'optimisation fiscale
00:21:23et qui du coup,
00:21:24lui,
00:21:24en l'occurrence,
00:21:24aujourd'hui,
00:21:25va recevoir une prévalue.
00:21:26Vous connaissez beaucoup
00:21:26de cadres supérieurs
00:21:27pour l'optimisation fiscale.
00:21:28Plus le revenu augmente,
00:21:29plus paradoxalement,
00:21:30le pourcentage d'impôts
00:21:31sur le revenu diminue.
00:21:32Tout ça, pourquoi ?
00:21:33Parce qu'il y a tout un tas
00:21:34de dispositifs fiscaux
00:21:35qui sont légaux.
00:21:36Moi, je ne dis pas
00:21:36qu'il y a de la fraude.
00:21:37Oui, il y a les fameuses niches
00:21:39qui sont...
00:21:39Un paquet de niches.
00:21:40Et en fait,
00:21:41aujourd'hui,
00:21:42quand on dit
00:21:42qu'il y a trop de dépenses,
00:21:43etc.,
00:21:43moi, d'abord,
00:21:44je trouve qu'il y a
00:21:44un problème de recettes.
00:21:46Aujourd'hui,
00:21:46si on doit faire des économies,
00:21:48c'est parce que l'État
00:21:48ne fait plus rentrer d'argent
00:21:49dans les caisses.
00:21:49Pourquoi ?
00:21:50Il ne fait que ça.
00:21:51Bien sûr,
00:21:51c'est le dérapage depuis un an.
00:21:52Le dérapage depuis un an,
00:21:54c'est parce qu'on a
00:21:54un manque de recettes.
00:21:55Pourquoi ?
00:21:55Parce qu'il y a
00:21:56un manque de croissance.
00:21:56Il y a une politique fiscale.
00:21:5860 milliards par an
00:22:00qui partent aux entreprises.
00:22:01On peut être d'accord
00:22:02ou en désaccord.
00:22:04Donc, ça veut dire
00:22:04que cette politique-là
00:22:05de l'offre,
00:22:06cher Jérôme,
00:22:07elle ne permet pas
00:22:08de croissance.
00:22:09Donc, c'est à l'échec
00:22:10de cette politique.
00:22:11Ils vont être légèrement consternés
00:22:12pour ceux qui ne le regardent pas
00:22:13en vidéo.
00:22:14Il y a un dépit.
00:22:14Enfin, là,
00:22:15je rappelle le chiffre
00:22:17que j'ai donné tout à l'heure.
00:22:1910% des contribuables
00:22:20les plus aisés
00:22:21dans ce pays
00:22:22s'acquittent
00:22:23de 75%
00:22:24des recettes
00:22:25de l'impôt
00:22:25sur le revenu.
00:22:26Ne me parlez pas
00:22:27d'injustice fiscale.
00:22:28Individuellement,
00:22:29il ne paie pas 75%.
00:22:30Ça ne va pas ou quoi ?
00:22:31Il paie beaucoup moins
00:22:32que n'importe quel ouvrier.
00:22:33Je vous donne les chiffres
00:22:34dans les grandes largeurs.
00:22:35Sur la totalité.
00:22:36C'est déjà scandaleux en soi.
00:22:37Les Français,
00:22:38aujourd'hui,
00:22:38n'en peuvent plus.
00:22:39Ils sont pressurisés
00:22:40depuis des années
00:22:41par l'impôt.
00:22:42Pourquoi ?
00:22:42Parce qu'il y a trop
00:22:43de dépenses dans ce pays.
00:22:44Parce que ça fait 30 ans
00:22:45et ça a été très bien dit
00:22:45que la gauche
00:22:46comme la droite
00:22:47sont absolument incapables
00:22:49de réformer ce pays,
00:22:50de réformer l'État-providence,
00:22:52de réformer nos systèmes sociaux.
00:22:53Vous le savez très bien,
00:22:54notre système de retraite
00:22:55par répartition
00:22:56est en faillite
00:22:56et on continue à payer.
00:22:58Et les dépenses publiques,
00:22:59la dépense publique
00:23:00va même continuer
00:23:01à augmenter l'année prochaine.
00:23:02Est-ce que vous êtes d'accord
00:23:02avec moi pour dire
00:23:03que les 10% les plus riches
00:23:04de ce pays
00:23:04paient beaucoup moins
00:23:05en pourcentage
00:23:06d'impôt sur le revenu
00:23:07que n'importe quel ouvrier,
00:23:08artisan, agriculteur de France ?
00:23:09Vous parlez de gens
00:23:10qui ne payent même pas
00:23:11pour certains
00:23:11l'impôt sur le revenu.
00:23:12Ils sont au courant
00:23:13qu'ils paient l'impôt sur le revenu,
00:23:14je peux vous le dire.
00:23:14Non, il y en a
00:23:15qui ne payent très probablement
00:23:16pas l'impôt sur le revenu.
00:23:17Mais ce n'est pas ça le sujet.
00:23:18C'est surtout que c'est pas ça le sujet.
00:23:21Parce que là,
00:23:21ça crée un problème
00:23:22de concentrement à l'impôt ouvrier.
00:23:24Un travail égal,
00:23:25un impôt égal
00:23:27et un pourcentage,
00:23:28c'est un pourcentage.
00:23:28Et aujourd'hui,
00:23:29vous le savez très bien
00:23:30et après je vous laisserai me répondre,
00:23:31il y a trop de trous
00:23:32dans le cromage.
00:23:32Vous ne pouvez pas à la fois dire
00:23:34à un ouvrier,
00:23:35vous payez 25%
00:23:36et à l'autre,
00:23:37non, c'est 5%
00:23:38parce que tu vas faire
00:23:38le cérémonie sur le fiscalier.
00:23:39C'est faux.
00:23:40C'est faux.
00:23:41Jérôme Dubé
00:23:42ne va pas payer 25%,
00:23:43il va payer sûrement 10%
00:23:45et non pas 25%.
00:23:46Donc, revoyez votre barème
00:23:47de l'impôt sur le revenu,
00:23:48premier point.
00:23:49Non, non.
00:23:49Et deuxième point,
00:23:50qu'est-ce qui tue aujourd'hui
00:23:52la croissance ?
00:23:52Parce que le problème
00:23:53des recettes fiscales aujourd'hui
00:23:55qui sont en baisse,
00:23:56c'est parce qu'on n'a pas de croissance.
00:23:57On est à 1%,
00:23:58on se traîne
00:23:59depuis 3-4 ans
00:24:00à 1% en France.
00:24:01Ça ne suffit pas.
00:24:02Ce qu'il faut,
00:24:03c'est précisément
00:24:04pourquoi on n'a pas de croissance,
00:24:05parce qu'on a trop
00:24:05de prélèvements obligatoires.
00:24:07C'est tout.
00:24:070,826, 300, 300,
00:24:09vous aurez plus de croissance
00:24:11et vous aurez plus
00:24:11de recettes fiscales.
00:24:13C'est assez simple à comprendre.
00:24:14Est-ce que, Jany,
00:24:14vous êtes toujours avec nous
00:24:15et est-ce que vous êtes convaincue
00:24:16parce que vous venez d'entendre ?
00:24:18Absolument pas.
00:24:19Absolument pas.
00:24:20Du tout.
00:24:22Absolument pas.
00:24:22Qu'est-ce que vous voulez ajouter alors ?
00:24:24Une chose est certaine,
00:24:25c'est que l'histoire le montre
00:24:27et les événements récents
00:24:28le montre également,
00:24:30c'est qu'aujourd'hui,
00:24:31les Français n'ont plus
00:24:32aucune confiance,
00:24:33que ce soit de la droite
00:24:35à la gauche.
00:24:35C'est sûr.
00:24:36Tous mangent dans le même panier
00:24:38et leur souci majeur
00:24:39n'est absolument pas
00:24:40le bien-être du peuple,
00:24:42mais c'est vraiment
00:24:43leurs propres intérêts.
00:24:44Donc, je schématise
00:24:46et vais très vite
00:24:46en disant ça.
00:24:47Mais je pense que
00:24:48c'est la sensation réelle
00:24:49de beaucoup de...
00:24:50Bien sûr.
00:24:51On prendra vraiment
00:24:51ce que je suis en train de dire.
00:24:52Bien sûr.
00:24:53Merci beaucoup, en tout cas, Jany,
00:24:54de nous avoir appelé
00:24:54au 0,826, 303 ans
00:24:56et d'avoir 300, 300
00:24:57et pas 3 ans, 3 ans
00:24:58qui est peut-être un chiffre
00:24:59mais dont je n'ai pas encore
00:25:00la maîtrise 0,826, 300, 300.
00:25:03Merci beaucoup
00:25:03de nous avoir appelé, Jany,
00:25:04d'avoir fait preuve de franc parler
00:25:06au micro de Sud Radio.
00:25:07On reste avec nos débatteurs
00:25:08et vous allez avoir du travail,
00:25:09mesdames, messieurs.
00:25:10Vous avez entendu, Jany,
00:25:10vous ne l'avez pas convaincu.
00:25:12Et ça, ça ne va pas du tout.
00:25:13Nous devons convaincre
00:25:14les auditeurs de Sud Radio.
00:25:15On va prendre Jany
00:25:15en trois quatre yeux
00:25:15et on va la convaincre.
00:25:16On va l'amener en studio,
00:25:17Jany,
00:25:18et on va les former
00:25:21dans un instant,
00:25:22ce débat autour de ce chiffre.
00:25:2372% des Français
00:25:25opposaient à l'interdiction
00:25:26des voitures en centre-ville.
00:25:27On a eu l'occasion
00:25:28d'en parler tout à l'heure
00:25:30en début d'émission.
00:25:31Est-ce qu'à l'aune des municipales,
00:25:32est-ce que c'est une mesure
00:25:33qu'il faut revoir
00:25:34alors que beaucoup,
00:25:35notamment de grandes villes,
00:25:36ont décidé d'aller
00:25:37dans ce sens dit de l'histoire
00:25:39pour justement favoriser
00:25:40l'écologie,
00:25:41avoir une ville plus agréable ?
00:25:42Peut-être que les Français
00:25:43sont beaucoup plus pragmatiques
00:25:44que tous les maires
00:25:47et que tous ceux
00:25:48qui dirigent les grandes villes.
00:25:49On en parlera.
00:25:49Là aussi, je veux votre avis,
00:25:51votre commentaire.
00:25:510826 300 300.
00:25:53On vient dans un instant
00:25:54sur Sud Radio.
00:25:55A tout de suite.
00:25:58Sud Radio.
00:25:59Les débats de l'été.
00:26:0010h-13h.
00:26:01Maxime Liedot.
00:26:02Je ne sais pas
00:26:03si le centre-ville de Compiègne
00:26:04est absolument piétonnisé,
00:26:06là où était notre ami
00:26:07Jean-Paul Delperrier,
00:26:08mais il faut croire
00:26:08que de plus en plus
00:26:09de Français reviennent
00:26:10à la réalité.
00:26:11À la réalité,
00:26:12parce que c'est un sondage,
00:26:13une grande enquête
00:26:14réalisée par Mon Avis Citoyen.
00:26:15On était avec son président
00:26:17tout à l'heure
00:26:17au début de cette émission.
00:26:1872% des Français
00:26:20sont opposés désormais
00:26:21à l'interdiction des voitures
00:26:23en centre-ville.
00:26:24Alors, vous habitez peut-être
00:26:25du côté de Lyon,
00:26:26de Marseille,
00:26:26de Bordeaux,
00:26:27de Toulouse.
00:26:280826 300 300.
00:26:29Vous étiez déjà opposés
00:26:31peut-être à ce projet
00:26:32de piétonnisation des centres-villes,
00:26:34d'avoir une interdiction
00:26:34de la voiture.
00:26:35Vous nous appelez
00:26:36et vous nous dites
00:26:37que vous êtes toujours
00:26:37bien sûr en désaccord avec ça
00:26:38ou au contraire,
00:26:40peut-être que vous faites partie
00:26:40des gens qui sont revenus
00:26:41de ça et avec la piétonnisation
00:26:43potentiellement bien aménagée
00:26:45dans certaines grandes villes.
00:26:47C'est vrai que c'est une
00:26:47bulle d'air en plus,
00:26:50c'est agréable,
00:26:51c'est quelque chose
00:26:51auquel vous êtes totalement habitués.
00:26:540800 26 300 300.
00:26:57Autour de la table,
00:26:57comment vous regardez ce chiffre ?
00:26:59Est-ce que c'est un retour de bâton
00:27:00par rapport à tout ce qu'on a pu voir
00:27:02ces derniers temps
00:27:02à base de ZFE,
00:27:04de ZLT ?
00:27:06Ou au contraire,
00:27:06c'est peut-être quelque chose
00:27:07de plus profond,
00:27:08c'est-à-dire des Français pragmatiques
00:27:09attachés au commerce de proximité,
00:27:11aux restaurateurs,
00:27:12à l'animation des centres-villes
00:27:14à Moribolé ?
00:27:16C'est rassurant, ce chiffre.
00:27:18Je crois que les Français
00:27:19en ont marre,
00:27:20en ont marre de ces réglementations
00:27:21qui s'accumulent depuis des années.
00:27:24Vous avez évoqué à juste titre
00:27:25les ZFE,
00:27:26les limitations de vitesse.
00:27:28À Paris,
00:27:29quand on voit les couloirs de bus
00:27:30où on peut faire passer des chars,
00:27:32je me demande d'ailleurs
00:27:33si ce n'était pas l'objectif.
00:27:36Franchement, ça fait peur.
00:27:38Moi, j'habite à Montmartre.
00:27:39Il y a un projet de piétonisation.
00:27:41Je peux vous dire
00:27:41que personne n'approuve
00:27:43le projet d'Anne Hidalgo.
00:27:44Est-ce que vous n'avez pas envie
00:27:45de chars ?
00:27:46Ou c'est beaucoup plus pragmatique ?
00:27:46C'est surtout que
00:27:47beaucoup de gens habitent là-haut,
00:27:49ont des voitures
00:27:49et ont besoin de circuler
00:27:51et c'est là le vrai problème.
00:27:52En fait,
00:27:53les principales victimes,
00:27:54ce ne sont même pas
00:27:55les habitants eux-mêmes,
00:27:56même si beaucoup peuvent
00:27:57s'en plaindre,
00:27:57notamment dans le centre de Paris,
00:27:59confère la rue de Rivoli notamment.
