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Transcription
00:00C'est exact. Ce traitement qui est pour les personnes qui sont malades des reins pourrait être disponible plus près des domiciles des patients, mais le 6 des îles est en manque de personnel soignant.
00:11L'enseignante Muriel Chevalier a l'impression que sa vie est sur pause depuis qu'elle doit résider à Québec depuis juin dernier.
00:17Mon quotidien, il est en pause. C'est une pause obligée. Je suis partie des îles le 7 juin en pensant que je serais ici peut-être une semaine, dix jours.
00:27En dehors de mes traitements, ma vie est normale, mais ce n'est pas normal parce que je ne travaille pas, je ne suis pas avec mon chum.
00:33C'est la deuxième fois que la femme originaire de Fatima doit être traitée à l'Hôtel-Dieu de Québec. La première fois était l'hiver dernier, où elle y avait passé un bon bout de temps.
00:42Je suis franceuse dans ma malchance parce que je suis hébergée chez des gens que je connais, donc je ne passe pas mon temps tout seul en dehors de l'hôpital.
00:50Dans le sens que si je voyais juste les gens de l'hôpital, ça ne ferait pas le moral que j'ai là. C'est des gens qui sont disponibles, qui peuvent me conduire, qui peuvent venir me chercher. Ça, ça enlève le stress.
01:01Mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Camille Mius doit rester à Québec pour subir les mêmes traitements, mais elle souloue un appartement étudiant depuis juillet.
01:09Ce qui est le plus difficile dans la situation, pour moi, c'est vraiment l'incertitude de quand est-ce que je vais pouvoir rentrer à la maison.
01:19Puis aussi, toute la charge mentale qui vient avec, devoir justement envoyer ma crédite carte.
01:28La jeune femme se sent négligée par le système de santé et elle a hâte que sa vie ne soit plus mise sur pause.
01:34Pour l'instant, Camille Mius devrait pouvoir recevoir les traitements chez elle en septembre.
01:38Pour l'instant, on nous a fait du septembre, on nous avait dit la nuit ou, puis j'ai appris dans la presse, dans les médias, que soudainement, on disait, non, non, non, on n'a pas dit ça, ça va aller en septembre.
01:54Il n'y a pas eu d'appel de courtoisie, là.
01:55Les deux Madeleines sont reconnaissantes de pouvoir être soignées, mais elles se demandent pourquoi elles doivent être si loin de chez elles alors que les soins sont offerts sur l'archipel.
02:04C'est aussi la question que se pose le député des Îles-de-la-Madeleine.
02:07Pourquoi est-ce que c'est qu'on a deux catégories de citoyens au Québec?
02:11Celles qui ont un service à proximité de leur résidence, puis qui n'est pas capable de fournir, puis en centre urbain, comme par hasard, bien des services pour tout le monde.
02:20Le CIS des Îles a expliqué par courriel qu'il est difficile de traiter tout le monde étant donné le manque de main-d'oeuvre actuelle dans ce secteur.
02:27Une formation au CHU de Québec est nécessaire, ce qui ralentit aussi le processus.
02:32Léo Udon, CHAU TVA, Île-de-la-Madeleine.
02:37Merci.
02:38Merci.
02:39Merci.
02:40Merci.

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