00:28:00Mais ce sont ceux
00:28:01qui travaillent,
00:28:02enfin qui habitent
00:28:03en dehors de Paris
00:28:04et qui ont le besoin
00:28:05de venir dans la capitale,
00:28:06de traverser la capitale,
00:28:07qui travaillent,
00:28:08qui sont des commerçants,
00:28:10qui ont des entreprises
00:28:11et qui ont besoin
00:28:12de traverser Paris.
00:28:14Et ceux-là,
00:28:14on leur dit finalement,
00:28:15écoutez,
00:28:16vous restez de l'autre côté
00:28:16du périphérique,
00:28:17c'est une véritable
00:28:18agrégation sociale.
00:28:19Et c'est d'ailleurs
00:28:19ce qu'on voit
00:28:20dans cette enquête
00:28:20de mon avis citoyen,
00:28:21c'est que pourquoi
00:28:22les Français,
00:28:23tout d'un coup,
00:28:24sont de plus en plus
00:28:24à s'opposer
00:28:25à l'interdiction des voitures
00:28:26en centre-ville ?
00:28:27C'est en grande partie
00:28:27pour être pragmatique déjà
00:28:28parce que l'accessibilité
00:28:29au commerce
00:28:30est beaucoup trop compliquée
00:28:31que ça a un coût
00:28:31au bout d'un moment
00:28:32de venir le week-end,
00:28:33de se garer ici et là.
00:28:34Et c'est surtout
00:28:35l'impact économique.
00:28:36Rappelez-vous de Lyon,
00:28:36on les affiche ici et là,
00:28:38qui accusait le maire
00:28:38de tuer le commerce
00:28:40dans certaines parties
00:28:41de la ville.
00:28:41C'était le cas aussi
00:28:42à Bordeaux et Toulouse.
00:28:44Là aussi,
00:28:44j'attends vos appels,
00:28:51par cette immense ville
00:28:52qui peut devenir
00:28:53de grandes forêts.
00:28:53Non, non, pas du tout.
00:28:54Je ne suis pas du tout convaincu.
00:28:55Je ne sais pas pourquoi
00:28:55vous me posez cette question.
00:28:57Je ne sais pas.
00:28:58D'habitude,
00:28:58vous aimez bien
00:28:59prendre le contre-pied.
00:29:00Elle est un peu bizarre.
00:29:01Non, non, non, non.
00:29:02Je ne prends pas le contre-pied.
00:29:03Quand j'étais conseiller de Paris,
00:29:05j'ai mené le combat
00:29:06contre la piétonnisation
00:29:07des voies sur berge.
00:29:09Je suis allé jusqu'à des recours,
00:29:11plusieurs recours
00:29:12que j'ai portés moi-même
00:29:13avec mon groupe.
00:29:14On n'a pas été entendus
00:29:16à ce moment-là.
00:29:17Mais il faut admettre
00:29:19qu'au fond,
00:29:20cette piétonnisation
00:29:21des voies sur berge,
00:29:22c'est plutôt aujourd'hui
00:29:23une réussite.
00:29:23Je ne reconnais pas.
00:29:25Non, non, non, non.
00:29:25Attendez.
00:29:26Je n'ai pas terminé.
00:29:28Mais la manière
00:29:29dont Hidalgo,
00:29:31parce que c'était elle,
00:29:32évidemment,
00:29:33plus sa majorité,
00:29:34a mené ce combat,
00:29:35elle l'a mené
00:29:36de manière quasi messianique.
00:29:39Et c'est ça
00:29:39que les gens ne veulent pas.
00:29:40C'est qu'on leur impose
00:29:41de nouvelles contraintes.
00:29:42Donc on peut le faire
00:29:43de manière concertée,
00:29:44on peut le faire
00:29:45de manière intelligente.
00:29:46Là, ça a été
00:29:47le coup de marteau
00:29:49pour écraser une bouche.
00:29:50Bon, on voit le résultat.
00:29:52Le centre de Paris
00:29:53est en train de crever.
00:29:55Le centre de Paris
00:29:55est en train de crever,
00:29:56littéralement.
00:29:57Municipal,
00:29:58faut-il rouvrir
00:29:58les centres-villes
00:29:59aux voitures ?
00:30:00Suite à ce sondage,
00:30:01on le répète,
00:30:0172% des Français
00:30:02opposés à l'interdiction
00:30:03des voitures en centre-ville.
00:30:04Beaucoup de réactions
00:30:05sur les réseaux sociaux
00:30:06et l'application Sud Radio.
00:30:07Michel qui nous dit
00:30:08oui et vite rouvrir
00:30:09les centres-villes
00:30:10avant que tous les centres-villes
00:30:11ne meurent.
00:30:11Moi, je ne vois que ça
00:30:12aux alentours.
00:30:13Il suffit de voyager
00:30:14un peu partout en France
00:30:15pour voir des centres-villes
00:30:16qui se désertifient
00:30:17et des restaurateurs
00:30:18qui sont totalement déprimés
00:30:20de voir l'absence
00:30:20de personnes en capacité
00:30:22de venir dans leur restaurant
00:30:23dans les centres-villes.
00:30:24Romu qui nous dit aussi
00:30:25en tout cas
00:30:26sans voiture
00:30:26et sans mise en place
00:30:27de moyens de transport
00:30:27efficaces et de parking gratuits.
00:30:29Oui, bien sûr
00:30:30qu'il va falloir penser
00:30:31à réintroduire les voitures
00:30:32officiellement
00:30:32et à grande échelle
00:30:33dans le centre-ville.
00:30:35Vous voulez aussi nous appeler
00:30:350826 300 300.
00:30:37Rémi Branco sur ça.
00:30:39Vous, j'imagine que...
00:30:40Je trouve ce sondage intéressant.
00:30:41En fait, il faudrait voir le détail
00:30:42parce que je pense
00:30:43que les habitants
00:30:44du cœur des centres-villes
00:30:45sont plutôt pour la piétonnisation
00:30:46parce qu'en réalité,
00:30:47pour eux,
00:30:48la vie est effectivement
00:30:49plus douce.
00:30:50Là où ça se corse,
00:30:51c'est dès que vous êtes
00:30:51à la campagne...
00:30:52Alors, je ne parle même pas
00:30:52de ruralité,
00:30:53mais dans le périurbain,
00:30:54tous ces gens à qui on a promis
00:30:55il y a 20 ans
00:30:55la campagne près de la ville,
00:30:57ça ne ressemble plus du tout
00:30:57à la campagne
00:30:58et vous n'êtes plus près de la ville
00:30:59puisque vous avez...
00:30:59Vous avez eu raison
00:31:00de prendre Toulouse
00:31:00que je connais bien
00:31:01comme exemple,
00:31:02des bouchons en permanence
00:31:03et vous n'avez plus accès
00:31:04à la ville.
00:31:04Et donc là,
00:31:12est-ce que les villes
00:31:12ne se sont pas adaptées ?
00:31:13Mais en réalité,
00:31:14on est au milieu du guet là.
00:31:15On a voulu piétonniser,
00:31:16on ne s'est pas donné les moyens.
00:31:17Si je prends un cas comme Toulouse,
00:31:19il faut qu'à la sortie,
00:31:20enfin au bout des lignes de métro
00:31:21de Toulouse
00:31:22ou de transport en commun,
00:31:23on ait des parkings gratuits
00:31:24en place.
00:31:25Et je prends même au-delà.
00:31:26Je prends toujours Toulouse.
00:31:27Une ville comme Montauban
00:31:28qui est à une heure de Toulouse.
00:31:30Vous avez beaucoup de Montaubanais
00:31:31qui sont ravis
00:31:31de venir à Toulouse.
00:31:32Sauf que vous avez à la fois...
00:31:34Soit vous prenez la voiture
00:31:35et vous avez le parking
00:31:35trop cher à Toulouse.
00:31:37Soit vous avez le parking
00:31:37à côté de la gare
00:31:38à Montauban
00:31:38qui est trop cher
00:31:39donc vous ne prenez pas le train.
00:31:40Donc vous voyez,
00:31:40il y a un problème aujourd'hui
00:31:41de stationnement
00:31:42du premier kilomètre
00:31:44jusqu'au transport en commun.
00:31:46Et après, le dernier...
00:31:47Aujourd'hui,
00:31:47on n'a pas cette cohérence-là.
00:31:49C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:31:49vous avez uniquement
00:31:50les gens des centres-villes,
00:31:51des métropoles
00:31:51qui sont plutôt satisfaits de ça
00:31:52et qui mécontentent tout le reste.
00:31:54Donc c'est cette cohérence
00:31:55qu'il faut qu'on arrive à trouver.
00:31:57Emmanuel Brisson,
00:31:58comment vous regardez ça ?
00:31:58Vous, les Républicains,
00:31:59on a bien vu que l'écologie
00:32:01était une ligne de dissension
00:32:03ces dernières semaines.
00:32:05Oui, tout à fait.
00:32:05Moi, je pense que globalement,
00:32:07ce sondage est très révélateur
00:32:08parce que les Français
00:32:09en ont marre.
00:32:10Ils en ont marre
00:32:10qu'on leur interdise tout.
00:32:12Généralement,
00:32:13ils en ont marre
00:32:13d'une écologie
00:32:14qui est extrêmement punitive.
00:32:16Après, il faut aussi
00:32:17faire preuve de bon sens.
00:32:19Moi, je trouve que
00:32:20des zones piétonnes,
00:32:22c'est plus agréable.
00:32:23C'est un vrai luxe.
00:32:24Mais il ne faut pas
00:32:25tout piétonniser.
00:32:26Pourquoi ?
00:32:26Parce que quand on interdit
00:32:27la voiture,
00:32:28on pénalise.
00:32:30Certaines tranches,
00:32:31on pénalise les personnes âgées
00:32:32qui ne vont pas forcément
00:32:34prendre le tram,
00:32:35le bus,
00:32:36comme voudrait
00:32:36Madame Hidalgo.
00:32:38On va pénaliser aussi
00:32:39les familles
00:32:39avec les poussettes.
00:32:41Tout cela,
00:32:41on les oublie.
00:32:42Comment vous voulez
00:32:43aller faire vos courses ?
00:32:44C'est juste du bon sens
00:32:45et les Français
00:32:46le comprennent davantage
00:32:47que nos élus,
00:32:48j'ai l'impression.
00:32:49Et puis, bien sûr,
00:32:50les commerçants.
00:32:51Les commerçants,
00:32:51ils le disent.
00:32:52Quand on piétonnise tout,
00:32:53les gens vont moins
00:32:54acheter ces oeufs.
00:32:56Ils préfèrent aller
00:32:56prendre leur voiture
00:32:57et aller dans les grands
00:32:58supermarchés en province.
00:32:59Bien sûr.
00:33:00Plutôt qu'aller
00:33:01au centre-ville.
00:33:02Donc oui,
00:33:02Rémi Branco a raison.
00:33:04Rémi Branco a raison.
00:33:06Emmanuel Brisson,
00:33:06est-ce que vous êtes sûr
00:33:07que tout va bien ?
00:33:07Vous vous inquiétez, là ?
00:33:08Vous venez donner raison.
00:33:10C'est la 19e ligne de LR.
00:33:11Attention.
00:33:13La ligne 3 du PS.
00:33:14Une chose, c'est que ça favorise,
00:33:17il a raison sur une chose,
00:33:18c'est que ça favorise
00:33:19uniquement les gens
00:33:19qui habitent en centre-ville.
00:33:21Quand on habite en centre-ville,
00:33:22c'est beaucoup plus sympa
00:33:23en fait de se balader à pied.
00:33:25Oui, c'est vrai.
00:33:25Mais les gens qui ont une voiture,
00:33:27non.
00:33:28Rémi Branco,
00:33:29rassurez-moi,
00:33:29vous ne cherchez pas
00:33:30de façon discrète
00:33:31à embaucher Emmanuel Brisson
00:33:32au Parti Socialiste
00:33:33parce que là,
00:33:33je ne veux pas être témoin
00:33:34d'une alliance
00:33:34dont je n'aurais pas été prévenu.
00:33:36On est d'accord.
00:33:37Nous, on recherche
00:33:38des adhérents en Parti Socialiste.
00:33:39Donc, s'il y en a qui
00:33:39va changer d'avis
00:33:40et on accueille tout le monde.
00:33:41Ils sont désespérés.
00:33:430 826 300 300,
00:33:45vous êtes dans le sud
00:33:46du côté de Lyon,
00:33:47de Marseille,
00:33:47de Bordeaux,
00:33:48de Toulouse,
00:33:48peu importe.
00:33:49Bonjour François.
00:33:50Bonjour.
00:33:51Merci beaucoup
00:33:52de nous appeler
00:33:53sur Sud Radio.
00:33:54Vous, vous êtes dans quel coin ?
00:33:55Vous êtes du côté d'Albi,
00:33:56c'est ça ?
00:33:57Oui, c'est ça.
00:33:57J'adore.
00:33:58Je suis du côté d'Albi
00:33:59et évidemment,
00:34:00j'entends,
00:34:01je vous écoute tous les jours.
00:34:03Merci François.
00:34:06C'est une bonne radio Sud Radio.
00:34:08On est d'accord,
00:34:08c'est une bonne radio François.
00:34:09Absolument.
00:34:11Je confirme.
00:34:13Digno, vous,
00:34:14sur ce sondage
00:34:15et en effet,
00:34:15les Français
00:34:15qui s'opposent
00:34:16de plus en plus
00:34:17à la voiture
00:34:18en centre-ville,
00:34:19comment vous regardez ça ?
00:34:20Alors moi,
00:34:21je regarde ça
00:34:21avec deux yeux,
00:34:23on va dire.
00:34:24Un positif
00:34:24dans le sens
00:34:25qu'on ne peut plus loin
00:34:27et après,
00:34:28je comprends
00:34:28que le côté pratique
00:34:29n'est pas évident.
00:34:31Oui, ça c'est sûr.
00:34:32Je disais
00:34:33à votre collègue...
00:34:35Le camarade Manu
00:34:35au standard, oui.
00:34:37Oui,
00:34:37il y a 25 ans de ça,
00:34:39j'étais assassiné.
00:34:40C'est un village
00:34:41en Suisse
00:34:41qui est après
00:34:42la frontière
00:34:43de Chamonix,
00:34:44dans le Valet Suisse,
00:34:45on ne rentrait pas
00:34:46dans le village.
00:34:47Je suis un ancien
00:34:49randonneur alpiniste.
00:34:50Oui.
00:34:51Donc,
00:34:51on arrivait
00:34:52autour du village,
00:34:53il y avait une barrière,
00:34:54on payait le parti,
00:34:55je ne me souviens plus
00:34:56de la Somme,
00:34:56mais c'était
00:34:57quand même des risons,
00:34:58et il y avait
00:34:58une bus électrique
00:35:00qui nous emmenait
00:35:01au centre du village
00:35:02il y a 25 ans.
00:35:04Et j'ai trouvé ça...
00:35:0525 ans.
00:35:06Mais après,
00:35:08j'ai vu qu'il n'y avait
00:35:08pas d'encombrement
00:35:09au niveau de la ville,
00:35:10il n'y avait pas
00:35:11de pollution.
00:35:13Et les bus
00:35:13étaient réguliers,
00:35:14mon cher François.
00:35:15Absolument.
00:35:16Absolument.
00:35:17Bon,
00:35:17je comprends
00:35:17que pour une ville
00:35:18de 50 000 habitants
00:35:20comme Albi,
00:35:21et Touhou,
00:35:22je n'en parle pas,
00:35:22ça ne va pas être
00:35:23aussi évident.
00:35:24Mais pourquoi pas,
00:35:25on ne l'a pas mis
00:35:26en place avant ?
00:35:27Bien sûr.
00:35:28Aujourd'hui,
00:35:29on découvre que
00:35:30par hasard,
00:35:31on ne pollue.
00:35:32Ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:35:33Bon,
00:35:33alors,
00:35:34voilà,
00:35:34c'était juste
00:35:35mon intervention.
00:35:36Non,
00:35:36non,
00:35:36mais merci beaucoup.
00:35:37Et puis c'est vrai
00:35:37qu'il faudrait peut-être
00:35:38penser à ça,
00:35:39peut-être des sasses,
00:35:39un moment de voiture
00:35:40pour que quand tout le monde
00:35:41arrive dans les centres-villes,
00:35:42on ait un accès
00:35:42en centre-ville.
00:35:44Mais Rémi Branco,
00:35:44mon cher François,
00:35:45veut vous interpeller
00:35:46sur Albi.
00:35:47François,
00:35:47vous êtes un excellent exemple
00:35:48parce qu'aujourd'hui,
00:35:49lorsqu'on habite Albi
00:35:50ou même Saint-Sulpice,
00:35:51c'est plus facile
00:35:52de se rendre à Toulouse
00:35:52parce qu'on a le train
00:35:53que pour quelqu'un
00:35:54qui vit en banlieue toulousaine
00:35:55et qui n'a pas forcément
00:35:56de transport en commun
00:35:58pour se rendre en Toulouse
00:35:58et qui lui va devoir
00:35:59prendre la bagnole
00:36:00et qui lui va hésiter bien
00:36:01deux à trois fois
00:36:02avant d'aller à Toulouse
00:36:03un samedi après-midi.
00:36:04Donc c'est là qu'on voit
00:36:05quand c'est bien pensé
00:36:06avec un train,
00:36:07surtout la région
00:36:07ne les met pas cher
00:36:08quand vous l'avez à 1 euro
00:36:09ou à 10 entre Albi et Toulouse,
00:36:10c'est quand même plus sympa
00:36:11que quand vous prenez la bagnole.
00:36:13Bon, et donc c'est là
00:36:13qu'on a vraiment cette articulation
00:36:14et Albi c'est l'exemple concret
00:36:16de gens pour qui
00:36:16c'est plus simple
00:36:17d'aller à Toulouse
00:36:17que si vous êtes en banlieue nord.
00:36:18Oui, vous êtes d'accord
00:36:19avec ça François ?
00:36:20Oui, oui, mais de toute façon
00:36:21je précise que j'habite
00:36:23à milieu rural.
00:36:24Bien sûr.
00:36:25Au pré-rural,
00:36:26donc j'ai besoin de ma voiture,
00:36:27bien sûr.
00:36:27Bien sûr, ça c'est indispensable.
00:36:29Merci beaucoup en tout cas
00:36:30de vous avoir appelé
00:36:30mon cher François.
00:36:31Profitez d'Albi,
00:36:32de l'absolument magnifique
00:36:330800,
00:36:340800,
00:36:35je ne vais pas y arriver ce numéro,
00:36:36est-ce qu'on ne peut pas le raccourcir ?
00:36:38J'ai appelé un coup de fil
00:36:38au directeur de la radio.
00:36:39On va le faire.
00:36:400826,
00:36:41300,
00:36:42je vais éviter de perdre
00:36:43tous les auditeurs d'un coup,
00:36:44Jérôme Dubu,
00:36:440826,
00:36:46300,
00:36:47300,
00:36:48on filera au standard
00:36:49aussi du côté de Bordeaux
00:36:50où nous attend Jean-Marc
00:36:52qui veut aussi réagir
00:36:53sur ce sujet.
00:36:53On poursuit la conversation
00:36:54toujours en compagnie
00:36:55d'Amoury Brelet,
00:36:56Jérôme Dubu,
00:36:56Rémi Branco,
00:36:57Emmanuel Brisson
00:36:58et comme l'a dit François,
00:36:59vous êtes sur Sud Radio,
00:37:00la radio idéale.
00:37:02Bien sûr,
00:37:03à tout de suite.
00:37:04Sud Radio,
00:37:06les débats de l'été,
00:37:0610h-13h,
00:37:08Maxime Liedot.
00:37:09Une heure encore
00:37:10de débats,
00:37:11de franchises,
00:37:11d'échanges et de dialogues
00:37:12évidemment avec vous
00:37:13auditeurs 0826,
00:37:15300,
00:37:15300,
00:37:16vous avez également
00:37:16les réseaux sociaux
00:37:17de Sud Radio
00:37:18ainsi que son application
00:37:20et on est en plein
00:37:21sur ce débat
00:37:22qui visiblement vous concerne.
00:37:23On a beaucoup de réactions
00:37:24sur la fermeture
00:37:25de plus en plus
00:37:26de certains centres-villes
00:37:27pour l'accès à la voiture
00:37:29et ce sondage
00:37:29de mon avis citoyen
00:37:30où 72% des Français
00:37:32s'opposent
00:37:33à l'interdiction
00:37:34des voitures en centre-ville
00:37:34avec des arguments
00:37:35quand même totalement rationnels
00:37:36très pragmatiques
00:37:37et peut-être
00:37:38beaucoup plus connectés
00:37:39de certains politiques
00:37:39qui prennent les décisions.
00:37:41En réalité,
00:37:41l'accessibilité au commerce
00:37:43devient difficile
00:37:43forcément sans les voitures
00:37:44en centre-ville.
00:37:45L'impact économique
00:37:46qui considéra
00:37:47pour les petits commerces,
00:37:48pour la vie aussi
00:37:49de la ville
00:37:50qui est très importante
00:37:50et si on habite en ville
00:37:51c'est peut-être aussi
00:37:52pour avoir un moment
00:37:52un confort,
00:37:53une proximité
00:37:54et puis pour,
00:37:55et c'est ce que vous disiez
00:37:56Rémi Blanco,
00:37:57une alternative,
00:37:58des alternatives
00:37:59qui ne sont pas suffisantes
00:38:00en termes de transports
00:38:01en commun,
00:38:02d'alternatives
00:38:03de bus,
00:38:03de tram,
00:38:04etc.
00:38:04Jérôme Dubu,
00:38:05c'est vrai qu'il y a peut-être
00:38:06finalement un renversement
00:38:08de ce qu'on a pu voir
00:38:09ces derniers temps.
00:38:11C'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:38:11les Français veulent
00:38:12la bagnole au centre-ville
00:38:13et ils n'en peuvent plus
00:38:14des certaines interdictions,
00:38:16des certaines contraintes,
00:38:17surtout quand ils payent
00:38:17le prix qu'ils payent
00:38:18dans la plupart des grandes villes.
00:38:19Quand je prends
00:38:20l'exemple de Paris,
00:38:20la condition
00:38:21d'une piétonnisation
00:38:22accélérée
00:38:23des voies sur berge
00:38:24et du centre de Paris,
00:38:26de l'hyper-centre de Paris,
00:38:271, 2, 3, 4,
00:38:28les 4 premiers arrondissements,
00:38:30c'était l'amélioration
00:38:31des transports en commun.
00:38:33Pour les Parisiens,
00:38:34on a un réseau de métro
00:38:35qui est très maillé,
00:38:36il faut le reconnaître.
00:38:37Il y a un réseau de bus
00:38:38qui fonctionne plutôt pas si mal
00:38:40par rapport à d'autres...
00:38:4190 euros par mois ?
00:38:42Oui, mais c'est beaucoup plus cher
00:38:43ailleurs, je vous signale.
00:38:45Ailleurs qu'à Paris ?
00:38:46Oui, parce que les entreprises
00:38:47en mettent la moitié.
00:38:49Ah oui, d'accord.
00:38:49Les entreprises en mettent la moitié.
00:38:5190 euros par mois
00:38:52pour un Parisien
00:38:53avec la vie parisienne,
00:38:54c'est considérable.
00:38:55Mais j'en reviens
00:38:56au débat initial.
00:38:57Et ça, ça n'a pas forcément
00:38:59été fait.
00:38:59C'est-à-dire que pour les Parisiens,
00:39:01ça ne fonctionne plutôt
00:39:02pas si mal que ça.
00:39:03Mais pour ce qu'on appelle
00:39:04les banlieusards
00:39:05sans que ce soit péjoratif,
00:39:06là, ça ne fonctionne pas très bien
00:39:07parce que le Grand Paris Express,
00:39:09les lignes qui ont dû desservir
00:39:10les sites olympiques
00:39:11ont été accélérées.
00:39:12Mais les lignes
00:39:13qui devaient être livrées
00:39:15assez rapidement
00:39:15ne le seront pas.
00:39:17Il y a encore à peu près
00:39:18une dizaine d'années,
00:39:19on en discutait tout à l'heure,
00:39:20d'attentes.
00:39:21Donc 10 ans, c'est très long.
00:39:2210 ans, c'est très long.
00:39:230,826, 300, 300.
00:39:25Bonjour Jean-Marc.
00:39:27Bonjour, Sous-tit Radio.
00:39:28Je suis tout le temps
00:39:29avec beaucoup de plaisir
00:39:30que je vous écoute.
00:39:31Vous êtes les meilleurs.
00:39:32Voilà.
00:39:33Est-ce que vous pouvez le répéter,
00:39:36Jean-Marc, par principe ?
00:39:37Comme ça, on met les haut-parleurs
00:39:38dans toute la...
00:39:39Allez-y.
00:39:40C'est des faillots ce matin.
00:39:42Non, vous avez raison.
00:39:43Non, non, Jérôme Dubuc.
00:39:44Non, ce ne sont pas des faillots,
00:39:45ce sont des hommes de goût.
00:39:46Vous voyez,
00:39:46apprenez un peu des auditeurs
00:39:47de Sud Radio, mon cher Jérôme.
00:39:49Ce sont des gens de goût.
00:39:50Vous vous êtes du côté de quoi ?
00:39:51De Bordeaux, mon cher Jean-Marc ?
00:39:52C'est ça ?
00:39:53Voilà.
00:39:53Je suis à Bordeaux,
00:39:54de toute façon.
00:39:55Et puis, je m'assure
00:39:56qu'entre ces mesures de catégorie
00:39:57qui consistent à dire
00:39:59« Bon, la voiture en centre-ville,
00:40:01pas la voiture en centre-ville,
00:40:02pourquoi pas le bon ? »
00:40:03Je veux dire
00:40:05qu'il y a des moyens de transport
00:40:06qui sont à la disposition des gens.
00:40:08Il faut qu'ils fassent
00:40:08les bons choix.
00:40:10Est-ce que l'on a encore affaire
00:40:11à des gens
00:40:12qui sont capables de réfléchir,
00:40:13ne serait-ce que de leur intérêt ?
00:40:15Je m'explique.
00:40:16Si vous avez une voiture
00:40:17que vous voulez aller systématiquement
00:40:18en centre-ville
00:40:19alors que vous n'avez rien à faire
00:40:21en centre-ville
00:40:21avec une voiture,
00:40:22mais qu'un rouleau,
00:40:24un vélo
00:40:26ou un transport en commun
00:40:28correspondraient tout à fait
00:40:29à vos besoins,
00:40:30et bien, pour Dieu,
00:40:30laissant un peu de liberté aux gens
00:40:32que de leur imposer
00:40:34des mesures catégorielles
00:40:36en disant « Bon, aujourd'hui,
00:40:37les voitures rouges,
00:40:37demain, les voitures vertes »,
00:40:38ça ne veut rien dire.
00:40:40Bon, on a eu...
00:40:41Surtout qu'à Bordeaux,
00:40:42vous êtes servi, il me semble,
00:40:43mon cher Jean-Marc,
00:40:44pour être allé il n'y a pas très longtemps
00:40:45qu'à Bordeaux,
00:40:46c'est un peu cataclysmique,
00:40:47non, sur la circulation ?
00:40:48Eh bien, écoutez,
00:40:50pour vous bien situer les choses,
00:40:52je n'ai 80% plus.
00:40:55Vous êtes excessivement jeune, Jean-Marc.
00:40:57Et je me déplace
00:40:57et je me déplace
00:40:58à bicyclette,
00:40:59en voiture,
00:41:00même quelques fois en moto.
00:41:01Donc, voilà.
00:41:03Je trouve que
00:41:04de choisir
00:41:05le moyen de transport
00:41:07le plus adapté
00:41:08à ce dont on a besoin,
00:41:10je m'explique, par exemple,
00:41:10si vous allez chercher
00:41:11un cumulus
00:41:14dans un centre commercial,
00:41:16vous n'allez peut-être pas
00:41:17aller le chercher
00:41:17avec un vélo.
00:41:19Voilà.
00:41:19Donc, je dis,
00:41:21faisons le choix...
00:41:22Peut-être pas d'interdiction
00:41:23et peut-être un peu
00:41:23de responsabilité du citoyen
00:41:25quant à ses trajets quotidiens,
00:41:26ne pas prendre la voiture
00:41:27toutes les deux minutes,
00:41:28c'est ce que vous nous dites,
00:41:28Jean-Marc.
00:41:29Bien sûr, mais bien sûr.
00:41:31Et puis, de toute façon,
00:41:32bon, pour les irréductibles
00:41:33et ceux qui ne veulent
00:41:34rien comprendre,
00:41:34effectivement,
00:41:35moi, je ne suis pas
00:41:36pour les sanctions,
00:41:37je n'ai jamais été
00:41:37simplement pour une incitation
00:41:39et le retour un petit peu
00:41:42à la responsabilité individuelle
00:41:44au comportement
00:41:44de dire,
00:41:45c'est dans les intérêts...
00:41:46C'est dans l'intérêt des gens.
00:41:47C'est dans l'intérêt des gens.
00:41:48On peut l'intérêt,
00:41:49vous savez,
00:41:50d'aller au moment
00:41:51des acclus
00:41:53de circulation,
00:41:54prendre une voiture
00:41:56pour se mettre
00:41:56dans des encombrements,
00:41:57et ce n'est pas dans l'intérêt
00:41:58de la personne
00:41:59qui fait suivre.
00:42:00Vous avez raison, Jean-Marc.
00:42:01Merci beaucoup
00:42:02de nous avoir appelés,
00:42:03en tout cas,
00:42:03sur Sud Radio
00:42:03et merci surtout
00:42:04d'être fidèles
00:42:05à cette belle radio,
00:42:06Jean-Marc.
00:42:07Je vous remercie
00:42:07et vous le savez,
00:42:080826 300 300,
00:42:10ce numéro est le vôtre.
00:42:11Il a raison,
00:42:11c'est vrai,
00:42:12sur la responsabilité
00:42:12à Maury-Brelay,
00:42:14c'est-à-dire qu'il a raison
00:42:14de dire peut-être
00:42:15que plutôt que d'avoir
00:42:16des interdictions partout,
00:42:17apprenons peut-être
00:42:18un peu mieux aux gens
00:42:19à avoir du bon sens.
00:42:21C'est peut-être
00:42:21ce qui manque
00:42:21de façon catégorique
00:42:22dans ces débats-là.
00:42:23Oui, il faut un retour
00:42:24au bon sens
00:42:24et trouver un juste milieu
00:42:25pour permettre
00:42:27à la fois aux piétons
00:42:28et aux automobilistes
00:42:29de pouvoir vivre ensemble
00:42:30dans les villes.
00:42:32Mais le véritable problème
00:42:33de fond,
00:42:34c'est que finalement,
00:42:35tous ces maires
00:42:36qui prennent ces décisions
00:42:37liberticides
00:42:38ne le font pas
00:42:39par pragmatisme
00:42:40et encore moins
00:42:40par rationalité.
00:42:41Ils le font par idéologie
00:42:43le plus souvent.
00:42:44C'est-à-dire qu'on a affaire
00:42:44en réalité
00:42:45à des ayatollahs
00:42:46à bicyclette
00:42:47qui nous imposent
00:42:48leur fatwa
00:42:49à longueur de journée
00:42:50parce qu'ils ont déclaré
00:42:51la guerre à la bagnole.
00:42:52C'est ce que fait Anne Hidalgo.
00:42:53C'est des pétons écologiques.
00:42:54Absolument.
00:42:55C'est une déclaration
00:42:56de guerre totalement assumée.
00:42:57L'idée,
00:42:57c'est d'évacuer
00:42:58la voiture
00:42:59le plus possible
00:42:59des centres-villes,
00:43:00de pourrir littéralement
00:43:02la vie des automobilistes.
00:43:04Alors, la gauche,
00:43:04il y a 50 ans,
00:43:05il est interdit d'interdire.
00:43:07Aujourd'hui,
00:43:07il faut tout interdire
00:43:08et notamment viser
00:43:10les automobilistes
00:43:10qui payent en plus
00:43:11à longueur de journée.
00:43:12Rémi Branco.
00:43:13Non, simplement ajouter
00:43:14un élément un peu générationnel
00:43:15à cette analyse.
00:43:16Je parlais de Toulouse tout à l'heure.
00:43:18Je salue mes parents
00:43:19qui y habitent.
00:43:19Vous écoutez au 101.8
00:43:21du côté de Toulouse.
00:43:21Bien sûr.
00:43:21Et pour acheter le pain,
00:43:23ils vont prendre la voiture.
00:43:24Ma sœur,
00:43:25qui après quelques années à Paris,
00:43:26vient de s'y installer
00:43:26avec ses enfants,
00:43:27jeunes enfants,
00:43:28pour elle,
00:43:29elle ne voulait même pas
00:43:29une voiture.
00:43:30Elle dit même à Toulouse,
00:43:31je fais à vélo,
00:43:31je fais en bus,
00:43:32je fais en métro.
00:43:32Donc, vous voyez,
00:43:33il y a là aussi
00:43:33une affaire générationnelle,
00:43:35une génération qui s'est habituée
00:43:36pendant des années
00:43:37à tout faire en voiture.
00:43:37On va en ville,
00:43:38en voiture,
00:43:39alors qu'on y est
00:43:39en 5 minutes en voiture
00:43:40et à 10 minutes en vélo
00:43:41et une nouvelle génération
00:43:42pour qui la voiture,
00:43:43c'est simplement
00:43:43pour aller le week-end
00:43:44quelque part.
00:43:45Juste sur cet aspect
00:43:46du citadin et du rural
00:43:47ou du périurbain,
00:43:48moi, j'ai un peu peur
00:43:49de cette...
00:43:49C'est pour ça que je vous parlais
00:43:49du détail du sondage.
00:43:51J'ai un peu peur
00:43:51de cette friction
00:43:52qui peut y avoir,
00:43:53la fracture qui peut se creuser
00:43:54entre d'un côté
00:43:55des citadins
00:43:56qui ont à la fois
00:43:57la vie à l'air libre,
00:43:58finalement,
00:43:58dans ces centres-villes piétons
00:43:59et qui peuvent aller
00:44:00en plus dans nos campagnes,
00:44:02à la mer, etc.,
00:44:02sans aucun problème
00:44:03puisque nous,
00:44:03on ne va pas leur interdire,
00:44:04on n'a pas de zé des feux
00:44:05dans nos ruralités
00:44:06donc on les accueille
00:44:07à bras ouverts
00:44:08et on est très heureux
00:44:09de les accueillir
00:44:09et d'un autre côté,
00:44:10des ruraux ou des périurbains
00:44:11pour qui ça devient
00:44:11de plus en plus compliqué
00:44:12dans la ville
00:44:13et ça devient presque un luxe
00:44:14et là,
00:44:14il faut faire attention
00:44:15à cette fracture
00:44:15parce qu'il y a d'un côté
00:44:17ceux pour qui tout va bien,
00:44:18il y a le métro,
00:44:18il y a le TGV
00:44:19pour aller à Paris ou Bordeaux,
00:44:20il y a tout ce qu'il faut
00:44:20et puis de l'autre,
00:44:21ceux qui vont galérer
00:44:22pour aller simplement
00:44:23avoir accès à des lieux culturels
00:44:25auxquels ils n'ont pas accès
00:44:25chez eux.
00:44:34Depuis une petite heure
00:44:35là maintenant
00:44:36sur l'antenne de Sud Radio
00:44:37par rapport à ces Français
00:44:38qui de plus en plus
00:44:39visiblement manifestent
00:44:41une véritable opposition
00:44:42à l'interdiction
00:44:43des voitures en centre-ville.
00:44:44Comment vous regardez ça ?
00:44:46Alors,
00:44:46de ce que j'ai entendu
00:44:47de vos intervenants
00:44:48y compris les gens
00:44:49qui ont appelé
00:44:50les personnes d'avant moi
00:44:51Jean-Marc notamment
00:44:52de Bordeaux bien sûr.
00:44:53Voilà,
00:44:53les constats sont bons
00:44:55à mon sens,
00:44:56par contre les conclusions
00:44:57paraissent un peu erronées.
00:44:58Je vous explique.
00:45:00La problématique
00:45:01c'est que tous les gens
00:45:03qui viennent en voiture
00:45:04dans les grandes villes
00:45:04vous l'avez bien expliqué
00:45:05sont des gens
00:45:06qui sont périphériques
00:45:07et eux
00:45:08ils ne viennent pas en vélo.
00:45:10Mais ils ont 30 ans
00:45:11on ne vient pas en vélo.
00:45:13La question
00:45:13qui va se poser
00:45:14à mon avis
00:45:14les deux questions
00:45:15qui se posent
00:45:15sont un
00:45:16la saturation réelle
00:45:18de tous les axes
00:45:19routiers
00:45:21puisque moi
00:45:22je suis de 66
00:45:23j'ai bientôt 60 ans
00:45:24quand j'étais petit
00:45:26il y avait une personne
00:45:27sur disque
00:45:28qui avait une télé
00:45:28le téléphone
00:45:29n'était pas chez tout le monde
00:45:30et avoir une voiture
00:45:31c'était un produit
00:45:32d'extrême luxe.
00:45:33génial
00:45:34maintenant
00:45:34tout le monde
00:45:35a sa voiture
00:45:35mais les routes
00:45:36elles n'ont pas été
00:45:37beaucoup multipliées
00:45:38et le parc urbain
00:45:40n'a pas beaucoup
00:45:40de parking
00:45:41conduit dans un vieux
00:45:42on n'a pas fait
00:45:43les aménagements
00:45:43nécessaires
00:45:44pour le tout bagnole.
00:45:45exactement
00:45:46et on ne pouvait pas
00:45:46mais d'un autre côté
00:45:47si vous mettez des gens
00:45:48habité en province
00:45:49et les commerces
00:45:50dans les centres
00:45:50des grosses villes
00:45:51ou le travail
00:45:52dans le centre
00:45:52des grosses villes
00:45:53vous êtes coincé
00:45:53donc c'est pour ça
00:45:55que j'étais d'accord
00:45:56avec les bilans
00:45:58qui avaient été faits
00:45:59maintenant
00:46:00les grandes villes
00:46:01moi je rêve d'un truc
00:46:02je suis en région parisienne
00:46:03on ne fait pas de voiture
00:46:05on ne veut pas de banlieusards
00:46:07ok
00:46:07je voudrais que nous
00:46:08les banlieusards
00:46:08on fasse la grève
00:46:09de Paris 15 jours
00:46:10on va voir
00:46:12si les grandes villes
00:46:13restent
00:46:14on a déjà vu
00:46:15ce que ça pouvait donner
00:46:15on voit ce que ça donne
00:46:16mon cher Olivier
00:46:17malheureusement
00:46:17l'autonomie économique
00:46:19des grandes villes
00:46:20si nous on n'est pas là
00:46:21ils meurent
00:46:23donc il faut qu'ils arrêtent
00:46:25de réfléchir
00:46:26en termes de
00:46:26qu'est-ce qu'on fait
00:46:28en solution Olivier
00:46:28qu'est-ce qu'on fait
00:46:29en solution
00:46:30il y a un truc
00:46:31qui me paraît évident
00:46:32pour tout
00:46:32c'est la circulation alternée
00:46:34à longueur d'année
00:46:36vous réglez même
00:46:37les problèmes de ZFE
00:46:38c'est-à-dire
00:46:40un jour les pairs
00:46:41un jour les impairs
00:46:42alors restez un peu
00:46:43avec nous Olivier
00:46:44parce que là vous provoquez
00:46:45je vois Emmanuel Brisson
00:46:46qui a fait les gros yeux
00:46:47même à travers la vidéo
00:46:48ça s'est vu
00:46:48c'est pour vous dire
00:46:49qu'est-ce qui vous interpelle
00:46:50Emmanuel ?
00:46:52non mais on ne va pas
00:46:52dire aux gens
00:46:53une semaine vous prenez
00:46:54votre voiture
00:46:55après non
00:46:56ça devient insupportable
00:46:58si on veut accéder
00:46:59au centre-ville
00:47:00est-ce qu'Olivier
00:47:00n'a pas tort
00:47:00est-ce que ce n'est pas
00:47:01une solution
00:47:02même si ce n'est pas
00:47:02la plus confortable
00:47:03qu'il faut envisager
00:47:04jour impaire
00:47:05plaque impaire
00:47:05mais là ça veut dire
00:47:09qu'on devient hyper intrusif
00:47:11dans la vie des gens
00:47:11et c'est tout ce que
00:47:12les français ne veulent plus
00:47:13c'est exactement
00:47:14ce que montre le sondage
00:47:15dont on est en train
00:47:16de parler depuis tout à l'heure
00:47:17on dit qu'aujourd'hui
00:47:1875% des français
00:47:20ils en ont assez
00:47:21en fait
00:47:21c'est beaucoup plus global
00:47:22qu'un système de voiture
00:47:24c'est qu'ils en ont marre
00:47:26qu'on leur impose
00:47:26des choses dans leur vie
00:47:27constamment
00:47:28et au bout d'un moment
00:47:30il faut laisser les français
00:47:31vivre
00:47:31il faut laisser les français
00:47:32faire ce qu'ils veulent
00:47:33depuis tout à l'heure
00:47:34en plus
00:47:35on est en train
00:47:36de parler uniquement
00:47:37de Paris
00:47:38et de sa banlieue
00:47:39mais aussi tout le reste
00:47:41de la France
00:47:41on a parlé du sud-ouest
00:47:43on a parlé du sud-ouest
00:47:44Emmanuel enfin
00:47:45Rémi Branco-Camille
00:47:46et Toulouse
00:47:47enfin Emmanuel
00:47:48on a très peu parlé
00:47:50de Paris
00:47:50d'ailleurs on pourrait
00:47:51en parler
00:47:51non finissez
00:47:53Emmanuel veut qu'on parle
00:47:54de Biarritz
00:47:54ben oui
00:47:56si on parle de Biarritz
00:47:57ça marche très bien
00:47:58je suis désolée
00:47:59Biarritz
00:47:59on a piétonnisé
00:48:01certains endroits
00:48:03et d'autres
00:48:03on peut laisser la voiture
00:48:05et on arrive également
00:48:06à fonctionner ainsi
00:48:07c'est tout
00:48:08mais faire un système
00:48:10où une semaine
00:48:10on peut prendre la voiture
00:48:11une semaine on ne peut pas
00:48:12ça devient un petit peu
00:48:14même si ce n'est pas réalisable
00:48:15je reviens sur la proposition
00:48:16de circulation alternée
00:48:17dans Paris
00:48:18il y a un certain nombre
00:48:19de capitales étrangères
00:48:20qui l'ont
00:48:21qui l'ont
00:48:22appliqué
00:48:23je pense à Rome
00:48:24par exemple
00:48:25Rome on est en circulation alternée
00:48:26mais Rome avec des transports
00:48:28sauf que Rome
00:48:29n'est pas une capitale économique
00:48:31alors que Paris
00:48:32est une capitale économique
00:48:33et donc
00:48:33c'est capitale de la France
00:48:35capitale administratif
00:48:36capitale économique
00:48:37capitale politique
00:48:38donc si vous voulez
00:48:38il faut qu'on ait
00:48:40et la croissance
00:48:41l'économie
00:48:42si elle veut fonctionner
00:48:43c'est d'abord la mobilité
00:48:44ça c'est une règle de base
00:48:46donc si vous voulez
00:48:47faire des entraves à l'économie
00:48:48ben vous faites des entraves
00:48:49à la mobilité
00:48:50bon mon cher Olivier
00:48:51vous avez essayé de convaincre
00:48:52avec la circulation alternée
00:48:54ça n'a pas convaincu tout le monde
00:48:55ça n'a pas convaincu tout le monde
00:48:56je ne vous en parle
00:48:57vous ne m'avez pas laissé développer
00:48:59j'en prie
00:49:00développer un peu
00:49:00c'est pour ça que je reviens vers vous
00:49:03merci beaucoup
00:49:04je m'inscris en pause
00:49:05sur les deux dernières personnes
00:49:06qui viennent d'intervenir
00:49:07je suis d'accord
00:49:08Emmanuel Brisson et Jérôme Dubu
00:49:09bim
00:49:09comme ça
00:49:10et puis la personne qui était
00:49:12voilà
00:49:12un
00:49:13moi je pense que la circulation alternée
00:49:15elle devrait être
00:49:16un jour un jour
00:49:17exactement ce que je n'ai pas dit
00:49:18une semaine une semaine
00:49:18deux
00:49:19c'est vrai que la mobilité
00:49:20c'est l'économie
00:49:21et c'est parce que justement
00:49:22la mobilité est vraiment
00:49:24en contrainte forte
00:49:25à cause du nombre
00:49:26qu'il faut trouver une solution
00:49:27pour qu'elle reste
00:49:28avec un nombre moins élevé
00:49:29les français
00:49:32ils en ont marre des contraintes
00:49:33mais alors
00:49:34je suis français
00:49:34je suis dedans
00:49:35je m'inscris en faux
00:49:36sur les français
00:49:37on en a marre
00:49:38il faut les faire ce qu'ils veulent
00:49:38la covid
00:49:39on n'est pas dans les rues
00:49:40pendant deux mois
00:49:41elles sont propres
00:49:42on rouvre
00:49:43trois jours après
00:49:43c'est dégueulasse partout
00:49:44si vous ne mettez pas des contraintes
00:49:46vous n'avez aucun résultat
00:49:48mais un jour sur deux
00:49:49entre le télétravail
00:49:51entre le fait que
00:49:52alors en gros
00:49:53j'en ai parlé beaucoup
00:49:54autour de moi
00:49:54on a un peu fait
00:49:55on a fait un peu le bilan
00:49:56on a fait une pré-étude
00:49:57en gros
00:49:57à condition que l'alternance
00:50:00soit un jour sur deux
00:50:01pas une semaine sur deux
00:50:02ça c'est aberrant
00:50:02mais en faisant un jour sur deux
00:50:04entre les gens
00:50:05qui font du télétravail
00:50:05et qui pourraient éventuellement
00:50:06choisir leur télétravail
00:50:07entre les gens
00:50:08qui vont bosser tous les jours
00:50:09en voiture
00:50:09mais là ça veut dire
00:50:10qu'ils sont dans des boîtes
00:50:11où il n'y a pas de télétravail
00:50:12et dans ce cadre là
00:50:13les gens habitent plus ou moins
00:50:14dans la même
00:50:15circonscription
00:50:16ou dans la même zone géographique
00:50:17qui fait qu'aujourd'hui
00:50:18j'emmène mon voisin
00:50:18et demain c'est lui
00:50:19qui m'emmène
00:50:20et d'un seul coup
00:50:21vous n'avez plus besoin
00:50:22de la 69
00:50:23parce qu'il y a deux fois moins
00:50:24de bagnoles
00:50:25qui roulent tous les jours
00:50:26ça paraît tellement magique
00:50:30qu'on se demande
00:50:31pourquoi ça n'a pas été mis en place
00:50:32vous avez raison Olivier
00:50:33en espérant
00:50:34qu'on vous écoute ici et là
00:50:36pour cette solution
00:50:37en tout cas
00:50:37on va devoir clore
00:50:38ce sujet qui a beaucoup
00:50:39fait réagir au 0826
00:50:41oui un mot
00:50:42Emmanuel Brisson
00:50:42un mot
00:50:43il y a une question
00:50:44que personne n'a soulevée ici
00:50:46c'est que la vraie question
00:50:47pour laquelle
00:50:48beaucoup de gens
00:50:49prennent leur voiture
00:50:49c'est pas forcément le confort
00:50:51c'est aussi
00:50:52le fait que dans les transports
00:50:54il y a également
00:50:54un problème d'insécurité
00:50:55et ça on n'en a pas parlé
00:50:56on aurait pu en parler aussi
00:50:57mais oui
00:50:58mais ça c'est à vous
00:50:59je ne peux pas vous donner
00:51:00les idées
00:51:01je ne peux pas vous dire
00:51:02quoi dire
00:51:03il y a un problème de grève
00:51:05Emmanuel Brisson
00:51:06Rémi Branco
00:51:07Jérôme Dubu
00:51:08Amaury Brulé
00:51:08on reste ensemble
00:51:09pour aborder ce troisième sujet
00:51:12où j'attends votre avis
00:51:13votre opinion également
00:51:14auditeur de Sud
00:51:15Radio 0826 300 300
00:51:17applications
00:51:17réseaux sociaux
00:51:18est-ce qu'on peut faire confiance
00:51:19à Gérald Darmanin
00:51:20pour provoquer une révolution
00:51:22pénale dans ce pays
00:51:22parce qu'en tout cas
00:51:23c'est l'ambition du nouveau
00:51:24ministre de la justice
00:51:25vous êtes sur Sud Radio
00:51:27on revient dans quelques instants
00:51:28à tout de suite
00:51:28Sud Radio
00:51:31les débats de l'été
00:51:3210h-13h
00:51:33Maxime Liedot
00:51:34c'est la dernière ligne droite
00:51:36de vos grands débats de l'été
00:51:37toujours en compagnie
00:51:38d'Amory Brulé
00:51:38rédacteur en chef
00:51:39à Valeurs Actuelles
00:51:40Jérôme Dubu
00:51:40membre du pôle ID
00:51:41à horizon
00:51:42vice-président de l'association
00:51:43France-Israël
00:51:44Rémi Branco
00:51:45vice-président socialiste
00:51:46du département du Lot
00:51:47et auteur de
00:51:47Loin des villes
00:51:49loin du coeur
00:51:49avec l'ajout
00:51:50vous le disiez tout à l'heure
00:51:51porte-parole
00:51:52au niveau national
00:51:53du parti socialiste
00:51:54c'est récent
00:51:55mais raison de plus
00:51:56pour l'ajouter dans ce cas-là
00:51:57Emmanuel Brisson
00:51:57président de l'association
00:51:59Vivement Demain
00:51:59et porte-parole
00:52:00des jeunes républicains
00:52:01qui voudraient qu'on aborde
00:52:02des sujets dont elle ne parle pas
00:52:03allez-y
00:52:03je le dis
00:52:04Emmanuel
00:52:04vous avez la parole libre
00:52:06donc surtout
00:52:06n'hésitez pas
00:52:07sur ce sujet précisément
00:52:08Gérald Darmanin
00:52:09peut-on lui faire confiance
00:52:11pour provoquer
00:52:12une révolution pénale
00:52:13dans le pays
00:52:13c'est en tout cas
00:52:14ce que confère
00:52:15le ministre de la justice
00:52:16avec un projet de loi
00:52:17court et efficace
00:52:18dit-il
00:52:19contenant une dizaine de mesures
00:52:20parmi elles
00:52:21on observe la suppression
00:52:22des dispenses de peine
00:52:23le sursis
00:52:24réservé uniquement
00:52:26pour les personnes
00:52:26qui n'ont jamais été condamnées
00:52:27ou encore
00:52:28l'instauration de peine minimale
00:52:30où vous pouvez trouver encore
00:52:31dans ce charmant projet de loi
00:52:32le rétablissement
00:52:33de la possibilité
00:52:33de prononcer des peines
00:52:34inférieures
00:52:35à un moins
00:52:36notamment pour certains délits
00:52:37le rodéo urbain
00:52:38etc
00:52:38je vous demande votre avis
00:52:40auditeur 0826 300 300
00:52:42est-ce que Darmanin
00:52:43est l'homme de la situation
00:52:44est-ce que vous pensez
00:52:44qu'on peut lui faire confiance
00:52:45pour provoquer
00:52:46cette révolution pénale
00:52:47sachant qu'en plus
00:52:48il forme un tandem de choc
00:52:49dit-on
00:52:50avec Bruno Rotaillot
00:52:51c'est la première fois
00:52:52que les tandems
00:52:54sont aussi bien alignés
00:52:55sur les questions régagnées
00:52:56Emmanuel Brisson
00:52:57je vous vois acquiescer
00:52:58comme ça
00:52:58vous soutenez
00:52:59l'idée de Gérald Darmanin
00:53:01ou sa vision de la justice
00:53:02pour les prochains mois
00:53:04bien sûr
00:53:04il propose une chose simple
00:53:06il veut que la justice
00:53:07arrête d'être laxiste
00:53:07donc moi je ne peux que soutenir
00:53:09pourquoi ?
00:53:09parce qu'aujourd'hui
00:53:10tu voles une voiture
00:53:11tu fais un rodéo
00:53:12ou tu agresses un commerçant
00:53:14tu ne vas jamais
00:53:14dans une cellule de prison
00:53:15pourquoi ?
00:53:17parce que les prisons
00:53:18déjà un
00:53:18elles sont pleines
00:53:19et deux
00:53:19parce que la justice
00:53:21elle pense qu'il faut accompagner
00:53:22il faut réinsérer
00:53:23il faut comprendre
00:53:24or vous l'avez dit
00:53:24en introduction Maxime
00:53:25la violence
00:53:26elle n'a jamais été
00:53:27aussi forte en France
00:53:29les français
00:53:30ils n'ont plus du tout confiance
00:53:31et en fait
00:53:33on voit que les voyous
00:53:34ils rient toujours
00:53:35au nez des juges
00:53:37voilà
00:53:37donc moi je trouve que
00:53:38Darmanin aujourd'hui
00:53:39il va proposer une révolution
00:53:40chaque délit
00:53:42il le dit
00:53:43il y aura une peine réelle
00:53:44c'est à dire que
00:53:45un vol
00:53:46une agression
00:53:46il y aura une sanction
00:53:47qui sera ferme
00:53:49et elle sera là
00:53:50dès la première fois
00:53:50et donc c'est très bien
00:53:51il veut également supprimer
00:53:53les sursis automatiques
00:53:55pourquoi ?
00:53:56parce qu'aujourd'hui
00:53:57quand un juge
00:53:57il va donner par exemple
00:53:5912 mois fermes
00:54:00à quelqu'un
00:54:01pourtant
00:54:02jamais cette personne-là
00:54:04ne va aller en prison
00:54:04donc on voit bien
00:54:06qu'il y a une vraie volonté
00:54:07mais moi j'irais encore plus loin
00:54:08moi en tant que LR
00:54:10je dirais qu'il faut également
00:54:12rétablir les peines planchées
00:54:13je dirais qu'il faut aussi
00:54:15expulser automatiquement
00:54:17tous les délinquants étrangers
00:54:18et aussi construire davantage
00:54:21de places de prison
00:54:22ça de toute façon
00:54:23sur le constat
00:54:24c'est aussi ce que dit
00:54:24pour vous rejoindre
00:54:25Emmanuel Brisson
00:54:26pour illustrer le constat
00:54:27justement peut-être
00:54:28du manque de peines
00:54:29le ministre de la justice
00:54:29dit que 93 000 peines
00:54:31ont été prononcées
00:54:32par exemple en 2024
00:54:33mais parmi elles
00:54:3441% d'entre elles
00:54:35ont été aménagées
00:54:36ou converties
00:54:37avant toute incarcération
00:54:38contre 33% en 2019
00:54:40c'est à dire qu'en réalité
00:54:41on sanctionne plus
00:54:42mais les peines
00:54:43ne sont pas effectuées
00:54:44Jérôme Dubu
00:54:44c'est ça le coeur du sujet
00:54:45qu'est-ce qu'on en pense à Horizon ?
00:54:48je suis tout à fait d'accord
00:54:49avec ce qui vient d'être dit
00:54:50vous allez signer chez Horizon maintenant Emmanuel
00:54:52vous avez fait le PS et Horizon
00:54:54en 40 minutes d'émission
00:54:55c'est peut-être l'inverse
00:54:55j'ai fait aller chez LR
00:54:57pour faire le 20ème
00:54:58la 20ème voie
00:54:59je ne sais pas
00:54:59bon bref peu importe
00:55:01non mais je suis d'accord
00:55:02avec ce que dit Damanin
00:55:03sauf que le sujet
00:55:04n'est pas là pour moi
00:55:05j'ai vu des tas de réformes
00:55:07depuis la loi sécurité
00:55:08et liberté de Perfit
00:55:09alors vous allez me dire
00:55:10vous êtes trop vieux
00:55:11en 81
00:55:12trop jeune peut-être
00:55:13on avait déjà ce débat là
00:55:16le problème n'est pas
00:55:17l'accumulation de lois
00:55:18et l'accumulation de mesures
00:55:19le problème c'est l'application
00:55:21de celles qui existent déjà
00:55:22or aujourd'hui
00:55:23on n'applique pas
00:55:24on n'applique pas
00:55:26les juges n'appliquent pas
00:55:27la loi
00:55:28il y a toujours
00:55:29quelque chose
00:55:30qui permet de ne pas condamner
00:55:32ou de condamner
00:55:32de manière inférieure
00:55:33à ce qui était prévu
00:55:34quelqu'un qui a commis des délits
00:55:36donc ça c'est pas possible
00:55:37il y a une réforme
00:55:38de la justice en profondeur
00:55:40et je ne crois pas
00:55:41à l'accumulation
00:55:42de la législation
00:55:43voilà donc je suis
00:55:44à la fois content
00:55:45parce qu'il y a une prise
00:55:46de conscience
00:55:47mais je suis un peu sceptique
00:55:49sur les résultats
00:55:50que ça pourrait avoir
00:55:51parce qu'on a une justice
00:55:52qui permettez-moi
00:55:54de le dire
00:55:54est une justice
00:55:57qui est dans la loi
00:55:58de l'excuse
00:55:59et la loi de l'excuse
00:56:01ça ne marche pas
00:56:01il faut une exemplarité
00:56:03de la peine
00:56:03je prends juste un exemple
00:56:04et j'en aurai terminé
00:56:05l'affaire de la majorité
00:56:06légale
00:56:08la majorité pénale
00:56:10on est aujourd'hui
00:56:11à 18 ans
00:56:12on sait très bien
00:56:13que tout a changé
00:56:14et qu'à 14, 15 ans, 16 ans
00:56:16il y a un certain nombre
00:56:17de gens
00:56:18qui commettent des délits
00:56:19ce qu'on appelle
00:56:19des jeunes
00:56:20qui commettent des délits
00:56:21bon
00:56:21moi je suis depuis
00:56:22des années et des années
00:56:24pour l'abaissement
00:56:25de la majorité pénale
00:56:26à 15 ou 16 ans
00:56:27on a vu ce que ça a donné
00:56:28mais ça n'a pas été fait
00:56:29bah non
00:56:29mais enfin dans les différentes
00:56:30propositions
00:56:31le conseil constitutionnel
00:56:32dès qu'on s'attaque à ça
00:56:33vous avez bien vu
00:56:34ces sanctions
00:56:34et bien sûr
00:56:35il suffit d'essayer
00:56:36de réviser la constitution
00:56:37ça c'est assez simple
00:56:38bah oui
00:56:38bah voilà
00:56:39c'est simple
00:56:40d'accord
00:56:42ok mais il faut le faire
00:56:43rédacteur
00:56:44donc voilà l'exemple
00:56:45de ce sujet
00:56:45de réforme
00:56:47qu'on peut mener
00:56:47bah oui
00:56:47et c'est pas dans le projet de loi
00:56:49vous dites
00:56:50les lois ne sont pas appliquées
00:56:51mais en fait
00:56:52c'est tout le problème
00:56:53elles sont appliquées
00:56:54le problème c'est que
00:56:54les magistrats
00:56:55ne prononcent pas
00:56:57les peines maximales
00:56:58bon ça c'est un fait
00:56:58elles sont réduites
00:56:59non
00:56:59les lois sont appliées
00:57:01le problème c'est qu'en France
00:57:02on a trois formes
00:57:02de laxisme judiciaire en France
00:57:04on a évidemment
00:57:04le laxisme idéologique
00:57:05c'est-à-dire
00:57:06une minorité de magistrats
00:57:07évidemment incarnés
00:57:08par cet odieux syndicat
00:57:10de la magistrature
00:57:10d'extrême gauche
00:57:11qui fait placer
00:57:13en fait
00:57:13qui place l'idéologie
00:57:15avant le droit
00:57:15vous avez ensuite
00:57:16un laxisme
00:57:17qui est la conséquence directe
00:57:18d'un manque de place de prison
00:57:19aujourd'hui
00:57:20les parquets
00:57:21ils ont des jauges
00:57:21ils voient combien il y a de place
00:57:22dans leur prison
00:57:23dans leur juridiction
00:57:24et bah on prononce
00:57:25ou on requiert
00:57:26des peines à la limite
00:57:28pour éviter que les gens
00:57:28aillent en prison
00:57:30et puis
00:57:30la troisième raison
00:57:31qui est la plus fondamentale
00:57:33c'est que
00:57:33nos responsables politiques
00:57:34à nouveau
00:57:35de droite comme de gauche
00:57:36ont voté
00:57:37ces dernières années
00:57:37notamment en 2020
00:57:38des lois de régulation carcérale
00:57:40c'est-à-dire des lois
00:57:41qui permettent aux magistrats
00:57:43enfin qui permettent
00:57:43qui contraignent en réalité
00:57:45les magistrats
00:57:45à aménager à tout va
00:57:47pour éviter
00:57:48d'engorger les prisons
00:57:50vous avez aujourd'hui
00:57:51des délinquants
00:57:53qui ont 15 mentions
00:57:54au casier
00:57:55et on continue
00:57:56à aménager leur peine
00:57:57c'est du délire
00:57:58c'est du délire
00:57:59et puis le vrai problème
00:58:00vous venez de l'aborder
00:58:01c'est parfois
00:58:01les places de prison
00:58:02il en manque 20 000
00:58:03il en manque 20 000
00:58:04en France
00:58:05on a 84 000 détenus
00:58:06pour 62 000 places
00:58:08donc forcément
00:58:09l'équation est difficile
00:58:10c'est ce que je voulais dire
00:58:11j'ai l'impression d'entendre
00:58:11un vieux disque rayé
00:58:13qu'on nous ressort chaque année
00:58:14en disant
00:58:14il faut tout de suite
00:58:15les mettre en prison
00:58:15avec des peines courtes
00:58:17même si Gérald Damanin
00:58:18sur ces peines ultra courtes
00:58:19avait exprimé son doute
00:58:20au vu des expériences allemands
00:58:21des néerlandaises
00:58:22il faut remettre
00:58:23les plaines planchers
00:58:23dont on sait
00:58:24qu'elles n'ont quand même
00:58:25pas produit
00:58:25des bons résultats
00:58:26et surtout
00:58:27on dit
00:58:27on envoie tout le monde
00:58:28et surtout
00:58:29la seule solution
00:58:29c'est
00:58:30on juge plus vite
00:58:32et on envoie en prison
00:58:33pour juger plus vite
00:58:34il faut plus de moyens
00:58:34pour la justice
00:58:35qui est complètement engorgée
00:58:36et pour mettre en prison
00:58:37il faut des places
00:58:37vous l'avez dit aujourd'hui
00:58:3884 000 détenus
00:58:4060 000 places
00:58:42et 5 000
00:58:43qui du coup
00:58:43dorment au sol
00:58:44donc moi je veux bien
00:58:45qu'on envoie tout le monde
00:58:45en prison
00:58:46mais concrètement
00:58:47comment on fait ?
00:58:47donc ces juges
00:58:48qui aménagent des peines
00:58:48ils le font aussi
00:58:49parce qu'on n'a pas la capacité
00:58:50d'accueillir aujourd'hui
00:58:51malheureusement
00:58:52ces peines en prison
00:58:53et une seule chose
00:58:54quand même par rapport
00:58:55à Darmanin
00:58:55qu'il commence par appliquer
00:58:56ses promesses
00:58:56Emmanuel Macron a promis
00:58:58entre 2017 et 2027
00:58:59un plan prison
00:59:00avec la création de 15 000 places
00:59:01à ce jour
00:59:02il y en a 4500
00:59:03alors à moins qu'il passe
00:59:04la démultiplier
00:59:04et avec le budget
00:59:05qu'il va y avoir
00:59:06bonjour
00:59:06et j'en reviens à ça
00:59:07parce qu'en réalité
00:59:08pardon
00:59:09je vais terminer mon propos
00:59:10je veux bien
00:59:11qu'à l'arrivée
00:59:12on nous promette
00:59:13monts et merveilles
00:59:14des places en prison
00:59:15des peines etc
00:59:15il y a un budget
00:59:16qui arrive en septembre
00:59:17on nous promet une loi
00:59:18elle est pour quand cette loi
00:59:18la révolution pénale
00:59:20pardon mais c'est juste
00:59:21de la poudre aux yeux
00:59:21politique
00:59:22pour marquer
00:59:23pardon mais là
00:59:24il s'agit simplement
00:59:25d'un marqueur politique
00:59:26de Gérald Darmanin
00:59:27parce qu'il sait très bien
00:59:27qu'il n'aura pas le budget
00:59:28pour faire passer sa loi
00:59:29c'est pas du tout
00:59:29un marqueur politique
00:59:30de Gérald Darmanin
00:59:31il suffit de prendre
00:59:32l'augmentation du budget
00:59:33de la justice
00:59:34depuis 2017
00:59:35ça n'a jamais été
00:59:36auto-augmenté
00:59:37on est à peu près
00:59:37en moyenne à 7%
00:59:38sous Hollande
00:59:39il n'y avait aucun crédit
00:59:41supplémentaire
00:59:41ni pour les prisons
00:59:42ni pour la justice
00:59:43reprenez les chiffres
00:59:44des budgets
00:59:44donc si vous voulez
00:59:46non mais moi
00:59:47je m'arrête à Hollande
00:59:48ça ne m'arrange pas
00:59:50je fais une comparaison
00:59:51donc on ne va pas
00:59:52se jeter les arguments
00:59:54à la figure
00:59:54mais reconnaissez
00:59:56que ça fait 10 ans
00:59:58au moins
00:59:59que depuis 2017
01:00:0110 ans auparavant
01:00:02qu'on n'a mis aucun moyen
01:00:03pour améliorer
01:00:04les conditions
01:00:05de rendre la justice
01:00:05dans ce pays
01:00:06oui le budget a augmenté
01:00:08on est à peu près
01:00:08à 11 milliards
01:00:09moi j'ai un conseil ministériel
01:00:10au ministère de la justice
01:00:11qui m'a dit
01:00:11l'objectif
01:00:12il faudrait doubler le budget
01:00:13à 20 milliards
01:00:14rien que pour qu'on soit
01:00:16les 20 000 places de prison
01:00:17ça coûte 4 milliards d'euros
01:00:18la vérité c'est qu'en effet
01:00:20la justice française
01:00:20est totalement clochardisée
01:00:21et qu'il y a une urgence
01:00:22à débloquer des fonds
01:00:24et ça n'a pas été fait
01:00:24depuis 30 ans
01:00:26ça ne risquera pas
01:00:27d'être fait
01:00:28dans les années qui viennent
01:00:28parce que malheureusement
01:00:29avec les contraintes budgétaires
01:00:30que l'on a
01:00:30et on en revient toujours
01:00:31à ce problème de dépenses
01:00:32totalement délirantes
01:00:33si vous voulez baisser les impôts
01:00:34en plus ça va être compliqué
01:00:35bah oui il faut baisser les impôts
01:00:36et baisser les dépenses
01:00:37oui c'est ça
01:00:37c'est les deux
01:00:38ce que n'a pas fait malheureusement
01:00:41Emmanuel Macron
01:00:41depuis qu'il est au pouvoir
01:00:43qui l'aurait fait ?
01:00:44des gens courageux peut-être
01:00:45des gens qui tiennent
01:00:46des promesses
01:00:47je rappelle qu'Emmanuel Macron
01:00:48c'est ses 60 milliards
01:00:49par an d'économie
01:00:50c'est 1100 milliards
01:00:51ajoutés à la dette
01:00:52c'est du jamais vu
01:00:53dans toute l'histoire de France
01:00:54donnez-moi des noms
01:00:54qui auraient pu le faire
01:00:55moi j'attends
01:00:56je suis preneur
01:00:58regardez les sondages
01:00:59regardez les sondages
01:01:01eux ils veulent supprimer
01:01:03l'impôt sur le revenu
01:01:04pour tous les jeunes
01:01:04de moins de 30 ans
01:01:05c'est du délire
01:01:06ah bah voilà
01:01:07non mais ça que ce soit du délire
01:01:08bien sûr
01:01:08je ne cite qu'une petite mesure économique
01:01:10Emmanuel Brisson
01:01:11comment on fait pour construire
01:01:12des prisons un peu plus vite
01:01:14en effet
01:01:14parce que c'est quand même le sujet
01:01:16tout le monde s'accorde à dire
01:01:17que le vrai problème en effet
01:01:18c'est les places de prison
01:01:19là on en crée des temporaires
01:01:21pour que ce soit
01:01:21des prisons ultra sécurisées
01:01:23on savait très compliqué
01:01:24à tenir dans les prochaines années
01:01:25est-ce que vous
01:01:26vous allez être peut-être
01:01:27en soutien de ces initiatives
01:01:29dans les prochains mois ?
01:01:31c'est assez marrant
01:01:32parce que ça fait des années
01:01:34qu'on dit qu'il faut
01:01:34construire des places de prison
01:01:35tout le monde veut construire
01:01:36des places de prison
01:01:37mais personne n'en veut
01:01:38à côté de chez soi
01:01:38donc au bout d'un moment
01:01:40il faudrait bien le faire
01:01:41moi j'ai lu
01:01:42les cinq pages
01:01:43du projet de loi
01:01:45de Gérald Darmanin
01:01:46sur le papier
01:01:46c'est extrêmement bien
01:01:48et au bout d'un moment
01:01:48pourquoi est-ce que ça n'a pas été fait avant ?
01:01:50ça fait quand même des années
01:01:52qu'on a la Macronie au pouvoir
01:01:53ça fait des années
01:01:54qu'ils nous promettent
01:01:55plein de choses
01:01:56et jamais rien n'est fait
01:01:57donc voilà
01:01:59c'est extrêmement
01:02:00il y a des LR au gouvernement
01:02:01si mes souvenirs sont bons
01:02:02non
01:02:03il n'y a pas de LR au gouvernement
01:02:05le précédent premier ministre
01:02:05il n'était pas LR ?
01:02:07oui
01:02:07il n'a pas eu le temps
01:02:08de faire grand chose
01:02:09Michel Barnier
01:02:09de vouloir augmenter les impôts
01:02:11ça on y revient
01:02:11il y avait sept membres
01:02:13de LR au gouvernement
01:02:14je sais être très critique
01:02:18envers les membres
01:02:19de ma famille politique
01:02:20et je sais également dire
01:02:21que depuis 20 ans
01:02:22on est devenu
01:02:23extrêmement paresseux
01:02:24à droite
01:02:24je sais extrêmement dire
01:02:26qu'on est devenu
01:02:27dans un centre mou
01:02:28qu'on n'a plus du tout
01:02:29une ligne de droite
01:02:30assumée
01:02:31à la charme base 3
01:02:32et c'est peut-être pour ça
01:02:33qu'aujourd'hui
01:02:34on fait 5%
01:02:35à l'élection présidentielle
01:02:36donc oui
01:02:37je sais être critique là-dessus
01:02:38maintenant
01:02:38une fois qu'on a fait ce constat
01:02:39qu'est-ce qu'on fait ?
01:02:40oui dès demain
01:02:41il faudra construire
01:02:42des places de prison
01:02:42y compris à côté
01:02:43de chez les gens
01:02:44qui n'en veulent pas
01:02:45vous parliez de centre mou
01:02:47à Moribrelet
01:02:47il était plus sévère
01:02:48Emmanuel Brisson
01:02:48il a lâché un petit
01:02:49oui lâche
01:02:50lâche
01:02:51la droite va devenir lâche
01:02:52dans les prochains temps
01:02:53donc on va voir
01:02:53si elle arrive à se reformer
01:02:55peut-être d'ailleurs
01:02:55autour de Gérald Darmanin
01:02:57auditeur de Sud Radio
01:02:58parce que je vois la question
01:02:59une révolution pénale
01:03:00est-elle possible ?
01:03:01peut-on faire confiance
01:03:01à Gérald Darmanin ?
01:03:03c'est pour une fois
01:03:04vraiment partagé
01:03:05oui à 51%
01:03:06non à 49%
01:03:07c'est pratiquement
01:03:08du 50-50
01:03:09à Moribrelet
01:03:09comment vous regardez ça ?
01:03:10on sait que c'est un futur candidat
01:03:11en plus pour l'élection présidentielle
01:03:13je pense qu'une bonne partie
01:03:14d'entre eux
01:03:14ont le souvenir de son bilan
01:03:15au ministère de l'Intérieur
01:03:16qui n'étaient pas des plus mauvais
01:03:18ou au contraire ?
01:03:18quand on regarde les chiffres
01:03:19il est plutôt mauvais
01:03:20malheureusement pour lui
01:03:21il suffit de voir
01:03:23l'explosion
01:03:23du niveau de violence
01:03:24notamment de violence aux personnes
01:03:26qui d'ailleurs se poursuit aujourd'hui
01:03:27pour constater que
01:03:28la France est devenue
01:03:29de plus en plus dangereuse
01:03:30et que le niveau d'enseuvagement
01:03:32ne cesse de croître
01:03:32et on se souvient aussi
01:03:33des opérations
01:03:34un tout petit peu foireuses
01:03:35notamment des fameuses places nettes
01:03:37on n'a pas vu ce qui était
01:03:38très net
01:03:390826 300 300
01:03:40on voulait continuer
01:03:41à participer au débat
01:03:43vous êtes bien sur Sud Radio
01:03:44et dans un instant
01:03:45on va conclure
01:03:45ce grand débat de l'été
01:03:46avec les coups de coeur
01:03:47et les coups de gueule de chacun
01:03:48à tout de suite
01:03:49dans cette dernière partie
01:03:51de vos grands débats de l'été
01:03:520826 300 300
01:03:53vous êtes bien sur Sud Radio
01:03:55on va demander aux uns
01:03:56et aux autres
01:03:56les coups de coeur
01:03:57et les coups de gueule
01:03:57pour essayer peut-être
01:03:58d'avoir un peu
01:03:58d'esprit positif
01:04:01avant de partir déjeuner
01:04:02je me tourne vers vous
01:04:03d'abord à Moré-Brelé
01:04:04c'est un coup de coeur
01:04:05c'est pour ça
01:04:06un peu d'entrain
01:04:06un coup de coeur
01:04:07pour le Tour de France
01:04:08à Montmartre
01:04:09exactement
01:04:10et ça c'était des images
01:04:11extraordinaires
01:04:11c'est vrai
01:04:11exactement
01:04:12c'était il y a deux jours
01:04:12la ferveur populaire
01:04:13d'ailleurs
01:04:13et vous l'avez dit
01:04:14des images absolument géniales
01:04:16on a vu des superbes photos
01:04:17reproduites dans le numéro
01:04:18de l'équipe hier
01:04:19la rue Le Pic
01:04:21avec les coureurs
01:04:22qui fendaient la foule
01:04:23avec des drapeaux partout
01:04:25donc image absolument génialissime
01:04:27une carte postale formidable
01:04:28évidemment à l'international
01:04:29puisque le Tour de France
01:04:30est suivi dans le monde entier
01:04:31alors moi pour l'anecdote
01:04:33j'étais aux premières loges
01:04:34parce que j'habite le quartier
01:04:35donc j'ai vu passer
01:04:37sous mes fenêtres
01:04:37les coureurs
01:04:38on entendait la clameur
01:04:39au bout de la rue
01:04:40on entendait l'immeuble
01:04:41quasiment qui vibrait
01:04:42et on les a vu passer
01:04:44évidemment
01:04:44avec les drones
01:04:45dans le ciel
01:04:46qui filmaient
01:04:46donc c'était absolument génial
01:04:47et puis c'est rassurant
01:04:49de voir des français
01:04:50qui finalement communient
01:04:52dans la célébration du sport
01:04:53n'agressent pas les policiers
01:04:55contrairement à d'autres
01:04:57évidemment je pense
01:04:59à cette soirée funeste
01:05:00de finale de Ligue des Champions
01:05:02à Paris
01:05:03alors même que le match
01:05:04d'ailleurs avait lieu en Allemagne
01:05:05où on a vu des centaines
01:05:06et des milliers de racailles
01:05:08déferlées sur Paris
01:05:08cassées
01:05:09vandalisées
01:05:10pillées
01:05:11donc tout ce que l'on peut espérer
01:05:12c'est que revoir
01:05:13ces belles images
01:05:14et si possible
01:05:15que cette étape à Montmartre
01:05:17soit pérennisée
01:05:18dans les années à venir
01:05:18et puis on le voyait
01:05:20on avait l'occasion aussi
01:05:21d'en parler régulièrement
01:05:22sur cette antenne
01:05:23c'est aussi la ferveur
01:05:24que ça provoque
01:05:25beaucoup plus
01:05:26parfois que les autres années
01:05:26c'est-à-dire autour des pistes
01:05:28on voit beaucoup plus de jeunes
01:05:30beaucoup plus de ferveurs populaires
01:05:31et c'est vraiment en train
01:05:32avec une nouvelle génération
01:05:34de passionnés qui arrive
01:05:34c'est ça qui est extraordinaire
01:05:35à 8h du matin
01:05:36vous aviez déjà
01:05:37des passionnés
01:05:38il ne manque plus
01:05:38qu'un français puisse gagner
01:05:40le Tour de France
01:05:40mais ça
01:05:41on en a eu un au 7ème
01:05:43là c'est extraordinaire
01:05:43c'est absolument formidable
01:05:46coup de coeur
01:05:47pour ce Tour de France
01:05:49à Montmartre
01:05:49rapidement autour de la table
01:05:50c'est vrai que
01:05:50de plus en plus
01:05:51le Tour de France
01:05:52retrouve
01:05:53même si ça ne l'a jamais perdu
01:05:54mais un renouvellement
01:05:55dans les générations
01:05:56à nouveau
01:05:56les jeunes qui sont
01:05:57fous de joie
01:05:59face à ce Tour de France
01:05:59ça devient vraiment
01:06:00quelque chose de populaire
01:06:01en région
01:06:01ça doit faire plaisir aussi
01:06:02nous on a reçu
01:06:03deux années consécutivement
01:06:04le Tour de France
01:06:05dans le Lot
01:06:05je peux vous dire
01:06:05que la ferveur
01:06:06elle était incroyable
01:06:07tout au long des routes
01:06:08il peut y avoir de la ferveur
01:06:09dans une ville
01:06:10et à la campagne
01:06:10vous imaginez
01:06:11vous attendez
01:06:12vous piquez
01:06:12vous attendez le Tour
01:06:13la caravane
01:06:14c'est un événement
01:06:15dans nos campagnes
01:06:15qui nous fait très plaisir
01:06:16on est je pense
01:06:17beaucoup de départements
01:06:18à se battre
01:06:18pour accueillir le Tour
01:06:19et d'ailleurs
01:06:19et ça les retombées économiques
01:06:21d'ailleurs qu'on attend
01:06:22c'est des retombées énormes
01:06:23parce qu'elles sont d'abord
01:06:24évidemment économiques
01:06:25sur le moment
01:06:25le commerce etc
01:06:26et puis touristiquement
01:06:27quand vous êtes
01:06:28un département rural
01:06:29magnifique comme le Lot
01:06:30par exemple avec un patrimoine
01:06:31moi je remercie
01:06:32les acteurs du Tour de France
01:06:33et de France Télévisions
01:06:33qui mettent en valeur
01:06:34à la fois ce patrimoine
01:06:35ces paysages
01:06:36nous on envoie
01:06:37les retombées
01:06:37plusieurs années
01:06:38consécutivement
01:06:39avec des touristes
01:06:40qui viennent
01:06:40parce que
01:06:40et pas qu'en France
01:06:41parce qu'on oublie de le dire
01:06:42le Tour de France
01:06:43c'est un événement
01:06:43médiatique mondial
01:06:44on a des américains
01:06:45qui viennent
01:06:45dans le Lot
01:06:46parce qu'ils ont vu
01:06:47une étape à Rocamadour
01:06:48magnifique
01:06:48contre la montre
01:06:49à Rocamadour
01:06:49et ils viennent
01:06:50cette fois-ci
01:06:50pour visiter Rocamadour
01:06:51c'est vrai
01:06:52et Emmanuel Brisson
01:06:52il n'y a pas de passage
01:06:54du Tour de France
01:06:54du côté de Biarritz
01:06:55encore si
01:06:55non il n'y en a pas encore
01:06:58mais qu'est-ce qu'il se passe
01:06:58il pleut trop
01:07:00il pleut trop
01:07:01on ne peut pas tout avoir
01:07:03à Biarritz
01:07:03c'est sa mère de Biarritz
01:07:05il faut faire un appel
01:07:07au maire de Biarritz
01:07:08quand elle sera maire de Biarritz
01:07:09mais bien sûr
01:07:10c'est ça
01:07:10Emmanuel Brisson
01:07:11vous avez Jérôme Dubu
01:07:12qui est prêt à être
01:07:12le directeur de campagne
01:07:13de votre candidature
01:07:15il fait tout Jérôme Dubu
01:07:16il donne des idées à horizon
01:07:18il va cariger votre campagne
01:07:20je suis couteau suisse
01:07:20mais oui c'est exactement ça
01:07:22je vous rappellerai Jérôme
01:07:23merci
01:07:24on vous envoie
01:07:25les numéros
01:07:26Emmanuel Brisson
01:07:27vous avez la parole
01:07:28gardée là
01:07:28c'est un coup de gueule
01:07:29parce que quoi ?
01:07:30parce que Gaza est partout
01:07:31oui Gaza
01:07:33c'est devenu un tandem
01:07:34obligatoire dans ce pays
01:07:36je suis désolée
01:07:37mais c'est plus du tout
01:07:37un conflit au Proche-Orient
01:07:39c'est une guerre idéologique
01:07:41qui a été importée chez nous
01:07:43on a Gaza sur les murs des mairies
01:07:45on a Gaza sur les comptes Instagram
01:07:47des élus
01:07:47on a Gaza dans les festivals
01:07:49à Lola Palouza
01:07:51à Rock en Seine
01:07:52à Avignon
01:07:53où il y a même des artistes
01:07:54qui vont appeler
01:07:55au boycott d'Israël
01:07:56entre deux concerts
01:07:57qui sont sponsorisés
01:07:58par Coca-Cola
01:07:58c'est ridicule
01:08:00on a banalisé la haine
01:08:02qui a été enrobée
01:08:03dans des slogans
01:08:04et pendant ce temps
01:08:05qu'est-ce qui se passe
01:08:06c'est que depuis le 7 octobre 2023
01:08:08il y a eu 1800 actes antisémites
01:08:11en 2024
01:08:11du jamais vu
01:08:12je suis désolée
01:08:13depuis la seconde guerre mondiale
01:08:14il y a eu plus de 1000 actes
01:08:16antisémites en France
01:08:17depuis le début d'année
01:08:18et les gens ils sont muets
01:08:19hier il y a Marie Saint-Filtre
01:08:21qui s'est fait virer d'un café
01:08:23parce qu'elle était juive
01:08:24du côté de Marseille
01:08:24il y a le chanteur Amir
01:08:27justement qui ne peut pas se produire
01:08:29parce qu'il est juif
01:08:30il y a des enfants
01:08:31qui chantent dans un avion
01:08:33des chants israéliens
01:08:34ils se font virer
01:08:36par la compagnie Walling
01:08:37et lui
01:08:38qu'est-ce qui se passe ?
01:08:39il y a Macron
01:08:39qui va reconnaître
01:08:40la Palestine
01:08:41alors qu'il y a encore
01:08:43le Hamas
01:08:43qui dirige Gaza
01:08:45il y a encore
01:08:47des otages
01:08:47qui n'ont pas été libérés
01:08:49et qui sont actuellement
01:08:50à Gaza
01:08:51mais quel mauvais signal
01:08:52on envoie
01:08:53à nos compatriotes juifs
01:08:54je suis désolée
01:08:55moi je ne supporte pas
01:08:56qu'on insulte les Juifs de France
01:08:58et c'est exactement
01:08:59ce qui est en train
01:08:59de se passer depuis deux ans
01:09:01entièrement d'accord
01:09:02avec ce que dit Emmanuel
01:09:02sur les actes antisémites
01:09:04et c'est vrai
01:09:06on doit davantage condamner ça
01:09:07on doit davantage en parler
01:09:09parce que c'est un phénomène
01:09:09qui prend de l'ampleur
01:09:10en France et en Europe
01:09:11mais pardon
01:09:12sur Gaza
01:09:12là on a 2 millions de personnes
01:09:13qui sont menacées de famine
01:09:14on a un état
01:09:15Israël
01:09:16qui ne permet pas
01:09:16l'acheminement
01:09:17de l'aide humanitaire
01:09:18et ça
01:09:18on ne peut pas non plus
01:09:19le passer sous silence
01:09:20parce que là
01:09:20c'est très grave
01:09:21mais vous pouvez parler
01:09:21d'une guerre
01:09:22mais arrêtez de parler
01:09:23d'une suicide
01:09:24on a un accord
01:09:24avec cet état
01:09:25pour le coup
01:09:25Israël
01:09:26en échange
01:09:27d'un respect
01:09:27d'un principe
01:09:28des droits de l'homme
01:09:28aujourd'hui
01:09:29ils ne sont pas respectés
01:09:30donc on doit pouvoir
01:09:31parler dans ce pays
01:09:31à la fois
01:09:32de l'antisémitisme
01:09:33et à la fois
01:09:34d'un risque de famine
01:09:35organisée
01:09:35par l'état d'Israël
01:09:36on doit pouvoir
01:09:37parler des deux
01:09:37c'est ça la république française
01:09:39c'est parler au monde
01:09:39vous ne parlez que de ça
01:09:41vous ne parlez d'aucun autre
01:09:42du tout
01:09:42je vous donne la preuve
01:09:43du contraire
01:09:43je parle des deux
01:09:44non
01:09:449 tweets sur 10
01:09:46à gauche
01:09:47c'est sur la Palestine
01:09:48je suis désolée
01:09:49on peut regarder ensemble
01:09:50il y a 2 millions de personnes
01:09:50qui vont mourir
01:09:51enfin je veux dire
01:09:51c'est pas
01:09:522 millions de personnes
01:09:55les chiffres de l'ONU
01:09:56c'est 60 000
01:09:56donc ce n'est pas
01:09:57agréable
01:09:57ils sont menacés de famine
01:09:59sur les menaces de famine
01:10:00ce sont les bons chiffres
01:10:02en revanche
01:10:02en effet
01:10:03le rappel de Rémi Branco
01:10:05est utile
01:10:05pour dire qu'en réalité
01:10:06on peut à la fois
01:10:08s'inquiéter du climat
01:10:09d'antisémitisme flagrant
01:10:10qui règne un peu partout
01:10:11sur le territoire français
01:10:12et s'indigner
01:10:13comme vous le faites
01:10:14cher Emmanuel
01:10:14du climat
01:10:15où Gaza maintenant
01:10:16est cuisiné quand même
01:10:17à toutes les sauces
01:10:18instrumentalisé
01:10:19à droite et à gauche
01:10:20le tout au milieu bien sûr
01:10:21d'une décision
01:10:21sur laquelle on va revenir
01:10:23et je vous donne la parole
01:10:24Jérôme Dubé
01:10:24parce que c'était votre coup de gueule
01:10:25justement
01:10:26c'est la position
01:10:26de Jean-Noël Barraud
01:10:28sur le Proche-Orient
01:10:28donc on tire le fil
01:10:29voilà on l'a déjà un peu
01:10:30effleuré avec Emmanuel
01:10:31que je partage parfaitement
01:10:33cette position
01:10:34évidemment
01:10:36Barraud
01:10:37effectivement
01:10:37a fait des déclarations
01:10:38hier
01:10:39c'est pas les premières
01:10:40sur la reconnaissance
01:10:41de l'état palestinien
01:10:43d'un état palestinien
01:10:44alors je crois que
01:10:45très rapidement
01:10:46tout le monde est d'accord
01:10:46effectivement
01:10:47pour une solution
01:10:48à deux états
01:10:48mais avec quelles frontières
01:10:50premier point
01:10:50ça c'est pas réglé
01:10:52donc aujourd'hui
01:10:53on est dans des incantations
01:10:54on va reconnaître
01:10:54on va reconnaître
01:10:55mais quel état
01:10:56avec quelles frontières
01:10:57pour quelle participation
01:10:58Macron avait mis
01:11:00quatre conditions
01:11:01il y a quatre mois
01:11:02pour la reconnaissance
01:11:04de l'état palestinien
01:11:05il n'y en a pas une
01:11:06il n'y en a pas une
01:11:07qui a progressé
01:11:08libération des otages
01:11:09niète
01:11:09démilitarisation du Hamas
01:11:11niète
01:11:12autorité palestinienne
01:11:14avec élection
01:11:15niète
01:11:15qui gagnerait aujourd'hui
01:11:16les élections
01:11:17c'est le Hamas
01:11:18qui gagnerait les élections
01:11:19s'il y avait des élections
01:11:20pour un nouvel état palestinien
01:11:22donc tout ça
01:11:23est parfaitement irresponsable
01:11:24tout ça va dans le mauvais sens
01:11:26et moi j'en conclue
01:11:27deux choses
01:11:28un
01:11:28que la position de la France
01:11:30ne sera pas renforcée
01:11:31au contraire
01:11:31elle va être affaiblie
01:11:32contrairement à ce que croit
01:11:33Emmanuel Macron
01:11:34et que deux
01:11:35évidemment
01:11:36c'est un fusil à un coup
01:11:37cette reconnaissance
01:11:38de l'état palestinien
01:11:39et bien évidemment
01:11:40on a totalement grillé
01:11:42nos cartouches
01:11:42pour rien
01:11:43pour rien
01:11:44donc c'est un échec total
01:11:46et on se retrouve
01:11:47assez seul
01:11:48vous voyez les déclarations
01:11:49de nos partenaires européens
01:11:51qui sont très prudents
01:11:52sur le sujet
01:11:53l'Allemagne non
01:11:54même le Royaume-Uni non
01:11:56donc voilà
01:11:57la déclaration de Trump
01:11:59c'est du Trump
01:12:01Macron est très sympathique
01:12:02mais sa déclaration
01:12:03ne vaut rien
01:12:04donc on va se retrouver
01:12:05à peu près seul
01:12:06nous sommes le 149ème pays
01:12:09non mais ça c'est pas
01:12:10probablement la chance
01:12:10de l'état palestinien
01:12:11mais ils l'ont fait
01:12:11dans d'autres conditions
01:12:13ils l'ont fait
01:12:13dans d'autres conditions
01:12:15pas dans des conditions
01:12:16où il y a deux ans
01:12:17à peu près
01:12:18où un an et demi
01:12:19on a massacré
01:12:191800 juifs
01:12:20dans des kiboutts
01:12:21c'était pas du tout ça
01:12:23les reconnaissances précédentes
01:12:24c'était dans des contextes
01:12:25parfaitement différents
01:12:26donc voilà
01:12:27je trouve que c'est
01:12:28complètement déplacé
01:12:29et que ça ne rapportera
01:12:31rien à notre pays
01:12:31Amoribre
01:12:32oui je suis totalement d'accord
01:12:33Emmanuel Macron avait listé
01:12:35toute une liste
01:12:36de conditions
01:12:37de préconditions
01:12:37qu'il a piétinées allègrement
01:12:39et aujourd'hui
01:12:39il prend cette décision
01:12:41totalement surréaliste
01:12:42et irresponsable
01:12:42qui est d'ailleurs
01:12:43évidemment refusée
01:12:45catégoriquement
01:12:45y compris par nos voisins
01:12:47l'Italie
01:12:48l'Allemagne
01:12:48le Royaume-Uni
01:12:49les Etats-Unis
01:12:50donc une fois de plus
01:12:51Emmanuel Macron se met en avant
01:12:53probablement pour des raisons
01:12:54personnelles
01:12:55par égo
01:12:55aussi parce qu'il veut faire
01:12:57oublier son bilan international
01:12:58qui est absolument calamiteux
01:13:00puis il a le besoin
01:13:01ce besoin
01:13:02systématique
01:13:03de vouloir laisser sa marque
01:13:04son empreinte
01:13:05son empreinte dans l'histoire
01:13:06il veut être le président
01:13:07de la République française
01:13:09qui aura permis
01:13:10la création
01:13:11et la reconnaissance
01:13:12d'un Etat palestinien
01:13:12Rémi Bonko
01:13:13c'est qu'on a peu de temps
01:13:14mais deux mots
01:13:14évidemment que reconnaître
01:13:16l'Etat palestinien
01:13:17ne va pas tout résoudre
01:13:18loin de là
01:13:18et que les conditions
01:13:19vont être extrêmement compliquées
01:13:20pour parvenir à la création
01:13:22d'un Etat
01:13:22avec un gouvernement
01:13:23etc.
01:13:24simplement le faire
01:13:25c'est important
01:13:26à l'heure où
01:13:26l'Etat d'Israël
01:13:27aujourd'hui
01:13:28nie l'autorité possible
01:13:29de la Palestine
01:13:30sur son propre territoire
01:13:31en vidant le territoire
01:13:32de Gaza
01:13:33et en colonisant
01:13:33celui de la Cisjordanie
01:13:34donc dans ce contexte-là
01:13:36dans ce contexte-là
01:13:37c'est important d'affirmer
01:13:38qu'il y aura
01:13:39un Etat palestinien
01:13:40mais non c'est précisément
01:13:42l'inverse
01:13:42on ne va pas négocier
01:13:44avec des gens
01:13:45qui ont commis
01:13:46des crimes terroristes
01:13:47et qui sont encore majoritaires
01:13:48dans la population palestinienne
01:13:50malheureusement
01:13:50encore un mot
01:13:51Emmanuel Brisson
01:13:51sur ce sujet
01:13:52peut-être
01:13:53l'autorité palestinienne
01:13:54n'en veut pas
01:13:55plusieurs fois
01:13:56Israël leur a tendu la main
01:13:57que ce soit les accords
01:13:58de Camp David
01:13:59où on a proposé
01:14:00justement un Etat
01:14:01en 2005
01:14:02Israël
01:14:03l'armée israélienne
01:14:04a ordonné
01:14:05à ses civils
01:14:06de se retirer
01:14:07de la banque de Gaza
01:14:07qu'est-ce qui s'est passé
01:14:09c'est que le Hamas
01:14:10a pris le contrôle
01:14:11que l'autorité palestinienne
01:14:12s'est laissée faire
01:14:13et qu'ils ont construit
01:14:14des tunnels
01:14:15sous les écoles
01:14:16sous les hôpitaux
01:14:17justement
01:14:18pour alimenter
01:14:20et pour envoyer
01:14:21les gamins
01:14:21comme des kamikazes
01:14:23voilà ce qui se passe
01:14:24aujourd'hui
01:14:24alors moi je veux bien
01:14:25le discours
01:14:26qui est tendance
01:14:27à dire
01:14:28que les Israéliens
01:14:29seraient les grands méchants
01:14:30et que les Palestiniens
01:14:31seraient les victimes
01:14:32c'est entièrement faux
01:14:33ce qui est en train
01:14:34de se passer
01:14:34c'est de la désinformation
01:14:35qui est totale
01:14:36nuance il nous reste
01:14:37une petite minute
01:14:38mon cher Rémi Branco
01:14:39et je me tourne vers vous
01:14:40pour votre coup de coeur
01:14:41parce qu'un peu de positif
01:14:42les campagnes sont capables
01:14:44de se plier en quatre
01:14:45pour accueillir du monde
01:14:46et ça c'est réjouissant
01:14:47pour les vacances
01:14:47ouais je vous le confirme
01:14:48moi j'habite dans le Lot
01:14:49dans le village magnifique
01:14:50de Puy-Lévesque
01:14:51médiéval
01:14:51qui accueille chaque année
01:14:52des milliers de touristes
01:14:53et je peux vous dire
01:14:54que dans nos campagnes
01:14:54on se plie en quatre
01:14:55comme vous dites
01:14:56que ce soit l'hôtellerie
01:14:56restauration
01:14:57les comités des fêtes
01:14:58qui vous proposent
01:14:59chaque week-end
01:14:59des fêtes votives
01:15:00des marchés gourmands
01:15:01avec des agriculteurs
01:15:02qui je peux vous dire
01:15:03autre chose à faire dans la vie
01:15:04parce qu'il y a du boulot
01:15:04en ce moment
01:15:05et bien qu'ils vont quand même
01:15:06vous proposer
01:15:06leurs meilleurs produits
01:15:07des vignerons
01:15:08qui vous accueillent
01:15:09dans leur domaine
01:15:09et franchement
01:15:10quand on voit tout ça
01:15:11on se dit
01:15:11il n'y a plus que les touristes
01:15:13parce qu'on vous attend
01:15:14ça fait une semaine
01:15:15que bon
01:15:15c'est un peu vide
01:15:16dans les campings
01:15:16donc on vous attend
01:15:18il n'y a plus que vous
01:15:18oubliez un peu l'Espagne
01:15:19oubliez le Portugal
01:15:20oubliez la Grèce
01:15:22et c'est un portugais
01:15:22qui vous le dit
01:15:23et venez un peu partout
01:15:24dans nos campagnes
01:15:25vous verrez que vous serez
01:15:25merveilleusement accueillis
01:15:26Merci beaucoup Rémi Branco
01:15:28pour ce coup de coeur
01:15:28vice-président socialiste
01:15:29du département du Lot
01:15:30et auteur de
01:15:31Loin des villes
01:15:31Loin du coeur
01:15:32c'est nos éditions de l'Aupe
01:15:33et je rappelle que vous êtes aussi
01:15:34porte-parole du Parti Socialiste
01:15:35Merci beaucoup à Maury Brelet
01:15:36rédacteur en chef à Valeurs Actuelles
01:15:38Merci beaucoup aussi à Jérôme Dubu
01:15:39Mande du Poli D'Horizon
01:15:40vice-président de l'association France-Israël
01:15:42et à Emmanuel Brisson
01:15:43depuis Biarritz
01:15:44président de l'association
01:15:45Vivement Demain
01:15:45pour former les jeunes à la politique
01:15:47et porte-parole des jeunes républicains
01:15:54jusqu'à midi
01:15:55dans un instant
01:15:56midi 30
01:15:56est-ce que la droite
01:15:57est prête pour la victoire ?
01:15:58Henri Guénaud
01:15:59ancien conseiller spécial
01:16:00de Nicolas Sarkozy
01:16:00viendra avec nous
01:16:01pour décortiquer
01:16:02ce qui se passe dans son camp
01:16:03est-ce qu'on peut
01:16:04on est en capacité
01:16:05encore d'espérer peut-être
01:16:07des grands talents
01:16:07comme Pasqua
01:16:08comme Séguin
01:16:09comme Pompidou
01:16:10pour redresser le pays
01:16:11bien sûr que ça fera plaisir
01:16:12à Emmanuel
01:16:12j'en doute pas
01:16:13elle écoutera très attentivement
01:16:14et puis dans un instant
01:16:15après votre journal
01:16:16et votre météo
01:16:16cette question
01:16:17que se passe-t-il
01:16:18du côté de cette première
01:16:20grande prison de haute sécurité
01:16:21du côté de Vendin-Le Vieil
01:16:22parce qu'une association
01:16:23d'avocats pénalistes
01:16:24a saisi en urgence
01:16:25ce lundi le conseil d'état
01:16:26pour obtenir je cite
01:16:27la suspension du décret
01:16:28qui encadre
01:16:29ces nouveaux quartiers
01:16:30très sécurisés
01:16:30on en parle dans un petit quart d'heure
01:16:32à tout de suite sur Sud Radio

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